C'est une vérité pourtant, car le domaine des nouvelles technologies doit son caractère chaotique au fait d'être un des rares à pousser la consommation par des prix ne couvrant pas le tarif réel du produit vendu.


Un peu de mathématiques...
Cette année, c'est Microsoft qui pousse un "Ouf !" de soulagement, après avoir produit assez de XBox 360 sur l'année écoulé pour en réduire le prix de production de 40%. Résultat ' Aujourd'hui, une console 360 n'est plus un déficit à chaque vente, l'engin coûtant environ 320$ en production, revendu ensuite autour de 400$.

Chez Sony par contre, on sert les dents : une PS3 coûte à la marque la bagatelle de 840$ avec son disque dur 60 Go, un montant explosé entre autre par son lecteur Blue-Ray (6 fois plus cher qu'un lecteur DVD standard !), son système de communication sans fil et un assemblage plus complexe. Au final, l'utilisateur paie sa console 240$ de moins que ce qu'elle n'a coûté réellement, le prix officiel du bébé de Sony étant fixé à 600$ aux USA.


Faut-il pour autant s'inquiéter de l'avenir de la PS3 '

Sûrement pas ! A son lancement, la XBox 360 coûtait dans les 530$ sortie d'usine, pour un prix de vente fixé à 400$. Le calcul est donc simple pour deviner ce qui se cache dans le crâne des cols blancs nippons : le prix de production d'une PS3 60 Go doit descendre à 500$ sous 12 mois pour permettre à Sony de hisser la tête hors de l'eau à temps. Une baisse qui ne devra son salut qu'à un succès qui pour le moment ne peut être concrètement estimé, faute de disponibilité réelle de la bête.
Source : XBitlabs