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Encore une lecture communiste de l’Histoire à la télé publique

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Chamois timide
Il paraît que le réalisateur de Guy Môquet, un amour fusillé avait mis
son téléfilm (passé sur France 2, mardi à 20 h 50) en chantier bien
avant les gesticulations de Sarkozy sur le sujet. Nous n’avons aucune
raison de mettre en doute cette antériorité de Philippe Bérenger qui,
par ailleurs, dit ne pas adhérer au caractère obligatoire de la lecture
de la lettre du jeune communiste dans les écoles. Même s’il espère que
l’Education nationale – dont on connaît la légendaire laïcité et la non
moins légendaire neutralité – « s’emparera du film et le présentera aux
élèves ».

Dans quel cadre ? Pas dans celui de la vérité historique en tout cas…
Comme le précise d’ailleurs Philippe Bérenger lui-même, on n’est pas
dans ce cadre qui exige, en principe, une parfaite objectivité :

— Cela reste une fiction. Pour montrer la réalité, il faut parfois jouer
(sic) avec. J’ai changé des dates [pas moins… ], j’ai imaginé des
scènes. J’ai trouvé deux plans des camps dessinés par des personnes qui
y ont vécu. Ils sont complètement différents ! Car chacun se réapproprie
l’histoire.

« Chacun se réapproprie l’histoire » ? Tu l’as dit, bouffi… Le problème,
c’est que l’on nous donne toujours une lecture à sens unique de
l’histoire. tendance légende dorée du parti communiste. Ce qui est un
peu gênant quand on continue à nous vendre le drame de Guy Môquet comme
celui d’un jeune résistant aux nazis. Alors que la seule résistance de
Guy Môquet, ce fut à l’encontre de son pays, la France, qu’il l’exerça.
Et en se mettant au service de l’URSS qui, à l‘époque des faits, était
l’alliée de l’Allemagne nazie. Ça, c’est la vérité historique. Sans
fioritures. Sans qu’il soit besoin de « changer des dates », de « jouer
avec la réalité », d’« imaginer des scènes ».

La biographie de Guy Môquet tient en quelques lignes. Fils du communiste
Prosper Môquet, arrêté le 10 octobre 1939 en raison de son soutien
militant au pacte germano-soviétique, transféré en Algérie en 1940. Guy
Môquet, lui, sera arrêté le 13 octobre 1940 dans le cadre du décret-loi
Daladier du 29 septembre 1939 interdisant la propagande communiste.
Fresnes. La Santé. Clairvaux. Puis le camp de Choisel à Châteaubriant.
Le 20 octobre 1941, Karl Hotz, commandant des troupes allemandes de la
Loire-Inférieure, est abattu par trois communistes. Les Allemands
exigent alors que soient fusillés 61 otages. Au final, 47 seront
fusillés (dont 27 à Châteaubriant). Parmi eux, Guy Môquet.

En 2002, deux historiens, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre
(spécialiste de la lutte armée communiste) publient Le Sang des
communistes, les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Ils
écrivent notamment :

« Ces martyrs propitiatoires proches de la direction nationale sont très
tôt érigés en figures éponymes de la Résistance. Or, ce choix, à la
lumière de l’Histoire est pour le moins étonnant. Que magnifie-t-on en
effet ? Essentiellement leur précocité résistante, quand bien même la
plupart des fusillés n’avaient pas “résisté” avant d‘être arrêtés,
n’avaient pas eu la possibilité de le faire du fait de la ligne alors
suivie par le parti. Il n’est pas étonnant dès lors que les otages les
plus révérés soient ceux qui ont été appréhendés en 1940 (…).
Qu’espère-t-on de retour ? Gommer les errances de 1940, faire croire par
le biais de la mort de ces martyrs, que le parti a résisté bien avant le
22 juin 1941. »

Tout le reste, à commencer par le téléfilm de Bérenger, qui côté romance
aurait eu sa place dans le défunt Nous Deux, relève de la fiction.

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julien vancraenbroeck
"Chamois timide" a écrit dans le message de news:
gdpttd$bnd$
Il paraît que le réalisateur de Guy Môquet, un amour fusillé avait mis
son téléfilm (passé sur France 2, mardi à 20 h 50) en chantier bien avant
les gesticulations de Sarkozy sur le sujet. Nous n’avons aucune raison de
mettre en doute cette antériorité de Philippe Bérenger qui, par ailleurs,
dit ne pas adhérer au caractère obligatoire de la lecture de la lettre du
jeune communiste dans les écoles. Même s’il espère que l’Education
nationale – dont on connaît la légendaire laïcité et la non moins
légendaire neutralité – « s’emparera du film et le présentera aux
élèves ».

