JEAN BRUNET. --Il a oeuvré des décennies durant près des Jacobins Agen
www.sudouest.com/020208/vil_lot_agen.asp?Article=020208aP1822519.xml
"Vous n'avez pas idée du travail que c'était. Aujourd'hui, cela paraît
inimaginable. Une photo nous passait au moins 100 fois dans les mains avant
qu'on ne passe à une autre. On soignait le boulot. On se gelait les doigts
pour qu'il n'y ait plus de trace d'hyposulfite, ce produit qui finit par
jaunir les photos. Aujourd'hui, j'ai des clichés réalisés par mon père qui
date de 1900. On dirait qu'elles ont été prises hier.
Mon père, Pierre Brunet, c'est lui qui m'a tout appris. Il a commencé au
temps où le métier de photographe c'était la bohème, c'était au temps où
l'on vouvoyait les bébés de deux mois. Mon père est arrivé à Agen pendant la
première guerre mondiale. Il ?uvrait alors à Paris mais compte tenu des
bombardements allemands, le gouvernement avait demandé à l'époque à tous
ceux qui avaient de la famille en Province de s'y réfugier. Il était
originaire de Montauban. Après un séjour à Bordeaux, il est arrivé à Agen
afin de travailler pour le compte de Fernand Perret, l'artisan photographe
dont on peut encore distinguer l'inscription de son nom sur le frontispice
du 23 du boulevard de la République. Ce dernier, atteint de cécité, avait
bien proposé à mon père de reprendre son atelier mais ma mère était peu
disposée à emprunter. A l'époque, on rechignait à cela. Du coup, ils ont
ouvert leur propre studio dans la maison mitoyenne de l'église des Jacobins,
à l'aplomb du clocher. C'est dans ce studio, qui n'en avait que le nom que
j'ai fait mes premières armes, dès l'âge de huit ans, à coller les adhésifs
derrière les photos. Il y avait une verrière exposée au nord dans laquelle
on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on
actionnait pour obtenir la luminosité adéquate.
Au fil des années, mon père s'était taillé une belle réputation de
portraitiste. Il était également spécialisé dans le mémento. À l'époque, on
voyait passer au studio beaucoup d'Italiens qui voulaient envoyer dans leurs
familles, restées au pays, des clichés. Les jeunes gens venaient se faire
tirer le portrait avant de partir au service militaire. L'un d'entre eux
nous avait donné un louis d'or à l'effigie d'un pape avant de partir au
front. Nous l'avons conservé dans la famille depuis.
À part cela, nous avions les mariés. C'était différent d'aujourd'hui. On ne
faisait pas de reportage au moment des épousailles. La mode était au décor
factice en arrière-plan : un salon bourgeois, un paysage bucolique, etc.
L'autre accessoire indispensable demeurait le prie-dieu pour les
communiants. Mais le plus compliqué était assurément la prise de vue des
nourrissons. On disposait d'obturateur à poire. Le temps d'exposition était
donc très grand. Or, les bébés ne cessaient de gigoter. La technique,
c'était donc d'attendre qu'ils fassent pipi, parce qu'à cet instant-là ils
ne bougeaient plus. Sauf que sur la photo, ils avaient souvent des têtes
d'ahuris (rire).
Les affaires marchaient bien. Nous avions une bonne réputation et ce en
dépit de la position du studio dans la ville. En revanche, au moment de la
guerre, ce fut beaucoup plus dur. C'était d'ailleurs le lot de tous.
L'effort de guerre et l'occupation nous privaient de l'argent (pour les
sels) nécessaire au travail photographique. Il a fallu vendre toutes les
plaques de verre que l'on conservait depuis 1920 (pour éventuellement faire
de nouveaux tirages) pour récupérer les résidus d'argent qui s'y étaient
déposés. Tout le stock y est passé, soit 90 000 plaques, en plus de
l'argenterie et des pièces de monnaie d'argent de 1870?
Après guerre, mon père m'a laissé progressivement les commandes du studio.
