qqun est il au courant des droits et usages quant à la
saisie/confiscation de matériel photos/pellicules/médias lors
d'évènements un peu chauds (manifestations, etc) ?
qqun est il au courant des droits et usages quant à la saisie/confiscation de matériel photos/pellicules/médias lors d'évènements un peu chauds (manifestations, etc) ?
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...). En principe, la saisie ne porte que sur la pellicule et sa justification est souvent des plus floue.
-- Jean-Pierre Roche
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http://jpierreroche.free.fr/
Laurent Lathieyre a écrit:
qqun est il au courant des droits et usages quant à la
saisie/confiscation de matériel photos/pellicules/médias lors
d'évènements un peu chauds (manifestations, etc) ?
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier,
les usages c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade
si tu n'as pas une bonne raison pour le faire (par exemple
une carte de presse...).
En principe, la saisie ne porte que sur la pellicule et sa
justification est souvent des plus floue.
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
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qqun est il au courant des droits et usages quant à la saisie/confiscation de matériel photos/pellicules/médias lors d'évènements un peu chauds (manifestations, etc) ?
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...). En principe, la saisie ne porte que sur la pellicule et sa justification est souvent des plus floue.
-- Jean-Pierre Roche
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Laurent Lathieyre
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...). En principe, la saisie ne porte que sur la pellicule et sa justification est souvent des plus floue.
merci - pas de jurisprudence en ce domaine ?
à noter que nombre de journalistes n'ont pas nécessairement de carte de presse
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages
c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une
bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...).
En principe, la saisie ne porte que sur la pellicule et sa justification
est souvent des plus floue.
merci - pas de jurisprudence en ce domaine ?
à noter que nombre de journalistes n'ont pas nécessairement de carte de
presse
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...). En principe, la saisie ne porte que sur la pellicule et sa justification est souvent des plus floue.
merci - pas de jurisprudence en ce domaine ?
à noter que nombre de journalistes n'ont pas nécessairement de carte de presse
Oh surement que si. Tout comme il y a plein de lois qui interdisent de piquer dans la caisse de l'Etat pour ses besoins personnels...
à noter que nombre de journalistes n'ont pas nécessairement de carte de presse
Ah ? Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et on a alors droit à la carte. Sinon on est amateur de journalisme ce qui n'a rien à voir. En tout cas si on veut faire du reportage d'actualité il est préférable de disposer de la carte et éventuellement du brassard... -- Jean-Pierre Roche
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Laurent Lathieyre a écrit:
merci - pas de jurisprudence en ce domaine ?
Oh surement que si. Tout comme il y a plein de lois qui
interdisent de piquer dans la caisse de l'Etat pour ses
besoins personnels...
à noter que nombre de journalistes n'ont pas nécessairement de carte de
presse
Ah ? Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et
on a alors droit à la carte.
Sinon on est amateur de journalisme ce qui n'a rien à voir.
En tout cas si on veut faire du reportage d'actualité il est
préférable de disposer de la carte et éventuellement du
brassard...
--
Jean-Pierre Roche
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Oh surement que si. Tout comme il y a plein de lois qui interdisent de piquer dans la caisse de l'Etat pour ses besoins personnels...
à noter que nombre de journalistes n'ont pas nécessairement de carte de presse
Ah ? Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et on a alors droit à la carte. Sinon on est amateur de journalisme ce qui n'a rien à voir. En tout cas si on veut faire du reportage d'actualité il est préférable de disposer de la carte et éventuellement du brassard... -- Jean-Pierre Roche
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Laurent Lathieyre
Jean-Pierre Roche wrote:
Ah ? Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et on a alors droit à la carte. Sinon on est amateur de journalisme ce qui n'a rien à voir.
C'est un autre sujet, mais disons que si je suis ton discours cela signifie qu'un pigiste qui n'a pas sa carte de presse est donc un amateur. Merci pour eux.
(Selon les statistiques de la commission de la Carte, du 3.01.02, les pigistes représenteraient environ 17.2% des effectifs des journalistes encartés.)
Ah ? Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et on a alors
droit à la carte.
