Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
survivante en a 75.
Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
survivante en a 75.
Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
survivante en a 75.
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1kvyyem.1k9i71c1ctmrwkN%
>
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> Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
> sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
> le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
> survivante en a 75.
Pour votre calcul, vous avez utilisé le cas d'une famille ayant 3 enfants.
Est-ce vraiment le cas moyen ?
Si on regarde ce que dit l'INSEE, les couples avec enfant ne représentent
déjà que 27% de la population (+5,2% si on prend en compte
les ménages complexes) et dans le tableau du nombre moyen d'enfants
à divers âges par génération, on n'arrive jamais à une moyenne de 3.
Alors, pour être plus juste, et ne pas introduire un biais qui fausserait
l'argumentation en la rendant de pure rhétorique politique,
qu'est-ce que cela donnerait pour 1 ou 2 enfants ?
"Dominique" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de
news:1kvyyem.1k9i71c1ctmrwkN%dmkgbt@free.invalid...
>
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> Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
> sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
> le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
> survivante en a 75.
Pour votre calcul, vous avez utilisé le cas d'une famille ayant 3 enfants.
Est-ce vraiment le cas moyen ?
Si on regarde ce que dit l'INSEE, les couples avec enfant ne représentent
déjà que 27% de la population (+5,2% si on prend en compte
les ménages complexes) et dans le tableau du nombre moyen d'enfants
à divers âges par génération, on n'arrive jamais à une moyenne de 3.
Alors, pour être plus juste, et ne pas introduire un biais qui fausserait
l'argumentation en la rendant de pure rhétorique politique,
qu'est-ce que cela donnerait pour 1 ou 2 enfants ?
"Dominique" a écrit dans le message de
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> Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
> sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
> le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
> survivante en a 75.
Pour votre calcul, vous avez utilisé le cas d'une famille ayant 3 enfants.
Est-ce vraiment le cas moyen ?
Si on regarde ce que dit l'INSEE, les couples avec enfant ne représentent
déjà que 27% de la population (+5,2% si on prend en compte
les ménages complexes) et dans le tableau du nombre moyen d'enfants
à divers âges par génération, on n'arrive jamais à une moyenne de 3.
Alors, pour être plus juste, et ne pas introduire un biais qui fausserait
l'argumentation en la rendant de pure rhétorique politique,
qu'est-ce que cela donnerait pour 1 ou 2 enfants ?
"Dominique" a écrit dans le message de
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> Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
> sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
> le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
> survivante en a 75.
Pour votre calcul, vous avez utilisé le cas d'une famille ayant 3 enfants.
Est-ce vraiment le cas moyen ?
Si on regarde ce que dit l'INSEE, les couples avec enfant ne représentent
déjà que 27% de la population (+5,2% si on prend en compte
les ménages complexes) et dans le tableau du nombre moyen d'enfants
à divers âges par génération, on n'arrive jamais à une moyenne de 3.
Alors, pour être plus juste, et ne pas introduire un biais qui fausserait
l'argumentation en la rendant de pure rhétorique politique,
qu'est-ce que cela donnerait pour 1 ou 2 enfants ?
"Dominique" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de
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> Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
> sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
> le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
> survivante en a 75.
Pour votre calcul, vous avez utilisé le cas d'une famille ayant 3 enfants.
Est-ce vraiment le cas moyen ?
Si on regarde ce que dit l'INSEE, les couples avec enfant ne représentent
déjà que 27% de la population (+5,2% si on prend en compte
les ménages complexes) et dans le tableau du nombre moyen d'enfants
à divers âges par génération, on n'arrive jamais à une moyenne de 3.
Alors, pour être plus juste, et ne pas introduire un biais qui fausserait
l'argumentation en la rendant de pure rhétorique politique,
qu'est-ce que cela donnerait pour 1 ou 2 enfants ?
"Dominique" a écrit dans le message de
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> Prenons une succession moyenne, hors Corse (ou en Corse, si alignement
> sur le régime des droits de succession), en 2012 : un couple, marié sous
> le régime de la communauté, 3 enfants, le mari décède à 80 ans, l'épouse
> survivante en a 75.
Pour votre calcul, vous avez utilisé le cas d'une famille ayant 3 enfants.
Est-ce vraiment le cas moyen ?
