Etude sites web Les avocats du gouvernement ont introduit cette étude lors d'un procès ce mois-ci tandis que le ministère de la Justice semble vouloir rétablir le Child Online Protection Act ( COPA ) de 1998, qui obligeait les sites web à collecter un numéro de carte bancaire ou toute autre preuve de l'âge de l'internaute avant de pouvoir lui montrer du contenu qui peut être " nocif pour les mineurs ".

La Cour Suprême avait bloqué cette loi en 2004, jugeant qu'elle restreignait également les droits des adultes à regarder et à acheter ce qu'ils veulent sur Internet. Le tribunal précisait que la technologie, comme des applications filtrantes, pouvaient fonctionner de bien meilleure manière que les lois.

L'étude de Philip B. Stark, professeur de statistiques à l'université de Berkeley en Californie conclut que parmi les filtres testés, celui qui est le plus strict demeure Mature Teen d'AOL, qui a bloqué 91 % des sites au contenus sexuels explicites présents dans les indexs des moteurs Google et MSN de Microsoft. D'après l'étude, les filtres les plus permissifs ont néanmoins bloqué 40 % des sites incriminés.

" Les filtres sont efficaces à plus de 90 %. (...) Donc, avec ces filtres, c'est aux parents d'apprendre à les utiliser tandis que le COPA requiert une approche globale qui convienne à tous " a indiqué Chris Hansen, avocat de l'American Civil Liberties Union.

Stark a par ailleurs indiqué quelques chiffres à propos des résultats des recherches aléatoires de mots-clés explicites sur les moteurs AOL et Yahoo qui ont abouti à 1,7 % des résultats des requêtes étant à caractère sexuel. Pour ce qui est de Google et de MSN, le nombre de sites à ranger dans cette catégorie tombe à 1,1 %. Selon lui, de 87 à 98 % des résultats explicites découlant des recherches les plus populaires sont bloqués par des filtres.