Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et
10% du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se
réparti entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et
10% du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se
réparti entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et
10% du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se
réparti entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
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ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
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Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
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Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
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se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
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Courriel : usenet blas net
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(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
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partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
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Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
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ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
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(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
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de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
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Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
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La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
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Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
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Mon petit mot sur les DRM ...
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Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
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Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
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disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.
Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
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Courriel : usenet blas net
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet dépasent
de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.
Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision de
la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre des
partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte des
adresses IP des partageurs en question.
Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
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ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?
Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle pas
exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?
Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
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coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
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Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète : voilà
le discours résumé.
Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et 10%
du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se réparti
entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !
Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?
Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et accessoirement
celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront du
pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?
L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.
A bon entendeur,
db
--
Courriel : usenet blas net
> Moi, ce qui m'énerve c'est qu'il est impossible d'écouter les cd pour
mais qu'en plus, tu es obligé de te taper des taxes sur les cd, dvd, DD et
j'en passe.
Et après tout ça, il faut télécharger légalement des mp3 de
Il faudrait qu'ils choisissent entre le beurre et l'argent du beurre
> Moi, ce qui m'énerve c'est qu'il est impossible d'écouter les cd pour
mais qu'en plus, tu es obligé de te taper des taxes sur les cd, dvd, DD et
j'en passe.
Et après tout ça, il faut télécharger légalement des mp3 de
Il faudrait qu'ils choisissent entre le beurre et l'argent du beurre
> Moi, ce qui m'énerve c'est qu'il est impossible d'écouter les cd pour
mais qu'en plus, tu es obligé de te taper des taxes sur les cd, dvd, DD et
j'en passe.
Et après tout ça, il faut télécharger légalement des mp3 de
Il faudrait qu'ils choisissent entre le beurre et l'argent du beurre
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