Divers rapports ont été partagés en ce début de semaine, visant le fait que la Ouya n’avait pas de véritable blockbuster à proposer faisant force de vente et que généralement, peu de titres trouvaient acheteur sur la plateforme, la grande majorité des joueurs préférant en rester aux jeux gratuits.

Ouya - manette  Les développeurs avaient partagé leurs chiffres et annoncé des bénéfices entre une centaine et quelques milliers de dollars.

Pour Julie Uhrman, PDG de Ouya, la situation est totalement opposée : " La monétisation sur la plateforme Ouya est vraiment bien plus élevée que ce que nous attendions ", " Cela prend du temps de construire ce que les consoles traditionnelles ont mis des dizaines d’années à mettre en place. Mais sincèrement, je pense qu’il est trop tôt pour faire des conclusions aussi radicales sur la façon dont la plateforme va fonctionner."

Julie Uhrman n’a pourtant pas démenti les chiffres partagés en début de semaine, et relativisé en insistant sur la jeunesse de la plateforme. Si aucun titre n’a permis de générer des millions de dollars comme un volet de Halo sur Xbox, la PDG rappelle que la situation n’est pas comparable aux consoles traditionnelles.

La Ouya permet à chacun de tester les jeux gratuitement avant d’envisager de passer sur la version payante du titre. À ce niveau, certains développeurs fixent un prix quand d’autres laissent les joueurs choisir ce qu’ils souhaitent payer pour accéder au titre.

Selon Ouya, il faudra attendre quelques mois que les utilisateurs finissent par tester l’ensemble des titres qu’ils souhaitent avant de se lancer plus massivement dans l’achat des titres. Le mois dernier, 27 % des utilisateurs ont payé pour un jeu, un chiffre encourageant d’après Julie Uhrman.

Actuellement, la plateforme rassemble 21 000 développeurs, et de nouveaux titres pourraient changer la donne sur la console, surtout les exclusivités à venir. Pourtant, si Ouya parle d’un succès, la firme refuse de communiquer les chiffres de ses ventes à l’heure actuelle.

Source : The Verge