Étonnement, les vieilles machines à écrire n’ont pas tout à fait disparu du paysage malgré une informatisation de l’administration et du passage massif à l’ère numérique.

Bien qu’il ne reste actuellement plus énormément de marques proposant ces machines d’un autre âge, l’une se démarque particulièrement en écoulant encore de grandes quantités de produits sur un marché assez spécifique.

Swintec, une société localisée à Bridgewater dans le New Jersey annonce ainsi vendre entre 3000 et 5000 machines à écrire par an. Le Wall Street Journal explique que ces machines se destinent principalement aux Pompes funèbres puisque dans de nombreux États des USA, les certificats de décès doivent impérativement être rédigés à la main.

Mais puisque les lois évoluent et que le marché tend à se restreindre, la société a trouvé un autre moyen découler sa production : les prisons. Difficile en effet de dissimuler des fichiers dans des dossiers protégés comme dans un ordinateur. machine-ecrire   

Leur utilisation s’étend encore dans des bureaux de police, la réalisation de machines à écrire sur mesure permettant de limiter les contrefaçons de documents.

De façon plus étonnante, une grande partie des commandes provient de bureaux et sociétés ayant encore beaucoup de mal à se plier au format PDF. Le marché n’est certes plus aussi important qu’il y a 30 ans, mais Swintec annonce qu’il est suffisant pour continuer à exister pendant longtemps.

Source : The Verge