«Fendre, ouvrir les mots, les phrases ou les propositions pour en
extraire les énoncés » (Gilles Deleuze). Tordre le matériau pictural,
photographique, musical : le triturer pour en briser les rigidités, les
pesanteurs, les n½uds afin de faire advenir des formes nouvelles,
c'est-à-dire des manières de voir différemment les choses, d'en produire
des visibilités, ces «évidences» propres à chaque époque : telle est la
mission d'un art contemporain.
Aussi, l'½uvre la plus réaliste, réputée la plus ressemblante, est-elle
le produit d'un travail avec le matériau. C'est une invention de formes,
une énonciation plutôt qu'un reflet d'état de choses.
Sa force de vérité, l'½uvre la puise dans ce travail d'énonciation avec
le matériau qui fait advenir des sens et des regards inouïs.
Nécessairement inactuels.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Tordre le matériau pictural, [photographique, musical] le triturer pour en briser les rigidités, les pesanteurs, les n½uds afin de faire advenir des formes nouvelles, c'est-à-dire des manières de voir différemment les choses, d'en produire des visibilités, ces «évidences» propres à chaque époque : telle est la mission d'un art contemporain.
Oui enfin il ne faut pas non plus donner la paternité de ceci à l'art contemporain. C'est la base de toute création artistique.
-- Graphistecom
FiLH <filh@filh.orgie> wrote:
Tordre le matériau pictural,
[photographique, musical] le triturer pour en briser les rigidités, les
pesanteurs, les n½uds afin de faire advenir des formes nouvelles,
c'est-à-dire des manières de voir différemment les choses, d'en produire
des visibilités, ces «évidences» propres à chaque époque : telle est la
mission d'un art contemporain.
Oui enfin il ne faut pas non plus donner la paternité de ceci à l'art
contemporain. C'est la base de toute création artistique.
Tordre le matériau pictural, [photographique, musical] le triturer pour en briser les rigidités, les pesanteurs, les n½uds afin de faire advenir des formes nouvelles, c'est-à-dire des manières de voir différemment les choses, d'en produire des visibilités, ces «évidences» propres à chaque époque : telle est la mission d'un art contemporain.
Oui enfin il ne faut pas non plus donner la paternité de ceci à l'art contemporain. C'est la base de toute création artistique.
-- Graphistecom
Denis Vanneste
telle est la mission d'un art contemporain.
Oui enfin il ne faut pas non plus donner la paternité de ceci à l'art contemporain.
Il n'est pas question dans le texte « de l'art contemporain » mais « d'un art contemporain », et il est bien précisé « ces "évidences" propres à chaque époque ». Chaque époque, et non pas seulement la nôtre.
C'est la base de toute création artistique.
Justement non. Un artiste qui se consacre à perpétuer les formes des époques passées (et il y en a beaucoup, de ces artistes-là) ne répond pas à la « mission » énoncée dans le texte.
-- Denis Vanneste
telle est la mission d'un art contemporain.
Oui enfin il ne faut pas non plus donner la paternité de ceci à l'art
contemporain.
Il n'est pas question dans le texte « de l'art contemporain » mais
« d'un art contemporain », et il est bien précisé « ces "évidences"
propres à chaque époque ». Chaque époque, et non pas seulement la
nôtre.
C'est la base de toute création artistique.
Justement non. Un artiste qui se consacre à perpétuer les formes des
époques passées (et il y en a beaucoup, de ces artistes-là) ne répond
pas à la « mission » énoncée dans le texte.
Oui enfin il ne faut pas non plus donner la paternité de ceci à l'art contemporain.
Il n'est pas question dans le texte « de l'art contemporain » mais « d'un art contemporain », et il est bien précisé « ces "évidences" propres à chaque époque ». Chaque époque, et non pas seulement la nôtre.
C'est la base de toute création artistique.
Justement non. Un artiste qui se consacre à perpétuer les formes des époques passées (et il y en a beaucoup, de ces artistes-là) ne répond pas à la « mission » énoncée dans le texte.
