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L'avocat refuse de nous parler (Moisse, peut-etree savez-vous?)

9 réponses
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Salut à tous,

Ma question serait plutot pour Moisse qui a suivit un peu notre soucis.

L'avocat de la partie adverse nous propose de s'orienter vers un arrangement
à l'amiable et demande nos coordonnées d'avocat. On lui répond qu'on est OK
et qu'il peut nous expliquer les contours de l'accord, nous finalisareons
avec l'avocat en temps voulu.

Il nous repond que selon les règles de son métier, il nous faut un avocat.

Bon, moi, je vais pas commencer à payer un avocat alors que pour l'instant,
nous n'avons rien dans mes mains.

Il commence à me gonfler. En quoi un avocat peut-il m'obliger à en avoir un?
Nous ne sommes même pas en justice ?

@+
T.

9 réponses

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www.juristprudence.c.la
<Techno06> a écrit dans le message de news:
4697b5df$0$12735$
En quoi un avocat peut-il m'obliger à en avoir un?



il ne veut pas vous obliger, il veut en réalité se limiter à préserver les
intérêts de son client en cas d'échec des pourparlers :
deux avocats sont soumis à la même déontologie, donc ils peuvent "librement"
envisager toutes les issues amiables d'un litige ;

par contre, quelle que soit l'amplitude de vos "bonnes intentions", un
avocat (adverse) sait que tout justiciable en personne pourrait, arrivant
finalement devant un bureau de jugement, faire état de la nature des
pourparlers antérieurs... ce que son confrère ne fera JAMAIS !
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Laurent Jumet
Hello UUCP !

<Techno06> wrote:

Ma question serait plutot pour Moisse qui a suivit un peu notre soucis.
L'avocat de la partie adverse nous propose de s'orienter vers un arrangement
à l'amiable et demande nos coordonnées d'avocat. On lui répond qu'on est OK
et qu'il peut nous expliquer les contours de l'accord, nous finalisareons
avec l'avocat en temps voulu.
Il nous repond que selon les règles de son métier, il nous faut un avocat.
Bon, moi, je vais pas commencer à payer un avocat alors que pour l'instant,
nous n'avons rien dans mes mains.
Il commence à me gonfler. En quoi un avocat peut-il m'obliger à en avoir un?
Nous ne sommes même pas en justice ?



Pour trouver un terrain d'entente, il faut consentir des abandons.
Rapprocher les points de vue et les mettre sur papier implique un réalisme de part et d'autre.
Un professionnel peut être utile. Mais il peut être aussi nuisible, s'il s'oppose justement à tout, pour faire durer.


--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
KeyID: 0xCFAF704C
[Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
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Moisse
D'une plume alerte, dans le message
4697b5df$0$12735$,
Techno06 <Techno06> écrit:
Salut à tous,

Ma question serait plutot pour Moisse qui a suivit un peu notre
soucis.
L'avocat de la partie adverse nous propose de s'orienter vers un
arrangement à l'amiable et demande nos coordonnées d'avocat. On lui
répond qu'on est OK et qu'il peut nous expliquer les contours de
l'accord, nous finalisareons avec l'avocat en temps voulu.

Il nous repond que selon les règles de son métier, il nous faut un
avocat.
Bon, moi, je vais pas commencer à payer un avocat alors que pour
l'instant, nous n'avons rien dans mes mains.

Il commence à me gonfler. En quoi un avocat peut-il m'obliger à en
avoir un? Nous ne sommes même pas en justice ?

@+
T.



Pour compléter la réponse de Prudence et Laurent, vous référer à mon
propos précédent.
Aucun texte ne vous contraint à ce stade à confier vos intérêts à un
avocat.
Votre adversaire veut simplement se border, de crainte que la
transaction à venir fasse l'objet d'une rescision, un juge pouvant
considérer que la négociation n'est pas égale entre un professionel et
un "amateur", surtout si la transaction n'est pas, comment dire,
conforme à ce qu'on rencontre dans des situations semblables.
Bref si vous vous faites avoir en quelque sorte.