Sinon on est amateur de journalisme ce qui n'a rien à voir.
C'est un autre sujet, mais disons que si je suis ton discours cela
signifie qu'un pigiste qui n'a pas sa carte de presse est donc un
amateur. Merci pour eux.
(Selon les statistiques de la commission de la Carte, du 3.01.02, les
pigistes représenteraient environ 17.2% des effectifs des journalistes
encartés.)
Ah ? Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et on a alors droit à la carte. Sinon on est amateur de journalisme ce qui n'a rien à voir.
C'est un autre sujet, mais disons que si je suis ton discours cela signifie qu'un pigiste qui n'a pas sa carte de presse est donc un amateur. Merci pour eux.
(Selon les statistiques de la commission de la Carte, du 3.01.02, les pigistes représenteraient environ 17.2% des effectifs des journalistes encartés.)
C'est un autre sujet, mais disons que si je suis ton discours cela signifie qu'un pigiste qui n'a pas sa carte de presse est donc un amateur. Merci pour eux.
Ben oui, si tu ne vis pas d'une activité tu n'es pas un professionnel de cette activité. Sinon je peux me revendiquer professionnel de nombreux domaines !!! Il n'y a aucune honte à être amateur...
(Selon les statistiques de la commission de la Carte, du 3.01.02, les pigistes représenteraient environ 17.2% des effectifs des journalistes encartés.)
Ben je suis pigiste, ça n'a rien à voir avec le sujet ! On peut parfaitement être pigiste et avoir une carte de presse. -- Jean-Pierre Roche
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Laurent Lathieyre a écrit:
C'est un autre sujet, mais disons que si je suis ton discours cela
signifie qu'un pigiste qui n'a pas sa carte de presse est donc un
amateur. Merci pour eux.
Ben oui, si tu ne vis pas d'une activité tu n'es pas un
professionnel de cette activité. Sinon je peux me
revendiquer professionnel de nombreux domaines !!!
Il n'y a aucune honte à être amateur...
(Selon les statistiques de la commission de la Carte, du 3.01.02, les
pigistes représenteraient environ 17.2% des effectifs des journalistes
encartés.)
Ben je suis pigiste, ça n'a rien à voir avec le sujet !
On peut parfaitement être pigiste et avoir une carte de presse.
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
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C'est un autre sujet, mais disons que si je suis ton discours cela signifie qu'un pigiste qui n'a pas sa carte de presse est donc un amateur. Merci pour eux.
Ben oui, si tu ne vis pas d'une activité tu n'es pas un professionnel de cette activité. Sinon je peux me revendiquer professionnel de nombreux domaines !!! Il n'y a aucune honte à être amateur...
(Selon les statistiques de la commission de la Carte, du 3.01.02, les pigistes représenteraient environ 17.2% des effectifs des journalistes encartés.)
Ben je suis pigiste, ça n'a rien à voir avec le sujet ! On peut parfaitement être pigiste et avoir une carte de presse. -- Jean-Pierre Roche
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jfavrefelixPASDEPUBMERCI
Jean-Pierre Roche wrote:
Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et on a alors droit à la carte.
Non, on est journaliste quand on a eu plus de 50% de ses revenus issus de la presse dans l'année précédente, au dessus d'un seuil minimal, evidemment. Une bonne partie des journaux et magazines est faite par des pigistes qui ont d'autres revenus (salaire, auteur, etc.), et qui n'en sont pas moins «journalistes» dans les faits.
Je le sais, j'ai été encarté pendant deux ou trois ans, simplement parce que la proportion auteur/pige penchait du côté pige. J'étais fier, je me sentais plein de déontologie, tout ça (alors que finalement, pour la plupart des gens ce n'est pas un métier respectable!)
Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et
on a alors droit à la carte.
Non, on est journaliste quand on a eu plus de 50% de ses revenus issus
de la presse dans l'année précédente, au dessus d'un seuil minimal,
evidemment. Une bonne partie des journaux et magazines est faite par des
pigistes qui ont d'autres revenus (salaire, auteur, etc.), et qui n'en
sont pas moins «journalistes» dans les faits.
