[AFP] La Côte d'Ivoire va suspendre pendant 24 h la diffusion de RFI
5 réponses
f4tug
jeudi 13 mai 2004, 21h25
La Côte d'Ivoire va suspendre pendant 24 h la diffusion de RFI
ABIDJAN (Reuters) - L'autorité ivoirienne de l'audiovisuel compte
suspendre pendant 24 heures la diffusion de Radio France Internationale
après les révélations faites par cette dernière sur un rapport de l'Onu
critiquant les forces de sécurité ivoiriennes.
Le Conseil national de la communication audiovisuelle a fait savoir que
RFI avait, en rendant ce rapport public avant la date prévue de sa
diffusion, enfreint une loi stipulant que les médias doivent promouvoir
l'unité nationale.
Il a ajouté que les programmes de RFI seraient interrompus pendant 24
heures à compter de samedi 06h00 GMT.
RFI dispose d'un émetteur local qui a déjà sporadiquement été réduit au
silence, par le passé, la radio s'étant vu reprocher d'être favorable à
l'opposition.
Dans un rapport, l'Onu affirme que les forces de sécurité ivoiriennes
et des milices fidèles au président Laurent Gbagbo ont tué en mars 120
personnes lors de la répression d'une manifestation de l'opposition
interdite par les autorités.
Elle ajoute que ces violences ont constitué "une opération
soigneusement planifiée et exécutée sous la direction et la
responsabilité des plus hautes autorités de l'Etat".
L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières a
condamné la décision des autorités ivoiriennes concernant RFI, estimant
qu'elle "renforcerait le climat de méfiance et d'hostilité" régnant
déjà à l'égard des médias étrangers, et français en particulier.
Jean Hélène, correspondant de RFI à Abidjan, a été abattu par un
policier dans la capitale économique ivoirienne en octobre dernier.
La semaine dernière, dans un communiqué, la présidence ivoirienne a
accusé les médias français, et tout particulièrement RFI, de tenter de
déstabiliser Gbagbo.
Le gouvernement affirme que la responsabilité des violences de mars
appartient aux organisateurs de la manifestation, et a laissé entendre
que le bilan établi par l'Onu était peut-être exagéré.
Par exemple comportent-ils les bandes tropicales en standard ?
bonne question....
du temps de quelques voyages dans les 80's et 90's , je dirais oui.
les récepteurs étaient "ondes moyennes" + "ondes courte" avec l'apparition de la F.M. sur des modelés plus onéreux..
Maintenant je ne sais pas : 1) la mondialisation pousse à des modèles uniques AM( PO en bon français) + F.M. 2) les gouvernement de pays à la démocratie "discutable" ont intérêt à ce que le bon peuple ne connaisse plus que la diffusion éfféme , plus facile à contrôler. ( ça n'arrivera pas chez nous.. hein , quoi ? nonnnn!).
toutefois mes (rares) écoutes de la bande tropicale prouvent que celle ci est toujours utilisée. mais pour combien de temps ?
Michel Such a écrit :
Par exemple comportent-ils les bandes tropicales en standard ?
bonne question....
du temps de quelques voyages dans les 80's et 90's , je dirais oui.
les récepteurs étaient "ondes moyennes" + "ondes courte" avec l'apparition
de la F.M. sur des modelés plus onéreux..
Maintenant je ne sais pas :
1) la mondialisation pousse à des modèles uniques AM( PO en bon français) +
F.M.
2) les gouvernement de pays à la démocratie "discutable" ont intérêt à ce que
le bon peuple ne connaisse plus que la diffusion éfféme , plus facile à
contrôler. ( ça n'arrivera pas chez nous.. hein , quoi ? nonnnn!).
toutefois mes (rares) écoutes de la bande tropicale prouvent que celle ci
est toujours utilisée. mais pour combien de temps ?