--
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> Votre adversaire veut simplement se border, de crainte que la transaction
à venir fasse l'objet d'une rescision, un juge pouvant considérer que la
négociation n'est pas égale entre un professionel et un "amateur", surtout
si la transaction n'est pas, comment dire, conforme à ce qu'on rencontre
dans des situations semblables.
Bref si vous vous faites avoir en quelque sorte.



Très bien. J'abuse encore de votre temps, mais vous aiguisez ma curiosité.
Auriez-vous un exemple en tête de choses pour laquelle je me ferai avoir, or
mis une compensation financière mal calculée ?

Autre question, si je souhaite faire évaluer le bien à la location au cours
d'aujourd'hui, un simple agent immobilier suffit ou faut-il le faire faire
par quelqu'un, style huissier?

Merci encore;
T.
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Moisse
D'une plume alerte, dans le message
469803ad$0$21035$,
Techno06 <Techno06> écrit:
Votre adversaire veut simplement se border, de crainte que la
transaction à venir fasse l'objet d'une rescision, un juge pouvant
considérer que la négociation n'est pas égale entre un professionel
et un "amateur", surtout si la transaction n'est pas, comment dire,
conforme à ce qu'on rencontre dans des situations semblables.
Bref si vous vous faites avoir en quelque sorte.



Très bien. J'abuse encore de votre temps, mais vous aiguisez ma
curiosité. Auriez-vous un exemple en tête de choses pour laquelle je
me ferai avoir, or mis une compensation financière mal calculée ?



Il ne peut y avoir que relogement ou compensation financière.
Il est question de compensation financière. C'est donc sur le montant
estimé qu'on peut se faire avoir. Le "hormis" est certainement de trop.


Autre question, si je souhaite faire évaluer le bien à la location au
cours d'aujourd'hui, un simple agent immobilier suffit ou faut-il le
faire faire par quelqu'un, style huissier?



Les loyers sont libres. De ce fait peuvent être sur ou sous-évalués en
regard de ce qui se pratique localement.
C'est pourquoi la loi de 89 sur les rapports locatifs donne quelques
pistes de fonctionnement.
Un lien vers cette loi (cf articles 16 et suivants : :
http://www.universimmo.com/www/uniweb00e.asp?url=http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm
Par ailleurs il existe de nombreuses associations de locataires que vous
pourriez contacter, ou l'ADIL de votre département.
Lien vers l'ANIL qui vous permettra par sélection d'identifier votre
ADIL :
http://www.anil.org/adils/carte.htm
Une décision relatée sur le site précédent et relatif à l'habitat
indigne :
http://www.anil.org/servlet/anil.document.DocVoir?id_appli=5&id_categ%2&id_scateg•5&id„09&inter=1
Contacter votre ADIL me semble donc une démarche indispensable.
A+



--
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Jacquouille14
Moisse a écrit :
D'une plume alerte, dans le message 469803ad$0$21035$,
Techno06 <Techno06> écrit:
Votre adversaire veut simplement se border, de crainte que la
transaction à venir fasse l'objet d'une rescision, un juge pouvant
considérer que la négociation n'est pas égale entre un professionel
et un "amateur", surtout si la transaction n'est pas, comment dire,
conforme à ce qu'on rencontre dans des situations semblables.
Bref si vous vous faites avoir en quelque sorte.



Très bien. J'abuse encore de votre temps, mais vous aiguisez ma
curiosité. Auriez-vous un exemple en tête de choses pour laquelle je
me ferai avoir, or mis une compensation financière mal calculée ?



Il ne peut y avoir que relogement ou compensation financière.
Il est question de compensation financière. C'est donc sur le montant
estimé qu'on peut se faire avoir. Le "hormis" est certainement de trop.


Autre question, si je souhaite faire évaluer le bien à la location au
cours d'aujourd'hui, un simple agent immobilier suffit ou faut-il le
faire faire par quelqu'un, style huissier?



Les loyers sont libres. De ce fait peuvent être sur ou sous-évalués en
regard de ce qui se pratique localement.