Je le sais, j'ai été encarté pendant deux ou trois ans, simplement parce
que la proportion auteur/pige penchait du côté pige. J'étais fier, je me
sentais plein de déontologie, tout ça (alors que finalement, pour la
plupart des gens ce n'est pas un métier respectable!)
Il se trouve qu'on est journaliste quand on en vit et on a alors droit à la carte.
Non, on est journaliste quand on a eu plus de 50% de ses revenus issus de la presse dans l'année précédente, au dessus d'un seuil minimal, evidemment. Une bonne partie des journaux et magazines est faite par des pigistes qui ont d'autres revenus (salaire, auteur, etc.), et qui n'en sont pas moins «journalistes» dans les faits.
Je le sais, j'ai été encarté pendant deux ou trois ans, simplement parce que la proportion auteur/pige penchait du côté pige. J'étais fier, je me sentais plein de déontologie, tout ça (alors que finalement, pour la plupart des gens ce n'est pas un métier respectable!)
Emma
"Laurent Lathieyre" a écrit
qqun est il au courant des droits et usages quant à la saisie/confiscation de matériel photos/pellicules/médias lors d'évènements un peu chauds (manifestations, etc) ?
Juste une expérience vécue il y a plusieurs années Je me trouvais devant une petite manifestation et j'ai pris des photos Les policiers (municipaux) sont arrivés et m'ont demandée ma pellicule Novice, je me suis exécutée.
Quelques minutes après est arrivé un inspecteur (?) des renseignements généraux qui m'a demandé ce que je faisais et à qui j'ai expliqué l'incident Il m'a dit que les flics n'avaient pas le droit et que j'aurais dû attendre un peu ; Etant sur les lieux il serait intervenu :-(( et :-))
Depuis cet incident et un autre différent, je me renseigne sur les droits des photographes (amateurs ou pro c'est pareil) et je compile la jurisprudence: droit de photographier, droit d'auteur, droit à l'image etc..
En gros : On a le droit de photographier (sans pied; il y a une histoire de pied et d'autorisation je crois, à Paris, partout ?) Il semblerait qu'on ne peut confisquer pellicule ou matos, sauf raison précise et requête d'un proc (vous avez fait une photo prouvant un délit ou un crime). On peut vous embarquer si "trouble à l'ordre public" : ce fameux prétexte qui permet à la police de vous embêter si elle en a envie. Mais on ne peut vous prendre votre matériel.
J'ai une super photo de CRS casqués, bottés devant une agence d'intérim :-)) de l'année dernière. J'ai même pris mon temps, doublé ma prise de vue et ils ne m'ont rien dit. De toute façon, je ne me laisserais plus faire. Correcte, souriante, mais inflexible je serais ... cette pelloche m'est restée sur le coeur...
Mais le photographe a des restrictions qui peuvent être sévères quant à la publication. Pour en avoir parlé avec un photographe de presse ; Il a comme consigne de faire des photos, même de personnes menottées, ensuite c'est la rédaction qui prend la responsabilité de publier telle ou telle photo. De toute façon, par les temps qui courent, il y a une crainte des professionnels d'avoir des problèmes même sur des photos banales. (droit à l'image des personnes photographiées)
Emma (qui a une photo qui devrait paraître dans un magazine prochainement avec un policier s'adressant à une bande de jeunes)
"Laurent Lathieyre" <llathieyre@thewanderman.net> a écrit
qqun est il au courant des droits et usages quant à la
saisie/confiscation de matériel photos/pellicules/médias lors
d'évènements un peu chauds (manifestations, etc) ?
Juste une expérience vécue il y a plusieurs années
Je me trouvais devant une petite manifestation et j'ai pris des photos
Les policiers (municipaux) sont arrivés et m'ont demandée ma pellicule
Novice, je me suis exécutée.
