Jean-François Copé Nous l'évoquions lors d'une précédente actualité. Peu de temps après que le président de la République ait déclaré ne pas être favorable à la hausse de la redevance audiovisuelle, trois députés socialistes de la Commission Copé, présidée par Jean-François Copé et chargée de réfléchir aux nouveaux moyens de financement de la télévision publique, avait fait savoir qu'ils envisageaient de rendre leur tablier si aucune solution valable n'était présentée.

Le départ de Patrick Bloche, Michel Françaix et Didier Mathus, les députés en question, devait ainsi intervenir le 4 juin 2008, soit ce mercredi. Interrogé par l'agence de presse Reuters, l'entourage avait alors déclaré qu'il y avait " 99 % de chances qu'ils s'en aillent ". Finalement, les trois députés socialistes sont bel et bien partis, accompagnés au passage d'un sénateur socialiste et de deux sénateurs communistes.


Les dés sont pipés

Interrogés sur la raison de leur départ, deux des députés socialistes et le sénateur socialiste David Assouline ont évoqué un " affaiblissement du service public " et un rapport final qu'ils ne pourront " pas cautionner ". Selon eux, les dés sont pipés puisque le président de la République rend son avis avant même que ne lui soit remis le rapport. Jack Ralite et Ivan Renard, les deux sénateurs communistes, partent suite à la déclaration de Nicolas Sarkozy et celle de Jean-François Copé, considérant eux aussi que les jeux sont faits et que leur présence n'est par conséquent plus nécessaire.

La Commission compte donc 6 membres de moins. N'entendant pas se laisser déstabiliser par ces départs, Jean-François Copé a indiqué que " la commission ira au bout ".
Source : Reuters