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conseils avant achat. Photos de trains.

32 réponses
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Jean à Grenoble
J'ai actuellement un CANON A1 avec un 35-70 + macro et un 80-200. Je
photographie essentiellement des trains (en amateur) mais je suis allé
jusqu'en Mauritanie (sable, chaleur), pour cela. Je voudrais passer au
numérique. Je n'ai pas (trop) de problème de budget; je cherche un
appareil + objectif avant tout solide, fiable, doté d'une grande
autonomie et qui me dure aussi longtemps que le A1 (20 ans ...)

La FNAC me conseille un PENTAX D20 car il est tropicalisé. Il est lourd
mais pour moi c'est un avantage car j'utilise beaucoup le 200mm (on a
de moins en moins accès au domaine ferroviaire). Sur la doc, j'ai
découvert le bracketing : très interessant car les conditions
d'éclairage sont souvent très difficile.

Dans la gamme d'objectifs PENTAX, on trouve des zooms 'extraordinaires'
du style 18-250 : faut-il mieux un seul objectif de ce type ou une
combinaison 16-50 + 60-250 ?

Et si en plus ... ma femme est passionnée de fleurs, alors une
possibilité de macro serait intéressante.

J'espère que vous êtes patients, car j'aurai surement d'autres questions
à vous poser ....

D'avance merci

Jean à Grenoble

10 réponses

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Jean-Pierre Roche
Jean à Grenoble a écrit :
J'ai actuellement un CANON A1 avec un 35-70 + macro et un 80-200. Je
photographie essentiellement des trains (en amateur) mais je suis allé
jusqu'en Mauritanie (sable, chaleur), pour cela. Je voudrais passer au
numérique. Je n'ai pas (trop) de problème de budget; je cherche un
appareil + objectif avant tout solide, fiable, doté d'une grande
autonomie et qui me dure aussi longtemps que le A1 (20 ans ...)



20 ans pour du numérique me semble utopique. L'évolution
reste encore très rapide...

La FNAC me conseille un PENTAX D20 car il est tropicalisé. Il est lourd
mais pour moi c'est un avantage car j'utilise beaucoup le 200mm (on a de
moins en moins accès au domaine ferroviaire). Sur la doc, j'ai découvert
le bracketing : très interessant car les conditions d'éclairage sont
souvent très difficile.



Bof... Tropicalisé pour un utilisateur "normal", je vois pas
trop l'intérêt. Surtout qu'il faudrait pouvoir évaluer
l'apport réel de la chose par rapport à un modèle qui ne le
revendique pas. Globalement les modèles tropicalisés sont
surtout des modèles pro ou semi-pro donc lourds... Regarde
plutôt du coté des modèles amateur de Canon, Nikon ou
Olympus qui font les appareils les plus légers.
En numérique, le bracketing ne sert absolument à rien sauf
prises de vue vraiment très difficiles. Les bons modèles
exposent pratiquement à la perfection et il suffit
éventuellement d'un peu de correction avec un logiciel pour
avoir exactement ce qu'on souhaite...

Dans la gamme d'objectifs PENTAX, on trouve des zooms 'extraordinaires'
du style 18-250 : faut-il mieux un seul objectif de ce type ou une
combinaison 16-50 + 60-250 ?



Tout dépend ce qu'on cherche. Un 18-250 me semble un peu
exagéré : ouverture 6.3 à 250 mm... Même un très bon 18-200
comme le Nikon reste tout de même inférieur à des optiques
plus spécialisées mais il faudrait préciser ce que tu
souhaites exactement. Pour de la performance mieux vaut un
couple genre 2.8/18-50 + 2.8/70-200. C'est hors de prix chez
Canon et Nikon mais abordable chez Sigma (en monture Canon
ou Nikon)

Et si en plus ... ma femme est passionnée de fleurs, alors une
possibilité de macro serait intéressante.



Pour les fleurs aucun problème, à moins qu'elles ne soient
minuscules. Pour la vraie macro c'est un peu autre chose.

--
Jean-Pierre Roche

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Jean à Grenoble
Merci Jean-Pierre ...

1) je n'avais pas pensé à regarder les ouvertures minimum ... et c'est
important : un train ça bouge !

