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Focus stacking

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Jean_
(supersedes <56bb6e1e$0$3359$426a74cc@news.free.fr>)

Bonjour,

Je me lance dans des essais de focus stacking.
J'ai trouvé 2 logiciels qui le font (gratuits ou pas chers).
Je les ai essayés avec une série de 20 photos.

- Combine ZP, gratuit, autonome et qui donne ça :
http://www.cjoint.com/doc/16_02/FBkreGoKufa_CombineZP.jpg

- LR Enfuse, pas cher, plugin dans Lightroom qui donne ça :
http://www.cjoint.com/data/FBkrdIoY6qa_LREnfuse.jpg

Prise de vue avec un objectif de 35mm, ouvert à f/4, à 50cm du sujet
qui fait 20cm de profondeur.
Aucun post traitement dans les 2 cas.

Peut-on obtenir de meilleurs résultats avec LREnfuse qui a l'avantage
d'être intégré dans Lightroom ?
Avec quels réglages ?

Merci pour vos lumières.

J.

5 réponses

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Jacques DASSIÉ
Jean_ avait soumis l'idée :

Salut,

Je me lance dans des essais de focus stacking.
J'ai trouvé 2 logiciels qui le font (gratuits ou pas chers).
Je les ai essayés avec une série de 20 photos.



Si ça peut t'aider, voici ce que j'écrivais vers 2012 :

Le stacking Mode opératoire
Le stacking -ou empilement- est une technique permettant de
s'affranchir des insolubles problèmes de profondeur de champ en
photographie classique. Cette technique consiste à prendre un certain
nombre d'images dont le plan de netteté se trouve décalé en distance
d'une image à l'autre. Donc, au moins une bande sera nette sur chaque
vue.

Pour cela, l'appareil de photo sera monté sur un statif comportant un
plateau mobile commandé par vis micrométrique. Il faut pouvoir décaler
chaque image d'une quantité allant de quelques millimètres à quelques
dixièmes de millimètres.

L'avance entre images dépendra de la dimension axiale du sujet
statique. Il sera nécessaire de prendre plusieurs images, souvent
plusieurs dizaines d'images. Et c'est ce qui déterminera l'avance
optimale.

Un exemple appliqué : soit un insecte assez rond, dont la profondeur
dans l'axe de prise de vue est de 13 mm environ. Par mesure de
sécurité, nous souhaitons que la plage de parfaite netteté s'étende sur
15 mm. Pour une bonne définition du document résultant, nous souhaitons
prendre une cinquantaine d'image. Cela permet de calculer immédiatement
l'avance : 15/50 = 0,3 mm entre chaque image. A nous de repérer à
quelle fraction de tour de la vis de commande cela correspond (1/4 de
tour sur plateau "Manfrotto 454").

Prise de vue. Insecte en place il faudra régler la mise au point sur la
partie du sujet la plus proche. Reculer d'environ 1 mm (3 tours en
dévissant) et commencer la série de prises de vues en vissant la vis de
commande de ¼ de tour à chaque image. Quand la cinquantième image aura
été prise, ce sera terminé : le stack est constitué. Il sera
usuellement stocké dans un répertoire indépendant et exclusif de
l'ordinateur de traitement.

Traitement. Il s'agit maintenant de traiter ces images en vue d'obtenir
un document unique, parfaitement net sur tous les plans. Mais chaque
image est différente des autres puisque l'on a modifié la distance de
prise de vue. De plus, les plateaux micrométriques pour amateur ne sont
pas d'une précision mécanique absolue. Chaque image peut donc présenter
une légère différence d'orientation.

Il sera nécessaire d'utiliser un logiciel spécialisé, capable
d'effectuer ces corrections, puis de repérer et sélectionner la zone
nette de chaque image avant d'en effectuer la fusion et la synthèse
totale. Bien entendu, les grandes suites graphiques, genre Photoshop,
autorisent ces traitements.

Nous avons expérimenté trois logiciels, deux à faible coût : "Helicon
Focus" et "Zerene Stacker", cependant que "Combine ZP" est gratuit. Les
résultats sont très voisins. Pour en faciliter la comparaison, nous
avons résumé les processus permettant d'obtenir les premiers résultats
d'essai de stacking.

