Peu de détails ont émergé jusqu'à présent sur un projet qui doit ramener le marché mobile français à trois opérateurs au lieu de quatre et qui doit conduire à la disparition de Bouygues Telecom, dont les différentes ressources seront partagées entre les acteurs restants.
Stéphane Richard, PDG d'Orange, a de nouveau confirmé que les efforts visent à obtenir un accord d'ici fin mars, relève le journal Les Echos, tout en soulignant qu'"il reste des tas de points à discuter", et notamment celui de la mutualisation des infrastructures engagée entre SFR et Bouygues Telecom.
Il réaffirme que "la possibilité d'un deal existe" mais sous-entend que ses partenaires de discussions vont devoir faire plus d'efforts pour contenter l'Autorité de la Concurrence et obtenir son feu vert. Xavier Niel se montrerait particulièrement gourmand et aurait par ailleurs demandé une prorogation du contrat d'itinérance qui le lie à Orange, alors même que l'Arcep et le gouvernement veulent y mettre fin au plus vite.
Enfin, sur la question de la possible montée au capital d'Orange de Martin Bouygues, Stéphane Richard a redit que l'Etat, actionnaire principal d'Orange, n'était pas partie prenante des négociations : "ce n'est pas l'Etat qui négocie". Vraiment ?
