Le 9 octobre =E9tait jug=E9e Sam Rindy pour avoir d=E9pos=E9 un baiser ainsi=
qu'une trace de rouge =E0 l=E8vre sur une toile du peintre Cy Twombly.
Elle a =E9cop=E9 (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100
heures de travaux d'int=E9r=EAt g=E9n=E9ral (1) alors que la partie civile
avait demand=E9, outre les 33 000 euros pour la restauration de la
toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros r=E9clam=E9s. M=EAme=
si la peine prononc=E9e n'a rien =E0 voir avec ce qui avait =E9t=E9 demande
par la partie civile, il y a tout de m=EAme lieu s'inqui=E9ter du fait que
l'on soit en mesure d'attaquer impun=E9ment quelqu'un en demandant une
sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le pr=E9judice.
D'o=F9 ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas consid=E9rer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre l=E9gal de la
proc=E9dure ?
2) Peut-on continuer de tol=E9rer qu'un plaignant puisse r=E9clamer une
somme en totale disproportion avec le pr=E9judice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte =E0 tous les exc=E8s possibles ainsi qu'=E0 toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la proc=E9dure ?
1) metrofrance.com << La justice condamne un baiser vol=E9 =E0 une toile de
Twombly >> 16 11 07
l'article mentionne =E9galement la possibilit=E9 d'une suite pour les
frais de restauration
http://www.metrofrance.com/fr/article/afp/2007/11/16/071116142650_6xbejceo/i=
ndex.xml
2) / Nouvelobs.com / << 4500 euros d'amende requis contre Rindy Sam >>
09 10 07 - Lemonde.fr/ << Le baiser d'Avignon" devant la justice >> 10
10 07
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Si on veut se faire réclamer des sommes énormes, on ne détruit rien qui appartient à autruis. Personne n'est obligé de détruire quelque chose qui appartient à une autre personne.
box065-1@yahoo.fr wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi
qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly.
Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100
heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile
avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la
toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même
si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande
par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que
l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une
sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la
procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une
somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Si on veut se faire réclamer des sommes énormes, on ne détruit rien qui
appartient à autruis. Personne n'est obligé de détruire quelque chose qui
appartient à une autre personne.
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Si on veut se faire réclamer des sommes énormes, on ne détruit rien qui appartient à autruis. Personne n'est obligé de détruire quelque chose qui appartient à une autre personne.
Laurent GARNIER
wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
Demander ne coute rien...
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
Non. On demande. On obtiens ce que le juge donne.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Pourquoi ? Vous ne croyez pas le juge capable de faire la part du pour et du contre ?
-- Laurent GARNIER
box065-1@yahoo.fr wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi
qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly.
Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100
heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile
avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la
toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même
si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande
par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que
l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une
sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
Demander ne coute rien...
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la
procédure ?
Non. On demande. On obtiens ce que le juge donne.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une
somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Pourquoi ? Vous ne croyez pas le juge capable de faire la part du pour
et du contre ?
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
Demander ne coute rien...
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
Non. On demande. On obtiens ce que le juge donne.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Pourquoi ? Vous ne croyez pas le juge capable de faire la part du pour et du contre ?
-- Laurent GARNIER
Jceven
"Laurent GARNIER" a écrit dans le message de news: fi0r86$mf1$
wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
Demander ne coute rien...
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
Non. On demande. On obtiens ce que le juge donne.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Pourquoi ? Vous ne croyez pas le juge capable de faire la part du pour et du contre ?
> Laurent GARNIER
Parfois, effectivement je me demande si certains juges savent faire la part des choses! JCE
"Laurent GARNIER" <no_spam.garnier.l@voila.fr.no_spam.invalid> a écrit dans
le message de news: fi0r86$mf1$1@s1.news.oleane.net...
box065-1@yahoo.fr wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi
qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly.
Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100
heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile
avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la
toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même
si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande
par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que
l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une
sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
Demander ne coute rien...
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la
procédure ?
Non. On demande. On obtiens ce que le juge donne.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une
somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Pourquoi ? Vous ne croyez pas le juge capable de faire la part du pour et
du contre ?
> Laurent GARNIER
Parfois, effectivement je me demande si certains juges savent faire la part
des choses!
JCE
"Laurent GARNIER" a écrit dans le message de news: fi0r86$mf1$
wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
Demander ne coute rien...
