Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier
soir sur un truc assez amusant.
Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders. La question du film est
l'automatisme de la prise de vue, comment ne pas entrer soi même dans
l'image, comment faire le portrait d'une ville sans faire un auto
portrait, et d'autres questions aussi.
Du coup il parlait de Dziga Vertov un russe qui eu les même
interrogations dans les années 20.
Et bien entendu je relie ceci aux expériences de Walker Evans dans le
métro.
Bref un courant de pensée qui s'étire dans le siècle dernier bien plus
que je n'imaginais.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier soir sur un truc assez amusant.
Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders. La question du film est l'automatisme de la prise de vue, comment ne pas entrer soi même dans l'image, comment faire le portrait d'une ville sans faire un auto portrait, et d'autres questions aussi.
Du coup il parlait de Dziga Vertov un russe qui eu les même interrogations dans les années 20.
Et bien entendu je relie ceci aux expériences de Walker Evans dans le métro.
Bref un courant de pensée qui s'étire dans le siècle dernier bien plus que je n'imaginais.
Je ne sais pas trop de quoi tu veux parler exactement mais Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme cinéaste propagandiste (agit-prop) au service de la révolution soviétique. Ce sont donc des interrogations très orientées. Il a inspiré le Groupe Dziga Vertov créé par Godard à la suite de Mai 68.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
FiLH a écrit :
Bonjour,
Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier
soir sur un truc assez amusant.
Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders. La question du film est
l'automatisme de la prise de vue, comment ne pas entrer soi même dans
l'image, comment faire le portrait d'une ville sans faire un auto
portrait, et d'autres questions aussi.
Du coup il parlait de Dziga Vertov un russe qui eu les même
interrogations dans les années 20.
Et bien entendu je relie ceci aux expériences de Walker Evans dans le
métro.
Bref un courant de pensée qui s'étire dans le siècle dernier bien plus
que je n'imaginais.
Je ne sais pas trop de quoi tu veux parler exactement mais
Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme
cinéaste propagandiste (agit-prop) au service de la
révolution soviétique. Ce sont donc des interrogations très
orientées. Il a inspiré le Groupe Dziga Vertov créé par
Godard à la suite de Mai 68.
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubnumericable.com
enlever sanspub pour m'écrire...
Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier soir sur un truc assez amusant.
Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders. La question du film est l'automatisme de la prise de vue, comment ne pas entrer soi même dans l'image, comment faire le portrait d'une ville sans faire un auto portrait, et d'autres questions aussi.
Du coup il parlait de Dziga Vertov un russe qui eu les même interrogations dans les années 20.
Et bien entendu je relie ceci aux expériences de Walker Evans dans le métro.
Bref un courant de pensée qui s'étire dans le siècle dernier bien plus que je n'imaginais.
Je ne sais pas trop de quoi tu veux parler exactement mais Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme cinéaste propagandiste (agit-prop) au service de la révolution soviétique. Ce sont donc des interrogations très orientées. Il a inspiré le Groupe Dziga Vertov créé par Godard à la suite de Mai 68.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
filh
Jean-Pierre Roche wrote:
FiLH a écrit : > Bonjour, > > Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier > soir sur un truc assez amusant. > > Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders. La question du film est > l'automatisme de la prise de vue, comment ne pas entrer soi même dans > l'image, comment faire le portrait d'une ville sans faire un auto > portrait, et d'autres questions aussi. > > Du coup il parlait de Dziga Vertov un russe qui eu les même > interrogations dans les années 20. > > Et bien entendu je relie ceci aux expériences de Walker Evans dans le > métro. > > Bref un courant de pensée qui s'étire dans le siècle dernier bien plus > que je n'imaginais.
Je ne sais pas trop de quoi tu veux parler exactement
C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible.
mais Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme cinéaste propagandiste
Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
FiLH a écrit :
> Bonjour,
>
> Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier
> soir sur un truc assez amusant.
>
> Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders. La question du film est
> l'automatisme de la prise de vue, comment ne pas entrer soi même dans
> l'image, comment faire le portrait d'une ville sans faire un auto
> portrait, et d'autres questions aussi.