Dans quel cadre ? Pas dans celui de la vérité historique en tout cas…
Comme le précise d’ailleurs Philippe Bérenger lui-même, on n’est pas dans
ce cadre qui exige, en principe, une parfaite objectivité :

— Cela reste une fiction. Pour montrer la réalité, il faut parfois jouer
(sic) avec. J’ai changé des dates [pas moins… ], j’ai imaginé des scènes.
J’ai trouvé deux plans des camps dessinés par des personnes qui y ont
vécu. Ils sont complètement différents ! Car chacun se réapproprie l’histoire.

« Chacun se réapproprie l’histoire » ? Tu l’as dit, bouffi… Le problème, c’est
que l’on nous donne toujours une lecture à sens unique de l’histoire.
tendance légende dorée du parti communiste. Ce qui est un peu gênant quand
on continue à nous vendre le drame de Guy Môquet comme celui d’un jeune
résistant aux nazis. Alors que la seule résistance de Guy Môquet, ce fut à
l’encontre de son pays, la France, qu’il l’exerça. Et en se mettant au
service de l’URSS qui, à l‘époque des faits, était l’alliée de l’Allemagne
nazie. Ça, c’est la vérité historique. Sans fioritures. Sans qu’il soit
besoin de « changer des dates », de « jouer avec la réalité », d’«
imaginer des scènes ».

La biographie de Guy Môquet tient en quelques lignes. Fils du communiste
Prosper Môquet, arrêté le 10 octobre 1939 en raison de son soutien
militant au pacte germano-soviétique, transféré en Algérie en 1940. Guy
Môquet, lui, sera arrêté le 13 octobre 1940 dans le cadre du décret-loi
Daladier du 29 septembre 1939 interdisant la propagande communiste.
Fresnes. La Santé. Clairvaux. Puis le camp de Choisel à Châteaubriant. Le
20 octobre 1941, Karl Hotz, commandant des troupes allemandes de la
Loire-Inférieure, est abattu par trois communistes. Les Allemands exigent
alors que soient fusillés 61 otages. Au final, 47 seront fusillés (dont 27
à Châteaubriant). Parmi eux, Guy Môquet.

En 2002, deux historiens, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre
(spécialiste de la lutte armée communiste) publient Le Sang des
communistes, les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Ils
écrivent notamment :

« Ces martyrs propitiatoires proches de la direction nationale sont très
tôt érigés en figures éponymes de la Résistance. Or, ce choix, à la
lumière de l’Histoire est pour le moins étonnant. Que magnifie-t-on en
effet ? Essentiellement leur précocité résistante, quand bien même la
plupart des fusillés n’avaient pas “résisté” avant d‘être arrêtés, n’avaient
pas eu la possibilité de le faire du fait de la ligne alors suivie par le
parti. Il n’est pas étonnant dès lors que les otages les plus révérés
soient ceux qui ont été appréhendés en 1940 (…). Qu’espère-t-on de retour
? Gommer les errances de 1940, faire croire par le biais de la mort de ces
martyrs, que le parti a résisté bien avant le 22 juin 1941. »

Tout le reste, à commencer par le téléfilm de Bérenger, qui côté romance
aurait eu sa place dans le défunt Nous Deux, relève de la fiction.


======================================================================== Je suis bien d'accord avec vous quant à la réalité communiste entre
septembre 1939 et juin 1941.
Par le fait que le cas de Môquet fut souvent évoqué dans ce groupe de
discussion, je n'en ai retenu
que l'extrême jeunesse du personnage, ce qui n'a suscité chez moi que
compassion et tristesse
quant au drame du blé trop vert tragiquement fauché par cette chose immonde
que fut l'éxécution
d'otages innocents pour une faute qu'ils n'avaient pas commise.
Cordialement.
Avatar
Claude.Chataigneau
"julien vancraenbroeck" a écrit dans le
message de news: 49008c64$0$2858$

"Chamois timide" a écrit dans le message de news:
gdpttd$bnd$
Il paraît que le réalisateur de Guy Môquet, un amour fusillé avait mis
son téléfilm (passé sur France 2, mardi à 20 h 50)




en chantier bien avant
les gesticulations de Sarkozy sur le sujet. Nous n'avons aucune raison de
mettre en doute cette antériorité de Philippe Bérenger qui, par ailleurs,
dit ne pas adhérer au caractère obligatoire de la lecture de la lettre du
jeune communiste dans les écoles. Même s'il espère que l'Education
nationale - dont on connaît la légendaire laïcité et la non moins
légendaire neutralité - « s'emparera du film et le présentera aux
élèves ».

Dans quel cadre ? Pas dans celui de la vérité historique en tout cas.
Comme le précise d'ailleurs Philippe Bérenger lui-même, on n'est pas dans
ce cadre qui exige, en principe, une parfaite objectivité :

- Cela reste une fiction. Pour montrer la réalité, il faut parfois jouer
(sic) avec. J'ai changé des dates [pas moins. ], j'ai imaginé des scènes.
J'ai trouvé deux plans des camps dessinés par des personnes qui y ont
vécu. Ils sont complètement différents ! Car chacun se réapproprie
l'histoire.