Quelques minutes après est arrivé un inspecteur (?) des renseignements
généraux qui m'a demandé ce que je faisais et à qui j'ai expliqué l'incident
Il m'a dit que les flics n'avaient pas le droit et que j'aurais dû attendre
un peu ; Etant sur les lieux il serait intervenu
:-(( et :-))
Depuis cet incident et un autre différent, je me renseigne sur les droits
des photographes (amateurs ou pro c'est pareil) et je compile la
jurisprudence: droit de photographier, droit d'auteur, droit à l'image etc..
En gros :
On a le droit de photographier (sans pied; il y a une histoire de pied et
d'autorisation je crois, à Paris, partout ?)
Il semblerait qu'on ne peut confisquer pellicule ou matos, sauf raison
précise et requête d'un proc (vous avez fait une photo prouvant un délit ou
un crime).
On peut vous embarquer si "trouble à l'ordre public" : ce fameux prétexte
qui permet à la police de vous embêter si elle en a envie. Mais on ne peut
vous prendre votre matériel.
J'ai une super photo de CRS casqués, bottés devant une agence d'intérim :-))
de l'année dernière.
J'ai même pris mon temps, doublé ma prise de vue et ils ne m'ont rien dit.
De toute façon, je ne me laisserais plus faire.
Correcte, souriante, mais inflexible je serais ... cette pelloche m'est
restée sur le coeur...
Mais le photographe a des restrictions qui peuvent être sévères quant à la
publication.
Pour en avoir parlé avec un photographe de presse ;
Il a comme consigne de faire des photos, même de personnes menottées,
ensuite c'est la rédaction qui prend la responsabilité de publier telle ou
telle photo.
De toute façon, par les temps qui courent, il y a une crainte des
professionnels d'avoir des problèmes même sur des photos banales. (droit à
l'image des personnes photographiées)
Emma (qui a une photo qui devrait paraître dans un magazine prochainement
avec un policier s'adressant à une bande de jeunes)
qqun est il au courant des droits et usages quant à la saisie/confiscation de matériel photos/pellicules/médias lors d'évènements un peu chauds (manifestations, etc) ?
Juste une expérience vécue il y a plusieurs années Je me trouvais devant une petite manifestation et j'ai pris des photos Les policiers (municipaux) sont arrivés et m'ont demandée ma pellicule Novice, je me suis exécutée.
Quelques minutes après est arrivé un inspecteur (?) des renseignements généraux qui m'a demandé ce que je faisais et à qui j'ai expliqué l'incident Il m'a dit que les flics n'avaient pas le droit et que j'aurais dû attendre un peu ; Etant sur les lieux il serait intervenu :-(( et :-))
Depuis cet incident et un autre différent, je me renseigne sur les droits des photographes (amateurs ou pro c'est pareil) et je compile la jurisprudence: droit de photographier, droit d'auteur, droit à l'image etc..
En gros : On a le droit de photographier (sans pied; il y a une histoire de pied et d'autorisation je crois, à Paris, partout ?) Il semblerait qu'on ne peut confisquer pellicule ou matos, sauf raison précise et requête d'un proc (vous avez fait une photo prouvant un délit ou un crime). On peut vous embarquer si "trouble à l'ordre public" : ce fameux prétexte qui permet à la police de vous embêter si elle en a envie. Mais on ne peut vous prendre votre matériel.
J'ai une super photo de CRS casqués, bottés devant une agence d'intérim :-)) de l'année dernière. J'ai même pris mon temps, doublé ma prise de vue et ils ne m'ont rien dit. De toute façon, je ne me laisserais plus faire. Correcte, souriante, mais inflexible je serais ... cette pelloche m'est restée sur le coeur...
Mais le photographe a des restrictions qui peuvent être sévères quant à la publication. Pour en avoir parlé avec un photographe de presse ; Il a comme consigne de faire des photos, même de personnes menottées, ensuite c'est la rédaction qui prend la responsabilité de publier telle ou telle photo. De toute façon, par les temps qui courent, il y a une crainte des professionnels d'avoir des problèmes même sur des photos banales. (droit à l'image des personnes photographiées)
Emma (qui a une photo qui devrait paraître dans un magazine prochainement avec un policier s'adressant à une bande de jeunes)
Jean-Pierre Roche
FAVRE-FÉLIX a écrit:
Non, on est journaliste quand on a eu plus de 50% de ses revenus issus de la presse dans l'année précédente, au dessus d'un seuil minimal, evidemment.
