RFID : pister les travailleurs étrangers '

Encore une histoire de puce électronique implantée chez des humains mais point pour un suivi médical ou pour ouvrir une porte, etc. L'idée est plutôt politiquement incorrecte et montre bien qu'on n'a pas fini de parler de ces minuscules joujoux électroniques, parfois pour des prétextes eminemment sécuritaires.


Les travailleurs migrants, premiers concernés
Nous vous rapportions il y a quelques jours, le peu de succès et surtout le manque de fiabilité de la puce RFID implantée chez l'être humain. Cela n'empêche pas certains responsables politiques outre-Atlantique d'émettre l'idée d'utiliser cette même puce pour pister et par la même occasion espionner certaines catégories de la population.

Ce sont ici les travailleurs étrangers qui sont visés. Scott Silverman, le patron de VeriChip, a en effet évoqué sur la très conservatrice chaîne de télévision Fox News, la possibilité d'utiliser les puces RFID pour enregistrer les étrangers qui travaillent aux États-Unis et pour vérifier leur identité quand ils passent la frontière.


De l'idée à la pratique...
L'administration américaine a prêté une oreille attentive aux déclarations de Scott Silverman. Certains de ses membres lui ont même apporté leurs soutiens car comme chacun sait, l' Amérique a besoin de savoir " qui est dans le pays et pourquoi il est là ". Une provocation de plus avanceront les détracteurs de l'utilisations du RFID chez l'espèce humaine. N'empêche que l'idée est avancée et il n'y a pas loin parfois entre l'idée et son application.

Car même si la puce coûte encore cher à produire, que son efficacité est purement aléatoire dans l'identification des personnes et que surtout la majorité de la population est contre l'usage de tels procédés, nul doute que dans certains esprits, ceux des responsables politiques qui veulent contrôler pour mieux prévoir, on souhaite introduire petit à petit cette technologie dans les mentalités.

N'a-t-on pas entendu encore récemment le président colombien, plaider pour que le RFID soit implanté sur les migrants colombiens qui font leur demande d'entrée aux États-Unis '