« Chacun se réapproprie l'histoire » ? Tu l'as dit, bouffi. Le problème,
c'est que l'on nous donne toujours une lecture à sens unique de
l'histoire. tendance légende dorée du parti communiste. Ce qui est un peu
gênant quand on continue à nous vendre le drame de Guy Môquet comme celui
d'un jeune résistant aux nazis. Alors que la seule résistance de Guy
Môquet, ce fut à l'encontre de son pays, la France, qu'il l'exerça. Et en
se mettant au service de l'URSS qui, à l'époque des faits, était l'alliée
de l'Allemagne nazie. Ça, c'est la vérité historique. Sans fioritures.
Sans qu'il soit besoin de « changer des dates », de « jouer avec la
réalité », d'« imaginer des scènes ».

La biographie de Guy Môquet tient en quelques lignes. Fils du communiste
Prosper Môquet, arrêté le 10 octobre 1939 en raison de son soutien
militant au pacte germano-soviétique, transféré en Algérie en 1940. Guy
Môquet, lui, sera arrêté le 13 octobre 1940 dans le cadre du décret-loi
Daladier du 29 septembre 1939 interdisant la propagande communiste.
Fresnes. La Santé. Clairvaux. Puis le camp de Choisel à Châteaubriant. Le
20 octobre 1941, Karl Hotz, commandant des troupes allemandes de la
Loire-Inférieure, est abattu par trois communistes. Les Allemands exigent
alors que soient fusillés 61 otages. Au final, 47 seront fusillés (dont
27 à Châteaubriant). Parmi eux, Guy Môquet.

En 2002, deux historiens, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre
(spécialiste de la lutte armée communiste) publient Le Sang des
communistes, les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Ils
écrivent notamment :

« Ces martyrs propitiatoires proches de la direction nationale sont très
tôt érigés en figures éponymes de la Résistance. Or, ce choix, à la
lumière de l'Histoire est pour le moins étonnant. Que magnifie-t-on en
effet ? Essentiellement leur précocité résistante, quand bien même la
plupart des fusillés n'avaient pas "résisté" avant d'être arrêtés,
n'avaient pas eu la possibilité de le faire du fait de la ligne alors
suivie par le parti. Il n'est pas étonnant dès lors que les otages les
plus révérés soient ceux qui ont été appréhendés en 1940 (.).
Qu'espère-t-on de retour ? Gommer les errances de 1940, faire croire par
le biais de la mort de ces martyrs, que le parti a résisté bien avant le
22 juin 1941. »

Tout le reste, à commencer par le téléfilm de Bérenger, qui côté romance
aurait eu sa place dans le défunt Nous Deux, relève de la fiction.


======================================================================== > Je suis bien d'accord avec vous quant à la réalité communiste entre
septembre 1939 et juin 1941.
Par le fait que le cas de Môquet fut souvent évoqué dans ce groupe de
discussion, je n'en ai retenu
que l'extrême jeunesse du personnage, ce qui n'a suscité chez moi que
compassion et tristesse



Il n'avait que 17 ans.

quant au drame du blé trop vert tragiquement fauché par cette chose
immonde que fut l'éxécution
d'otages innocents pour une faute qu'ils n'avaient pas commise.



Nous sommes encore hors chart, mais il ne faut jamais oublier que s'il n'y
avait pas eux les américains débarquer le 06 juin 44 en Normandie ; Jour J.
S'il n'y avait pas eux les résistants qui se sont battus contre les
occupants nazi pour avoir une France Libre. Voir portail de la résistance
française, il y en a beaucoup. Sans eux, aujourd'hui, on serais sans doute
Allemand et on dirait peux être encore hi hitler.




Cordialement.








Avatar
LeLapin
Claude.Chataigneau se fendait de cette prose :


"julien vancraenbroeck" a écrit dans
le message de news: 49008c64$0$2858$

"Chamois timide" a écrit dans le message de
news: gdpttd$bnd$
Il paraît que le réalisateur de Guy Môquet, un amour fusillé avait
mis
son téléfilm (passé sur France 2, mardi à 20 h 50)




en chantier bien avant
les gesticulations de Sarkozy sur le sujet. Nous n'avons aucune
raison de mettre en doute cette antériorité de Philippe Bérenger
qui, par ailleurs, dit ne pas adhérer au caractère obligatoire de la
lecture de la lettre du jeune communiste dans les écoles. Même s'il
espère que l'Education nationale - dont on connaît la légendaire
laïcité et la non moins légendaire neutralité - « s'emparera du film
et le présentera aux élèves ».

