Pour son deuxième trimestre fiscal 2012, terminé fin novembre, le groupe Oracle annonce avoir généré 8,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires, en progression de 2% sur un an, pour un bénéfice opérationnel amélioré de 12% et un résultat net à 2,2 milliards de dollars, soit une amélioration de 17% par rapport à l'an dernier.

La vente de nouvelles licences de ses logiciel a représenté 2 milliards de dollars ( +2%, inférieur aux 6% prévus ) tandis que le maintien des contrats existants a généré 4 milliards de dollars ( +9% ). En revanche, les ventes de serveurs ont connu une sévère chute de 14%, générant 953 millions de dollars.

Ce recul est attribuable à un changement de stratégie qui vise à écouler des équipements spécialisés plutôt que des serveurs traditionnels, ce qui permet de proposer une offre complète à la fois logicielle et matérielle.


Du bon et du moins bon

Larry Ellison, patron d'Oracle, a d'ailleurs affirmé que sa gamme Exadata avait connu une croissance de 100% par rapport à l'an dernier et qu'il avait renforcé ses forces de vente au cours du premier semestre fiscal pour appuyer ses différentes gammes de produits.

Oracle vient également de livrer de nouveaux processeurs pour serveurs SPARC T4, toujours en cours d'évaluation chez ses clients, ce qui a ralenti les cycles d'achat. Tout en affichant une certaine confiance dans sa marge de progression, l'éditeur a cependant reconnu qu'il n'atteindrait probablement pas son objectif de vente de solutions Exadata d'ici la fin de son année fiscale.

Oracle promettait alors de tripler la base installée mais la société s'achemine vers un accroissement de 2,5 fois. Il envisage également une croissance globale prudente, comprise entre 2 et 5%, quand les analystes espéraient autour de 8%.

Ces différents éléments ont affaibli le cours en bourse d' Oracle qui a par ricochet plombé celui de plusieurs sociétés du secteur high-tech.