-- Denis Vanneste
Jean-Claude
Bonsoir, Tout ça me semble bien, mais à mon sens il n'y a pas que les "formes" qui entrent en jeux. Tordre ces matériaux, les triturer pour en produire des visibilités, O.K. Mais pour moi ce n'est que de la technique inutile, si elle ne déclanche pas de l'émotion. Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir. Simple et terriblement difficile. Salut, Jean-Claude www.jclaude.ch
Bonsoir,
Tout ça me semble bien, mais à mon sens il n'y a pas que les "formes" qui
entrent en jeux. Tordre ces matériaux, les triturer pour en produire des
visibilités, O.K. Mais pour moi ce n'est que de la technique inutile, si
elle ne déclanche pas de l'émotion. Le fondement de tout art, c'est sa
capacité à émouvoir.
Simple et terriblement difficile.
Salut,
Jean-Claude
www.jclaude.ch
Bonsoir, Tout ça me semble bien, mais à mon sens il n'y a pas que les "formes" qui entrent en jeux. Tordre ces matériaux, les triturer pour en produire des visibilités, O.K. Mais pour moi ce n'est que de la technique inutile, si elle ne déclanche pas de l'émotion. Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir. Simple et terriblement difficile. Salut, Jean-Claude www.jclaude.ch
filh
"Jean-Claude" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote:
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
"Jean-Claude" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote:
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité
émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Vincent Becker
Nécessairement inactuels.
Nécessairement.
-- Vincent Becker Photographie et appareils anciens - Photography and classic cameras http://www.lumieresenboite.com
Nécessairement inactuels.
Nécessairement.
--
Vincent Becker
Photographie et appareils anciens - Photography and classic cameras
http://www.lumieresenboite.com
-- Vincent Becker Photographie et appareils anciens - Photography and classic cameras http://www.lumieresenboite.com
Denis Vanneste
Tout ça me semble bien, mais à mon sens il n'y a pas que les "formes" qui entrent en jeux. Tordre ces matériaux, les triturer pour en produire des visibilités, O.K. Mais pour moi ce n'est que de la technique inutile, si elle ne déclanche pas de l'émotion. Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
Si tel était le fondement de tout art, à mon avis, aucune création ne pourrait être objectivement qualifiée d'oeuvre d'art. En matière d'émotion, il n'y a aucune unanimité possible : une production qui n'est pour toi que technique inutile fera peut-être naître une émotion chez un autre spectateur. J'en veux pour preuve ta réponse à Frédéric Gerchambeau dans un autre fil : tu déclares préférer ses écrits à ses photographies, pour moi c'est le contraire ; j'ai longtemps lu ses écrits et ils ne m'ont jamais fait aucun effet, mais j'ai été immédiatement touché par ses « visages de pierre », jusque dans leurs imperfections.
Selon moi, ce n'est pas l'oeuvre en elle-même qui déclenche l'émotion, c'est la relation entre l'oeuvre et le spectateur, lequel se présente à elle avec son propre vécu, sa propre culture et, tout simplement, ses propres goûts et dégoûts. En conséquence, je pense que l'émotion ne peut suffire à fonder la notion d'art.
-- Denis Vanneste
Tout ça me semble bien, mais à mon sens il n'y a pas que les
"formes" qui entrent en jeux. Tordre ces matériaux, les triturer
pour en produire des visibilités, O.K. Mais pour moi ce n'est que
de la technique inutile, si elle ne déclanche pas de l'émotion. Le
fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
Si tel était le fondement de tout art, à mon avis, aucune création ne
pourrait être objectivement qualifiée d'oeuvre d'art. En matière
d'émotion, il n'y a aucune unanimité possible : une production qui
n'est pour toi que technique inutile fera peut-être naître une émotion
chez un autre spectateur. J'en veux pour preuve ta réponse à Frédéric
Gerchambeau dans un autre fil : tu déclares préférer ses écrits à ses
photographies, pour moi c'est le contraire ; j'ai longtemps lu ses
écrits et ils ne m'ont jamais fait aucun effet, mais j'ai été
immédiatement touché par ses « visages de pierre », jusque dans leurs
imperfections.