2) je reviens sur le bracketing : il me parait plus facile de demander à
l'appareil de photo de prendre 3 photos (il y a de la place sur les
cartes mémoire) et de choisir la bonne ... avec l'explorateur Windows
que de lancer un logiciel de retouche et de passer du temps à traiter
chaque photo. En fait hors le week-end où je prend les photos, je
travaille et je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai tort ?

A+
Jean à Grenoble
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Jean-Pierre Roche
Jean à Grenoble a écrit :

2) je reviens sur le bracketing : il me parait plus facile de demander à
l'appareil de photo de prendre 3 photos (il y a de la place sur les
cartes mémoire) et de choisir la bonne ... avec l'explorateur Windows
que de lancer un logiciel de retouche et de passer du temps à traiter
chaque photo. En fait hors le week-end où je prend les photos, je
travaille et je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai tort ?



Tout dépend à quel niveau de qualité on veut parvenir... Le
numérique permet d'atteindre un très haut niveau sans gros
investissement ni en équipement ni en temps. Contrairement à
l'argentique. Toutefois, si on se contente du service de
base, on reste généralement dans le médiocre (enfin, le tout
courant) mais honnête. Le bracketing n'y change pas grand chose.
Si tel est ton but, autant acquérir un bridge moins onéreux
et moins contraignant comme le Fuji S100 ou, à un niveau de
qualité moindre, le Panasonic FZ18.

--
Jean-Pierre Roche

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Jean à Grenoble
Excuse-moi d'insister mais comme je n'y connais pas grand chose (je suis
ingénieur en informatique mais en photo numérique je suis ... béotien !)

Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement
lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas vrai ?

Merci pour ta patience ...

Jean à Grenoble
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Jean-Pierre Roche
Jean à Grenoble a écrit :
Excuse-moi d'insister mais comme je n'y connais pas grand chose (je suis
ingénieur en informatique mais en photo numérique je suis ... béotien !)

Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement
lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas
vrai ?



Heu... Vaste question...
Dans la version simple, on photographie en JPEG et c'est
vrai. Il y a une perte *théorique* à chaque modification.
Mais en *pratique* mieux vaut une photo traitée qu'une non
traitée : le résultat est bien meilleur (si on a réalisé un
traitement correct).
Dans la version plus complexe, il faut savoir qu'on peut
(avec les appareils évolués tels que les reflex) récupérer
les informations brutes du capteur et les traiter à sa guise
avec un logiciel fait pour. Là on peut obtenir une qualité
encore meilleure que dans la version simple, traitée ou non.
Il n'y a, par principe, aucune perte puisqu'on part des
données originales. On appelle ça les données RAW et on dit
photographier en RAW. Le développement du principe serait
fort long mais, pour faire simple, le RAW est codé sur 12 ou
14 bits, le JPEG sur 8 bits (par couleur) seulement...

--
Jean-Pierre Roche

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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Jean à Grenoble a écrit :
Excuse-moi d'insister mais comme je n'y connais pas grand chose (je suis
ingénieur en informatique mais en photo numérique je suis ... béotien !)

Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement
lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas
vrai ?



Non, pas totalement, car si je me souviens un peu de la théorie de
l'information en informatique, en faisant un traitement du signal brut
on n'enlève pas d'information, on en ajoute, pour un peu que ce
traitement soit autre chose évidemment de l'ajout de bruit.
Et justement, un des traitements de base c'est la diminution du bruit ;
si tu prend une image bruitée et que tu la débruites, au raz des bits
elle contiendra moins d'information , sera codable en moins d'octets, et
sur le plan de l'information elle en contiendra plus.

Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y
ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le
rendu etc...

Bon, après, quand tu travaille sur les courbes, couleurs, etc, il y a
une certaine détérioration due à l'accumulation des approximations dans
les calculs, des arrondis etc... L'information se détériore, et d'autant
plus vite qu'on est en 8 bits par exemples. Mais si tu fais ces
tratiements, c'est que tu veux ajouter une autre sorte d'information de
plus haut niveau, qui concerne par exemple la lisibilté de l'image, la
façon dont elle te plaît.

