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Garantie decennale pour ravalement d'une masion individuelle

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Malerune
Bonjour,

quelqu'un sait-il quels sont les recours et garanties possibles dans le
cas du ravalement d'une maison individuelle ?
Je m'explique : ma maison a été entièrement ravalée par son ancien
propriétaire il y a bientôt un an, or, plusieurs fissures de quelques mm
de large et plusieurs m de long sont apparues depuis. Doit-on
considérerer qu'il s'agit d'une usure normale ou peut-on se retourner
contre l'entreprise et/ou l'ancien propriétaire, avec des chances d'aboutir.

Merci d'avance

10 réponses

1 2
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Jean Passe
Salut,

Je m'explique : ma maison a été entièrement ravalée par son ancien
propriétaire il y a bientôt un an, or, plusieurs fissures de quelques mm
de large et plusieurs m de long sont apparues depuis. Doit-on
considérerer qu'il s'agit d'une usure normale ou peut-on se retourner
contre l'entreprise et/ou l'ancien propriétaire, avec des chances


d'aboutir.

Faut d'abord faire expertiser pour voir d'où ça vient. Il est probable que
cela ne vient pas du ravalement, mais de la construction. Si c'est le cas,
faut voir s'il n'y a pas vice caché lors de la vente et se retourner contre
le vendeur.
Si c'est l'enduit, c'est la décennale de l'entrepreneur qui devrait marcher.

A+
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croisset
Jean Passe a présenté l'énoncé suivant :
Salut,

Je m'explique : ma maison a été entièrement ravalée par son ancien
propriétaire il y a bientôt un an, or, plusieurs fissures de quelques mm
de large et plusieurs m de long sont apparues depuis. Doit-on
considérerer qu'il s'agit d'une usure normale ou peut-on se retourner
contre l'entreprise et/ou l'ancien propriétaire, avec des chances


d'aboutir.

Faut d'abord faire expertiser pour voir d'où ça vient.



D'accord pour le moment....

Il est probable que
cela ne vient pas du ravalement, mais de la construction.



Ca n'a rien d'évident. Si l'enduit a été mal exécuté, on peut très bien
se retrouver avec des fissures de retrait de l'ordre du mm.

Si c'est le cas, faut voir s'il n'y a pas vice caché lors de la vente et se
retourner contre le vendeur.



Attention, si vendeur particulier, il y a probablement dans l'acte de
vente la clause d'exonération des vices cachés. A vérifier tout de
suite, car si c'est le cas il faut démontrer la mauvaise foi, la
dissimulation volontaire du vendeur, ce qui est en général très ardu.

Si c'est l'enduit, c'est la décennale de l'entrepreneur qui devrait marcher.



Ca n'a à nouveau rien d'évident.
Sans entrer dans le détail, il faut s'avoir qu'en pratique si :
- l'enduit reste adhérent (pas de risque de chute de débris...)
- il n'y a pas d'infiltrations à redouter (ce qui est souvent le cas
lorsqu'on fait une "deuxième passe" lors d'un ravalement, sur l'enduit
initial conservé)
la décennale risque fort de "ne pas marcher".


Pour répondre plus précisément, il serait souhaitable de savoir :
- Année de construction,
- Si construction de moins de dix ans, y a-t-il une assurance dommage
ouvrage ? (relisez l'acte de vente)
- Localisation géographique (commune)
- La commune est elle visée par un arrêté Catastrophe Naturelle
sécheresse, ou en attente d'un tel arrêté ?
- Nature des travaux de ravalement : enduit monocouche ? RPE ?
Imperméabilisation ? et alors de quelle classe ? Tout ceci doit se
trouver sur la facture ou le devis de l'entreprise, qu'il faut
impérativement récipérer pour agir éventuellement dasn sa sirection
- Dates exacte : exécution des travaux, facturation, paiement, pv de
réception éventuel, apparition des dommages, vente.


En fait, avec le peu de renseignement actuels tous les cas de figure
sont possibles...

--


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Jean Passe
Salut,


Ca n'a rien d'évident.



J'ai pas dit que c'est évident. J'ai dit qu'il faut faire expertiser pour
trouver la cause.

Ca n'a à nouveau rien d'évident.



idem.

la décennale risque fort de "ne pas marcher".



S'il y a malfaçon ça doit marcher.
Si l'enduit a été mal fait, il y a malfaçon.
Si le support n'est pas bien, il y a malfaçon car le professionnel aurait dû
informer le maître d'ouvrage avant d'appliquer ou ne pas appliquer du tout.
Si les dégâts ne sont que 'visuels' il y a malfaçon quand même, car ça
m'étonnerait que l'ancien proprio ait demandé un enduit bien fissuré pour
faire joli.