Dans quel cadre ? Pas dans celui de la vérité historique en tout
cas. Comme le précise d'ailleurs Philippe Bérenger lui-même, on
n'est pas dans ce cadre qui exige, en principe, une parfaite
objectivité :

- Cela reste une fiction. Pour montrer la réalité, il faut parfois
jouer (sic) avec. J'ai changé des dates [pas moins. ], j'ai imaginé
des scènes. J'ai trouvé deux plans des camps dessinés par des
personnes qui y ont vécu. Ils sont complètement différents ! Car
chacun se réapproprie l'histoire.

« Chacun se réapproprie l'histoire » ? Tu l'as dit, bouffi. Le
problème, c'est que l'on nous donne toujours une lecture à sens
unique de l'histoire. tendance légende dorée du parti communiste. Ce
qui est un peu gênant quand on continue à nous vendre le drame de
Guy Môquet comme celui d'un jeune résistant aux nazis. Alors que la
seule résistance de Guy Môquet, ce fut à l'encontre de son pays, la
France, qu'il l'exerça. Et en se mettant au service de l'URSS qui, à
l'époque des faits, était l'alliée de l'Allemagne nazie. Ça, c'est
la vérité historique. Sans fioritures. Sans qu'il soit besoin de «
changer des dates », de « jouer avec la réalité », d'« imaginer des
scènes ».

La biographie de Guy Môquet tient en quelques lignes. Fils du
communiste Prosper Môquet, arrêté le 10 octobre 1939 en raison de
son soutien militant au pacte germano-soviétique, transféré en
Algérie en 1940. Guy Môquet, lui, sera arrêté le 13 octobre 1940
dans le cadre du décret-loi Daladier du 29 septembre 1939
interdisant la propagande communiste. Fresnes. La Santé. Clairvaux.
Puis le camp de Choisel à Châteaubriant. Le 20 octobre 1941, Karl
Hotz, commandant des troupes allemandes de la Loire-Inférieure, est
abattu par trois communistes. Les Allemands exigent alors que soient
fusillés 61 otages. Au final, 47 seront fusillés (dont 27 à
Châteaubriant). Parmi eux, Guy Môquet.

En 2002, deux historiens, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre
(spécialiste de la lutte armée communiste) publient Le Sang des
communistes, les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Ils
écrivent notamment :

« Ces martyrs propitiatoires proches de la direction nationale sont
très tôt érigés en figures éponymes de la Résistance. Or, ce choix,
à la lumière de l'Histoire est pour le moins étonnant. Que
magnifie-t-on en effet ? Essentiellement leur précocité résistante,
quand bien même la plupart des fusillés n'avaient pas "résisté"
avant d'être arrêtés, n'avaient pas eu la possibilité de le faire du
fait de la ligne alors suivie par le parti. Il n'est pas étonnant
dès lors que les otages les plus révérés soient ceux qui ont été
appréhendés en 1940 (.). Qu'espère-t-on de retour ? Gommer les
errances de 1940, faire croire par le biais de la mort de ces
martyrs, que le parti a résisté bien avant le 22 juin 1941. »

Tout le reste, à commencer par le téléfilm de Bérenger, qui côté
romance aurait eu sa place dans le défunt Nous Deux, relève de la
fiction.


===================================================================== >> === Je suis bien d'accord avec vous quant à la réalité communiste
entre septembre 1939 et juin 1941.
Par le fait que le cas de Môquet fut souvent évoqué dans ce groupe de
discussion, je n'en ai retenu
que l'extrême jeunesse du personnage, ce qui n'a suscité chez moi que
compassion et tristesse



Il n'avait que 17 ans.

quant au drame du blé trop vert tragiquement fauché par cette chose
immonde que fut l'éxécution
d'otages innocents pour une faute qu'ils n'avaient pas commise.



Nous sommes encore hors chart, mais il ne faut jamais oublier que s'il
n'y avait pas eux les américains débarquer le 06 juin 44 en Normandie
; Jour J. S'il n'y avait pas eux les résistants qui se sont battus
contre les occupants nazi pour avoir une France Libre. Voir portail de
la résistance française, il y en a beaucoup. Sans eux, aujourd'hui, on
serais sans doute Allemand et on dirait peux être encore hi hitler.



Si les ricains n'étaient pas là...

--
LeLapin
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Claude.Chataigneau
"LeLapin" a écrit dans le message de news:

Claude.Chataigneau se fendait de cette prose :


"julien vancraenbroeck" a écrit dans
le message de news: 49008c64$0$2858$

"Chamois timide" a écrit dans le message de
news: gdpttd$bnd$
Il paraît que le réalisateur de Guy Môquet, un amour fusillé avait
mis
son téléfilm (passé sur France 2, mardi à 20 h 50)




en chantier bien avant
les gesticulations de Sarkozy sur le sujet. Nous n'avons aucune
raison de mettre en doute cette antériorité de Philippe Bérenger
qui, par ailleurs, dit ne pas adhérer au caractère obligatoire de la
lecture de la lettre du jeune communiste dans les écoles. Même s'il
espère que l'Education nationale - dont on connaît la légendaire
laïcité et la non moins légendaire neutralité - « s'emparera du film
et le présentera aux élèves ».