Noëlle Adam.
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Jacques L'helgoualc'h
Le 22-06-2008, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Jean à Grenoble a écrit :
Excuse-moi d'insister mais comme je n'y connais pas grand chose (je suis
ingénieur en informatique mais en photo numérique je suis ... béotien !)

Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement
lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas
vrai ?



Non, pas totalement, car si je me souviens un peu de la théorie de
l'information en informatique, en faisant un traitement du signal brut
on n'enlève pas d'information, on en ajoute, pour un peu que ce
traitement soit autre chose évidemment de l'ajout de bruit.
Et justement, un des traitements de base c'est la diminution du bruit ;
si tu prend une image bruitée et que tu la débruites, au raz des bits
elle contiendra moins d'information , sera codable en moins d'octets, et
sur le plan de l'information elle en contiendra plus.



Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée,
restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment
pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport
signal/bruit ?

Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y
ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le
rendu etc...



Oui, mais là tu /ajoutes/ une information extérieure.

Bon, après, quand tu travaille sur les courbes, couleurs, etc, il y a
une certaine détérioration due à l'accumulation des approximations dans
les calculs, des arrondis etc... L'information se détériore, et d'autant
plus vite qu'on est en 8 bits par exemples. Mais si tu fais ces
tratiements, c'est que tu veux ajouter une autre sorte d'information de
plus haut niveau, qui concerne par exemple la lisibilté de l'image, la
façon dont elle te plaît.



Dans une transformation bijective, donc réversible sans perte, la
quantité d'information restera la même.

Mais si par exemple on adapte l'espace des couleurs à ce que veut bien
imprimer ta £*@! d'imprimante, il y aura forcément une diminution de
l'information :/
--
Jacques L'helgoualc'h
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cf
Jean-Pierre Roche wrote:

> Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement
> lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas
> vrai ?

Heu... Vaste question...
Dans la version simple, on photographie en JPEG et c'est
vrai. Il y a une perte *théorique* à chaque modification.



Le fait que la photo de départ soit en JPEG n'oblige pas à sauvegarder
la ou les versions modifiées successives au même format, il suffit de
les sauver sous un format non destructif pour éviter les pertes de
qualités à chaque modification.

A++
--
Christian
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bertrand.decagny
Bonsoir

S'il s'agit de prendre des trains en marche, je déconseille fortement un
bridge.

Il ne faut pas oublier le temps de latence entre le moment où l'on
appuie dur le bouton, et le déclenchement. Ce qui est tolérable pour des
portraits ne l'est plus pour les scènes d'action.

Après 4 ans avec un Olympus Camédia 760, et quelques mois de transition
avec un Panasonic FZ18, je suis passé au Nikon D60

Résultats : mes scènes d'action sont toutes ratées : j'anticipe trop, et
déclenche trop vite... ;-)))

Et si Jean de Grenoble a des vieux objectifs, peut-être pourra-t'il les
utiliser sur son nouveau réflex ??

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Jean-Pierre Roche wrote:

Jean à Grenoble a écrit :



Tout dépend à quel niveau de qualité on veut parvenir... Le
numérique permet d'atteindre un très haut niveau sans gros
investissement ni en équipement ni en temps. Contrairement à
l'argentique. Toutefois, si on se contente du service de
base, on reste généralement dans le médiocre (enfin, le tout
courant) mais honnête. Le bracketing n'y change pas grand chose.
Si tel est ton but, autant acquérir un bridge moins onéreux
et moins contraignant comme le Fuji S100 ou, à un niveau de
qualité moindre, le Panasonic FZ18.


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Jean-Pierre Roche
Bertrand de Cagny a écrit :
Bonsoir

S'il s'agit de prendre des trains en marche, je déconseille fortement un
bridge.

Il ne faut pas oublier le temps de latence entre le moment où l'on
appuie dur le bouton, et le déclenchement. Ce qui est tolérable pour des
portraits ne l'est plus pour les scènes d'action.



Hum... Il n'est pas interdit d'apprendre à se servir du
matériel qu'on achète... Un bridge n'a pas la vélocité d'un
reflex mais faut rien exagérer, surtout pour photographier
des trains dont le comportement est tout à fait prévisible :
vitesse et trajectoire forcément constantes...

--
Jean-Pierre Roche

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