Je l'ai gardé jusqu'en 1959 avant de devenir représentant pour matériel
photographique afin de subvenir aux besoins de ma famille. Mon épouse en a
pris les rênes et nous avons arrêté dix ans plus tard. Durant ce laps de
temps, je continuais à travailler le week-end. Je m'étais spécialisé dans la
photo industrielle. Je prenais en photo les chantiers, les nouvelles
cuisines en formica, le travail à l'usine Granges, les machines agricoles de
la société Nicolas etc. À côté de cela, on faisait des projections 16 mm
cinématographiques au sanatorium de Monbran. Mais quand on voit aujourd'hui
ce qu'est devenue la photographie avec le numérique, on ne peut pas
s'imaginer comment on pouvait travailler du temps de ma jeunesse ".
exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité adéquate.
je me demande bien comment on faisait pour avoir de la lumière en étant exposé au Nord ? -- Ricco
markorki
JEAN BRUNET. --Il a oeuvré des décennies durant près des Jacobins Agen www.sudouest.com/020208/vil_lot_agen.asp?Article0208aP1822519.xml
"Vous n'avez pas idée du travail que c'était. Aujourd'hui, cela paraît inimaginable. Une photo nous passait au moins 100 fois dans les mains avant qu'on ne passe à une autre. On soignait le boulot. On se gelait les doigts pour qu'il n'y ait plus de trace d'hyposulfite, ce produit qui finit par jaunir les photos. Aujourd'hui, j'ai des clichés réalisés par mon père qui date de 1900. On dirait qu'elles ont été prises hier. Mon père, Pierre Brunet, c'est lui qui m'a tout appris. Il a commencé au temps où le métier de photographe c'était la bohème, c'était au temps où l'on vouvoyait les bébés de deux mois. Mon père est arrivé à Agen pendant la première guerre mondiale. Il ?uvrait alors à Paris mais compte tenu des bombardements allemands, le gouvernement avait demandé à l'époque à tous ceux qui avaient de la famille en Province de s'y réfugier. Il était originaire de Montauban. Après un séjour à Bordeaux, il est arrivé à Agen afin de travailler pour le compte de Fernand Perret, l'artisan photographe dont on peut encore distinguer l'inscription de son nom sur le frontispice du 23 du boulevard de la République. Ce dernier, atteint de cécité, avait bien proposé à mon père de reprendre son atelier mais ma mère était peu disposée à emprunter. A l'époque, on rechignait à cela. Du coup, ils ont ouvert leur propre studio dans la maison mitoyenne de l'église des Jacobins, à l'aplomb du clocher. C'est dans ce studio, qui n'en avait que le nom que j'ai fait mes premières armes, dès l'âge de huit ans, à coller les adhésifs derrière les photos. Il y avait une verrière exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité adéquate. Au fil des années, mon père s'était taillé une belle réputation de portraitiste. Il était également spécialisé dans le mémento. À l'époque, on voyait passer au studio beaucoup d'Italiens qui voulaient envoyer dans leurs familles, restées au pays, des clichés. Les jeunes gens venaient se faire tirer le portrait avant de partir au service militaire. L'un d'entre eux nous avait donné un louis d'or à l'effigie d'un pape avant de partir au front. Nous l'avons conservé dans la famille depuis. À part cela, nous avions les mariés. C'était différent d'aujourd'hui. On ne faisait pas de reportage au moment des épousailles. La mode était au décor factice en arrière-plan : un salon bourgeois, un paysage bucolique, etc. L'autre accessoire indispensable demeurait le prie-dieu pour les communiants. Mais le plus compliqué était assurément la prise de vue des nourrissons. On disposait d'obturateur à poire. Le temps d'exposition était donc très grand. Or, les bébés ne cessaient de gigoter. La technique, c'était donc d'attendre qu'ils fassent pipi, parce qu'à cet instant-là ils ne bougeaient plus. Sauf que sur la photo, ils avaient souvent des têtes d'ahuris (rire). Les affaires marchaient bien. Nous avions une bonne réputation et ce en dépit de la position du studio dans la ville. En revanche, au moment de la guerre, ce fut beaucoup plus dur. C'était d'ailleurs le lot de tous. L'effort de guerre et l'occupation nous privaient de l'argent (pour les sels) nécessaire au travail photographique. Il a fallu vendre toutes les plaques de verre que l'on conservait depuis 1920 (pour éventuellement faire de nouveaux tirages) pour récupérer les résidus d'argent qui s'y étaient déposés. Tout le stock y est passé, soit 90 000 plaques, en plus de l'argenterie et des pièces de monnaie d'argent de 1870? Après guerre, mon père m'a laissé progressivement les commandes du studio. Je l'ai gardé jusqu'en 1959 avant de devenir représentant pour matériel photographique afin de subvenir aux besoins de ma famille. Mon épouse en a pris les rênes et nous avons arrêté dix ans plus tard. Durant ce laps de temps, je continuais à travailler le week-end. Je m'étais spécialisé dans la photo industrielle. Je prenais en photo les chantiers, les nouvelles cuisines en formica, le travail à l'usine Granges, les machines agricoles de la société Nicolas etc. À côté de cela, on faisait des projections 16 mm cinématographiques au sanatorium de Monbran. Mais quand on voit aujourd'hui ce qu'est devenue la photographie avec le numérique, on ne peut pas s'imaginer comment on pouvait travailler du temps de ma jeunesse ".