Bien entendu, comme tu dis, il y a mille autre raisons et possibilités.

A+
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Séb.
croisset a écrit :


Faut d'abord faire expertiser pour voir d'où ça vient.





exact




Ca n'a rien d'évident. Si l'enduit a été mal exécuté, on peut très bien
se retrouver avec des fissures de retrait de l'ordre du mm.



je confirme pour avoir travaillé dans le bâtiment et fait faire une façade par un "professionnel". le pb, ils ont projeté par endroit une couche épaisse pour rattraper la planéité du mur, le tout en plein mois de juillet en plein soleil. séchage trop rapide et retrait donc fissures de jusqu'à 3 mm mesurés par l'expert.


Si c'est le cas, faut voir s'il n'y a pas vice caché lors de la vente
et se retourner contre le vendeur.




Attention, si vendeur particulier, il y a probablement dans l'acte de
vente la clause d'exonération des vices cachés. A vérifier tout de
suite, car si c'est le cas il faut démontrer la mauvaise foi, la
dissimulation volontaire du vendeur, ce qui est en général très ardu.



oui il a peut être même fait ravalaer la façade après son départ du lieu. il n'a peut être pas bien suivi le chantier, ayant "fait confiance" à l'homme de l'art (le façadier)

Si c'est l'enduit, c'est la décennale de l'entrepreneur qui devrait
marcher.




Ca n'a à nouveau rien d'évident.
Sans entrer dans le détail, il faut s'avoir qu'en pratique si :
- l'enduit reste adhérent (pas de risque de chute de débris...)
- il n'y a pas d'infiltrations à redouter (ce qui est souvent le cas
lorsqu'on fait une "deuxième passe" lors d'un ravalement, sur l'enduit
initial conservé)
la décennale risque fort de "ne pas marcher".


Pour répondre plus précisément, il serait souhaitable de savoir :
- Année de construction,
- Si construction de moins de dix ans, y a-t-il une assurance dommage
ouvrage ? (relisez l'acte de vente)
- Localisation géographique (commune)
- La commune est elle visée par un arrêté Catastrophe Naturelle
sécheresse, ou en attente d'un tel arrêté ?
- Nature des travaux de ravalement : enduit monocouche ? RPE ?
Imperméabilisation ? et alors de quelle classe ? Tout ceci doit se
trouver sur la facture ou le devis de l'entreprise, qu'il faut
impérativement récipérer pour agir éventuellement dasn sa sirection
- Dates exacte : exécution des travaux, facturation, paiement, pv de
réception éventuel, apparition des dommages, vente.


En fait, avec le peu de renseignement actuels tous les cas de figure
sont possibles...




c'est exact.




--
Séb.
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croisset
Jean Passe a exposé le 11/05/2005 :

S'il y a malfaçon ça doit marcher.
Si l'enduit a été mal fait, il y a malfaçon.
Si le support n'est pas bien, il y a malfaçon car le professionnel aurait dû
informer le maître d'ouvrage avant d'appliquer ou ne pas appliquer du tout.
Si les dégâts ne sont que 'visuels' il y a malfaçon quand même, car ça
m'étonnerait que l'ancien proprio ait demandé un enduit bien fissuré pour
faire joli.




La garantie décennale ne garantit pas les "malfaçons". Ce mot n'existe
pas pour elle !
Elle garantit des dommages affectant l'ouvrage réalisé, et ayant un
certain caractère de gravité.

Il peut y avoirr malfaçon, et non garantie décennale.
Et le contraire aussi. Par exemple, quand il y a erreur de conception
générale du bureau d'étude, qui ne prévoit pas assez de ferrailles dans
le BA, ça n'est pas une malfaçon. Et pourtant ce sera décennal,
puisqu'atteinte à la solidité.

Quand on parle garantie décennale il faut oublier le mot malfaçon.
Il y a le dommage, et sa cause technique.

Désolé de faire un cours, mais c'est important.

--


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Jean Passe
Resalut,


La garantie décennale ne garantit pas les "malfaçons". Ce mot n'existe
pas pour elle !



Tu as sans doute raison.

Elle garantit des dommages affectant l'ouvrage réalisé, et ayant un
certain caractère de gravité.



Je viens de vérifier dans un contrat d'assurance décennale obligatoire. Il
n'y a pas cette restriction.

