L'agence Roscosmos, et une partie du monde, est soulagée : le cargo spatial Russe qui avait entamé sa chute incontrôlée vers la Terre s'est finalement dispersé au-dessus de l'océan Pacifique vendredi dernier à 4h04 heure française, sa chute n'aura provoqué aucun incident.

cargo spatial progress  Coup de chance donc pour l'agence russe, qui ne pouvait pas contrôler la chute de son cargo de ravitaillement qui devait à l'origine s'arrimer à l'ISS. Après la perte des communications avec son module, l'agence russe avait perdu le contrôle du cargo spatial, qui entamait alors une plongée vers la Terre.

Jusqu'au dernier moment, l'agence n'était pas en mesure de définir la zone au-dessus de laquelle le cargo allait s'écraser, stipulant au passage que quelques débris structurels pourraient résister à l'entrée dans l'atmosphère et venir s'écraser, une situation pouvant provoquer des drames dans des zones habitées.

La perte du vaisseau aura couté un demi-milliard de dollars au secteur spatial russe. Mais pire encore, ce sont les déboires répétés de la Russie sur le secteur qui alertent désormais l'ensemble des acteurs internationaux. En 2013, une fusée Proton-M russe embarquant trois satellites Glonass s'écrasait quelques secondes après son décollage, puis c'était au tour d'une fusée Antares, équipée d'un réacteur russe qui explosait en vol avec 2 tonnes de fret. Plus récemment encore, une fusée Soyouz défectueuse avait amené au mauvais positionnement de 2 satellites de la constellation Galiléo, le GPS européen.

Désormais, la Russie devra réaliser un sérieux coup d'éclat pour redorer sa réputation dans le secteur spatial.