Comme nous vous en parlions précédemment, le Brésil demandait à Google de fournir des données spécifiques concernant des utilisateurs d'Orkut, un réseau communautaire placé sous l'égide de la firme de Mountain View.
   
" Ce qu'ils demandant, ce ne sont pas des milliards de pages. (...) Dans la plupart des cas, c'est relativement discret, infime et limité. " a indiqué Nicole Wong, avocate générale de Google.

Le numéro un de la recherche a publié hier un communiqué indiquant qu'il se conformerait aux demandes de la justice brésilienne qui donnait la semaine dernière quinze jours à Google pour se plier à ses exigences sous peine d'astreintes de 23.000 dollars par jour et de la fermeture de son site.

Google bresil logo png Selon Google, le juge avait par erreur estimé que la firme resistait car les injonctions avaient été adressées à Google Brésil et non à Google Inc.

Les autorités du pays sont particulièrement intéressées dans les adresses IP de certains utilisateurs qui pourraient permettre leurs identifications. Les informations enregistrées fourniraient également des noms et des adresses e-mail.

Orkut est très populaire au Brésil qui compte pour 75 % de ses 17 millions d'adeptes. Selon le communiqué de Google, " c'est et cela a toujours été notre intention d'être coopératif dans l'enquête et l'examen judiciaire de crimes aussi souvent que possible, tout en étant attentif à l'équilibre entre les intérêts de nos utilisateurs et la demande des autorités. "