Le procès de Xavier Niel s'est achevé hier sur un mystère. Le fondateur de
Free a sagement reconnu les faits : 368 000 euros de recel d'abus de biens
sociaux. Le parquet a requis contre lui deux ans de prison avec sursis, 375
000 euros d'amende et la confiscation de ses biens à hauteur des
détournements, pour «purger le passé sans obérer l'avenir».
Mais la question reste entière, malgré une expertise psychologique,
rarissime dans une affaire financière : pourquoi ?
Niel, vedette des nouvelles technologies, a mené une vie parallèle dans
l'exploitation de sex-shops. Le tribunal n'était pas là pour lui faire la
morale, même si le procureur Stéphane Hardouin s'est laissé aller à des
considérations hors sujet sur les «pratiques sexuellement marginales».
C'est tout bêtement une affaire de black : les clients paient en liquide,
les actionnaires se rémunèrent en enveloppes. Des «dividendes sauvages»,
résume parfaitement le proc : «Le prélèvement en espèces est au coeur du
projet, la caisse noire est une politique de groupe.» Son avocate, Me
Caroline Toby, globalement «d'accord avec l'analyse du parquet», tente une
explication : «Probablement ivresse de la transgression. Quand il a lancé
Free, Xavier Niel a traîné comme un boulet cette image de "maître du porno",
titre d'un article du Canard Enchaîné. Au lieu de rompre, il est resté
prisonnier de ce système. La justice lui a permis de mettre fin à tout
cela.» L'accusation ironise sur ce «soudain élan de vertu», les paiements en
espèces n'ayant cessé qu'en 2001, après descente de police, puis repris
comme si de rien n'était en 2003.
Xavier Niel affirme avoir «soldé le passé», payé ses redressements fiscaux
(il avait également omis de déclarer sa plus-value lors de la vente de
Worldnet, pionnier français de l'accès au web), cédé ses parts dans
l'industrie du sexe à son partenaire historique, Fernand Develter.
Ce dernier, contre lequel le parquet a requis deux ans de prison ferme car
il est également poursuivi pour proxénétisme, entend lui gâcher sa
repentance. En marge de leurs petites affaires de peep-shows, ils étaient co
actionnaires d'Iliad (maison mère de Free, désormais cotée en Bourse).
En 2002, Niel rachète les parts de Develter. Le second se dit aujourd'hui
victime d'une «véritable escroquerie», le premier s'étant attribué un
dividende exceptionnel et rétroactif sitôt la vente conclue. Sauf qu'à
l'époque, les deux partenaires s'étaient mis d'accord sur un complément de
prix occulte, de la main à la main : 9 100 euros par mois pendant... trente
ans.
Niel proclame avoir tout «soldé par trois chèques de banque» ; Develter
assure avoir été «payé en espèces pendant 31 mois», grâce à des primes
versées fictivement à des cadres d'Iliad, assurant tenir cela d'un
«informateur» interne... Me Toby s'insurge contre cette «réécriture de
l'histoire», dans le «seul souci d'entraîner Xavier Niel dans sa chute». Le
tribunal a préféré couper court à ces «règlements de comptes postérieurs à
l'affaire». Jugement le 27 octobre.
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gpmac
Jil S a couché sur son écran :
Accusé de longue date d’abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL, l’opérateur historique français vient d’écoper d’une amende record de 80 millions d’euros.
Cela fait maintenant sept ans que l’affaire dure, plus précisément depuis 1999. L’opérateur historique se faisait alors attaquer pour la première fois pour abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL. La situation aura ainsi duré jusqu’en 2002, et les mesures prises par l’ART (aujourd’hui nommée ARCEP) ne la débloqueront pas. C’est le 7 novembre 2005 que le conseil de la concurrence va invoquer un dommage causé à l’économie, et sanctionner France Télécom d’une amende qui va gonfler pour arriver à la somme colossale de 80 millions d’euros. L’amende vient d’être confirmée par la cour d’appel de Paris
-- Citation: Si tu sais que tu ne sais pas, tu sauras, si tu ne sais pas que tu ne sais pas, tu ne sauras pas. Amadou Hampaté Ba
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Accusé de longue date d’abus de position dominante sur le marché de gros de
l’ADSL, l’opérateur historique français vient d’écoper d’une amende record de
80 millions d’euros.