Il peut y avoirr malfaçon, et non garantie décennale.



?

Désolé de faire un cours, mais c'est important.



Tu n'as pas besoin d'être désolé et c'est sans doute important...

Je viens de lire :
sont exclus des garanties du contrat >>les dommages résultant de
l'inobservation volontaire ou inexcusable par l'assuré des règles d'art
telles qu'elles ont été définies etc<<.

Pour moi ça veut dire que l'assurance ne paiera pas, mais aussi que la
garantie décennale de l'entrepreneur est belle et bien engagée...

Mais je me trompe peut être...

Un mec du bled a fait carreler sa terrasse il y a 9 ans et 9 mois. Il a fait
de sorte que l'assurance décennale de l'entrepreneur a pris en charge la
réfection complète de l'histoire (il y avait pour 32 000 euros).
Il y avait 2 *malfaçons* selon les experts :

1 la chape de béton n'était pas adaptée à recevoir ce genre d'ouvrages
2 le carreleur avait fait des joints moins larges que l'épaisseur des
carreaux

Elle a payé quand même.

???

a+
Avatar
svbeev
"croisset" a écrit dans le message de news:

Jean Passe a présenté l'énoncé suivant :
Salut,

Je m'explique : ma maison a été entièrement ravalée par son ancien
propriétaire il y a bientôt un an, or, plusieurs fissures de quelques mm
de large et plusieurs m de long sont apparues depuis. Doit-on
considérerer qu'il s'agit d'une usure normale ou peut-on se retourner
contre l'entreprise et/ou l'ancien propriétaire, avec des chances


d'aboutir.

Faut d'abord faire expertiser pour voir d'où ça vient.



D'accord pour le moment....



Itou...

Il est probable que
cela ne vient pas du ravalement, mais de la construction.



Ca n'a rien d'évident. Si l'enduit a été mal exécuté, on peut très bien se
retrouver avec des fissures de retrait de l'ordre du mm.



re itou.

Si c'est le cas, faut voir s'il n'y a pas vice caché lors de la vente et
se retourner contre le vendeur.



Attention, si vendeur particulier, il y a probablement dans l'acte de
vente la clause d'exonération des vices cachés. A vérifier tout de suite,
car si c'est le cas il faut démontrer la mauvaise foi, la dissimulation
volontaire du vendeur, ce qui est en général très ardu.



En l'espèce cela ne me parait pas utile.
Il y a deux façons de comprendre la phrase suivante contenue dans le message
initial :
"Je m'explique : ma maison a été entièrement ravalée par son ancien
"propriétaire...

Soit le propriétaire à lui même réalisé le ravalement qui est un ouvrage et
alors il est débiteur à titre personnel des garanties offertes par les
articles 1792 et suivant du code Civil et notamment de la garantie de
parfait achèvement. (encore applicable puisque le ravalement semble avoir
moins d'un an)
Dans ce acs même en se plaçant sur le terrain du vice caché, le vendeur qui
a lui même réalisé les travaux effecté de vice ne peut se prévaloir de la
clause d'exclusion puisqu'alors il est réputé connaître les défauts de
l'ouvrage qu'il a lui même réalisé.

Soit le propriétaire à fait faire le ravalement et l'entreprise est
elle-même débitrice des garanties légales.


Si c'est l'enduit, c'est la décennale de l'entrepreneur qui devrait
marcher.



Ca n'a à nouveau rien d'évident.
Sans entrer dans le détail, il faut s'avoir qu'en pratique si :
- l'enduit reste adhérent (pas de risque de chute de débris...)
- il n'y a pas d'infiltrations à redouter (ce qui est souvent le cas
lorsqu'on fait une "deuxième passe" lors d'un ravalement, sur l'enduit
initial conservé)
la décennale risque fort de "ne pas marcher".



C'est même tout à fait probable.

Cela étant il reste la garantie de parfait achèvement, voire la garantie
biennale de l'article 1792-3 du CC concernant les équipements dissociables
du gros oeuvre.


Pour répondre plus précisément, il serait souhaitable de savoir :
- Année de construction,
- Si construction de moins de dix ans, y a-t-il une assurance dommage
ouvrage ? (relisez l'acte de vente)
- Localisation géographique (commune)
- La commune est elle visée par un arrêté Catastrophe Naturelle
sécheresse, ou en attente d'un tel arrêté ?



Oui dans l'hypothèse d'un désordre de structure dont les fissures du
ravalement ne seraient que le symptôme (apparament peu probable compte tenu
de la nature des fissures décrites mais bon... faut voir.