C'est exactement ce que je dis mais en plus technique... J'ai une carte de presse depuis un nombre d'années qui devient respectable :-)
Une bonne partie des journaux et magazines est faite par des
pigistes qui ont d'autres revenus (salaire, auteur, etc.), et qui n'en sont pas moins «journalistes» dans les faits.
Pas toujours... Le pigiste peut être le spécialiste d'un domaine et la pige ne représenter pour lui qu'un revenu d'appoint. Et son coté "amateur" (au mauvais sens du mot) être tout à fait évident : ce sont des journalistes "pros" qui se chargent de tout remettre d'aplomb...
Je le sais, j'ai été encarté pendant deux ou trois ans, simplement parce que la proportion auteur/pige penchait du côté pige. J'étais fier, je me sentais plein de déontologie, tout ça (alors que finalement, pour la plupart des gens ce n'est pas un métier respectable!)
? en quoi ce ne serait pas respectable ? sauf évidemment si l'on fait fait des choses qui ne le sont guère, ce qui pratique aussi dans d'autres professions... -- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
FAVRE-FÉLIX a écrit:
Non, on est journaliste quand on a eu plus de 50% de ses revenus issus
de la presse dans l'année précédente, au dessus d'un seuil minimal,
evidemment.
C'est exactement ce que je dis mais en plus technique...
J'ai une carte de presse depuis un nombre d'années qui
devient respectable :-)
Une bonne partie des journaux et magazines est faite par des
pigistes qui ont d'autres revenus (salaire, auteur, etc.), et qui n'en
sont pas moins «journalistes» dans les faits.
Pas toujours... Le pigiste peut être le spécialiste d'un
domaine et la pige ne représenter pour lui qu'un revenu
d'appoint. Et son coté "amateur" (au mauvais sens du mot)
être tout à fait évident : ce sont des journalistes "pros"
qui se chargent de tout remettre d'aplomb...
Je le sais, j'ai été encarté pendant deux ou trois ans, simplement parce
que la proportion auteur/pige penchait du côté pige. J'étais fier, je me
sentais plein de déontologie, tout ça (alors que finalement, pour la
plupart des gens ce n'est pas un métier respectable!)
? en quoi ce ne serait pas respectable ? sauf évidemment si
l'on fait fait des choses qui ne le sont guère, ce qui
pratique aussi dans d'autres professions...
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
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Non, on est journaliste quand on a eu plus de 50% de ses revenus issus de la presse dans l'année précédente, au dessus d'un seuil minimal, evidemment.
C'est exactement ce que je dis mais en plus technique... J'ai une carte de presse depuis un nombre d'années qui devient respectable :-)
Une bonne partie des journaux et magazines est faite par des
pigistes qui ont d'autres revenus (salaire, auteur, etc.), et qui n'en sont pas moins «journalistes» dans les faits.
Pas toujours... Le pigiste peut être le spécialiste d'un domaine et la pige ne représenter pour lui qu'un revenu d'appoint. Et son coté "amateur" (au mauvais sens du mot) être tout à fait évident : ce sont des journalistes "pros" qui se chargent de tout remettre d'aplomb...
Je le sais, j'ai été encarté pendant deux ou trois ans, simplement parce que la proportion auteur/pige penchait du côté pige. J'étais fier, je me sentais plein de déontologie, tout ça (alors que finalement, pour la plupart des gens ce n'est pas un métier respectable!)
? en quoi ce ne serait pas respectable ? sauf évidemment si l'on fait fait des choses qui ne le sont guère, ce qui pratique aussi dans d'autres professions... -- Jean-Pierre Roche
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Jean-Pierre Roche
Emma a écrit:
Juste une expérience vécue il y a plusieurs années Je me trouvais devant une petite manifestation et j'ai pris des photos Les policiers (municipaux) sont arrivés et m'ont demandée ma pellicule Novice, je me suis exécutée. Quelques minutes après est arrivé un inspecteur (?) des renseignements généraux qui m'a demandé ce que je faisais et à qui j'ai expliqué l'incident Il m'a dit que les flics n'avaient pas le droit et que j'aurais dû attendre un peu ; Etant sur les lieux il serait intervenu :-(( et :-))
Disons que ça ressemble à une version positive de la guerre des polices...
