En fin de semaine dernière, Facebook a indiqué souhaiter autoriser progressivement la publication d'images et de contenus jusqu'ici jugés comme choquants et autrefois censurés sur sa plateforme. Un assouplissement des règles qui a pour but de changer l'image du réseau, notamment vis-à-vis des critiques d'une censure aveugle et pas toujours justifiée lorsqu'il s'agit de partager des faits d'actualité ou historiques.

Facebook censure

"Nous allons commencer à autoriser davantage de contenus qui sont estimés importants par les utilisateurs, qui méritent d'être dans l'actualité ou qui proposent un intérêt public, même s'ils ne respectent pas nos critères initiaux" ont indiqué les deux vice-présidents de Facebook Joel Kaplan et Justin Osofsky.

"Nous souhaitons autoriser plus d'images et d'histoires sans que cela ne pose de risque de sécurité ni que les mineurs ou toute personne ne souhaitant pas soient exposés à des images violentes."

Facebook avait déjà mis en place un filtre sur les vidéos lorsque celles-ci étaient désignées comme inappropriées par une partie des utilisateurs, bloquant la lecture automatique et indiquant à l'utilisateur le caractère violent du contenu.

La décision fait suite à de nombreux couacs du côté de la censure automatique, notamment celle ayant frappé jusqu'à la Première ministre norvégienne qui avait republié la photo historique de Nick Ut présentant une petite fille vietnamienne nue et en pleurs après le bombardement au napalm de son village lors de la guerre du Vietnam. Une situation à nouveau critiquée pour la censure de seins dessinés faisant pourtant partie d'une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein...