La console de salon sous Android Ouya devrait se rendre disponible le 4 avril prochain pour 99$, et la société à l’origine de son développement souhaite faire les choses en grand pour son lancement.
TechCrunch a rencontré Julie Uhrman, CEO de Ouya pour lui poser les dernières questions sur le système avant qu’il ne soit possible de se faire une idée par soi-même. Ainsi, les premières impressions sont plutôt bonnes, et l’équipement semble satisfaisant au regard du tarif serré de la console.
Une console qui se veut ciblée sur l’ensemble des joueurs, qu’ils soient hardcore gamers ou joueurs occasionnels, l’interface de la console a été simplifiée pour permettre aux utilisateurs de se focaliser sur les titres avant tout.
La CEO indique que sa préférence actuelle va vers Stalafight, un titre qui propose un système de monétisation unique puisque les joueurs sont invités à faire un don en fonction de ce qu’ils estiment juste par rapport à l’intérêt et la qualité du titre.
On apprend également que l’ensemble des titres de la Ouya devra être calqué sur le modèle Free to play, soit des titres proposés gratuitement, mais qui pourront toutefois proposer des achats in-app.
Julie Uhrman a également rappelé qu’il était spectaculaire de voir la console se proposer au public tout juste 9 mois après avoir été présentée sur Kickstarter, et ce sous une forme et des objectifs conformes aux idées de départ.
Néanmoins, la CEO n’en oublie pas de se projeter vers l’avenir et annonce déjà que la Ouya 2 sera disponible l’année prochaine, mais aussi que les renouvellements de matériel suivront un cycle davantage proche de celui des smartphones que celui des consoles. Et pour cause, ce seront systématiquement les dernières plateformes mobiles destinées à supporter Android qui intégreront les différentes révisions de la Ouya.
(La présentation de l’interface de la console intervient à partir de 7:00 dans la vidéo d’interview)