Si on regarde ce que dit l'INSEE, les couples avec enfant ne représentent
déjà que 27% de la population (+5,2% si on prend en compte
les ménages complexes) et dans le tableau du nombre moyen d'enfants
à divers âges par génération, on n'arrive jamais à une moyenne de 3.
Alors, pour être plus juste, et ne pas introduire un biais qui fausserait
l'argumentation en la rendant de pure rhétorique politique,
qu'est-ce que cela donnerait pour 1 ou 2 enfants ?
Le taux de fécondité est de 2,01 enfants actuellement mais il était bien
plus élevé il y a 50 ou 60 ans, avant l'autorisation de la contraception
et de l'IVG, et comme j'ai pris un couple de 80 et 75 ans en 2012, 3
enfants est finalement peut-être un minimum plutôt qu'une moyenne.
Le taux de fécondité est de 2,01 enfants actuellement mais il était bien
plus élevé il y a 50 ou 60 ans, avant l'autorisation de la contraception
et de l'IVG, et comme j'ai pris un couple de 80 et 75 ans en 2012, 3
enfants est finalement peut-être un minimum plutôt qu'une moyenne.
Le taux de fécondité est de 2,01 enfants actuellement mais il était bien
plus élevé il y a 50 ou 60 ans, avant l'autorisation de la contraception
et de l'IVG, et comme j'ai pris un couple de 80 et 75 ans en 2012, 3
enfants est finalement peut-être un minimum plutôt qu'une moyenne.
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1kw0lit.1qlzoed1gwxqf6N%
>
> Le taux de fécondité est de 2,01 enfants actuellement mais il était bien
> plus élevé il y a 50 ou 60 ans, avant l'autorisation de la contraception
> et de l'IVG, et comme j'ai pris un couple de 80 et 75 ans en 2012, 3
> enfants est finalement peut-être un minimum plutôt qu'une moyenne.
Je ne suis pas du tout d'accord la-dessus.
http://www.ined.fr/fichier/t_publication/683/publi_pdf1_pop_et_soc_francai
s_311.pdf
Le 3 enfants n'a été qu'un pic, et encore, de fécondité et non de natalité
(et je ne parle même pas du taux de mortalité infantile qui était élevé,
laissant peu de chance d'arriver à 3 héritiers "en moyenne" en 2012 !)
Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
"Dominique" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de
news:1kw0lit.1qlzoed1gwxqf6N%dmkgbt@free.invalid...
>
> Le taux de fécondité est de 2,01 enfants actuellement mais il était bien
> plus élevé il y a 50 ou 60 ans, avant l'autorisation de la contraception
> et de l'IVG, et comme j'ai pris un couple de 80 et 75 ans en 2012, 3
> enfants est finalement peut-être un minimum plutôt qu'une moyenne.
Je ne suis pas du tout d'accord la-dessus.
http://www.ined.fr/fichier/t_publication/683/publi_pdf1_pop_et_soc_francai
s_311.pdf
Le 3 enfants n'a été qu'un pic, et encore, de fécondité et non de natalité
(et je ne parle même pas du taux de mortalité infantile qui était élevé,
laissant peu de chance d'arriver à 3 héritiers "en moyenne" en 2012 !)
Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
"Dominique" a écrit dans le message de
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> Le taux de fécondité est de 2,01 enfants actuellement mais il était bien
> plus élevé il y a 50 ou 60 ans, avant l'autorisation de la contraception
> et de l'IVG, et comme j'ai pris un couple de 80 et 75 ans en 2012, 3
> enfants est finalement peut-être un minimum plutôt qu'une moyenne.
Je ne suis pas du tout d'accord la-dessus.
http://www.ined.fr/fichier/t_publication/683/publi_pdf1_pop_et_soc_francai
s_311.pdf
Le 3 enfants n'a été qu'un pic, et encore, de fécondité et non de natalité
(et je ne parle même pas du taux de mortalité infantile qui était élevé,
laissant peu de chance d'arriver à 3 héritiers "en moyenne" en 2012 !)
Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
Vous avez des chiffres prècis de décès en bas âge pour les années 1945 à
1960?
Parce que le graphique 3 me semble peu compréhensible :-(
Je vous signale que les années d'après guerre correspondent aussi avec
une meilleure nourriture, les vaccinations infantiles systématiques et
la diminution des accouchements à domicile, remplacés par des
accouchements médicalisés (ce qui a sauvé la vie de ma mère lors de ma
naissance)
Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
J'ai 56 ans et je suis la dernière d'une famille de 5 enfants.