HELICON FOCUS
1° Fichiers, Ajouter des éléments nouveaux.
2° Sélectionner les vues dans le répertoire contenant seulement le
stack. - Ouvrir
3° Eventuellement régler les paramètres : Rayon = 2, Lissage = 1.
4° Lancer. Et attendre quelques minutes. Quand c'est terminé :
5° Enregistrement Enregistrer sur disque Destination et nom.
6° Post-traitement : Photoshop Image Réglages Exposition (pour tous :
facultatif).

COMBINE ZP
1° Cliquer sur "NEW". Aller dans le répertoire et sélectionner toutes
les images du stack. -Ouvrir. Attendre (assez long), plusieurs minutes
2° Une pleine image s'affiche ainsi qu'une barre de menus.
3° Menu de la fenêtre de la barre, choisir "Align and Balance used
frames"
4° Cliquer sur "GO" et attendre (10 minutes pour 40 images)
5° Fenêtre de la barre, choisir "DO STACK". Cliquer sur "GO" et
attendre.
6° Cliquer sur la double flèche et recadrer la partie souhaitée de
l'image.
7° Cliquer sur "SAVE" et indiquer destination et nom.
8° Cliquer sur "ENREGISTRER" et choisir 100% Qualité max
.
ZERENE STACKER
1° "FILES ", "ADD FILES, électionner les images, puis cliquer sur ADD"
Signalement de difficultés d'allocation de mémoire, cliquer sur
"PRE-SIZE AS SUGGESTED"
2° Attendre le traitement puis sélectionner toutes les images du
stack.
3° Cliquer sur "STACK", puis choisir "Align & Stack All Photos".
4° Répondre en cliquant sur "YES" à la fenêtre qui s'ouvre. Attendre
un temps variable, fonction du nombre et de la taille des images.
Indication : sur PC, images de 5616 x 3144 pixels. Le traitement de
42 photos dure 15 minutes
5° "Files", "Save output image", Choisir destination et nom,
Enregistrer.

NOTA 2016 : Il existe des plateaux automatisés dont on programme les
paramètres de mouvement et toute la prise de vue. J'utilise depuis
longtemps le "Stackingshot" américain. C'est très souple. Voir aussi
mon article sur ce sujet dans "La pratique du reflex numérique" de René
Bouillot, 4ème édition. p. 446-448.

Bon courage !

--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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Jean_
Jacques DASSIÉ a présenté l'énoncé suivant :
NOTA 2016 : Il existe des plateaux automatisés dont on programme les
paramètres de mouvement et toute la prise de vue. J'utilise depuis longtemps
le "Stackingshot" américain. C'est très souple. Voir aussi mon article sur ce
sujet dans "La pratique du reflex numérique" de René Bouillot, 4ème édition.
p. 446-448.



Pour débuter, avant d'investir, j'utilise DigicamControl qui fait
varier la MAP de l'objectif (à condition que celui-ci ait un moteur de
MAP, ce qui est le cas des systèmes autofocus).
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GhostRaider
Le 11/02/2016 11:36, Jean_ a écrit :
Jacques DASSIÉ a présenté l'énoncé suivant :
NOTA 2016 : Il existe des plateaux automatisés dont on programme les
paramètres de mouvement et toute la prise de vue. J'utilise depuis
longtemps le "Stackingshot" américain. C'est très souple. Voir aussi
mon article sur ce sujet dans "La pratique du reflex numérique" de
René Bouillot, 4ème édition. p. 446-448.



Pour débuter, avant d'investir, j'utilise DigicamControl qui fait varier
la MAP de l'objectif (à condition que celui-ci ait un moteur de MAP, ce
qui est le cas des systèmes autofocus).



En fait, aucun investissement n'est indispensable, bien que les
solutions de l'ami Jacques Dassié soient tout-à-fait recommandables et
tu peux les suivre sans crainte si tu as l'intention d'y consacrer un
peu de temps.
En ce qui me concerne, je pratique l'empilement en macro entièrement à
main levée.
Pourquoi à main levée ? Parce que les bestioles que je chasse ne
supportent généralement pas de voir toute une installation se mettre en
place : trépied, plateau, APN, flash etc. Elles fichent le camp.
Pour les fleurs, c'est évidemment possible.
A main levée, je me rapproche petit à petit du sujet en prenant des
photos successives, mise au point bloquée, ou bien je ne me déplace pas
mais je modifie un peu l'axe de l'appareil pour que l'autofocus se fixe
sur des zones différentes. Bien entendu, ces méthodes changent le
cadrage, mais peu importe, le logiciel superpose les bonnes zones, les
agrandit ou les réduit pour les superposer et coupe les excédents à la
périphérie de l'image.

