Un récent sondage sur la population française met en cause les éditeurs de logiciels de partage de fichiers ( peer-to-peer ).

P2p
    Selon ce sondage, les vrais responsables du téléchargement illégal seraient donc les développeurs, diffuseurs et éditeurs de logiciels peer-to-peer et non les français.

Réalisé les 24 et 25 novembre auprès de 1.004 individus âgés de 15 ans et plus selon la méthode des quotas, ce sondage en dit long sur plusieurs points.


Les chiffres sont éloquents au sujet du partage de fichiers:

  • sur 100 français, 66 considèrent que les éditeurs sont responsables,

  • sur 100 français, 88 estiment "qu'il serait normal que ces sociétés éditrices de logiciels de téléchargement soient obligées de prendre des mesures afin de garantir que leurs logiciels permettent de respecter les droits d'auteur".

La technologie serait donc responsable de l'utilisation qui en est faite par l'usager. Alors, selon ce sondage, si vous enregistrez une émission de télévision, vous n'êtes pas responsables mais le fabricant du magnétoscope l'est, car il vous a fourni la possibilité de le faire.

Notons toutefois que ce sondage a été commandé à l'Ifop par les majors.

D'après le SNEP ( Syndicat National de l'Edition Phonographique ), les travaux du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique " écartent toute perspective d'une licence globale qui légaliserait les échanges illicites de fichiers en peer-to-peer ".

A l'inverse, l'Alliance Public-Artistes, rejointe par quelques députés, propose une licence globale pour légaliser le peer-to-peer et propose une:

" autorisation donnée aux internautes pour accéder à des contenus culturels (musique, images, films, textes) sur Internet et les échanger entre eux à des fins non commerciales en contrepartie d'une rémunération versée aux artistes à l'occasion du paiement mensuel de l'abonnement Internet ".

A suivre...
Source : Silicon