Ma mère, née en 1923, était la 8ème sur 11 enfants nés vivants et seuls
3 des ses aînés étaient morts en bas âge.
Et finalement 3 enfants correspond bien à ce que je constate dans les
avis de décès que je lis régulièrement dans le journal local.
Ceci dit, si vous voulez refaire le calcul pour un enfant, c'est assez
facile, en partant de mon premier message : vous remplacez juste 3
abattement de 100 000 Euros par un seul.
Il est évident que vous allez obtenir un actif de communauté beaucoup
moins important.
Par ailleurs, l'enfant unique sera plus vite imposable mais héritera
objectivement d'un patrimoine beaucoup plus important lui permettant de
payer aisément les droits dus.
Et ce d'autant plus que les premières tranches donnent un impôt
relativement modeste:
Dans mon message initial, je vous les indique :
N'excédant pas 8 072 ¤.......(8 702 x 5%) = 435,10
Comprise entre 8 072 ¤ et 12 109 ¤........(4 047 x 10%) = 404,70
Comprise entre 12 109 ¤ et 15 932 ¤........(3 823 x 15%) = 573,45
Comprise entre 15 932 ¤ et 552 324 ¤....( 536 392 x 20 %) = 107 278,40
Comprise entre 552 324 ¤ et 902 838 ¤...( 350 514 x 30%) = 105 154, 20
Comprise entre 902 838 ¤ et 1 805 677 ¤...( 902 839x 40%) = 361 135,60
Et je vous rappelle que ce n'est qu'au-delà de 1 805 677 ¤ que le taux
passe à 45%
Objectivement, il reste que ce sont les familles les plus aisées qui
vont pâtir de cet alignement des droits de succession à la Corse, les
plus pauvres, celles qui n'ont aucun patrimoine, continuant comme avant
à être les plus pauvres :-(
D'un autre côté, je m'adressais à Camille de Rocca Serra qui a , si je
ne me trompe, déjà largement sauvé ses billes patrimoniales en profitant
de l'ancien système et n'aura de soucis que pour leur répartition après
son décès : il est fils unique, célibataire et sans enfant.
A sa place, je léguerai tout à une institution charitable et donc
exonérée de droits de succession :-)
Vous avez des chiffres prècis de décès en bas âge pour les années 1945 à
1960?
Parce que le graphique 3 me semble peu compréhensible :-(
Je vous signale que les années d'après guerre correspondent aussi avec
une meilleure nourriture, les vaccinations infantiles systématiques et
la diminution des accouchements à domicile, remplacés par des
accouchements médicalisés (ce qui a sauvé la vie de ma mère lors de ma
naissance)
Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
J'ai 56 ans et je suis la dernière d'une famille de 5 enfants.
Ma mère, née en 1923, était la 8ème sur 11 enfants nés vivants et seuls
3 des ses aînés étaient morts en bas âge.
Et finalement 3 enfants correspond bien à ce que je constate dans les
avis de décès que je lis régulièrement dans le journal local.
Ceci dit, si vous voulez refaire le calcul pour un enfant, c'est assez
facile, en partant de mon premier message : vous remplacez juste 3
abattement de 100 000 Euros par un seul.
Il est évident que vous allez obtenir un actif de communauté beaucoup
moins important.
Par ailleurs, l'enfant unique sera plus vite imposable mais héritera
objectivement d'un patrimoine beaucoup plus important lui permettant de
payer aisément les droits dus.
Et ce d'autant plus que les premières tranches donnent un impôt
relativement modeste:
Dans mon message initial, je vous les indique :
N'excédant pas 8 072 ¤.......(8 702 x 5%) = 435,10
Comprise entre 8 072 ¤ et 12 109 ¤........(4 047 x 10%) = 404,70
Comprise entre 12 109 ¤ et 15 932 ¤........(3 823 x 15%) = 573,45
Comprise entre 15 932 ¤ et 552 324 ¤....( 536 392 x 20 %) = 107 278,40
Comprise entre 552 324 ¤ et 902 838 ¤...( 350 514 x 30%) = 105 154, 20
Comprise entre 902 838 ¤ et 1 805 677 ¤...( 902 839x 40%) = 361 135,60
Et je vous rappelle que ce n'est qu'au-delà de 1 805 677 ¤ que le taux
passe à 45%
Objectivement, il reste que ce sont les familles les plus aisées qui
vont pâtir de cet alignement des droits de succession à la Corse, les
plus pauvres, celles qui n'ont aucun patrimoine, continuant comme avant
à être les plus pauvres :-(
D'un autre côté, je m'adressais à Camille de Rocca Serra qui a , si je
ne me trompe, déjà largement sauvé ses billes patrimoniales en profitant
de l'ancien système et n'aura de soucis que pour leur répartition après
son décès : il est fils unique, célibataire et sans enfant.