Il semblerait qu'on ne peut confisquer pellicule ou matos, sauf raison précise et requête d'un proc (vous avez fait une photo prouvant un délit ou un crime).
Encore une fois c'est la théorie, applicable lorsque l'ordre public est bien rangé. Le jour où ça chauffe vraiment théorie et pratique risquent de diverger sérieusement...
On peut vous embarquer si "trouble à l'ordre public" : ce fameux prétexte qui permet à la police de vous embêter si elle en a envie. Mais on ne peut vous prendre votre matériel.
"Prendre" n'est pas un terme juridique... On risque juste de te le "saisir" en attendant la décision de justice... (qu'on sait rapide et toujours objective). S'il n'a pas reçu par malheur un coup de pied ou de matraque. C'est si vite arrivé dans la bousculade...
Correcte, souriante, mais inflexible je serais
Avec les menottes et le pif écrasé aussi ?
Pour en avoir parlé avec un photographe de presse ; Il a comme consigne de faire des photos, même de personnes menottées, ensuite c'est la rédaction qui prend la responsabilité de publier telle ou telle photo.
Pas vraiment non. Tout dépend du statut des personnes en cause. Si tu es photographe ou journaliste indépendant le responsable c'est surtout toi...
Emma (qui a une photo qui devrait paraître dans un magazine prochainement avec un policier s'adressant à une bande de jeunes)
Gare au droit à l'image ;-) -- Jean-Pierre Roche
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Emma a écrit:
Juste une expérience vécue il y a plusieurs années
Je me trouvais devant une petite manifestation et j'ai pris des photos
Les policiers (municipaux) sont arrivés et m'ont demandée ma pellicule
Novice, je me suis exécutée.
Quelques minutes après est arrivé un inspecteur (?) des renseignements
généraux qui m'a demandé ce que je faisais et à qui j'ai expliqué l'incident
Il m'a dit que les flics n'avaient pas le droit et que j'aurais dû attendre
un peu ; Etant sur les lieux il serait intervenu
:-(( et :-))
Disons que ça ressemble à une version positive de la guerre
des polices...
Il semblerait qu'on ne peut confisquer pellicule ou matos, sauf raison
précise et requête d'un proc (vous avez fait une photo prouvant un délit ou
un crime).
Encore une fois c'est la théorie, applicable lorsque l'ordre
public est bien rangé. Le jour où ça chauffe vraiment
théorie et pratique risquent de diverger sérieusement...
On peut vous embarquer si "trouble à l'ordre public" : ce fameux prétexte
qui permet à la police de vous embêter si elle en a envie. Mais on ne peut
vous prendre votre matériel.
"Prendre" n'est pas un terme juridique... On risque juste de
te le "saisir" en attendant la décision de justice... (qu'on
sait rapide et toujours objective). S'il n'a pas reçu par
malheur un coup de pied ou de matraque. C'est si vite arrivé
dans la bousculade...
Correcte, souriante, mais inflexible je serais
Avec les menottes et le pif écrasé aussi ?
Pour en avoir parlé avec un photographe de presse ;
Il a comme consigne de faire des photos, même de personnes menottées,
ensuite c'est la rédaction qui prend la responsabilité de publier telle ou
telle photo.
Pas vraiment non. Tout dépend du statut des personnes en
cause. Si tu es photographe ou journaliste indépendant le
responsable c'est surtout toi...
Emma (qui a une photo qui devrait paraître dans un magazine prochainement
avec un policier s'adressant à une bande de jeunes)
Gare au droit à l'image ;-)
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
enlever sanspub pour m'écrire...
