Bouygues-Telecom-nouveau-logo Les groupes Orange et Bouygues ont confirmé l'ouverture de négociations en vue d'un rapprochement qui pourrait permettre à Martin Bouygues d'entrer au conseil d'administration de l'opérateur historique et de contrôler jusqu'à 15% de son capital, faisant de lui un actionnaire de poids capable d'influer sur les décisions stratégiques.

Pour autant, l'Etat, qui détient 23% environ du contrôle d'Orange, entend maintenir son rôle d'actionnaire de référence au sein de l'opérateur et garder un oeil sur l'évolution d'un opérateur télécom aux ambitions européennes, et même au-delà.

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a déjà indiqué que le rapprochement d'Orange et Bouygues sera examiné selon plusieurs critères comme l'investissement, la préservation de l'emploi, la protection des consommateurs mais aussi la création de valeur, relève le journal Les Echos.

L'opération sera de toute façon très observée en Europe dans la mesure où elle implique l'opérateur télécom leader de son marché national, qui reviendrait par ailleurs à trois opérateurs mobiles, avec la dissolution de Bouygues Telecom.

De fortes réticences sont à prévoir de la part des régulateurs européens, toujours craintifs de voir émerger des monopoles nationaux, tandis que les associations de consommateurs comme l'UFC-Que Choisir craignent une perte d'effet concurrentiel du marché mobile et une remontée des prix des forfaits.

Source : Les Echos