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
Non. On demande. On obtiens ce que le juge donne.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Pourquoi ? Vous ne croyez pas le juge capable de faire la part du pour et du contre ?
> Laurent GARNIER
Parfois, effectivement je me demande si certains juges savent faire la part des choses! JCE
Laurent GARNIER
Jceven wrote:
Parfois, effectivement je me demande si certains juges savent faire la part des choses!
Vous preferez qu'une machine vous juge ?
-- Laurent GARNIER
Jceven wrote:
Parfois, effectivement je me demande si certains juges savent faire la part
des choses!
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly.
Une toile ? Je croyais qu'il s'agissait d'un vulgaire morceau de contreplaqué ripoliné en blanc au rouleau à peinture.
-- François
Xavier Hugonet
wrote in news::
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
Certainement pas. Ou est l'escroquerie ? Le plaignant suit le code de procédure, et fait sa demande. Il n'a pas apporté de fausses preuves à l'appui de celle-ci, que je sache en tout cas.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vous avez le droit de faire des demandes disproportionnées. Ca n'a rien de nouveau, ni d'américain. Si le juge n'est pas d'accord avec votre évaluation du préjudice subi à réparer, il l'évaluera lui même, ou le fera calculer par un expert.
Les procédures judiciaires sont parfois le moyen pour certains de gagner de l'argent sur le dos de personnes moins "juridiquement" averties, auxquelles ils auront fait commettre des fautes légales (Il y a certainement beaucoup de TPE qui ont mis la clé sous la porte comme ça). Mais nul n'est censé ignorer la loi. Certains s'en sont fait un métier. Ca non plus, ce n'est pas exclusivement américain.
box065-1@yahoo.fr wrote in
news:918f66cc-8404-46d8-91ca-b99802f24213@c30g2000hsa.googlegroups.com:
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la
procédure ?
Certainement pas. Ou est l'escroquerie ? Le plaignant suit le code de
procédure, et fait sa demande. Il n'a pas apporté de fausses preuves à
l'appui de celle-ci, que je sache en tout cas.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une
somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vous avez le droit de faire des demandes disproportionnées. Ca n'a rien
de nouveau, ni d'américain. Si le juge n'est pas d'accord avec votre
évaluation du préjudice subi à réparer, il l'évaluera lui même, ou le
fera calculer par un expert.
Les procédures judiciaires sont parfois le moyen pour certains de gagner
de l'argent sur le dos de personnes moins "juridiquement" averties,
auxquelles ils auront fait commettre des fautes légales (Il y a
certainement beaucoup de TPE qui ont mis la clé sous la porte comme ça).
Mais nul n'est censé ignorer la loi. Certains s'en sont fait un métier.
Ca non plus, ce n'est pas exclusivement américain.
--
Salutations,
Xavier Hugonet - LSA France
drh@lsafrance.com
http://www.lsafrance.com/ - Consultez nos offres d'emploi !
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
Certainement pas. Ou est l'escroquerie ? Le plaignant suit le code de procédure, et fait sa demande. Il n'a pas apporté de fausses preuves à l'appui de celle-ci, que je sache en tout cas.
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vous avez le droit de faire des demandes disproportionnées. Ca n'a rien de nouveau, ni d'américain. Si le juge n'est pas d'accord avec votre évaluation du préjudice subi à réparer, il l'évaluera lui même, ou le fera calculer par un expert.
Les procédures judiciaires sont parfois le moyen pour certains de gagner de l'argent sur le dos de personnes moins "juridiquement" averties, auxquelles ils auront fait commettre des fautes légales (Il y a certainement beaucoup de TPE qui ont mis la clé sous la porte comme ça). Mais nul n'est censé ignorer la loi. Certains s'en sont fait un métier. Ca non plus, ce n'est pas exclusivement américain.
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Je constate que le fait de réclamer des millions n'a pas de rapport avec la sentence prononcée. Le juge n'a tenu compte que de la réalité du préjudice. Je ne suis pas juriste mais il me semble que la loi dit quelque part qu'il ne peut être question de s'enrichir par un recours à la justice ?!? Ai-je raison ?
<box065-1@yahoo.fr> a écrit dans le message de groupe de discussion :
918f66cc-8404-46d8-91ca-b99802f24213@c30g2000hsa.googlegroups.com...
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi
qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly.
Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100
heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile
avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la
toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même
si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande
par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que
l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une
sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la
procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une
somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Gilles Guérin
http://www.gillesguerin.com/philo/
Je constate que le fait de réclamer des millions n'a pas de rapport avec la
sentence prononcée. Le juge n'a tenu compte que de la réalité du préjudice.
Je ne suis pas juriste mais il me semble que la loi dit quelque part qu'il
ne peut être question de s'enrichir par un recours à la justice ?!? Ai-je
raison ?
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi qu'une trace de rouge à lèvre sur une toile du peintre Cy Twombly. Elle a écopé (le 16/11) de 1500E p indemniser la partie civile et 100 heures de travaux d'intérêt général (1) alors que la partie civile avait demandé, outre les 33 000 euros pour la restauration de la toile, la somme de 2 millions d'euros (2).
Questions concernant (au moins) les 2 millions d'euros réclamés. Même si la peine prononcée n'a rien à voir avec ce qui avait été demande par la partie civile, il y a tout de même lieu s'inquiéter du fait que l'on soit en mesure d'attaquer impunément quelqu'un en demandant une sentence aussi aberrante et hors de proportion avec le préjudice.
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Je constate que le fait de réclamer des millions n'a pas de rapport avec la sentence prononcée. Le juge n'a tenu compte que de la réalité du préjudice. Je ne suis pas juriste mais il me semble que la loi dit quelque part qu'il ne peut être question de s'enrichir par un recours à la justice ?!? Ai-je raison ?
broc_ex_co
wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi ........................
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vos deux questions commencent par présupposer que l'indemnisation est disproportionnée par rapport au préjudice subi, c'est à dire en clair que ce tableau ne vaut rien. En matière d'art moderne, personne ne peut dire ce que valent les oeuvres proposées.
D'ailleurs, - si vous aviez été juges au début de la Renaissance, vous auriez estimés que ces oeuvres nouvelles qui ne sont point pieuses, comme la Joconde, ne valent que la poubelle ....... - après la mort de Puvis de Chavanne qui nous peignait des nus si réalistes, les oeuvres du peintre même pas français, à l'oreille coupée et aux couleurs si criardes, à combien les auriez vous estimées? - quant aux oeuvres de l'espagnol qui dessine dans des cubes sans même respecter les formes .....
box065-1@yahoo.fr wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi
........................
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la
procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une
somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vos deux questions commencent par présupposer que l'indemnisation est
disproportionnée par rapport au préjudice subi, c'est à dire en clair que ce
tableau ne vaut rien.
En matière d'art moderne, personne ne peut dire ce que valent les oeuvres
proposées.
D'ailleurs,
- si vous aviez été juges au début de la Renaissance, vous auriez estimés
que ces oeuvres nouvelles qui ne sont point pieuses, comme la Joconde, ne
valent que la poubelle .......
- après la mort de Puvis de Chavanne qui nous peignait des nus si réalistes,
les oeuvres du peintre même pas français, à l'oreille coupée et aux
couleurs si criardes, à combien les auriez vous estimées?
- quant aux oeuvres de l'espagnol qui dessine dans des cubes sans même
respecter les formes .....
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi ........................
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vos deux questions commencent par présupposer que l'indemnisation est disproportionnée par rapport au préjudice subi, c'est à dire en clair que ce tableau ne vaut rien. En matière d'art moderne, personne ne peut dire ce que valent les oeuvres proposées.
D'ailleurs, - si vous aviez été juges au début de la Renaissance, vous auriez estimés que ces oeuvres nouvelles qui ne sont point pieuses, comme la Joconde, ne valent que la poubelle ....... - après la mort de Puvis de Chavanne qui nous peignait des nus si réalistes, les oeuvres du peintre même pas français, à l'oreille coupée et aux couleurs si criardes, à combien les auriez vous estimées? - quant aux oeuvres de l'espagnol qui dessine dans des cubes sans même respecter les formes .....
looping
"broc_ex_co" a écrit dans le message de news: 474443f3$0$5089$
wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi ........................
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vos deux questions commencent par présupposer que l'indemnisation est disproportionnée par rapport au préjudice subi, c'est à dire en clair que ce tableau ne vaut rien. En matière d'art moderne, personne ne peut dire ce que valent les oeuvres proposées.