Juste une expérience vécue il y a plusieurs années Je me trouvais devant une petite manifestation et j'ai pris des photos Les policiers (municipaux) sont arrivés et m'ont demandée ma pellicule Novice, je me suis exécutée. Quelques minutes après est arrivé un inspecteur (?) des renseignements généraux qui m'a demandé ce que je faisais et à qui j'ai expliqué l'incident Il m'a dit que les flics n'avaient pas le droit et que j'aurais dû attendre un peu ; Etant sur les lieux il serait intervenu :-(( et :-))
Disons que ça ressemble à une version positive de la guerre des polices...
Il semblerait qu'on ne peut confisquer pellicule ou matos, sauf raison précise et requête d'un proc (vous avez fait une photo prouvant un délit ou un crime).
Encore une fois c'est la théorie, applicable lorsque l'ordre public est bien rangé. Le jour où ça chauffe vraiment théorie et pratique risquent de diverger sérieusement...
On peut vous embarquer si "trouble à l'ordre public" : ce fameux prétexte qui permet à la police de vous embêter si elle en a envie. Mais on ne peut vous prendre votre matériel.
"Prendre" n'est pas un terme juridique... On risque juste de te le "saisir" en attendant la décision de justice... (qu'on sait rapide et toujours objective). S'il n'a pas reçu par malheur un coup de pied ou de matraque. C'est si vite arrivé dans la bousculade...
Correcte, souriante, mais inflexible je serais
Avec les menottes et le pif écrasé aussi ?
Pour en avoir parlé avec un photographe de presse ; Il a comme consigne de faire des photos, même de personnes menottées, ensuite c'est la rédaction qui prend la responsabilité de publier telle ou telle photo.
Pas vraiment non. Tout dépend du statut des personnes en cause. Si tu es photographe ou journaliste indépendant le responsable c'est surtout toi...
Emma (qui a une photo qui devrait paraître dans un magazine prochainement avec un policier s'adressant à une bande de jeunes)
Gare au droit à l'image ;-) -- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
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Emmanuel JACQUET
Jean-Pierre Roche wrote:
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...).
c'est vrai cette histoire de carte de presse ? mais rassure moi, c'est quand y sont de mauvaise humeur qu'ils vérifient ? en tant qu'amateur, je n'ai jamais eu de problème pour faire des photos dans des manif, même à côté de CRS, même des photos DE crs.
ceci dit, pour cette photo, au pérou, j'ai quand même demandé au gars.. c'est tellement plus aléatoire en amérique du sud :-) <URL:http://www.formidable-inc.net/tmp/perou007.jpg>
et puis fu2 fr.rec.photo.pratique -- Manu Un peu de photo <URL:http://www.formidable-inc.net>
Jean-Pierre Roche wrote:
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages
c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une
bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...).
c'est vrai cette histoire de carte de presse ? mais rassure moi, c'est
quand y sont de mauvaise humeur qu'ils vérifient ? en tant qu'amateur,
je n'ai jamais eu de problème pour faire des photos dans des manif, même
à côté de CRS, même des photos DE crs.
ceci dit, pour cette photo, au pérou, j'ai quand même demandé au gars..
c'est tellement plus aléatoire en amérique du sud :-)
<URL:http://www.formidable-inc.net/tmp/perou007.jpg>
et puis fu2 fr.rec.photo.pratique
--
Manu
Un peu de photo <URL:http://www.formidable-inc.net>
Pour faire simple, le droit c'est que tu peux photographier, les usages c'est qu'on t'embarquera dans le panier à salade si tu n'as pas une bonne raison pour le faire (par exemple une carte de presse...).
c'est vrai cette histoire de carte de presse ? mais rassure moi, c'est quand y sont de mauvaise humeur qu'ils vérifient ? en tant qu'amateur, je n'ai jamais eu de problème pour faire des photos dans des manif, même à côté de CRS, même des photos DE crs.
ceci dit, pour cette photo, au pérou, j'ai quand même demandé au gars.. c'est tellement plus aléatoire en amérique du sud :-) <URL:http://www.formidable-inc.net/tmp/perou007.jpg>
et puis fu2 fr.rec.photo.pratique -- Manu Un peu de photo <URL:http://www.formidable-inc.net>
