Ainsi, l'observatoire a pu capturer des clichés présentant un énorme pic de pollution localisé sur la ville de Pékin le 14 janvier dernier. Les autorités chinoises ont rapporté quelques jours assez difficiles dans la capitale du fait d'une forte augmentation de la pollution de l'air.

Lors de la réalisation du cliché ci-dessous, l'indexe de qualité de l'air était de 341, alors qu'il est considéré qu'au-delà d'un indice supérieur à 300, l'air est toxique et entraine des maladies et séquelles chez l'homme. Malheureusement, le 14 janvier n'aura pas été le pic de l'épisode de pollution puisque l'indice de qualité de l'air a dépassé les 775 le 12 décembre, soit deux fois plus que la limite potentiellement dangereuse.

La NASA a proposé un outil dédiée permettant de faire la comparaison, la vue étant localisée sur la même zone avec 11 jours d'écart, avant et pendant le pic de pollution. Et bien que la ville souffre d'un voile nuageux en temps normal, le pic de pollution montre clairement un nuage épais grisâtre au-dessus de la ville, dont la couleur caractéristique se détache largement des nuages naturels.

pékin  

Par le passé, le gouvernement chinois n'a jamais été très en clin à avouer souffrir de la pollution et les autorités n'ont finalement commencé à communiquer des mesures de la qualité de l'air qu'à partir de l'année dernière. Et si des solutions visant à limiter l'émission de gaz à effet de serre sont actuellement déployées, il faudra un réel effort du pays tout entier pour éviter d'intoxiquer sa propre population.

À la façon des images-chocs présentes sur les paquets de cigarettes, la NASA tient là quelques clichés qui pourraient bousculer les consciences sur l'urgence de la situation mondiale en matière de pollution.

Source : The Verge