Dans quel cadre ? Pas dans celui de la vérité historique en tout
cas. Comme le précise d'ailleurs Philippe Bérenger lui-même, on
n'est pas dans ce cadre qui exige, en principe, une parfaite
objectivité :

- Cela reste une fiction. Pour montrer la réalité, il faut parfois
jouer (sic) avec. J'ai changé des dates [pas moins. ], j'ai imaginé
des scènes. J'ai trouvé deux plans des camps dessinés par des
personnes qui y ont vécu. Ils sont complètement différents ! Car
chacun se réapproprie l'histoire.

« Chacun se réapproprie l'histoire » ? Tu l'as dit, bouffi. Le
problème, c'est que l'on nous donne toujours une lecture à sens
unique de l'histoire. tendance légende dorée du parti communiste. Ce
qui est un peu gênant quand on continue à nous vendre le drame de
Guy Môquet comme celui d'un jeune résistant aux nazis. Alors que la
seule résistance de Guy Môquet, ce fut à l'encontre de son pays, la
France, qu'il l'exerça. Et en se mettant au service de l'URSS qui, à
l'époque des faits, était l'alliée de l'Allemagne nazie. Ça, c'est
la vérité historique. Sans fioritures. Sans qu'il soit besoin de «
changer des dates », de « jouer avec la réalité », d'« imaginer des
scènes ».

La biographie de Guy Môquet tient en quelques lignes. Fils du
communiste Prosper Môquet, arrêté le 10 octobre 1939 en raison de
son soutien militant au pacte germano-soviétique, transféré en
Algérie en 1940. Guy Môquet, lui, sera arrêté le 13 octobre 1940
dans le cadre du décret-loi Daladier du 29 septembre 1939
interdisant la propagande communiste. Fresnes. La Santé. Clairvaux.
Puis le camp de Choisel à Châteaubriant. Le 20 octobre 1941, Karl
Hotz, commandant des troupes allemandes de la Loire-Inférieure, est
abattu par trois communistes. Les Allemands exigent alors que soient
fusillés 61 otages. Au final, 47 seront fusillés (dont 27 à
Châteaubriant). Parmi eux, Guy Môquet.

En 2002, deux historiens, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre
(spécialiste de la lutte armée communiste) publient Le Sang des
communistes, les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Ils
écrivent notamment :

« Ces martyrs propitiatoires proches de la direction nationale sont
très tôt érigés en figures éponymes de la Résistance. Or, ce choix,
à la lumière de l'Histoire est pour le moins étonnant. Que
magnifie-t-on en effet ? Essentiellement leur précocité résistante,
quand bien même la plupart des fusillés n'avaient pas "résisté"
avant d'être arrêtés, n'avaient pas eu la possibilité de le faire du
fait de la ligne alors suivie par le parti. Il n'est pas étonnant
dès lors que les otages les plus révérés soient ceux qui ont été
appréhendés en 1940 (.). Qu'espère-t-on de retour ? Gommer les
errances de 1940, faire croire par le biais de la mort de ces
martyrs, que le parti a résisté bien avant le 22 juin 1941. »

Tout le reste, à commencer par le téléfilm de Bérenger, qui côté
romance aurait eu sa place dans le défunt Nous Deux, relève de la
fiction.


===================================================================== >>> === Je suis bien d'accord avec vous quant à la réalité communiste
entre septembre 1939 et juin 1941.
Par le fait que le cas de Môquet fut souvent évoqué dans ce groupe de
discussion, je n'en ai retenu
que l'extrême jeunesse du personnage, ce qui n'a suscité chez moi que
compassion et tristesse



Il n'avait que 17 ans.

quant au drame du blé trop vert tragiquement fauché par cette chose
immonde que fut l'éxécution
d'otages innocents pour une faute qu'ils n'avaient pas commise.



Nous sommes encore hors chart, mais il ne faut jamais oublier que s'il
n'y avait pas eux les américains débarquer le 06 juin 44 en Normandie
; Jour J. S'il n'y avait pas eux les résistants qui se sont battus
contre les occupants nazi pour avoir une France Libre. Voir portail de
la résistance française, il y en a beaucoup. Sans eux, aujourd'hui, on
serais sans doute Allemand et on dirait peux être encore hi hitler.



Si les ricains n'étaient pas là...


Tu t'apperellais sans doute; Kaninchen.

--
LeLapin


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Maitre Po, devin
"Claude.Chataigneau" a écrit
Nous sommes encore hors chart



Tu es sûr que tu as vu où tu postais ?