A sa place, je léguerai tout à une institution charitable et donc
exonérée de droits de succession :-)
Vous avez des chiffres prècis de décès en bas âge pour les années 1945 à
1960?
Parce que le graphique 3 me semble peu compréhensible :-(
Je vous signale que les années d'après guerre correspondent aussi avec
une meilleure nourriture, les vaccinations infantiles systématiques et
la diminution des accouchements à domicile, remplacés par des
accouchements médicalisés (ce qui a sauvé la vie de ma mère lors de ma
naissance)
Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
J'ai 56 ans et je suis la dernière d'une famille de 5 enfants.
Ma mère, née en 1923, était la 8ème sur 11 enfants nés vivants et seuls
3 des ses aînés étaient morts en bas âge.
Et finalement 3 enfants correspond bien à ce que je constate dans les
avis de décès que je lis régulièrement dans le journal local.
Ceci dit, si vous voulez refaire le calcul pour un enfant, c'est assez
facile, en partant de mon premier message : vous remplacez juste 3
abattement de 100 000 Euros par un seul.
Il est évident que vous allez obtenir un actif de communauté beaucoup
moins important.
Par ailleurs, l'enfant unique sera plus vite imposable mais héritera
objectivement d'un patrimoine beaucoup plus important lui permettant de
payer aisément les droits dus.
Et ce d'autant plus que les premières tranches donnent un impôt
relativement modeste:
Dans mon message initial, je vous les indique :
N'excédant pas 8 072 ¤.......(8 702 x 5%) = 435,10
Comprise entre 8 072 ¤ et 12 109 ¤........(4 047 x 10%) = 404,70
Comprise entre 12 109 ¤ et 15 932 ¤........(3 823 x 15%) = 573,45
Comprise entre 15 932 ¤ et 552 324 ¤....( 536 392 x 20 %) = 107 278,40
Comprise entre 552 324 ¤ et 902 838 ¤...( 350 514 x 30%) = 105 154, 20
Comprise entre 902 838 ¤ et 1 805 677 ¤...( 902 839x 40%) = 361 135,60
Et je vous rappelle que ce n'est qu'au-delà de 1 805 677 ¤ que le taux
passe à 45%
Objectivement, il reste que ce sont les familles les plus aisées qui
vont pâtir de cet alignement des droits de succession à la Corse, les
plus pauvres, celles qui n'ont aucun patrimoine, continuant comme avant
à être les plus pauvres :-(
D'un autre côté, je m'adressais à Camille de Rocca Serra qui a , si je
ne me trompe, déjà largement sauvé ses billes patrimoniales en profitant
de l'ancien système et n'aura de soucis que pour leur répartition après
son décès : il est fils unique, célibataire et sans enfant.
A sa place, je léguerai tout à une institution charitable et donc
exonérée de droits de succession :-)
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1kw0mtz.6ehj20jvkrm7N%
>
> Vous avez des chiffres prècis de décès en bas âge pour les années 1945 à
> 1960?
> Parce que le graphique 3 me semble peu compréhensible :-(
Malheureusement non ; j'ai disposé d'accès à des informations très pointues,
mais mon autorisation est défunte. Je n'ai plus de point d'entrée
privilégié chez eux.
> Je vous signale que les années d'après guerre correspondent aussi avec
> une meilleure nourriture, les vaccinations infantiles systématiques et
> la diminution des accouchements à domicile, remplacés par des
> accouchements médicalisés (ce qui a sauvé la vie de ma mère lors de ma
> naissance)
Merci à eux, qui vous ont préservé !
Mais il y a eu à cette époque des différences notables dans ce domaine
entre le rural et l'urbain (puisque, je le rappelle pour l'édification des
jeunes lecteurs nous étions alors un pays assez rural).
