Le département de la sécurité intérieure et le FBI viennent de publier les résultats d’une étude indiquant que les dispositifs sous Android exposaient les agences américaines à un nombre significatif de menaces de malwares en grande partie du fait que de nombreux appareils opèrent sur des versions dépassées et non mises à jour de l’OS mobile.

Google-Android-adoption-versions  De l’ensemble des attaques malicieuses répertoriées par l’étude, 79% sont intervenues sur un dispositif Android alors que pendant ce temps, l' OS d’Apple n’enregistrait que 0.7% de risques.

En plus de la fragmentation qui pose problème, c’est également le fait qu’Android soit l’OS le plus largement utilisé dans le monde qui en fait une cible privilégiée pour les hackers. Plus de la moitié des attaques répertoriées en 2012 par les deux agences sur Android se présentaient sous la forme de messages textes installant des applications malicieuses.

Aucune des deux agences ne va jusqu’à conseiller de ne plus utiliser de dispositif sous Android pour autant. Néanmoins, elles invitent les organisations comme les commissariats de police, pompiers et autres services d’urgences à considérer sérieusement les résultats de l’étude.

Symbian est également cité dans l’étude, et rassemble 19% des attaques répertoriées sur l’année 2012. Windows Phone et BlackBerry de leur côté restent les OS les moins ciblés ( 0.3% des attaques).

Quoi qu’il en soit, avec la multiplication de l’utilisation des smartphones dans les agences fédérales, gouvernementales et d’urgence, la question de la sécurité des dispositifs mobile devrait prendre de l’ampleur dans les années à venir. C’était déjà le cas il y a quelques années lorsque l’ensemble des agences s’orientait vers BlackBerry, mais l’engouement pour les systèmes plus orientés vers le divertissement comme Android ou iOS a changé la donne, et apporté son lot de déconvenues.

Source : The Verge