- Nature des travaux de ravalement : enduit monocouche ? RPE ?
Imperméabilisation ? et alors de quelle classe ? Tout ceci doit se trouver
sur la facture ou le devis de l'entreprise, qu'il faut impérativement
récipérer pour agir éventuellement dasn sa sirection
- Dates exacte : exécution des travaux, facturation, paiement, pv de
réception éventuel, apparition des dommages, vente.


En fait, avec le peu de renseignement actuels tous les cas de figure sont
possibles...



Exact.
Avatar
svbeev
"Jean Passe" a écrit dans le message de news:
4281f824$0$11690$
Resalut,


La garantie décennale ne garantit pas les "malfaçons". Ce mot n'existe
pas pour elle !



Tu as sans doute raison.

Elle garantit des dommages affectant l'ouvrage réalisé, et ayant un
certain caractère de gravité.



Je viens de vérifier dans un contrat d'assurance décennale obligatoire. Il
n'y a pas cette restriction.



Pas besoin car cette restriction résulte de la définition même de la
garantie décennale telle qu'elle résulte de l'article 1792 du Code Civil et
qui s'applique :

"Aux dommages, même résultant d'un vice du sol, qui compromettent la
solidité de l'ouvrage ou qui, l'affectant dans l'un de ses éléments
constitutifs ou l'un de ses éléments d'équipement, le rendent impropre à sa
destination."

Il résulte de cette définition que ne rendre dans le cadre de la garantie
décennale que les désordres qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou le
rendent impropre à sa destination.

Il peut y avoirr malfaçon, et non garantie décennale.



?



Et oui dans l'exemple d'un ravalement qui n'a qu'un but esthétique, il peut
y avoir malfaçons et fissuration sans décolement d'enduit et sans
infiltrations, ou peut y avoir un faîençage de l'enduit ou encore des effets
de specte en raison d'une épaisseur insuffisante.

Ces malfaçons qui ne compromettent pas la solidité de l'ouvrage et qui ne le
renden pas impropre à son usage ne permettent pas de mobiliser la garantie
décennale.


Désolé de faire un cours, mais c'est important.



Tu n'as pas besoin d'être désolé et c'est sans doute important...

Je viens de lire :
sont exclus des garanties du contrat >>les dommages résultant de
l'inobservation volontaire ou inexcusable par l'assuré des règles d'art
telles qu'elles ont été définies etc<<.

Pour moi ça veut dire que l'assurance ne paiera pas, mais aussi que la
garantie décennale de l'entrepreneur est belle et bien engagée...



Non cela ne veut pas dire forcément cela. Ca signifie surtout que les
malfaçons volontaires ne sont pas couvertes par l'assurance. Le contrat fait
référence, à mon sens, à la faute dolosive qui est une exception au
principe de non cumul entre la reponsabilité contractuelle et la
responsabilité quasi délictuelle.La faute dolosive du consructeur n'est pas
couverte par la police RCD.

Mais je me trompe peut être...

Un mec du bled a fait carreler sa terrasse il y a 9 ans et 9 mois. Il a
fait
de sorte que l'assurance décennale de l'entrepreneur a pris en charge la
réfection complète de l'histoire (il y avait pour 32 000 euros).
Il y avait 2 *malfaçons* selon les experts :

1 la chape de béton n'était pas adaptée à recevoir ce genre d'ouvrages
2 le carreleur avait fait des joints moins larges que l'épaisseur des
carreaux

Elle a payé quand même.



Toute malfaçon n'a pas le caractère de la faute dolosive car sinon cela
viderait de toute susbtance la garantie décennale, une malfaçon résulant
généralement d'un acte positif, et partant, volontaire du constructeur. Poir
autant le constructeur n'a pas recherché les conséquences de son
inobservation des règles de l'art.

???

a+





Avatar
croisset
svbeev avait soumis l'idée :
Il y a deux façons de comprendre la phrase suivante contenue dans le message
initial :
"Je m'explique : ma maison a été entièrement ravalée par son ancien
"propriétaire...

Soit le propriétaire à lui même réalisé le ravalement qui est un ouvrage et
alors il est débiteur à titre personnel des garanties offertes par les
articles 1792 et suivant du code Civil et notamment de la garantie de parfait
achèvement. (encore applicable puisque le ravalement semble avoir moins d'un
an)
Dans ce acs même en se plaçant sur le terrain du vice caché, le vendeur qui a
lui même réalisé les travaux effecté de vice ne peut se prévaloir de la
clause d'exclusion puisqu'alors il est réputé connaître les défauts de
l'ouvrage qu'il a lui même réalisé.