Les vaccinations systématiques n'ont commencé qu'au début des années 1960,
ce qui veut dire que la tranche infantile précédente n'en a pas bénéficié,
or c'est justement les années 40-50 (enfants de "nos vieux de 80 ans")
qui ont vu le pic de procréation, dans l'ensemble de la période babyboom.
Ce qui a occasionné un gommage du pic en terme de survivance,
selon les régions ou l'asepsie et la vaccination étaient plus ou moins
avancées.
>> Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
>> puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
>
> J'ai 56 ans et je suis la dernière d'une famille de 5 enfants.
> Ma mère, née en 1923, était la 8ème sur 11 enfants nés vivants et seuls
> 3 des ses aînés étaient morts en bas âge.
...
> Et finalement 3 enfants correspond bien à ce que je constate dans les
> avis de décès que je lis régulièrement dans le journal local.
Voilà, nous n'avons pas tous les mêmes références, c'est pourquoi
les bases de connaissances en données brutes seraient précieuses ...
mébon, il y a là un autre débat.
> Ceci dit, si vous voulez refaire le calcul pour un enfant, c'est assez
> facile, en partant de mon premier message : vous remplacez juste 3
> abattement de 100 000 Euros par un seul.
> Il est évident que vous allez obtenir un actif de communauté beaucoup
> moins important.
Cétait un peu le but de ma remarque :
sortir de la polémique politicienne en présentant divers cas de figures
tout aussi représentatifs que ce qui est proposé.
> Par ailleurs, l'enfant unique sera plus vite imposable mais héritera
> objectivement d'un patrimoine beaucoup plus important lui permettant de
> payer aisément les droits dus.
> Et ce d'autant plus que les premières tranches donnent un impôt
> relativement modeste:
>
> Dans mon message initial, je vous les indique :
>
> N'excédant pas 8 072 ¤.......(8 702 x 5%) = 435,10
> Comprise entre 8 072 ¤ et 12 109 ¤........(4 047 x 10%) = 404,70
> Comprise entre 12 109 ¤ et 15 932 ¤........(3 823 x 15%) = 573,45
> Comprise entre 15 932 ¤ et 552 324 ¤....( 536 392 x 20 %) = 107 278,40
> Comprise entre 552 324 ¤ et 902 838 ¤...( 350 514 x 30%) = 105 154, 20
> Comprise entre 902 838 ¤ et 1 805 677 ¤...( 902 839x 40%) = 361 135,60
>
> Et je vous rappelle que ce n'est qu'au-delà de 1 805 677 ¤ que le taux
> passe à 45%
>
> Objectivement, il reste que ce sont les familles les plus aisées qui
> vont pâtir de cet alignement des droits de succession à la Corse, les
> plus pauvres, celles qui n'ont aucun patrimoine, continuant comme avant
> à être les plus pauvres :-(
De toutes façons, aucune mesure conciliatoire n'ayant pu voir le jour,
il est patent là-bas que les indivisions vont continuer à perdurer
au moins un siècle de plus, y'a pas un notaire qui veut se mouiller ;o)
> D'un autre côté, je m'adressais à Camille de Rocca Serra qui a , si je
> ne me trompe, déjà largement sauvé ses billes patrimoniales en profitant
> de l'ancien système et n'aura de soucis que pour leur répartition après
> son décès : il est fils unique, célibataire et sans enfant.
> A sa place, je léguerai tout à une institution charitable et donc
> exonérée de droits de succession :-)
Le cas Rocca-Serra est très particulier.
Il y a bien longtemps, Pierre Pasquini m'en parlait déjà.
Mais chut, sinon on va réveiller des fantômes ...
Et bonne année 2013 !
"Dominique" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de
news:1kw0mtz.6ehj20jvkrm7N%dmkgbt@free.invalid...
>
> Vous avez des chiffres prècis de décès en bas âge pour les années 1945 à
> 1960?
> Parce que le graphique 3 me semble peu compréhensible :-(
Malheureusement non ; j'ai disposé d'accès à des informations très pointues,
mais mon autorisation est défunte. Je n'ai plus de point d'entrée
privilégié chez eux.
> Je vous signale que les années d'après guerre correspondent aussi avec
> une meilleure nourriture, les vaccinations infantiles systématiques et
> la diminution des accouchements à domicile, remplacés par des
> accouchements médicalisés (ce qui a sauvé la vie de ma mère lors de ma
> naissance)
Merci à eux, qui vous ont préservé !