D'ailleurs, - si vous aviez été juges au début de la Renaissance, vous auriez estimés que ces oeuvres nouvelles qui ne sont point pieuses, comme la Joconde, ne valent que la poubelle ....... - après la mort de Puvis de Chavanne qui nous peignait des nus si réalistes, les oeuvres du peintre même pas français, à l'oreille coupée et aux couleurs si criardes, à combien les auriez vous estimées? - quant aux oeuvres de l'espagnol qui dessine dans des cubes sans même respecter les formes .....
mais une toile vierge blanche c'est une oeuvre ??? Difficilement comprehensible alors je détiens une fortune ...........
"broc_ex_co" <brocexconospam@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
474443f3$0$5089$ba4acef3@news.orange.fr...
box065-1@yahoo.fr wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi
........................
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il
s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la
procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une
somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas
la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les
tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vos deux questions commencent par présupposer que l'indemnisation est
disproportionnée par rapport au préjudice subi, c'est à dire en clair que
ce
tableau ne vaut rien.
En matière d'art moderne, personne ne peut dire ce que valent les oeuvres
proposées.
D'ailleurs,
- si vous aviez été juges au début de la Renaissance, vous auriez estimés
que ces oeuvres nouvelles qui ne sont point pieuses, comme la Joconde, ne
valent que la poubelle .......
- après la mort de Puvis de Chavanne qui nous peignait des nus si
réalistes,
les oeuvres du peintre même pas français, à l'oreille coupée et aux
couleurs si criardes, à combien les auriez vous estimées?
- quant aux oeuvres de l'espagnol qui dessine dans des cubes sans même
respecter les formes .....
mais une toile vierge blanche c'est une oeuvre ???
Difficilement comprehensible alors je détiens une fortune ...........
"broc_ex_co" a écrit dans le message de news: 474443f3$0$5089$
wrote:
Le 9 octobre était jugée Sam Rindy pour avoir déposé un baiser ainsi ........................
D'où ces deux questions qui s'imposent aujourd'hui
1) Ne doit-on pas considérer ici, comme dans ce genre de cas, qu'il s'agit d'une tentative d'escroquerie utilisant le cadre légal de la procédure ?
2) Peut-on continuer de tolérer qu'un plaignant puisse réclamer une somme en totale disproportion avec le préjudice, car ne serait-ce pas la porte ouverte à tous les excès possibles ainsi qu'à toutes les tentatives de gains d'argent via la voie de la procédure ?
Vos deux questions commencent par présupposer que l'indemnisation est disproportionnée par rapport au préjudice subi, c'est à dire en clair que ce tableau ne vaut rien. En matière d'art moderne, personne ne peut dire ce que valent les oeuvres proposées.
D'ailleurs, - si vous aviez été juges au début de la Renaissance, vous auriez estimés que ces oeuvres nouvelles qui ne sont point pieuses, comme la Joconde, ne valent que la poubelle ....... - après la mort de Puvis de Chavanne qui nous peignait des nus si réalistes, les oeuvres du peintre même pas français, à l'oreille coupée et aux couleurs si criardes, à combien les auriez vous estimées? - quant aux oeuvres de l'espagnol qui dessine dans des cubes sans même respecter les formes .....
mais une toile vierge blanche c'est une oeuvre ??? Difficilement comprehensible alors je détiens une fortune ...........
broc_ex_co
looping wrote:
mais une toile vierge blanche c'est une oeuvre ??? Difficilement comprehensible alors je détiens une fortune ...........
dans la dernière exposition du MAM de Paris, il y avait parmi les oeuvres d'artistes 'reconnus': - 'deux bobines' composé d'une bobine de fil a coudre, et une autre de gros cable de transmission; - 'tas', un tas de charbon; - une cuisine aux meubles fracassés; - etc.
looping wrote:
mais une toile vierge blanche c'est une oeuvre ???
Difficilement comprehensible alors je détiens une fortune ...........
dans la dernière exposition du MAM de Paris, il y avait parmi les oeuvres
d'artistes 'reconnus':
- 'deux bobines' composé d'une bobine de fil a coudre, et une autre de gros
cable de transmission;
- 'tas', un tas de charbon;
- une cuisine aux meubles fracassés;
- etc.
mais une toile vierge blanche c'est une oeuvre ??? Difficilement comprehensible alors je détiens une fortune ...........
dans la dernière exposition du MAM de Paris, il y avait parmi les oeuvres d'artistes 'reconnus': - 'deux bobines' composé d'une bobine de fil a coudre, et une autre de gros cable de transmission; - 'tas', un tas de charbon; - une cuisine aux meubles fracassés; - etc.