Selon moi, ce n'est pas l'oeuvre en elle-même qui déclenche l'émotion,
c'est la relation entre l'oeuvre et le spectateur, lequel se présente à
elle avec son propre vécu, sa propre culture et, tout simplement, ses
propres goûts et dégoûts. En conséquence, je pense que l'émotion ne
peut suffire à fonder la notion d'art.
Tout ça me semble bien, mais à mon sens il n'y a pas que les "formes" qui entrent en jeux. Tordre ces matériaux, les triturer pour en produire des visibilités, O.K. Mais pour moi ce n'est que de la technique inutile, si elle ne déclanche pas de l'émotion. Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
Si tel était le fondement de tout art, à mon avis, aucune création ne pourrait être objectivement qualifiée d'oeuvre d'art. En matière d'émotion, il n'y a aucune unanimité possible : une production qui n'est pour toi que technique inutile fera peut-être naître une émotion chez un autre spectateur. J'en veux pour preuve ta réponse à Frédéric Gerchambeau dans un autre fil : tu déclares préférer ses écrits à ses photographies, pour moi c'est le contraire ; j'ai longtemps lu ses écrits et ils ne m'ont jamais fait aucun effet, mais j'ai été immédiatement touché par ses « visages de pierre », jusque dans leurs imperfections.
Selon moi, ce n'est pas l'oeuvre en elle-même qui déclenche l'émotion, c'est la relation entre l'oeuvre et le spectateur, lequel se présente à elle avec son propre vécu, sa propre culture et, tout simplement, ses propres goûts et dégoûts. En conséquence, je pense que l'émotion ne peut suffire à fonder la notion d'art.
-- Denis Vanneste
news.free.fr
FiLH a formulé ce vendredi :
"Jean-Claude" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote:
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Si le fondement de tout est simplement sa capacité à manier les formes, alors le monde est petri (désolé...) d'artistes. Manier les formes pour quoi?
Ne serait-ce pour pour emouvoir? Déclencher une réaction non pas epidermique mais plus subtile et plus profonde tout en restant accessible?
Au fond, l'art ne serait-il pas la capacité à manier des formes pour parler à l'individu.
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum. L'art doit-il être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes savent apprecier?
LUIS
-- Ceci est une signature automatique de MesNews. Site : http://www.trekearth.com/members/luisfrance/
FiLH a formulé ce vendredi :
"Jean-Claude" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote:
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité
émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Si le fondement de tout est simplement sa capacité à manier les formes,
alors le monde est petri (désolé...) d'artistes. Manier les formes pour
quoi?
Ne serait-ce pour pour emouvoir? Déclencher une réaction non pas
epidermique mais plus subtile et plus profonde tout en restant
accessible?
Au fond, l'art ne serait-il pas la capacité à manier des formes pour
parler à l'individu.
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de
vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est
aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme
intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum. L'art doit-il
être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa
capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes
savent apprecier?
LUIS
--
Ceci est une signature automatique de MesNews.
Site : http://www.trekearth.com/members/luisfrance/
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Si le fondement de tout est simplement sa capacité à manier les formes, alors le monde est petri (désolé...) d'artistes. Manier les formes pour quoi?
Ne serait-ce pour pour emouvoir? Déclencher une réaction non pas epidermique mais plus subtile et plus profonde tout en restant accessible?
Au fond, l'art ne serait-il pas la capacité à manier des formes pour parler à l'individu.
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum. L'art doit-il être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes savent apprecier?
LUIS
-- Ceci est une signature automatique de MesNews. Site : http://www.trekearth.com/members/luisfrance/
filh
news.free.fr wrote:
FiLH a formulé ce vendredi :
"Jean-Claude" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote:
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Amusant. Ce n'est pas un éclat péromptoire c'est juste un bref résumé de l'avis communément partagé par les plus grand artistes de tous temps. M'appuyant sur quelques siècles d'expériences, je ne me sens pas péromptoire.
Si le fondement de tout est simplement sa capacité à manier les formes, alors le monde est petri (désolé...) d'artistes.
Affirmation bien péromptoire de ta part aussi. Je vois bien plus souvent des gens être manipulés par les formes que le contraire. La maîtrise de la forme est une maîtrise difficile que seuls quelques grand maîtres atteignes.