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
JEAN BRUNET. --Il a oeuvré des décennies durant près des Jacobins Agen
www.sudouest.com/020208/vil_lot_agen.asp?Article0208aP1822519.xml
"Vous n'avez pas idée du travail que c'était. Aujourd'hui, cela paraît
inimaginable. Une photo nous passait au moins 100 fois dans les mains avant
qu'on ne passe à une autre. On soignait le boulot. On se gelait les doigts
pour qu'il n'y ait plus de trace d'hyposulfite, ce produit qui finit par
jaunir les photos. Aujourd'hui, j'ai des clichés réalisés par mon père qui
date de 1900. On dirait qu'elles ont été prises hier.
Mon père, Pierre Brunet, c'est lui qui m'a tout appris. Il a commencé au
temps où le métier de photographe c'était la bohème, c'était au temps où
l'on vouvoyait les bébés de deux mois. Mon père est arrivé à Agen pendant la
première guerre mondiale. Il ?uvrait alors à Paris mais compte tenu des
bombardements allemands, le gouvernement avait demandé à l'époque à tous
ceux qui avaient de la famille en Province de s'y réfugier. Il était
originaire de Montauban. Après un séjour à Bordeaux, il est arrivé à Agen
afin de travailler pour le compte de Fernand Perret, l'artisan photographe
dont on peut encore distinguer l'inscription de son nom sur le frontispice
du 23 du boulevard de la République. Ce dernier, atteint de cécité, avait
bien proposé à mon père de reprendre son atelier mais ma mère était peu
disposée à emprunter. A l'époque, on rechignait à cela. Du coup, ils ont
ouvert leur propre studio dans la maison mitoyenne de l'église des Jacobins,
à l'aplomb du clocher. C'est dans ce studio, qui n'en avait que le nom que
j'ai fait mes premières armes, dès l'âge de huit ans, à coller les adhésifs
derrière les photos. Il y avait une verrière exposée au nord dans laquelle
on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on
actionnait pour obtenir la luminosité adéquate.
Au fil des années, mon père s'était taillé une belle réputation de
portraitiste. Il était également spécialisé dans le mémento. À l'époque, on
voyait passer au studio beaucoup d'Italiens qui voulaient envoyer dans leurs
familles, restées au pays, des clichés. Les jeunes gens venaient se faire
tirer le portrait avant de partir au service militaire. L'un d'entre eux
nous avait donné un louis d'or à l'effigie d'un pape avant de partir au
front. Nous l'avons conservé dans la famille depuis.
À part cela, nous avions les mariés. C'était différent d'aujourd'hui. On ne
faisait pas de reportage au moment des épousailles. La mode était au décor
factice en arrière-plan : un salon bourgeois, un paysage bucolique, etc.
L'autre accessoire indispensable demeurait le prie-dieu pour les
communiants. Mais le plus compliqué était assurément la prise de vue des
nourrissons. On disposait d'obturateur à poire. Le temps d'exposition était
donc très grand. Or, les bébés ne cessaient de gigoter. La technique,
c'était donc d'attendre qu'ils fassent pipi, parce qu'à cet instant-là ils
ne bougeaient plus. Sauf que sur la photo, ils avaient souvent des têtes
d'ahuris (rire).
