Les communications mobiles ( SMS, MMS, messagerie instantanée, messagerie mobile... ) ont de beaux jours devant elles, selon le cabinet d'études Portio Research qui vient de publier un rapport prospectif sur cinq ans.

Ce marché, qui pèse actuellement 150 milliards de dollars, devrait continuer à évoluer rapidement pour atteindre les 233 milliards de dollars d'ici 2014.

Ce n'est pas vraiment une surprise mais on note que le SMS, malgré son grand âge, notamment par rapport au rythme des évolutions dans les télécommunications, s'apprête à rester fringant ces prochaines années.

Toujours largement présent sur les marchés établis, indispensable pour les marchés émergents toujours sous réseaux mobiles 2G, le SMS reste un moyen de communication privilégié pour son prix, sa facilité d'utilisation et sa discrétion pour les quelque 4 milliards d'abonnés mobiles dans le monde.

L'usage du SMS n'a pas été ralenti par l'effet de la crise économique en 2009, ce qui a permis d'atteindre un volume record de 5.000 milliards de SMS échangés cette année. Et d'ici 2014, le trafic SMS devrait passer à...10.000 milliards de SMS.


Forte croissance attendue pour la messagerie mobile et instantanée
A côté, son petit frère, le MMS, fait figure de nain mais il a tout de même rapporté 27 milliards de dollars en 2009. Souvent considéré comme un échec commercial, il progresse malgré tout régulièrement partout où l'on peut trouver des téléphones portables avec APN intégrés abordables.

L'email mobile est en train de gagner une phase de maturité qui devrait permettre d'en tirer trois fois plus de revenus dans cinq ans qu'actuellement. La messagerie d'entreprise génère encore de 70 à 75% des revenus de la messagerie mobile mais les efforts des fabricants, comme Nokia avec Nokia Messaging pour développer la messagerie mobile grand public, et le succès grandissant des smartphones ainsi que des forfaits data associés, devraient rééquilibrer cette balance.

De même, la messagerie instantanée mobile, qui plaît surtout aux jeunes générations, va connaître une forte croissance du nombre d'utilisateurs, qui pourrait atteindre 1 milliard de clients en 2014, générant 18 milliards de dollars de revenus.