--
Maître Po, devin
http://maitrepo.com
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Claude.Chataigneau
"Maitre Po, devin" a écrit dans le message
de news: 4900f522$0$899$
"Claude.Chataigneau" a écrit
Nous sommes encore hors chart



Tu es sûr que tu as vu où tu postais ?


Oui, je n'ai fait que répondre ce que je pensais.




--
Maître Po, devin
http://maitrepo.com



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palmerclaude
"Claude.Chataigneau" a écrit dans le message
de news: 4900efd7$0$891$

"LeLapin" a écrit dans le message de news:

Claude.Chataigneau se fendait de cette prose :


"julien vancraenbroeck" a écrit dans
le message de news: 49008c64$0$2858$

"Chamois timide" a écrit dans le message de
news: gdpttd$bnd$
Il paraît que le réalisateur de Guy Môquet, un amour fusillé avait
mis
son téléfilm (passé sur France 2, mardi à 20 h 50)




en chantier bien avant
les gesticulations de Sarkozy sur le sujet. Nous n'avons aucune
raison de mettre en doute cette antériorité de Philippe Bérenger
qui, par ailleurs, dit ne pas adhérer au caractère obligatoire de la
lecture de la lettre du jeune communiste dans les écoles. Même s'il
espère que l'Education nationale - dont on connaît la légendaire
laïcité et la non moins légendaire neutralité - « s'emparera du film
et le présentera aux élèves ».

Dans quel cadre ? Pas dans celui de la vérité historique en tout
cas. Comme le précise d'ailleurs Philippe Bérenger lui-même, on
n'est pas dans ce cadre qui exige, en principe, une parfaite
objectivité :

- Cela reste une fiction. Pour montrer la réalité, il faut parfois
jouer (sic) avec. J'ai changé des dates [pas moins. ], j'ai imaginé
des scènes. J'ai trouvé deux plans des camps dessinés par des
personnes qui y ont vécu. Ils sont complètement différents ! Car
chacun se réapproprie l'histoire.

« Chacun se réapproprie l'histoire » ? Tu l'as dit, bouffi. Le
problème, c'est que l'on nous donne toujours une lecture à sens
unique de l'histoire. tendance légende dorée du parti communiste. Ce
qui est un peu gênant quand on continue à nous vendre le drame de
Guy Môquet comme celui d'un jeune résistant aux nazis. Alors que la
seule résistance de Guy Môquet, ce fut à l'encontre de son pays, la
France, qu'il l'exerça. Et en se mettant au service de l'URSS qui, à
l'époque des faits, était l'alliée de l'Allemagne nazie. Ça, c'est
la vérité historique. Sans fioritures. Sans qu'il soit besoin de «
changer des dates », de « jouer avec la réalité », d'« imaginer des
scènes ».

La biographie de Guy Môquet tient en quelques lignes. Fils du
communiste Prosper Môquet, arrêté le 10 octobre 1939 en raison de
son soutien militant au pacte germano-soviétique, transféré en
Algérie en 1940. Guy Môquet, lui, sera arrêté le 13 octobre 1940
dans le cadre du décret-loi Daladier du 29 septembre 1939
interdisant la propagande communiste. Fresnes. La Santé. Clairvaux.
Puis le camp de Choisel à Châteaubriant. Le 20 octobre 1941, Karl
Hotz, commandant des troupes allemandes de la Loire-Inférieure, est
abattu par trois communistes. Les Allemands exigent alors que soient
fusillés 61 otages. Au final, 47 seront fusillés (dont 27 à
Châteaubriant). Parmi eux, Guy Môquet.

En 2002, deux historiens, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre
(spécialiste de la lutte armée communiste) publient Le Sang des
communistes, les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Ils
écrivent notamment :

« Ces martyrs propitiatoires proches de la direction nationale sont
très tôt érigés en figures éponymes de la Résistance. Or, ce choix,
à la lumière de l'Histoire est pour le moins étonnant. Que
magnifie-t-on en effet ? Essentiellement leur précocité résistante,
quand bien même la plupart des fusillés n'avaient pas "résisté"
avant d'être arrêtés, n'avaient pas eu la possibilité de le faire du
fait de la ligne alors suivie par le parti. Il n'est pas étonnant
dès lors que les otages les plus révérés soient ceux qui ont été
appréhendés en 1940 (.). Qu'espère-t-on de retour ? Gommer les
errances de 1940, faire croire par le biais de la mort de ces
martyrs, que le parti a résisté bien avant le 22 juin 1941. »

Tout le reste, à commencer par le téléfilm de Bérenger, qui côté
romance aurait eu sa place dans le défunt Nous Deux, relève de la
fiction.