Les affaires marchaient bien. Nous avions une bonne réputation et ce en
dépit de la position du studio dans la ville. En revanche, au moment de la
guerre, ce fut beaucoup plus dur. C'était d'ailleurs le lot de tous.
L'effort de guerre et l'occupation nous privaient de l'argent (pour les
sels) nécessaire au travail photographique. Il a fallu vendre toutes les
plaques de verre que l'on conservait depuis 1920 (pour éventuellement faire
de nouveaux tirages) pour récupérer les résidus d'argent qui s'y étaient
déposés. Tout le stock y est passé, soit 90 000 plaques, en plus de
l'argenterie et des pièces de monnaie d'argent de 1870?
Après guerre, mon père m'a laissé progressivement les commandes du studio.
Je l'ai gardé jusqu'en 1959 avant de devenir représentant pour matériel
photographique afin de subvenir aux besoins de ma famille. Mon épouse en a
pris les rênes et nous avons arrêté dix ans plus tard. Durant ce laps de
temps, je continuais à travailler le week-end. Je m'étais spécialisé dans la
photo industrielle. Je prenais en photo les chantiers, les nouvelles
cuisines en formica, le travail à l'usine Granges, les machines agricoles de
la société Nicolas etc. À côté de cela, on faisait des projections 16 mm
cinématographiques au sanatorium de Monbran. Mais quand on voit aujourd'hui
ce qu'est devenue la photographie avec le numérique, on ne peut pas
s'imaginer comment on pouvait travailler du temps de ma jeunesse ".
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de
capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le
meilleur réglage d'un filtre logiciel...
JEAN BRUNET. --Il a oeuvré des décennies durant près des Jacobins Agen www.sudouest.com/020208/vil_lot_agen.asp?Article0208aP1822519.xml
"Vous n'avez pas idée du travail que c'était. Aujourd'hui, cela paraît inimaginable. Une photo nous passait au moins 100 fois dans les mains avant qu'on ne passe à une autre. On soignait le boulot. On se gelait les doigts pour qu'il n'y ait plus de trace d'hyposulfite, ce produit qui finit par jaunir les photos. Aujourd'hui, j'ai des clichés réalisés par mon père qui date de 1900. On dirait qu'elles ont été prises hier. Mon père, Pierre Brunet, c'est lui qui m'a tout appris. Il a commencé au temps où le métier de photographe c'était la bohème, c'était au temps où l'on vouvoyait les bébés de deux mois. Mon père est arrivé à Agen pendant la première guerre mondiale. Il ?uvrait alors à Paris mais compte tenu des bombardements allemands, le gouvernement avait demandé à l'époque à tous ceux qui avaient de la famille en Province de s'y réfugier. Il était originaire de Montauban. Après un séjour à Bordeaux, il est arrivé à Agen afin de travailler pour le compte de Fernand Perret, l'artisan photographe dont on peut encore distinguer l'inscription de son nom sur le frontispice du 23 du boulevard de la République. Ce dernier, atteint de cécité, avait bien proposé à mon père de reprendre son atelier mais ma mère était peu disposée à emprunter. A l'époque, on rechignait à cela. Du coup, ils ont ouvert leur propre studio dans la maison mitoyenne de l'église des Jacobins, à l'aplomb du clocher. C'est dans ce studio, qui n'en avait que le nom que j'ai fait mes premières armes, dès l'âge de huit ans, à coller les adhésifs derrière les photos. Il y avait une verrière exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité adéquate. Au fil des années, mon père s'était taillé une belle réputation de portraitiste. Il était également spécialisé dans le mémento. À l'époque, on voyait passer au studio beaucoup d'Italiens qui voulaient envoyer dans leurs familles, restées au pays, des clichés. Les jeunes gens venaient se faire tirer le portrait avant de partir au service militaire. L'un d'entre eux nous avait donné un louis d'or à l'effigie d'un pape avant de partir au front. Nous l'avons conservé dans la famille depuis. À part cela, nous avions les mariés. C'était différent d'aujourd'hui. On ne faisait pas de reportage au moment des épousailles. La mode était au décor factice en arrière-plan : un salon bourgeois, un paysage bucolique, etc. L'autre accessoire indispensable demeurait le prie-dieu pour les communiants. Mais le plus compliqué était assurément la prise de vue des nourrissons. On disposait d'obturateur à poire. Le temps d'exposition