Cela fait maintenant sept ans que l’affaire dure, plus précisément depuis 1999.
L’opérateur historique se faisait alors attaquer pour la première fois pour
abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL. La situation aura
ainsi duré jusqu’en 2002, et les mesures prises par l’ART (aujourd’hui nommée
ARCEP) ne la débloqueront pas. C’est le 7 novembre 2005 que le conseil de la
concurrence va invoquer un dommage causé à l’économie, et sanctionner France
Télécom d’une amende qui va gonfler pour arriver à la somme colossale de 80
millions d’euros. L’amende vient d’être confirmée par la cour d’appel de Paris
Accusé de longue date d’abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL, l’opérateur historique français vient d’écoper d’une amende record de 80 millions d’euros.
Cela fait maintenant sept ans que l’affaire dure, plus précisément depuis 1999. L’opérateur historique se faisait alors attaquer pour la première fois pour abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL. La situation aura ainsi duré jusqu’en 2002, et les mesures prises par l’ART (aujourd’hui nommée ARCEP) ne la débloqueront pas. C’est le 7 novembre 2005 que le conseil de la concurrence va invoquer un dommage causé à l’économie, et sanctionner France Télécom d’une amende qui va gonfler pour arriver à la somme colossale de 80 millions d’euros. L’amende vient d’être confirmée par la cour d’appel de Paris
-- Citation: Si tu sais que tu ne sais pas, tu sauras, si tu ne sais pas que tu ne sais pas, tu ne sauras pas. Amadou Hampaté Ba
gpmac
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Cela fait maintenant sept ans que l’affaire dure, plus précisément depuis 1999. L’opérateur historique se faisait alors attaquer pour la première fois pour abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL. La situation aura ainsi duré jusqu’en 2002, et les mesures prises par l’ART (aujourd’hui nommée ARCEP) ne la débloqueront pas. C’est le 7 novembre 2005 que le conseil de la concurrence va invoquer un dommage causé à l’économie, et sanctionner France Télécom d’une amende qui va gonfler pour arriver à la somme colossale de 80 millions d’euros. L’amende vient d’être confirmée par la cour d’appel de Paris
-- Citation: Si tu sais que tu ne sais pas, tu sauras, si tu ne sais pas que tu ne sais pas, tu ne sauras pas. Amadou Hampaté Ba
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Accusé de longue date d’abus de position dominante sur le marché de gros de
l’ADSL, l’opérateur historique français vient d’écoper d’une amende record de
80 millions d’euros.
Cela fait maintenant sept ans que l’affaire dure, plus précisément depuis 1999.
L’opérateur historique se faisait alors attaquer pour la première fois pour
abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL. La situation aura
ainsi duré jusqu’en 2002, et les mesures prises par l’ART (aujourd’hui nommée
ARCEP) ne la débloqueront pas. C’est le 7 novembre 2005 que le conseil de la
concurrence va invoquer un dommage causé à l’économie, et sanctionner France
Télécom d’une amende qui va gonfler pour arriver à la somme colossale de 80
millions d’euros. L’amende vient d’être confirmée par la cour d’appel de Paris
Accusé de longue date d’abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL, l’opérateur historique français vient d’écoper d’une amende record de 80 millions d’euros.
Cela fait maintenant sept ans que l’affaire dure, plus précisément depuis 1999. L’opérateur historique se faisait alors attaquer pour la première fois pour abus de position dominante sur le marché de gros de l’ADSL. La situation aura ainsi duré jusqu’en 2002, et les mesures prises par l’ART (aujourd’hui nommée ARCEP) ne la débloqueront pas. C’est le 7 novembre 2005 que le conseil de la concurrence va invoquer un dommage causé à l’économie, et sanctionner France Télécom d’une amende qui va gonfler pour arriver à la somme colossale de 80 millions d’euros. L’amende vient d’être confirmée par la cour d’appel de Paris