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum. L'art doit-il être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes savent apprecier?
1° que penses tu des maniéristes (De giotto, de tous l'art du moyen age de la renaissance par exemple).
2° à quelle époque l'art était accessible au vulgus pecum
3° quelle est la différence entre un pseudo esthète et un vrai ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
news.free.fr <luisfrane@operamail.com> wrote:
FiLH a formulé ce vendredi :
"Jean-Claude" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote:
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité
émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Amusant. Ce n'est pas un éclat péromptoire c'est juste un bref résumé de
l'avis communément partagé par les plus grand artistes de tous temps.
M'appuyant sur quelques siècles d'expériences, je ne me sens pas
péromptoire.
Si le fondement de tout est simplement sa capacité à manier les formes,
alors le monde est petri (désolé...) d'artistes.
Affirmation bien péromptoire de ta part aussi. Je vois bien plus souvent
des gens être manipulés par les formes que le contraire. La maîtrise de
la forme est une maîtrise difficile que seuls quelques grand maîtres
atteignes.
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de
vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est
aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme
intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum. L'art doit-il
être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa
capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes
savent apprecier?
1° que penses tu des maniéristes (De giotto, de tous l'art du moyen age
de la renaissance par exemple).
2° à quelle époque l'art était accessible au vulgus pecum
3° quelle est la différence entre un pseudo esthète et un vrai ?
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Le fondement de tout art, c'est sa capacité à émouvoir.
C'est une affirmation.
Je ne suis pas sûr qu'elle convienne. Nombre d'émission de télé réalité émeuvent, ce n'est pas de l'art.
On peut émouvoir facilement en flattant les glandes lacrymales.
Non le fondement de tout art c'est sa capacité à manier les formes.
FiLH
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Amusant. Ce n'est pas un éclat péromptoire c'est juste un bref résumé de l'avis communément partagé par les plus grand artistes de tous temps. M'appuyant sur quelques siècles d'expériences, je ne me sens pas péromptoire.
Si le fondement de tout est simplement sa capacité à manier les formes, alors le monde est petri (désolé...) d'artistes.
Affirmation bien péromptoire de ta part aussi. Je vois bien plus souvent des gens être manipulés par les formes que le contraire. La maîtrise de la forme est une maîtrise difficile que seuls quelques grand maîtres atteignes.
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum. L'art doit-il être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes savent apprecier?
1° que penses tu des maniéristes (De giotto, de tous l'art du moyen age de la renaissance par exemple).
2° à quelle époque l'art était accessible au vulgus pecum
3° quelle est la différence entre un pseudo esthète et un vrai ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Denis Vanneste
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Tout comme l'est cette attaque personnelle qui ne se justifie en rien dans ce fil tout à fait courtois et sérieux. QUI perturbe le forum ?
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum.
Je suis le vulgus pecum. J'ai longtemps été persuadé comme toi que l'art m'était à jamais inaccessible. Ce n'est pourtant plus le cas aujourd'hui. Que s'est-il passé entre-temps ? Pas grand-chose : j'ai visité des expos, lu des bouquins, rencontré des artistes, bref, je me suis forgé une culture personnelle qui, aussi modeste soit-elle, me permet aujourd'hui d'apprécier (ou de ne pas apprécier, d'ailleurs) des oeuvres qui, naguère, me paraissaient fermées à double tour.
L'art doit-il être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes savent apprecier?
À ton avis, combien ont su apprécier la peinture de Van Gogh à son époque ?
-- Denis Vanneste
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Tout comme l'est cette attaque personnelle qui ne se justifie en rien
dans ce fil tout à fait courtois et sérieux. QUI perturbe le forum ?
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire
prendre de vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive
à ce qui est aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu
dans le microcosme intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus
pecum.
Je suis le vulgus pecum. J'ai longtemps été persuadé comme toi que
l'art m'était à jamais inaccessible. Ce n'est pourtant plus le cas
aujourd'hui. Que s'est-il passé entre-temps ? Pas grand-chose : j'ai
visité des expos, lu des bouquins, rencontré des artistes, bref, je me
suis forgé une culture personnelle qui, aussi modeste soit-elle, me
permet aujourd'hui d'apprécier (ou de ne pas apprécier, d'ailleurs) des
oeuvres qui, naguère, me paraissaient fermées à double tour.