>
> Du coup il parlait de Dziga Vertov un russe qui eu les même
> interrogations dans les années 20.
>
> Et bien entendu je relie ceci aux expériences de Walker Evans dans le
> métro.
>
> Bref un courant de pensée qui s'étire dans le siècle dernier bien plus
> que je n'imaginais.
Je ne sais pas trop de quoi tu veux parler exactement
C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible.
mais
Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme
cinéaste propagandiste
Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui
ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
FiLH a écrit : > Bonjour, > > Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier > soir sur un truc assez amusant. > > Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders. La question du film est > l'automatisme de la prise de vue, comment ne pas entrer soi même dans > l'image, comment faire le portrait d'une ville sans faire un auto > portrait, et d'autres questions aussi. > > Du coup il parlait de Dziga Vertov un russe qui eu les même > interrogations dans les années 20. > > Et bien entendu je relie ceci aux expériences de Walker Evans dans le > métro. > > Bref un courant de pensée qui s'étire dans le siècle dernier bien plus > que je n'imaginais.
Je ne sais pas trop de quoi tu veux parler exactement
C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible.
mais Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme cinéaste propagandiste
Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Jean-Pierre Roche
FiLH a écrit :
C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible.
mais Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme cinéaste propagandiste
Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
Certes. Mais, pour le cinéma, le montage (très très largement utilisé par Dziga Vertov) est vraiment l'inverse de la prise de vue brute. On peut bien parler de ciné-½il ça n'a vraiment rien à voir avec une vision "automatique", "brute" ou "objective". D'ailleurs le titre d'un article "Fabrique des faits" dit assez clairement, à l'insu de son auteur, que la pratique risque d'aller très exactement dans le sens inverse de celui qui est proclamé... Pratique ensuite largement confirmée par le goût affirmé des soviétiques pour les reconstitutions édifiantes. Et la mise sous le boisseau des faits réels...
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
FiLH a écrit :
C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible.
mais
Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme
cinéaste propagandiste
Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui
ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
Certes. Mais, pour le cinéma, le montage (très très
largement utilisé par Dziga Vertov) est vraiment l'inverse
de la prise de vue brute. On peut bien parler de ciné-½il ça
n'a vraiment rien à voir avec une vision "automatique",
"brute" ou "objective". D'ailleurs le titre d'un article
"Fabrique des faits" dit assez clairement, à l'insu de son
auteur, que la pratique risque d'aller très exactement dans
le sens inverse de celui qui est proclamé...
Pratique ensuite largement confirmée par le goût affirmé des
soviétiques pour les reconstitutions édifiantes. Et la mise
sous le boisseau des faits réels...
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubnumericable.com
enlever sanspub pour m'écrire...
C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible.
mais Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme cinéaste propagandiste
Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
Certes. Mais, pour le cinéma, le montage (très très largement utilisé par Dziga Vertov) est vraiment l'inverse de la prise de vue brute. On peut bien parler de ciné-½il ça n'a vraiment rien à voir avec une vision "automatique", "brute" ou "objective". D'ailleurs le titre d'un article "Fabrique des faits" dit assez clairement, à l'insu de son auteur, que la pratique risque d'aller très exactement dans le sens inverse de celui qui est proclamé... Pratique ensuite largement confirmée par le goût affirmé des soviétiques pour les reconstitutions édifiantes. Et la mise sous le boisseau des faits réels...
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
filh
Jean-Pierre Roche wrote:
FiLH a écrit :
> C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible. > >> mais >> Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme >> cinéaste propagandiste > > Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui > ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
Certes. Mais, pour le cinéma, le montage (très très largement utilisé par Dziga Vertov) est vraiment l'inverse de la prise de vue brute.
Le montage ne remet pas en question la prise de vue brute. C'est une autre phase. Qui met en question la brutalité et l'objectivité de l'ensemble. Dans le film de Wenders, on en arrive à une collection de cassettes.
Pratique ensuite largement confirmée par le goût affirmé des soviétiques pour les reconstitutions édifiantes. Et la mise sous le boisseau des faits réels...