Je n'utilise que Combine ZP, gratuit et qui vaut les payants.
Ça donne ça : les 4 images de la périphérie ont été prises en changeant
l'axe de prise de vue et la grande photo montre le résultat.
http://www.cjoint.com/doc/16_02/FBlluZeJ1nG_Araign%C3%A9e-empil%C3%A9e-2-001.jpg
Si on regarde à 100% on voit qu'il y a des parties intermédiaires ou
extrêmes floues, mais avec un peu de pratique on arrive à des résultats
montrables.
Avatar
Markorki
GhostRaider a écrit :
Le 11/02/2016 11:36, Jean_ a écrit :
Jacques DASSIÉ a présenté l'énoncé suivant :
NOTA 2016 : Il existe des plateaux automatisés dont on programme les
paramètres de mouvement et toute la prise de vue. J'utilise depuis
longtemps le "Stackingshot" américain. C'est très souple. Voir aussi
mon article sur ce sujet dans "La pratique du reflex numérique" de
René Bouillot, 4ème édition. p. 446-448.



Pour débuter, avant d'investir, j'utilise DigicamControl qui fait varier
la MAP de l'objectif (à condition que celui-ci ait un moteur de MAP, ce
qui est le cas des systèmes autofocus).



En fait, aucun investissement n'est indispensable, bien que les solutions de l'ami Jacques Dassié soient tout-à-fait recommandables
et tu peux les suivre sans crainte si tu as l'intention d'y consacrer un peu de temps.
En ce qui me concerne, je pratique l'empilement en macro entièrement à main levée.
Pourquoi à main levée ? Parce que les bestioles que je chasse ne supportent généralement pas de voir toute une installation se
mettre en place : trépied, plateau, APN, flash etc. Elles fichent le camp.
Pour les fleurs, c'est évidemment possible.
A main levée, je me rapproche petit à petit du sujet en prenant des photos successives, mise au point bloquée, ou bien je ne me
déplace pas mais je modifie un peu l'axe de l'appareil pour que l'autofocus se fixe sur des zones différentes. Bien entendu, ces
méthodes changent le cadrage, mais peu importe, le logiciel superpose les bonnes zones, les agrandit ou les réduit pour les
superposer et coupe les excédents à la périphérie de l'image.

Je n'utilise que Combine ZP, gratuit et qui vaut les payants.
Ça donne ça : les 4 images de la périphérie ont été prises en changeant l'axe de prise de vue et la grande photo montre le résultat.
http://www.cjoint.com/doc/16_02/FBlluZeJ1nG_Araign%C3%A9e-empil%C3%A9e-2-001.jpg
Si on regarde à 100% on voit qu'il y a des parties intermédiaires ou extrêmes floues, mais avec un peu de pratique on arrive à des
résultats montrables.



tiens, un nouveau !!;-)


--
Lachons Chomsky, son cas est désespéré, et continuons à shitandfucker des masses la NSA.
Intéressons nous au vrai talent :
"Coeur transi reste sourd
Au cri du marchand de glace...
Non mais t'as vu c'qui passe
J'veux l'feuilleton à la place !"
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Desmond
Jacques DASSIÉ a écrit :

L'avance entre images dépendra de la dimension axiale du sujet statique. Il
sera nécessaire de prendre plusieurs images, souvent plusieurs dizaines
d'images. Et c'est ce qui déterminera l'avance optimale.

Un exemple appliqué : soit un insecte assez rond, dont la profondeur dans
l'axe de prise de vue est de 13 mm environ. Par mesure de sécurité, nous
souhaitons que la plage de parfaite netteté s'étende sur 15 mm. Pour une
bonne définition du document résultant, nous souhaitons prendre une
cinquantaine d'image.



À quelle ouverture indicative, svp ?
(pour une distance permettant le rapport 1:1 ou presque).


Cela permet de calculer immédiatement l'avance : 15/50
= 0,3 mm entre chaque image. A nous de repérer à quelle fraction de tour de
la vis de commande cela correspond (1/4 de tour sur plateau "Manfrotto 454").