Il ne fait aucun doute que les piles à combustible portables vont un jour ou l'autre inonder le marché. La question est, quand'
L'autonomie de nos appareils portables (ordinateurs, consoles, téléphones mobiles...) est un facteur limitant sévère à leur utilisation, et grève même parfois leur utilité. Les fabricants de batteries, et ceux des nouvelles piles à combustibles --ce sont souvent les mêmes-- sont conscient du problème, mais cette question de la durée d'utilisation entre deux recharges est un peu l'arbre qui cache la forêt: à quoi bon en effet disposer d'un batterie, ou d'une pile à combustible, à l'autonomie exemplaire, si cette dernière ne supporte qu'un nombre limité de cycles décharge/recharge'
LG Chemical Ltd, le premier groupe pétro-chimique sud-coréen, s'est penché sur la question, et a développé une pile à combustible portable capable de fonctionner pendant 4.000 heures en continu, soit 8 fois plus longtemps que les prototypes concurrents. Avec moins d'un litre de méthanol, pour un poids total inférieur à 1 kg, cette pile peut fournir 25 watts en pic, soit le meilleur résultat enregistré à ce jour avec cette technologie.
Pour mémoire, une pile à combustible fournit de l'électricité en séparant de leurs électrons les atomes d'hydrogène qui y sont introduits, soit directement, soit sous forme d'hydrocarbures complexes. L'hydrogène ainsi polarisé se combine ensuite aux molécules d'air ambiant pour former de l'eau, seul sous-produit direct théorique de la réaction électro-chimique. La réaction produit aussi de la chaleur.
A l'heure actuelle, et en attendant que de véritables filières d'approvisionnement en hydrogène se mettent en place, la piste la plus courue est celle des DMFC (Direct Methanol Fuel Cell), qui utilisent du méthanol comme source d'hydrogène; une réaction chimique permet de séparer ce dernier des atomes de carbone qui l'accompagnent dans les molécules de méthanol. Les atomes de carbones se recombinent en dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre.
Le défi qui attend les industriels dans ce domaine est moins la maîtrise technique des solutions mises en place --on emploie des piles à combustible dans la conquête de l'espace depuis plus de quarante ans-- que leur durabilité. LG Chem semble avoir fait un pas en avant dans ce sens.
L'autonomie de nos appareils portables (ordinateurs, consoles, téléphones mobiles...) est un facteur limitant sévère à leur utilisation, et grève même parfois leur utilité. Les fabricants de batteries, et ceux des nouvelles piles à combustibles --ce sont souvent les mêmes-- sont conscient du problème, mais cette question de la durée d'utilisation entre deux recharges est un peu l'arbre qui cache la forêt: à quoi bon en effet disposer d'un batterie, ou d'une pile à combustible, à l'autonomie exemplaire, si cette dernière ne supporte qu'un nombre limité de cycles décharge/recharge'
LG Chemical Ltd, le premier groupe pétro-chimique sud-coréen, s'est penché sur la question, et a développé une pile à combustible portable capable de fonctionner pendant 4.000 heures en continu, soit 8 fois plus longtemps que les prototypes concurrents. Avec moins d'un litre de méthanol, pour un poids total inférieur à 1 kg, cette pile peut fournir 25 watts en pic, soit le meilleur résultat enregistré à ce jour avec cette technologie.
Pour mémoire, une pile à combustible fournit de l'électricité en séparant de leurs électrons les atomes d'hydrogène qui y sont introduits, soit directement, soit sous forme d'hydrocarbures complexes. L'hydrogène ainsi polarisé se combine ensuite aux molécules d'air ambiant pour former de l'eau, seul sous-produit direct théorique de la réaction électro-chimique. La réaction produit aussi de la chaleur.
A l'heure actuelle, et en attendant que de véritables filières d'approvisionnement en hydrogène se mettent en place, la piste la plus courue est celle des DMFC (Direct Methanol Fuel Cell), qui utilisent du méthanol comme source d'hydrogène; une réaction chimique permet de séparer ce dernier des atomes de carbone qui l'accompagnent dans les molécules de méthanol. Les atomes de carbones se recombinent en dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre.
Le défi qui attend les industriels dans ce domaine est moins la maîtrise technique des solutions mises en place --on emploie des piles à combustible dans la conquête de l'espace depuis plus de quarante ans-- que leur durabilité. LG Chem semble avoir fait un pas en avant dans ce sens.
Source :
Information Week