Par exemple comportent-ils les bandes tropicales en standard ?
bonne question....
du temps de quelques voyages dans les 80's et 90's , je dirais oui.
les récepteurs étaient "ondes moyennes" + "ondes courte" avec l'apparition de la F.M. sur des modelés plus onéreux..
Maintenant je ne sais pas : 1) la mondialisation pousse à des modèles uniques AM( PO en bon français) + F.M. 2) les gouvernement de pays à la démocratie "discutable" ont intérêt à ce que le bon peuple ne connaisse plus que la diffusion éfféme , plus facile à contrôler. ( ça n'arrivera pas chez nous.. hein , quoi ? nonnnn!).
toutefois mes (rares) écoutes de la bande tropicale prouvent que celle ci est toujours utilisée. mais pour combien de temps ?
Michel Such
On Fri, 14 May 2004 08:53:09 +0200, JFG wrote:
restera toujours les ondes courtes....
Une question : Les récepteurs grand-public vendus en Afrique sont-ils différents de ceux qu'on trouve ici ? Par exemple comportent-ils les bandes tropicales en standard ?
On Fri, 14 May 2004 08:53:09 +0200, JFG wrote:
restera toujours les ondes courtes....
Une question :
Les récepteurs grand-public vendus en Afrique sont-ils différents de ceux
qu'on trouve ici ?
Par exemple comportent-ils les bandes tropicales en standard ?
Une question : Les récepteurs grand-public vendus en Afrique sont-ils différents de ceux qu'on trouve ici ? Par exemple comportent-ils les bandes tropicales en standard ?
Frédérick ESCOUFLAIRE
Et on appelle ça la démocratie? "f4tug" a écrit dans le message de news:
jeudi 13 mai 2004, 21h25 La Côte d'Ivoire va suspendre pendant 24 h la diffusion de RFI
ABIDJAN (Reuters) - L'autorité ivoirienne de l'audiovisuel compte suspendre pendant 24 heures la diffusion de Radio France Internationale après les révélations faites par cette dernière sur un rapport de l'Onu critiquant les forces de sécurité ivoiriennes.
Le Conseil national de la communication audiovisuelle a fait savoir que RFI avait, en rendant ce rapport public avant la date prévue de sa diffusion, enfreint une loi stipulant que les médias doivent promouvoir l'unité nationale.
Il a ajouté que les programmes de RFI seraient interrompus pendant 24 heures à compter de samedi 06h00 GMT.
RFI dispose d'un émetteur local qui a déjà sporadiquement été réduit au silence, par le passé, la radio s'étant vu reprocher d'être favorable à l'opposition.
Dans un rapport, l'Onu affirme que les forces de sécurité ivoiriennes et des milices fidèles au président Laurent Gbagbo ont tué en mars 120 personnes lors de la répression d'une manifestation de l'opposition interdite par les autorités.
Elle ajoute que ces violences ont constitué "une opération soigneusement planifiée et exécutée sous la direction et la responsabilité des plus hautes autorités de l'Etat".
L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières a condamné la décision des autorités ivoiriennes concernant RFI, estimant qu'elle "renforcerait le climat de méfiance et d'hostilité" régnant déjà à l'égard des médias étrangers, et français en particulier.
Jean Hélène, correspondant de RFI à Abidjan, a été abattu par un policier dans la capitale économique ivoirienne en octobre dernier.
La semaine dernière, dans un communiqué, la présidence ivoirienne a accusé les médias français, et tout particulièrement RFI, de tenter de déstabiliser Gbagbo.
Le gouvernement affirme que la responsabilité des violences de mars appartient aux organisateurs de la manifestation, et a laissé entendre que le bilan établi par l'Onu était peut-être exagéré.
Et on appelle ça la démocratie?
"f4tug" <voir@sign.ture> a écrit dans le message de
news:mn.6d207d45dee49db9.784@sign.ture...
jeudi 13 mai 2004, 21h25
La Côte d'Ivoire va suspendre pendant 24 h la diffusion de RFI
ABIDJAN (Reuters) - L'autorité ivoirienne de l'audiovisuel compte
suspendre pendant 24 heures la diffusion de Radio France Internationale
après les révélations faites par cette dernière sur un rapport de l'Onu
critiquant les forces de sécurité ivoiriennes.
