C'est une statistique tout à fait impressionnante qu'affiche le rapport de transparence de Google. Au cours du dernier mois, il a été demandé au moteur de recherche d'oublier la bagatelle de près de 30,2 millions d'URL en raison d'une atteinte à des droits d'auteur.

Manifestement, des représentants d'ayants droit se sont lâchés avec parmi les plus actifs la BPI ( British Phonographic Industry ) qui défend les intérêts de l'industrie britannique du disque, la société Degban spécialisée dans la lutte contre le piratage et la RIAA ( Recording Industry Association of America ) qui défend les intérêts de l'industrie du disque aux États-Unis.

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C'est en fait un podium de défenseurs du copyright qui est très traditionnel dans le rapport de Google mais la cadence des demandes semble avoir monté d'un cran. Un constat d'échec pour un représentant de la RIAA qui, interrogé par TorrentFreak, parle de " l'utilisation d'un sceau pour faire face à un océan de téléchargement illégal. "

Sur la semaine du 11 août, il y a eu 7,8 millions de demandes de suppression d'URL et près de 7 millions la semaine précédente. À période comparable, le niveau se situait à un peu plus de 4 millions un an auparavant.

Si de telles statistiques sont impressionnantes, il faut aussi garder en mémoire que ce sont des demandes pour lesquelles Google ne donne pas forcément toujours une suite favorable. Il peut y avoir des erreurs et des demandes infondées. Quelques exemples sont d'ailleurs listés à la fin du rapport de Google.