===================================================================== >>>> === Je suis bien d'accord avec vous quant à la réalité communiste
entre septembre 1939 et juin 1941.
Par le fait que le cas de Môquet fut souvent évoqué dans ce groupe de
discussion, je n'en ai retenu
que l'extrême jeunesse du personnage, ce qui n'a suscité chez moi que
compassion et tristesse



Il n'avait que 17 ans.

quant au drame du blé trop vert tragiquement fauché par cette chose
immonde que fut l'éxécution
d'otages innocents pour une faute qu'ils n'avaient pas commise.



Nous sommes encore hors chart, mais il ne faut jamais oublier que s'il
n'y avait pas eux les américains débarquer le 06 juin 44 en Normandie
; Jour J. S'il n'y avait pas eux les résistants qui se sont battus
contre les occupants nazi pour avoir une France Libre. Voir portail de
la résistance française, il y en a beaucoup. Sans eux, aujourd'hui, on
serais sans doute Allemand et on dirait peux être encore hi hitler.



Si les ricains n'étaient pas là...


Tu t'apperellais sans doute; Kaninchen.

--
LeLapin





Juste une question. Fils et neveu de résistants, j'ai pu en partie de visu à
10 ans suivre ce qui s'est passé dans l'Oisans et le Vercors.
Je me demande pourquoi, au vu de la plaque commémorative et de l'âge des
résistants achevés et qui se trouve devant la grotte de la Luire, ou, à la
lecture des mémoires illustrées du Général "Lanvin" Lespiau, on ne ferait
pas un film sur ces centaines de maquisards dont une partie a été assassinée
ou torturée par Barbie à 17-18 ans. : Comunistes, socialistes, gaullistes,
jeunes de la MOI.
Il y a cette fiction arrangée qui consiste à prendre un individu comme
symbole. Mais pourquoi pas l'histoire d'un ou plusieurs de ces jeunes
combattants, dont j'ai été explorer le parcours en pélerinage il y a une
dizaine d'années. J'ai pour ma part échappé par deux fois à la déportation
de façon miraculeusement hasardeuse avec des miliciens évitant de m'emmener
à cause d'une rougeole de peur de l'attraper !
(çà c'est pour les négationnistes). et je me sens comme un devoir de
mémoire pour cette période et ceux qui se sont battus pour vos générations.
Et là ce n'était pas des fictions arrangées.
palmerclaude
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LeLapin
palmerclaude se fendait de cette prose :

je me sens comme un devoir de
mémoire pour cette période et ceux qui se sont battus pour vos
générations. Et là ce n'était pas des fictions arrangées.



Un vieillard qui disparait c'est une bibliothèque qui brule.



--
LeLapin
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Claude.Chataigneau
"palmerclaude" a écrit dans le message de news:
4900f7b1$0$874$

"Claude.Chataigneau" a écrit dans le
message de news: 4900efd7$0$891$

"LeLapin" a écrit dans le message de news:

Claude.Chataigneau se fendait de cette prose :


"julien vancraenbroeck" a écrit dans
le message de news: 49008c64$0$2858$

"Chamois timide" a écrit dans le message de
news: gdpttd$bnd$
Il paraît que le réalisateur de Guy Môquet, un amour fusillé avait
mis
son téléfilm (passé sur France 2, mardi à 20 h 50)




en chantier bien avant
les gesticulations de Sarkozy sur le sujet. Nous n'avons aucune
raison de mettre en doute cette antériorité de Philippe Bérenger
qui, par ailleurs, dit ne pas adhérer au caractère obligatoire de la
lecture de la lettre du jeune communiste dans les écoles. Même s'il
espère que l'Education nationale - dont on connaît la légendaire
laïcité et la non moins légendaire neutralité - « s'emparera du film
et le présentera aux élèves ».

Dans quel cadre ? Pas dans celui de la vérité historique en tout
cas. Comme le précise d'ailleurs Philippe Bérenger lui-même, on
n'est pas dans ce cadre qui exige, en principe, une parfaite
objectivité :

- Cela reste une fiction. Pour montrer la réalité, il faut parfois
jouer (sic) avec. J'ai changé des dates [pas moins. ], j'ai imaginé
des scènes. J'ai trouvé deux plans des camps dessinés par des
personnes qui y ont vécu. Ils sont complètement différents ! Car
chacun se réapproprie l'histoire.

« Chacun se réapproprie l'histoire » ? Tu l'as dit, bouffi. Le
problème, c'est que l'on nous donne toujours une lecture à sens
unique de l'histoire. tendance légende dorée du parti communiste. Ce
qui est un peu gênant quand on continue à nous vendre le drame de
Guy Môquet comme celui d'un jeune résistant aux nazis. Alors que la
seule résistance de Guy Môquet, ce fut à l'encontre de son pays, la
France, qu'il l'exerça. Et en se mettant au service de l'URSS qui, à
l'époque des faits, était l'alliée de l'Allemagne nazie. Ça, c'est
la vérité historique. Sans fioritures. Sans qu'il soit besoin de «
changer des dates », de « jouer avec la réalité », d'« imaginer des
scènes ».