Le Conseil national de la communication audiovisuelle a fait savoir que
RFI avait, en rendant ce rapport public avant la date prévue de sa
diffusion, enfreint une loi stipulant que les médias doivent promouvoir
l'unité nationale.
Il a ajouté que les programmes de RFI seraient interrompus pendant 24
heures à compter de samedi 06h00 GMT.
RFI dispose d'un émetteur local qui a déjà sporadiquement été réduit au
silence, par le passé, la radio s'étant vu reprocher d'être favorable à
l'opposition.
Dans un rapport, l'Onu affirme que les forces de sécurité ivoiriennes
et des milices fidèles au président Laurent Gbagbo ont tué en mars 120
personnes lors de la répression d'une manifestation de l'opposition
interdite par les autorités.
Elle ajoute que ces violences ont constitué "une opération
soigneusement planifiée et exécutée sous la direction et la
responsabilité des plus hautes autorités de l'Etat".
L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières a
condamné la décision des autorités ivoiriennes concernant RFI, estimant
qu'elle "renforcerait le climat de méfiance et d'hostilité" régnant
déjà à l'égard des médias étrangers, et français en particulier.
Jean Hélène, correspondant de RFI à Abidjan, a été abattu par un
policier dans la capitale économique ivoirienne en octobre dernier.
La semaine dernière, dans un communiqué, la présidence ivoirienne a
accusé les médias français, et tout particulièrement RFI, de tenter de
déstabiliser Gbagbo.
Le gouvernement affirme que la responsabilité des violences de mars
appartient aux organisateurs de la manifestation, et a laissé entendre
que le bilan établi par l'Onu était peut-être exagéré.
Et on appelle ça la démocratie? "f4tug" a écrit dans le message de news:
jeudi 13 mai 2004, 21h25 La Côte d'Ivoire va suspendre pendant 24 h la diffusion de RFI
ABIDJAN (Reuters) - L'autorité ivoirienne de l'audiovisuel compte suspendre pendant 24 heures la diffusion de Radio France Internationale après les révélations faites par cette dernière sur un rapport de l'Onu critiquant les forces de sécurité ivoiriennes.
Le Conseil national de la communication audiovisuelle a fait savoir que RFI avait, en rendant ce rapport public avant la date prévue de sa diffusion, enfreint une loi stipulant que les médias doivent promouvoir l'unité nationale.
Il a ajouté que les programmes de RFI seraient interrompus pendant 24 heures à compter de samedi 06h00 GMT.
RFI dispose d'un émetteur local qui a déjà sporadiquement été réduit au silence, par le passé, la radio s'étant vu reprocher d'être favorable à l'opposition.
Dans un rapport, l'Onu affirme que les forces de sécurité ivoiriennes et des milices fidèles au président Laurent Gbagbo ont tué en mars 120 personnes lors de la répression d'une manifestation de l'opposition interdite par les autorités.
Elle ajoute que ces violences ont constitué "une opération soigneusement planifiée et exécutée sous la direction et la responsabilité des plus hautes autorités de l'Etat".
L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières a condamné la décision des autorités ivoiriennes concernant RFI, estimant qu'elle "renforcerait le climat de méfiance et d'hostilité" régnant déjà à l'égard des médias étrangers, et français en particulier.
Jean Hélène, correspondant de RFI à Abidjan, a été abattu par un policier dans la capitale économique ivoirienne en octobre dernier.
La semaine dernière, dans un communiqué, la présidence ivoirienne a accusé les médias français, et tout particulièrement RFI, de tenter de déstabiliser Gbagbo.
Le gouvernement affirme que la responsabilité des violences de mars appartient aux organisateurs de la manifestation, et a laissé entendre que le bilan établi par l'Onu était peut-être exagéré.
