Bouygues-Telecom-nouveau-logo Le rapprochement entre les groupes Orange et Bouygues est un exercice de haute voltige et soumis à un certain nombre d'incertitudes, et dont rien ne dit encore si un accord mis en place entre les opérateurs saura trouver grâce aux yeux des régulateurs.

Le Journal du Dimanche affirme pourtant que les négociations seraient en bonne voie et qu'une annonce pourrait intervenir dès mardi prochain, à la faveur de la présentation des résultats financiers 2015 du groupe Orange.

Ce n'est pourtant pas ce qui transparaît dans d'autres médias, comme le journal Les Echos qui indique que les négociations ont bien failli capoter la semaine dernière du fait de "trop nombreux désaccords" sur les prix et le partage des actifs entre Orange, SFR et Free.

La montée de Martin Bouygues au capital d'Orange resterait également un sujet sensible et si l'opérateur pensait pouvoir accorder jusqu'à 12% de contrôle, l'Etat actionnaire ne voudrait pas voir Bouygues à plus de 10%.

Le journal Le Monde assure de son côté que l'Etat souhaite rester au-dessus de 21% de participation et voudrait imposer une clause de standstill sur trois ans visant à empêcher Martin Bouygues de monter plus avant au capital d'Orange, ce qui bloquerait également la participation de Bouygues à 9% au maximum pour éviter d'atteindre la limite de déclenchement d'une OPA, fixée à 30% de contrôle par les deux actionnaires de référence.

Les dissensions auraient été dépassées mais, prévient le journal Les Echos, "si rien n'est signé dans les trois prochaines semaines, le mariage sera annulé".

Source : Les Echos