Tous les ans, à l'époque où le vent fait craquer les branches et où la brume vient dans sa robe blanche, c'est le même refrain. Le soleil sort à peine, nos corps se cachent sous des bouts de laine, et nous on ne veut pas jouer dehors comme les enfants du nord. Alors on achète le dernier PES pour des soirées Konami-cocooning, et on est doublement ravi car d'une part on n'a pas froid, et en plus on a entre les mains la référence concernant les simulations de foot sur consoles.

Pour ce nouvel opus, aucun bouleversement technique n'est à signaler. Les évolutions notables concernent l'animation des joueurs (encore meilleure que dans PES 5), les licences décrochées par Konami (qui donnent au jeu un peu plus de couleur), et la bonne modélisation des stades et des visages des principaux joueurs.

 

                              

 

Les attaquants sur le devant de la scène
En terme de jouabilité, l'efficacité des attaquants a été renforcée au détriment des défenses, qui sont moins solides que dans le volet précédent. Dans PES 6, la moindre erreur de l'arrière-garde peut être synonyme de sanction, car même un joueur moyen n'a pas forcément besoin d'être en bonne position pour cadrer ses frappes. Celles-ci sont moins molles et plus souvent aériennes. Si les défenses en pâtissent, le plaisir est décuplé puisque plus de buts sont inscrits.

L'IA a nettement progressé et gagner un match en mode professionnel peut provoquer une immense joie. Car on peut se trouver très vite débordé si l'on ne fournit pas l'effort d'anticipation imposé par le gameplay.

 

                                

 

Konami et la quête des licences officielles
Le nombre de clubs et d'équipes nationales n'a pas vraiment évolué. Notons tout de même l'apparition de l'Angola, du Ghana, du Togo et de Trinité-et-Tobago qui éclipsent la Chine, l'Egypte, le Maroc, le Sénégal et le Venezuela (Mondial 2006 oblige).

Le travail de sape de Konami auprès des fédérations pour l'acquisition de licences commence à payer. PES 6 propose ainsi la Ligue 1 Orange en intégralité ainsi que la série A, la Liga, l'Eredivisie et des clubs comme le Bayern Munich, la Juventus Turin, Arsenal ou Manchester United. Concernant l'équipe de France, la licence a enfin été décrochée, on pourra ainsi faire évoluer les Bleus sous leur maillot officiel (idem pour l'Angleterre, l'Argentine, l'Espagne, l'Italie et les Pays-Bas).

 

                                

 

Petit bémol : les commentaires signés Christian Jeanpierre et Jean-Luc Arribart sont toujours aussi médiocres et manquent cruellement de liant. Heureusement, les chants des supporters sont largement plus présents, offrant une ambiance sonore au final plutôt agréable.

Nous vous en reparlerons un peu plus en détail dans un test complet, à venir d'ici peu sur GNT.