était donc très grand. Or, les bébés ne cessaient de gigoter. La technique, c'était donc d'attendre qu'ils fassent pipi, parce qu'à cet instant-là ils ne bougeaient plus. Sauf que sur la photo, ils avaient souvent des têtes d'ahuris (rire). Les affaires marchaient bien. Nous avions une bonne réputation et ce en dépit de la position du studio dans la ville. En revanche, au moment de la guerre, ce fut beaucoup plus dur. C'était d'ailleurs le lot de tous. L'effort de guerre et l'occupation nous privaient de l'argent (pour les sels) nécessaire au travail photographique. Il a fallu vendre toutes les plaques de verre que l'on conservait depuis 1920 (pour éventuellement faire de nouveaux tirages) pour récupérer les résidus d'argent qui s'y étaient déposés. Tout le stock y est passé, soit 90 000 plaques, en plus de l'argenterie et des pièces de monnaie d'argent de 1870? Après guerre, mon père m'a laissé progressivement les commandes du studio. Je l'ai gardé jusqu'en 1959 avant de devenir représentant pour matériel photographique afin de subvenir aux besoins de ma famille. Mon épouse en a pris les rênes et nous avons arrêté dix ans plus tard. Durant ce laps de temps, je continuais à travailler le week-end. Je m'étais spécialisé dans la photo industrielle. Je prenais en photo les chantiers, les nouvelles cuisines en formica, le travail à l'usine Granges, les machines agricoles de la société Nicolas etc. À côté de cela, on faisait des projections 16 mm cinématographiques au sanatorium de Monbran. Mais quand on voit aujourd'hui ce qu'est devenue la photographie avec le numérique, on ne peut pas s'imaginer comment on pouvait travailler du temps de ma jeunesse ".
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
ceram
"Ricco" <d.francoise32[NO-pourriel ]@aliceadsl.fr> a écrit dans le message de news: fo2d24$o3v$
D. & J.P. Dubarry wrote:
. Il y avait une verrière
exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité adéquate.
je me demande bien comment on faisait pour avoir de la lumière en étant exposé au Nord ? -- Ricco
C'était la règle en peinture; à Paris les ateliers (Montmartre + 18ème ) ont
des grandes verrières exposées au nord (lumière sans ombre) Très recherchés malgré cette exposition cela fait des lofts à la mode.
http://cjoint.com/?ccuQskOmUK
Il faut lever les yeux en se balladant dans cet arrondissement.
"Ricco" <d.francoise32[NO-pourriel ]@aliceadsl.fr> a écrit dans le message
de news: fo2d24$o3v$1@news.tiscali.fr...
D. & J.P. Dubarry wrote:
. Il y avait une verrière
exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle
était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité
adéquate.
je me demande bien comment on faisait pour avoir de la lumière en étant
exposé au Nord ?
--
Ricco
C'était la règle en peinture; à Paris les ateliers (Montmartre + 18ème ) ont
des grandes verrières exposées au nord (lumière sans ombre)
Très recherchés malgré cette exposition cela fait des lofts à la mode.
http://cjoint.com/?ccuQskOmUK
Il faut lever les yeux en se balladant dans cet arrondissement.
exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité adéquate.
je me demande bien comment on faisait pour avoir de la lumière en étant exposé au Nord ?
Bin c'est quand même le meilleur moyen d'avoir de la lumière de diffusion et pas de la lumière directe, non ? -- François Meyer
Florent
markorki avait écrit le 02/02/2008 :
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
markorki avait écrit le 02/02/2008 :
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur,
des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage
d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le
genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait
chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
Ricco
ceram wrote:
"Ricco" <d.francoise32[NO-pourriel ]@aliceadsl.fr> a écrit dans le message de news: fo2d24$o3v$
D. & J.P. Dubarry wrote:
. Il y avait une verrière
exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité adéquate.
je me demande bien comment on faisait pour avoir de la lumière en étant exposé au Nord ? -- Ricco
C'était la règle en peinture; à Paris les ateliers (Montmartre +
18ème ) ont des grandes verrières exposées au nord (lumière sans ombre) Très recherchés malgré cette exposition cela fait des lofts à la mode.
