Le "problème" de la Wii, selon lui, ou plutôt ce qui l'empêche de faire évoluer à pas de géant le média vidéoludique, est qu'elle nous fait encore tenir quelque chose dans la main, à la différence de Kinect.
"[Avec la Wii], il y a encore cette dépendance à utiliser le stick analogique et les boutons, ça n'allait donc pas aussi loin que quelque chose comme Kinect. Avec Kinect, il n'y a vraiment rien dans votre main. Pensez-y. Il n'y a aucun bouton."
Il n'y a aucun bouton, il n'y a...
La manière de jouer de la Wii a été révolutionnaire, tout comme le gameplay que Kinect instaurera. Mais au-delà du concept qui reste très intéressant, nous ne pourrons porter un jugement définitif sur l'engin de Microsoft qu'une fois que nous nous serons essayés à ses jeux et pour le moment, on ne peut pas dire que le line-up de Kinect soit extrêmement attractif pour les joueurs que nous sommes.
Notons que Peter Molyneux a lui-même demandé à ce qu'on se montre patients, que les premiers jeux qui sortiront sur Kinect n'exploiteront pas le plein potentiel de l'appareil. Il est tout de même dommage qu'il n'y en ait pas au moins un qui sorte du lot, ne serait-ce que pour faire passer un peu mieux la grosse pilule que représente le prix du périphérique.
Kinect sera disponible à partir du 10 novembre chez nous, au prix de 149€ (avec le jeu Kinect Adventures vendu en bundle).
