Clé quantique infaillible

Bonjour,

J'ai loupé des étapes ou est-ce que le décalage horaire avec l'Australie
est en fait de quelques mois ? ;-) Ou laors les oirées de M.
l'ambassadeur sont vraiment harassantes ;-)

Je croyais en effet qu'il y a belle lurette que ce procédé était
"maîtrisé" pour des débits non négigeables.

Bon quoi qu'il en soit si je suis à côté de la plaque ben ça fait une
info intéressante alors !

Eric

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Technologies de l'information
Clé quantique infaillible

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/31437.htm

Des chercheurs de l'Université Nationale Australienne et de l'Université
du Queensland auraient fait un grand pas vers la transmission de données
complètement sécurisée et rapide avec la réalisation d'une clé quantique
inviolable.
Si une communication est cryptée de manière logique avec un algorithme
mathématique, cette protection risque d'être forcée. Par contre, si cet
algorithme est protégé par une clé quantique, le message est "pollué" et
illisible dès que l'on tente une lecture non autorisée. La cryptographie
quantique semblerait actuellement être capable de garantir une sécurité
inconditionnelle de la transmission de la clé. La technologie est basée
sur la théorie de l'intrication. Dans le cas où deux particules sont
intriquées entre elles, toute intervention sur l'une affecte
instantanément l'autre, quelles que soient leurs distances respectives.
Il en découle que seuls des interlocuteurs possédant la clé peuvent
décoder le message original. De plus toute tentative de lecture pirate
sur une particule corrélée avec une autre affecte immédiatement l'état
de la particule soeur, si bien que les correspondants possédant la clef
de sécurisation peuvent détecter en temps réel ces tentatives d'effraction.
La réalisation expérimentale des états intriqués est extrêmement
complexe. Le prototype expérimental du groupe australien utilise des
systèmes à variable continue qui opèrent avec des faisceaux lumineux,
comme les systèmes conventionnels de communication par fibres optiques.
Le prototype est ainsi compatible avec l'infrastructure de
télécommunications existante, contrairement aux dispositifs de cryptage
quantique jusqu'ici mis en oeuvre, qui font intervenir des photons isolés.
Leurs résultats montrent qu'il est possible d'atteindre des débits
élevés de transmission de données protégées avec des systèmes à variable
continue et ouvrent la voie à des systèmes pratiques de cryptographie
quantique.