Mais il y a eu à cette époque des différences notables dans ce domaine
entre le rural et l'urbain (puisque, je le rappelle pour l'édification des
jeunes lecteurs nous étions alors un pays assez rural).
Les vaccinations systématiques n'ont commencé qu'au début des années 1960,
ce qui veut dire que la tranche infantile précédente n'en a pas bénéficié,
or c'est justement les années 40-50 (enfants de "nos vieux de 80 ans")
qui ont vu le pic de procréation, dans l'ensemble de la période babyboom.
Ce qui a occasionné un gommage du pic en terme de survivance,
selon les régions ou l'asepsie et la vaccination étaient plus ou moins
avancées.
>> Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
>> puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
>
> J'ai 56 ans et je suis la dernière d'une famille de 5 enfants.
> Ma mère, née en 1923, était la 8ème sur 11 enfants nés vivants et seuls
> 3 des ses aînés étaient morts en bas âge.
...
> Et finalement 3 enfants correspond bien à ce que je constate dans les
> avis de décès que je lis régulièrement dans le journal local.
Voilà, nous n'avons pas tous les mêmes références, c'est pourquoi
les bases de connaissances en données brutes seraient précieuses ...
mébon, il y a là un autre débat.
> Ceci dit, si vous voulez refaire le calcul pour un enfant, c'est assez
> facile, en partant de mon premier message : vous remplacez juste 3
> abattement de 100 000 Euros par un seul.
> Il est évident que vous allez obtenir un actif de communauté beaucoup
> moins important.
Cétait un peu le but de ma remarque :
sortir de la polémique politicienne en présentant divers cas de figures
tout aussi représentatifs que ce qui est proposé.
> Par ailleurs, l'enfant unique sera plus vite imposable mais héritera
> objectivement d'un patrimoine beaucoup plus important lui permettant de
> payer aisément les droits dus.
> Et ce d'autant plus que les premières tranches donnent un impôt
> relativement modeste:
>
> Dans mon message initial, je vous les indique :
>
> N'excédant pas 8 072 ¤.......(8 702 x 5%) = 435,10
> Comprise entre 8 072 ¤ et 12 109 ¤........(4 047 x 10%) = 404,70
> Comprise entre 12 109 ¤ et 15 932 ¤........(3 823 x 15%) = 573,45
> Comprise entre 15 932 ¤ et 552 324 ¤....( 536 392 x 20 %) = 107 278,40
> Comprise entre 552 324 ¤ et 902 838 ¤...( 350 514 x 30%) = 105 154, 20
> Comprise entre 902 838 ¤ et 1 805 677 ¤...( 902 839x 40%) = 361 135,60
>
> Et je vous rappelle que ce n'est qu'au-delà de 1 805 677 ¤ que le taux
> passe à 45%
>
> Objectivement, il reste que ce sont les familles les plus aisées qui
> vont pâtir de cet alignement des droits de succession à la Corse, les
> plus pauvres, celles qui n'ont aucun patrimoine, continuant comme avant
> à être les plus pauvres :-(
De toutes façons, aucune mesure conciliatoire n'ayant pu voir le jour,
il est patent là-bas que les indivisions vont continuer à perdurer
au moins un siècle de plus, y'a pas un notaire qui veut se mouiller ;o)
> D'un autre côté, je m'adressais à Camille de Rocca Serra qui a , si je
> ne me trompe, déjà largement sauvé ses billes patrimoniales en profitant
> de l'ancien système et n'aura de soucis que pour leur répartition après
> son décès : il est fils unique, célibataire et sans enfant.
> A sa place, je léguerai tout à une institution charitable et donc
> exonérée de droits de succession :-)
Le cas Rocca-Serra est très particulier.
Il y a bien longtemps, Pierre Pasquini m'en parlait déjà.
Mais chut, sinon on va réveiller des fantômes ...
Et bonne année 2013 !
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1kw0mtz.6ehj20jvkrm7N%
>
> Vous avez des chiffres prècis de décès en bas âge pour les années 1945 à
> 1960?
> Parce que le graphique 3 me semble peu compréhensible :-(
Malheureusement non ; j'ai disposé d'accès à des informations très pointues,
mais mon autorisation est défunte. Je n'ai plus de point d'entrée
privilégié chez eux.