http://cjoint.com/?ccuQskOmUK
Il faut lever les yeux en se balladant dans cet arrondissement. ton lein n'a pas l'air de s'être leve lui, et je connais tres bien cet
arrondissement en particulier, j'y ai eu une entreprise longtemps et je connais ausi tres bien Paris où je suis tres souvent la dernière photo que j'ai postée est la rue Caillé
-- -- Ricco
ceram wrote:
"Ricco" <d.francoise32[NO-pourriel ]@aliceadsl.fr> a écrit dans le
message de news: fo2d24$o3v$1@news.tiscali.fr...
D. & J.P. Dubarry wrote:
. Il y avait une verrière
exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle
était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité
adéquate.
je me demande bien comment on faisait pour avoir de la lumière en
étant exposé au Nord ?
--
Ricco
C'était la règle en peinture; à Paris les ateliers (Montmartre +
18ème ) ont des grandes verrières exposées au nord (lumière sans
ombre) Très recherchés malgré cette exposition cela fait des lofts à la
mode.
http://cjoint.com/?ccuQskOmUK
Il faut lever les yeux en se balladant dans cet arrondissement.
ton lein n'a pas l'air de s'être leve lui, et je connais tres bien cet
arrondissement en particulier, j'y ai eu une entreprise longtemps et je
connais ausi tres bien Paris où je suis tres souvent
la dernière photo que j'ai postée est la rue Caillé
"Ricco" <d.francoise32[NO-pourriel ]@aliceadsl.fr> a écrit dans le message de news: fo2d24$o3v$
D. & J.P. Dubarry wrote:
. Il y avait une verrière
exposée au nord dans laquelle on faisait les photos de jour. Elle était équipée de rideaux qu'on actionnait pour obtenir la luminosité adéquate.
je me demande bien comment on faisait pour avoir de la lumière en étant exposé au Nord ? -- Ricco
C'était la règle en peinture; à Paris les ateliers (Montmartre +
18ème ) ont des grandes verrières exposées au nord (lumière sans ombre) Très recherchés malgré cette exposition cela fait des lofts à la mode.
http://cjoint.com/?ccuQskOmUK
Il faut lever les yeux en se balladant dans cet arrondissement. ton lein n'a pas l'air de s'être leve lui, et je connais tres bien cet
arrondissement en particulier, j'y ai eu une entreprise longtemps et je connais ausi tres bien Paris où je suis tres souvent la dernière photo que j'ai postée est la rue Caillé
-- -- Ricco
Ricco
Florent wrote:
markorki avait écrit le 02/02/2008 :
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
surtout à cette époque Moi je me souviens surtout de la préparation des chimies, du nettoyage des machines, quelle horreur les taches, les pompes et le frocs foutus les heures à la lumière inactinique Bon, on ne se disait pas que c'etait chiant, on ne connaissait rien d'autre et aussi les films qui tombent , qui se décrochent la sensito qui se pète la gueule les pollutions les séries qui ne suivent pas le test. a coté de ça un nettoyage de capteur par rapport à la vidange de 300 L de chimie plus nettoyage de la machine envahie par des algues.... les heures passées a régler un filtre, blague, foutaise , billevesée, aimable plaisanterie, assis tranquillement dans un fauteuil avec un godet de café près de la main
-- -- Ricco
Florent wrote:
markorki avait écrit le 02/02/2008 :
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de
capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher
le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le
genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait
chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
surtout à cette époque
Moi je me souviens surtout de la préparation des chimies, du nettoyage des
machines, quelle horreur
les taches, les pompes et le frocs foutus
les heures à la lumière inactinique
Bon, on ne se disait pas que c'etait chiant, on ne connaissait rien d'autre
et aussi les films qui tombent , qui se décrochent
la sensito qui se pète la gueule
les pollutions
les séries qui ne suivent pas le test.
a coté de ça un nettoyage de capteur par rapport à la vidange de 300 L de
chimie plus nettoyage de la machine envahie par des algues....