C'était une pratique généralisée dans le monde dans ces années là.
Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
> C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible.
>
>> mais
>> Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme
>> cinéaste propagandiste
>
> Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui
> ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
Certes. Mais, pour le cinéma, le montage (très très
largement utilisé par Dziga Vertov) est vraiment l'inverse
de la prise de vue brute.
Le montage ne remet pas en question la prise de vue brute. C'est une
autre phase. Qui met en question la brutalité et l'objectivité de
l'ensemble.
Dans le film de Wenders, on en arrive à une collection de cassettes.
Pratique ensuite largement confirmée par le goût affirmé des
soviétiques pour les reconstitutions édifiantes. Et la mise
sous le boisseau des faits réels...
C'était une pratique généralisée dans le monde dans ces années là.
Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> C'est pourtant clair : prise de vue le plus automatique possible. > >> mais >> Dziga Vertov (c'est un pseudo) est surtout connu comme >> cinéaste propagandiste > > Tous les artistes russes des années 20 30 ont été propagandistes. Ce qui > ne contredit absolument pas leur apport sur le plan esthétique.
Certes. Mais, pour le cinéma, le montage (très très largement utilisé par Dziga Vertov) est vraiment l'inverse de la prise de vue brute.
Le montage ne remet pas en question la prise de vue brute. C'est une autre phase. Qui met en question la brutalité et l'objectivité de l'ensemble. Dans le film de Wenders, on en arrive à une collection de cassettes.
Pratique ensuite largement confirmée par le goût affirmé des soviétiques pour les reconstitutions édifiantes. Et la mise sous le boisseau des faits réels...
C'était une pratique généralisée dans le monde dans ces années là.
Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Bébert
FiLH a écrit :
Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre.
FiLH
Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire bégaierait-elle et la propagande aussi ?
-- Bébert
FiLH a écrit :
Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre.
FiLH
Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire
bégaierait-elle et la propagande aussi ?
Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre.
FiLH
Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire bégaierait-elle et la propagande aussi ?
-- Bébert
Delestaque
Bébert wrote:
Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire bégaierait-elle et la propagande aussi ?
exact, que dire de la France qui se couche tard ? comme a la campagne tu es courageux si tu te lèves a 5 H, sinon, tu es un flemmard, bon si tu es couché a 20 h avec les poules... Ce qui compte c'est de se lever tôt On peut se lever tot et se coucher tard pour faire des heures , c'est bien aussi, au lieu de payer le travail à sa valeur. Et puis pendant ce temps là les masses laborieuses ne pensent pas. mais bon, faire ainsi don de sa personne a la patrie ...
-- -- Ricco
Bébert wrote:
Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire
bégaierait-elle et la propagande aussi ?
exact, que dire de la France qui se couche tard ?
comme a la campagne tu es courageux si tu te lèves a 5 H, sinon, tu es un
flemmard, bon si tu es couché a 20 h avec les poules...
Ce qui compte c'est de se lever tôt
On peut se lever tot et se coucher tard pour faire des heures , c'est bien
aussi, au lieu de payer le travail à sa valeur.
Et puis pendant ce temps là les masses laborieuses ne pensent pas.
mais bon, faire ainsi don de sa personne a la patrie ...
Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire bégaierait-elle et la propagande aussi ?
exact, que dire de la France qui se couche tard ? comme a la campagne tu es courageux si tu te lèves a 5 H, sinon, tu es un flemmard, bon si tu es couché a 20 h avec les poules... Ce qui compte c'est de se lever tôt On peut se lever tot et se coucher tard pour faire des heures , c'est bien aussi, au lieu de payer le travail à sa valeur. Et puis pendant ce temps là les masses laborieuses ne pensent pas. mais bon, faire ainsi don de sa personne a la patrie ...
-- -- Ricco
Stephane Legras-Decussy
"FiLH" a écrit dans le message de news: 1iw98f8.rvm18x14p0kqsN%
Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier soir sur un truc assez amusant.
amusant comme drôle ou amusant comme je suis tellement intelligent que ce genre de chose m'amuse ?
Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders.
c'est du fine Art DVD ?
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit dans le message de news:
1iw98f8.rvm18x14p0kqsN%filh@filh.orgie...
Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier
soir sur un truc assez amusant.
amusant comme drôle ou amusant comme je suis
tellement intelligent que ce genre de chose m'amuse ?
"FiLH" a écrit dans le message de news: 1iw98f8.rvm18x14p0kqsN%
Désolé de troubler votre petit café du commerce, mais je suis tombé hier soir sur un truc assez amusant.
amusant comme drôle ou amusant comme je suis tellement intelligent que ce genre de chose m'amuse ?
Je me suis acheté Lisbon Story de Wim Wenders.
c'est du fine Art DVD ?
filh
Bébert wrote:
FiLH a écrit :
> Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre. > > FiLH > > Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire bégaierait-elle et la propagande aussi ?
Je ne pense pas, on a dans ces ouvrages une glorification du monde ouvrier qui ne semble pas visier à opposer deux mondes. C'est l'appogée de la révolution industrielle, on est dans un esthétisme assez similaire au constructivisme russe, Weston fait des photos dans le genre aux USA (cheminées d'usines par exemple).
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Bébert <gilbert.maruflon@Zorange.fr> wrote:
FiLH a écrit :
> Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre.
>
> FiLH
>
>
Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire
bégaierait-elle et la propagande aussi ?
Je ne pense pas, on a dans ces ouvrages une glorification du monde
ouvrier qui ne semble pas visier à opposer deux mondes. C'est l'appogée
de la révolution industrielle, on est dans un esthétisme assez similaire
au constructivisme russe, Weston fait des photos dans le genre aux USA
(cheminées d'usines par exemple).
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> Des bouquins comme « La france au travail » sont pas mal dans le genre. > > FiLH > > Ça me fait penser à "la France qui se lève tôt". L'Histoire bégaierait-elle et la propagande aussi ?
Je ne pense pas, on a dans ces ouvrages une glorification du monde ouvrier qui ne semble pas visier à opposer deux mondes. C'est l'appogée de la révolution industrielle, on est dans un esthétisme assez similaire au constructivisme russe, Weston fait des photos dans le genre aux USA (cheminées d'usines par exemple).
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
Delestaque wrote:
exact, que dire de la France qui se couche tard ? comme a la campagne tu es courageux si tu te lèves a 5 H, sinon, tu es un flemmard, bon si tu es couché a 20 h avec les poules... Ce qui compte c'est de se lever tôt On peut se lever tot et se coucher tard pour faire des heures , c'est bien aussi, au lieu de payer le travail à sa valeur. Et puis pendant ce temps là les masses laborieuses ne pensent pas. mais bon, faire ainsi don de sa personne a la patrie ...
Quel génie ce Ricco, comment fait-il ? À chaque fois digne d'un prix nobel.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Delestaque <r.delestaque@free.fr> wrote:
exact, que dire de la France qui se couche tard ?
comme a la campagne tu es courageux si tu te lèves a 5 H, sinon, tu es un
flemmard, bon si tu es couché a 20 h avec les poules...
Ce qui compte c'est de se lever tôt
On peut se lever tot et se coucher tard pour faire des heures , c'est bien
aussi, au lieu de payer le travail à sa valeur.
Et puis pendant ce temps là les masses laborieuses ne pensent pas.
mais bon, faire ainsi don de sa personne a la patrie ...
Quel génie ce Ricco, comment fait-il ? À chaque fois digne d'un prix
nobel.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
exact, que dire de la France qui se couche tard ? comme a la campagne tu es courageux si tu te lèves a 5 H, sinon, tu es un flemmard, bon si tu es couché a 20 h avec les poules... Ce qui compte c'est de se lever tôt On peut se lever tot et se coucher tard pour faire des heures , c'est bien aussi, au lieu de payer le travail à sa valeur. Et puis pendant ce temps là les masses laborieuses ne pensent pas. mais bon, faire ainsi don de sa personne a la patrie ...
Quel génie ce Ricco, comment fait-il ? À chaque fois digne d'un prix nobel.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org