Bonjour,
Les variations par rapport a ce qui se pratique localement doivent
rester dans des limites très raisonnables sinon risque de voir le
fisc s'en mêler.
Voir le cas récent de parents louant nettement au-dessous du tarif local
à leur fille étudiante avec peu de ressources puis à une étudiante
"étrangère" encore à un tarif trop bas et qui se retrouvent avec un
redressement fiscal conséquent.


--
Jacques dit Jacquouille
Avatar
svbeev
"Moisse" a écrit dans le message de news:
4697dac6$0$18476$
D'une plume alerte, dans le message
4697b5df$0$12735$,
Techno06 <Techno06> écrit:
Salut à tous,

Ma question serait plutot pour Moisse qui a suivit un peu notre
soucis.
L'avocat de la partie adverse nous propose de s'orienter vers un
arrangement à l'amiable et demande nos coordonnées d'avocat. On lui
répond qu'on est OK et qu'il peut nous expliquer les contours de
l'accord, nous finalisareons avec l'avocat en temps voulu.

Il nous repond que selon les règles de son métier, il nous faut un
avocat.
Bon, moi, je vais pas commencer à payer un avocat alors que pour
l'instant, nous n'avons rien dans mes mains.

Il commence à me gonfler. En quoi un avocat peut-il m'obliger à en
avoir un? Nous ne sommes même pas en justice ?

@+
T.



Pour compléter la réponse de Prudence et Laurent, vous référer à mon
propos précédent.
Aucun texte ne vous contraint à ce stade à confier vos intérêts à un
avocat.
Votre adversaire veut simplement se border, de crainte que la transaction
à venir fasse l'objet d'une rescision, un juge pouvant considérer que la
négociation n'est pas égale entre un professionel et un "amateur", surtout
si la transaction n'est pas, comment dire, conforme à ce qu'on rencontre
dans des situations semblables.
Bref si vous vous faites avoir en quelque sorte.




A mon avis, le premier souci de l'avocat n'est pas celui-la mais celui de la
confidentialité des pourparlers.
La présence d'un avocat préserve de façon certaine cette confidentilaité
puisque les correpondances échangées entre avocats sont confidentielles par
nature et ne peuvent être produites dans une instance judiciaire.
En revanche les correspondances échangées entre un avocat et ses
contradicteurs en personne ne sont pas couvertes par ce principe de
confidentialité et les propositions ou courriers pourraient donc être
produits et c'est probablement ce que l'avocat veut éviter pour ne pas
mettre ses clients dans une position défavorable dans l'hypothèse d'un échec
des pourparlers.
Avatar
> A mon avis, le premier souci de l'avocat n'est pas celui-la mais celui de
la confidentialité des pourparlers.
La présence d'un avocat préserve de façon certaine cette confidentilaité
puisque les correpondances échangées entre avocats sont confidentielles
par nature et ne peuvent être produites dans une instance judiciaire.
En revanche les correspondances échangées entre un avocat et ses
contradicteurs en personne ne sont pas couvertes par ce principe de
confidentialité et les propositions ou courriers pourraient donc être
produits et c'est probablement ce que l'avocat veut éviter pour ne pas
mettre ses clients dans une position défavorable dans l'hypothèse d'un
échec des pourparlers.



Bonne remarque. C'est vrai que l'avocat a eu la mauvaise idée de préciser
dans son courrier des informations qui nous manquait.
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David Taté
Techno06 a écrit :
Salut à tous,



Bonsoir,


Ma question serait plutot pour Moisse qui a suivit un peu notre soucis.



Bon, je sors alors :(


L'avocat de la partie adverse nous propose de s'orienter vers un arrangement
à l'amiable et demande nos coordonnées d'avocat. On lui répond qu'on est OK
et qu'il peut nous expliquer les contours de l'accord, nous finalisareons
avec l'avocat en temps voulu.

Il nous repond que selon les règles de son métier, il nous faut un avocat.

Bon, moi, je vais pas commencer à payer un avocat alors que pour l'instant,
nous n'avons rien dans mes mains.

Il commence à me gonfler. En quoi un avocat peut-il m'obliger à en avoir un?
Nous ne sommes même pas en justice ?



Il ne peut pas vous obliger, mais cela permet de conserver la
confidentialité des négociations.

Salutation


--
David Taté
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