La biographie de Guy Môquet tient en quelques lignes. Fils du
communiste Prosper Môquet, arrêté le 10 octobre 1939 en raison de
son soutien militant au pacte germano-soviétique, transféré en
Algérie en 1940. Guy Môquet, lui, sera arrêté le 13 octobre 1940
dans le cadre du décret-loi Daladier du 29 septembre 1939
interdisant la propagande communiste. Fresnes. La Santé. Clairvaux.
Puis le camp de Choisel à Châteaubriant. Le 20 octobre 1941, Karl
Hotz, commandant des troupes allemandes de la Loire-Inférieure, est
abattu par trois communistes. Les Allemands exigent alors que soient
fusillés 61 otages. Au final, 47 seront fusillés (dont 27 à
Châteaubriant). Parmi eux, Guy Môquet.

En 2002, deux historiens, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre
(spécialiste de la lutte armée communiste) publient Le Sang des
communistes, les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Ils
écrivent notamment :

« Ces martyrs propitiatoires proches de la direction nationale sont
très tôt érigés en figures éponymes de la Résistance. Or, ce choix,
à la lumière de l'Histoire est pour le moins étonnant. Que
magnifie-t-on en effet ? Essentiellement leur précocité résistante,
quand bien même la plupart des fusillés n'avaient pas "résisté"
avant d'être arrêtés, n'avaient pas eu la possibilité de le faire du
fait de la ligne alors suivie par le parti. Il n'est pas étonnant
dès lors que les otages les plus révérés soient ceux qui ont été
appréhendés en 1940 (.). Qu'espère-t-on de retour ? Gommer les
errances de 1940, faire croire par le biais de la mort de ces
martyrs, que le parti a résisté bien avant le 22 juin 1941. »

Tout le reste, à commencer par le téléfilm de Bérenger, qui côté
romance aurait eu sa place dans le défunt Nous Deux, relève de la
fiction.


===================================================================== >>>>> === Je suis bien d'accord avec vous quant à la réalité communiste
entre septembre 1939 et juin 1941.
Par le fait que le cas de Môquet fut souvent évoqué dans ce groupe de
discussion, je n'en ai retenu
que l'extrême jeunesse du personnage, ce qui n'a suscité chez moi que
compassion et tristesse



Il n'avait que 17 ans.

quant au drame du blé trop vert tragiquement fauché par cette chose
immonde que fut l'éxécution
d'otages innocents pour une faute qu'ils n'avaient pas commise.



Nous sommes encore hors chart, mais il ne faut jamais oublier que s'il
n'y avait pas eux les américains débarquer le 06 juin 44 en Normandie
; Jour J. S'il n'y avait pas eux les résistants qui se sont battus
contre les occupants nazi pour avoir une France Libre. Voir portail de
la résistance française, il y en a beaucoup. Sans eux, aujourd'hui, on
serais sans doute Allemand et on dirait peux être encore hi hitler.



Si les ricains n'étaient pas là...


Tu t'apperellais sans doute; Kaninchen.

--
LeLapin





Juste une question. Fils et neveu de résistants, j'ai pu en partie de visu
à 10 ans suivre ce qui s'est passé dans l'Oisans et le Vercors.
Je me demande pourquoi, au vu de la plaque commémorative et de l'âge des
résistants achevés et qui se trouve devant la grotte de la Luire, ou, à la
lecture des mémoires illustrées du Général "Lanvin" Lespiau, on ne ferait
pas un film sur ces centaines de maquisards dont une partie a été
assassinée ou torturée par Barbie à 17-18 ans. : Comunistes, socialistes,
gaullistes, jeunes de la MOI.
Il y a cette fiction arrangée qui consiste à prendre un individu comme
symbole. Mais pourquoi pas l'histoire d'un ou plusieurs de ces jeunes
combattants, dont j'ai été explorer le parcours en pélerinage il y a une
dizaine d'années. J'ai pour ma part échappé par deux fois à la déportation
de façon miraculeusement hasardeuse avec des miliciens évitant de
m'emmener à cause d'une rougeole de peur de l'attraper !
(çà c'est pour les négationnistes). et je me sens comme un devoir de
mémoire pour cette période et ceux qui se sont battus pour vos
générations. Et là ce n'était pas des fictions arrangées.
palmerclaude


Pas de commentaire là-dessus ici ; ça n'est pas le bon forum. Désolé.






Avatar
Anne G
LeLapin wrote:

palmerclaude se fendait de cette prose :


je me sens comme un devoir de
mémoire pour cette période et ceux qui se sont battus pour vos
générations. Et là ce n'était pas des fictions arrangées.




Un vieillard qui disparait c'est une bibliothèque qui brule.



Et les révisionniste dansent autour du feu.
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