Appelée de ses voeux par le Président français actuel Jacques Chirac, les nouvelles concernant la future plate-forme de recherche multimédia à l'initiative de la France et de l' Allemagne dont le lacement aurait dû intervenir à la mi-2006, se faisaient de plus en plus en rares et tout juste apprenait-on en septembre dernier que son financement devait encore être approuvé par les autorités allemandes, françaises et européennes.

Bien que se faisant très discret, le programme public-privé semblait donc toujours être en bonne voie, le gouvernement allemand ayant même annoncé son intention d'investir 90 millions d'euros pour sa concrétisation au même titre que des entreprises d' Outre-Rhin.


L' Allemagne se désiste
Aujourd'hui la surprise est donc de taille puisque selon nos confrères de DataNews qui ont toujours été très au fait de l'actualité relative à Quaero, le secrétaire d' Etat allemand aux affaires économiques, Hartmut Schauerte a déclaré que son pays allait se retirer du programme et se consacrer à la conception de son propre outil de recherche dénommé Theseus axé lui sur le Web sémantique ce qui fait dire à l' Allemagne qu'il n'entrera pas forcément en concurrence avec Quaero.


Quaero n'est pas mort pour autant
Du côté de l' Agence française pour l' Innovation Industrielle qui soutient Quaero (250 millions d'euros d'investissement), on préfère parler de la naissance de deux projets et de confirmer que Je cherche* s'est bel et bien trouvé avec l'appui de Thomson et comme socle le très bon moteur de recherche Exalead qui bénéficiera des travaux menés sous l'égide du programme Quaero.

Sur le vieux continent le désordre règne puisque l' Allemagne veut son Theseus, la France son Quaero alors que la Norvège qui ne fait certes pas partie de l' Union Européenne, a lancé son projet iAd. Une situation relativement confuse que doit regarder de très haut Google.

* Quaero signifie je cherche en latin