L'art doit-il être élitiste à ce point qu'il ne soit plus
caractérisé que par sa capacité à manier les formes que seul une
poignée de pseudo esthetes savent apprecier?
À ton avis, combien ont su apprécier la peinture de Van Gogh à son
époque ?
Cet eclat peremptoire est conforme à la signature.
Tout comme l'est cette attaque personnelle qui ne se justifie en rien dans ce fil tout à fait courtois et sérieux. QUI perturbe le forum ?
A force de tout compliquer, tout intellectualiser, et faire prendre de vulgaires brouillons pour des oeuvres d'art, on arrive à ce qui est aujourd'hui, l'art où plutôt l'Art (tel que perçu dans le microcosme intellectuel) est devenu inaccessible au vulgus pecum.
Je suis le vulgus pecum. J'ai longtemps été persuadé comme toi que l'art m'était à jamais inaccessible. Ce n'est pourtant plus le cas aujourd'hui. Que s'est-il passé entre-temps ? Pas grand-chose : j'ai visité des expos, lu des bouquins, rencontré des artistes, bref, je me suis forgé une culture personnelle qui, aussi modeste soit-elle, me permet aujourd'hui d'apprécier (ou de ne pas apprécier, d'ailleurs) des oeuvres qui, naguère, me paraissaient fermées à double tour.
L'art doit-il être élitiste à ce point qu'il ne soit plus caractérisé que par sa capacité à manier les formes que seul une poignée de pseudo esthetes savent apprecier?
À ton avis, combien ont su apprécier la peinture de Van Gogh à son époque ?
-- Denis Vanneste
news.free.fr
Alors, juste une question.
Sans idée de polémique, l'art est-il autosuffisant? J'entend par là, l'appreciation de l'art sous quelque forme que ce soit ( la musique et le theatre, le cirque, les montreurs d'ours, les troubadours, les peintres neolithiques etc) est elle réservée à une élite constituée des Artistes d'une part et d'une poignée d'individus au QI faramineux admis dans le Cénacle?
Ainsi, un trisomique serait irrémediablement condamné à écouter du rap, quand Filh goûterait aux délices de la grande musique? Je ne suis pas persuadé que ledit trisomique soit plus étanche que toi a l'emotion générée par certaines mélodies.
Je repete, sans idée de manoeuvre...
Luis
-- Ceci est une signature automatique de MesNews. Site : http://www.trekearth.com/members/luisfrance/
Alors, juste une question.
Sans idée de polémique, l'art est-il autosuffisant? J'entend par là,
l'appreciation de l'art sous quelque forme que ce soit ( la musique et
le theatre, le cirque, les montreurs d'ours, les troubadours, les
peintres neolithiques etc) est elle réservée à une élite constituée des
Artistes d'une part et d'une poignée d'individus au QI faramineux admis
dans le Cénacle?
Ainsi, un trisomique serait irrémediablement condamné à écouter du rap,
quand Filh goûterait aux délices de la grande musique? Je ne suis pas
persuadé que ledit trisomique soit plus étanche que toi a l'emotion
générée par certaines mélodies.
Je repete, sans idée de manoeuvre...
Luis
--
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Site : http://www.trekearth.com/members/luisfrance/
Sans idée de polémique, l'art est-il autosuffisant? J'entend par là, l'appreciation de l'art sous quelque forme que ce soit ( la musique et le theatre, le cirque, les montreurs d'ours, les troubadours, les peintres neolithiques etc) est elle réservée à une élite constituée des Artistes d'une part et d'une poignée d'individus au QI faramineux admis dans le Cénacle?
Ainsi, un trisomique serait irrémediablement condamné à écouter du rap, quand Filh goûterait aux délices de la grande musique? Je ne suis pas persuadé que ledit trisomique soit plus étanche que toi a l'emotion générée par certaines mélodies.
Je repete, sans idée de manoeuvre...
Luis
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