Depuis 2013, Bill Gates a annoncé souhaiter faire avancer la recherche dans le domaine de la contraception et de la protection des maladies sexuellement transmissibles. Pour ce faire, il a annoncé que sa fondation offrirait 100 000 dollars à toute société ou groupe de recherche capable de créer un préservatif d'un nouveau genre qui conjuguerait confort et sécurité.
Actuellement, la fondation s'intéresse de près au préservatif inventé par des chercheurs de l'Université de Wollongong. Il s'agit d'un dispositif conçu sur une base d'hydrogel.
La matière est biodégradable, peut être produite sous forme de film très fin, et se veut particulièrement résistante tout en restant souple. Il s'agit d'une matière qui se rapproche beaucoup de la peau humaine, elle est d'ailleurs utilisée en médecine pour la création de vaisseaux sanguins ou d'implants oculaires, aucune allergie n'étant connue à ce jour avec ce matériau.
Au départ, les chercheurs souhaitaient simplement prouver qu'il était possible de remplacer le latex par de l'hydrogel, mais leurs tests ont rapidement débordé sur des applications plus diverses.
L'hydrogel est ainsi capable de bloquer les transferts biologiques, il sera donc une parfaite protection contre la propagation de maladies. Mais il peut également être programmé pour permettre une foule de possibilités.
Le préservatif pourrait ainsi délivrer de petites quantités de viagra, il peut également être utilisé pour stimuler les partenaires puisqu'il est capable de conduire l'électricité.
Les recherches vont prochainement se focaliser sur un point essentiel du projet : déterminer si ce préservatif en hydrogel apporte plus de satisfaction que ceux en latex. Pour ce faire, les cerveaux de plusieurs couples seront étudiés pendant les rapports.