les heures passées a régler un filtre, blague, foutaise , billevesée,
aimable plaisanterie, assis tranquillement dans un fauteuil avec un godet de
café près de la main
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
surtout à cette époque Moi je me souviens surtout de la préparation des chimies, du nettoyage des machines, quelle horreur les taches, les pompes et le frocs foutus les heures à la lumière inactinique Bon, on ne se disait pas que c'etait chiant, on ne connaissait rien d'autre et aussi les films qui tombent , qui se décrochent la sensito qui se pète la gueule les pollutions les séries qui ne suivent pas le test. a coté de ça un nettoyage de capteur par rapport à la vidange de 300 L de chimie plus nettoyage de la machine envahie par des algues.... les heures passées a régler un filtre, blague, foutaise , billevesée, aimable plaisanterie, assis tranquillement dans un fauteuil avec un godet de café près de la main
-- -- Ricco
Florent
Il se trouve que Ricco a formulé :
Florent wrote:
markorki avait écrit le 02/02/2008 :
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
surtout à cette époque Moi je me souviens surtout de la préparation des chimies, du nettoyage des machines, quelle horreur les taches, les pompes et le frocs foutus les heures à la lumière inactinique Bon, on ne se disait pas que c'etait chiant, on ne connaissait rien d'autre et aussi les films qui tombent , qui se décrochent la sensito qui se pète la gueule les pollutions les séries qui ne suivent pas le test. a coté de ça un nettoyage de capteur par rapport à la vidange de 300 L de chimie plus nettoyage de la machine envahie par des algues.... les heures passées a régler un filtre, blague, foutaise , billevesée, aimable plaisanterie, assis tranquillement dans un fauteuil avec un godet de café près de la main
--
et du coup, la chimie... on peut en faire à petite dose... plaisir, tranquille, quand on en a envie...
moi je dis. le métier de photogrephe, maintenant, c'est pour les petits branleurs :D :D
Il se trouve que Ricco a formulé :
Florent wrote:
markorki avait écrit le 02/02/2008 :
ouais, c'est sûr "c'était mieux avant" ;-)
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de
capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher
le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le
genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait
chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
surtout à cette époque
Moi je me souviens surtout de la préparation des chimies, du nettoyage des
machines, quelle horreur
les taches, les pompes et le frocs foutus
les heures à la lumière inactinique
Bon, on ne se disait pas que c'etait chiant, on ne connaissait rien d'autre
et aussi les films qui tombent , qui se décrochent
la sensito qui se pète la gueule
les pollutions
les séries qui ne suivent pas le test.
a coté de ça un nettoyage de capteur par rapport à la vidange de 300 L de
chimie plus nettoyage de la machine envahie par des algues....
les heures passées a régler un filtre, blague, foutaise , billevesée, aimable
plaisanterie, assis tranquillement dans un fauteuil avec un godet de café
près de la main
--
et du coup, la chimie... on peut en faire à petite dose... plaisir,
tranquille, quand on en a envie...
moi je dis. le métier de photogrephe, maintenant, c'est pour les petits
branleurs :D :D
bon, faudrait quelqu'un qui lui raconte les galères du nettoyage de capteur, des accus qui ont froid, et des heures passées à chercher le meilleur réglage d'un filtre logiciel...
je sais pas à quel point tu ironises, ou pas, mais perso, c'est le genre qui me gonfle le "c'était mieux avant, car avant on se faisait chier comme des cons mais quand même... c'était mieux"
surtout à cette époque Moi je me souviens surtout de la préparation des chimies, du nettoyage des machines, quelle horreur les taches, les pompes et le frocs foutus les heures à la lumière inactinique Bon, on ne se disait pas que c'etait chiant, on ne connaissait rien d'autre et aussi les films qui tombent , qui se décrochent la sensito qui se pète la gueule les pollutions les séries qui ne suivent pas le test. a coté de ça un nettoyage de capteur par rapport à la vidange de 300 L de chimie plus nettoyage de la machine envahie par des algues.... les heures passées a régler un filtre, blague, foutaise , billevesée, aimable plaisanterie, assis tranquillement dans un fauteuil avec un godet de café près de la main
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et du coup, la chimie... on peut en faire à petite dose... plaisir, tranquille, quand on en a envie...
moi je dis. le métier de photogrephe, maintenant, c'est pour les petits branleurs :D :D