> Je vous signale que les années d'après guerre correspondent aussi avec
> une meilleure nourriture, les vaccinations infantiles systématiques et
> la diminution des accouchements à domicile, remplacés par des
> accouchements médicalisés (ce qui a sauvé la vie de ma mère lors de ma
> naissance)
Merci à eux, qui vous ont préservé !
Mais il y a eu à cette époque des différences notables dans ce domaine
entre le rural et l'urbain (puisque, je le rappelle pour l'édification des
jeunes lecteurs nous étions alors un pays assez rural).
Les vaccinations systématiques n'ont commencé qu'au début des années 1960,
ce qui veut dire que la tranche infantile précédente n'en a pas bénéficié,
or c'est justement les années 40-50 (enfants de "nos vieux de 80 ans")
qui ont vu le pic de procréation, dans l'ensemble de la période babyboom.
Ce qui a occasionné un gommage du pic en terme de survivance,
selon les régions ou l'asepsie et la vaccination étaient plus ou moins
avancées.
>> Intuitivement, çà correspond bien à mon expérience personnelle
>> puisque je fais partie de cette tranche d'enfants (j'ai 59 ans).
>
> J'ai 56 ans et je suis la dernière d'une famille de 5 enfants.
> Ma mère, née en 1923, était la 8ème sur 11 enfants nés vivants et seuls
> 3 des ses aînés étaient morts en bas âge.
...
> Et finalement 3 enfants correspond bien à ce que je constate dans les
> avis de décès que je lis régulièrement dans le journal local.
Voilà, nous n'avons pas tous les mêmes références, c'est pourquoi
les bases de connaissances en données brutes seraient précieuses ...
mébon, il y a là un autre débat.
> Ceci dit, si vous voulez refaire le calcul pour un enfant, c'est assez
> facile, en partant de mon premier message : vous remplacez juste 3
> abattement de 100 000 Euros par un seul.
> Il est évident que vous allez obtenir un actif de communauté beaucoup
> moins important.
Cétait un peu le but de ma remarque :
sortir de la polémique politicienne en présentant divers cas de figures
tout aussi représentatifs que ce qui est proposé.
> Par ailleurs, l'enfant unique sera plus vite imposable mais héritera
> objectivement d'un patrimoine beaucoup plus important lui permettant de
> payer aisément les droits dus.
> Et ce d'autant plus que les premières tranches donnent un impôt
> relativement modeste:
>
> Dans mon message initial, je vous les indique :
>
> N'excédant pas 8 072 ¤.......(8 702 x 5%) = 435,10
> Comprise entre 8 072 ¤ et 12 109 ¤........(4 047 x 10%) = 404,70
> Comprise entre 12 109 ¤ et 15 932 ¤........(3 823 x 15%) = 573,45
> Comprise entre 15 932 ¤ et 552 324 ¤....( 536 392 x 20 %) = 107 278,40
> Comprise entre 552 324 ¤ et 902 838 ¤...( 350 514 x 30%) = 105 154, 20
> Comprise entre 902 838 ¤ et 1 805 677 ¤...( 902 839x 40%) = 361 135,60
>
> Et je vous rappelle que ce n'est qu'au-delà de 1 805 677 ¤ que le taux
> passe à 45%
>
> Objectivement, il reste que ce sont les familles les plus aisées qui
> vont pâtir de cet alignement des droits de succession à la Corse, les
> plus pauvres, celles qui n'ont aucun patrimoine, continuant comme avant
> à être les plus pauvres :-(
De toutes façons, aucune mesure conciliatoire n'ayant pu voir le jour,
il est patent là-bas que les indivisions vont continuer à perdurer
au moins un siècle de plus, y'a pas un notaire qui veut se mouiller ;o)
> D'un autre côté, je m'adressais à Camille de Rocca Serra qui a , si je
> ne me trompe, déjà largement sauvé ses billes patrimoniales en profitant
> de l'ancien système et n'aura de soucis que pour leur répartition après
> son décès : il est fils unique, célibataire et sans enfant.
> A sa place, je léguerai tout à une institution charitable et donc
> exonérée de droits de succession :-)
Le cas Rocca-Serra est très particulier.
Il y a bien longtemps, Pierre Pasquini m'en parlait déjà.
Mais chut, sinon on va réveiller des fantômes ...
Et bonne année 2013 !