Absolument d'accord.
Mais comme notre ami parlait aussi de "l'entreprise" dans sa question
initiale,
j'ai cru pouvoir en déduire sans risque que le proprio de l'avait pas
fait lui même.


Cela étant il reste la garantie de parfait achèvement, voire la garantie
biennale de l'article 1792-3 du CC concernant les équipements dissociables du
gros oeuvre.



Attention, suivant certains jugements (il faudrait que je recherche les
sources), un enduit n'est pas un élément d'équipement.
Voir il n'est pas un ouvrage, lorsqu'il s'agit d'un enduit esthétique
réalisé après l'opération de construction...
Idem pour des travaux de peinture...
C'est d'ailleurs un délice pour les assureurs RCD de rechercher les cas
ou on pourra soutenir ne pas être en présence d'un ouvrage.
Ca leur permet de s'éclipser dignement, puisque sur une prise de
position qui exonère leur assuré, alors que s'ils prenaient une simple
non garantie, ils le laisseraient devoir assumer les conséquences
financières.
Cas en fait assez fréquent lorsqu'il s'agit d'opérations d'entretien.
Mais là j'anticipe sur des questions qui ne nous sont pas posées (ou
pas encore !).

--


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svbeev
"croisset" a écrit dans le message de news:

svbeev avait soumis l'idée :
Il y a deux façons de comprendre la phrase suivante contenue dans le
message initial :
"Je m'explique : ma maison a été entièrement ravalée par son ancien
"propriétaire...

Soit le propriétaire à lui même réalisé le ravalement qui est un ouvrage
et alors il est débiteur à titre personnel des garanties offertes par les
articles 1792 et suivant du code Civil et notamment de la garantie de
parfait achèvement. (encore applicable puisque le ravalement semble avoir
moins d'un an)
Dans ce acs même en se plaçant sur le terrain du vice caché, le vendeur
qui a lui même réalisé les travaux effecté de vice ne peut se prévaloir
de la clause d'exclusion puisqu'alors il est réputé connaître les défauts
de l'ouvrage qu'il a lui même réalisé.




Absolument d'accord.
Mais comme notre ami parlait aussi de "l'entreprise" dans sa question
initiale,
j'ai cru pouvoir en déduire sans risque que le proprio de l'avait pas fait
lui même.


Cela étant il reste la garantie de parfait achèvement, voire la garantie
biennale de l'article 1792-3 du CC concernant les équipements
dissociables du gros oeuvre.



Attention, suivant certains jugements (il faudrait que je recherche les
sources), un enduit n'est pas un élément d'équipement.
Voir il n'est pas un ouvrage, lorsqu'il s'agit d'un enduit esthétique
réalisé après l'opération de construction...
Idem pour des travaux de peinture...



effectivement, j'ai vu passé un arrêt il y a déjà plusieurs mois (déjà un an
et demi ou 2 ans me semble-t-il) sur la question des travaux de peinture qui
étaient exclus du champs d'application de la loi de 1978 et qui engagent
donc, dés lors, la seule responsabilité contractuelle de droit commun de
l'entreprise.

Si vous avez de la JP au sujet des enduits de ravalement dés lors qu'il
n'ont pas de fonction d'étanchéité, je suis preneur cela m'évitera de les
chercher... :-)

C'est d'ailleurs un délice pour les assureurs RCD de rechercher les cas ou
on pourra soutenir ne pas être en présence d'un ouvrage.
Ca leur permet de s'éclipser dignement, puisque sur une prise de position
qui exonère leur assuré, alors que s'ils prenaient une simple non
garantie, ils le laisseraient devoir assumer les conséquences financières.



A mon sens cette position n'exonère en rien leur assuré.

En effet, le fait qu'il ne s'agisse pas d'un ouvrage au sens de la loi de
1978 a, pour le client des inconvénients mais également des avantages.

Au chapitre inconvénients :

Le client ne bénéficie pas de la responsabilité de plein droit instaurée par
la loi de 1978. Cependant la protection de la loi de 1978 est trés relative
concernant les désordres qui ne sont pas de nature décennale, puisqu'il
n'existe aucune obligation d'assurance pour les désordres de parfait
achèvement de l'article 1792-6 ou ceux qui relèvent de la garantie biennale
de l'article 1792-3.

Au chapitre avantages :

Dés lors que les désordres ne sont pas de nature décennale, dans le cadre de
la loi de 1978 le client ne bénéficie d'aucune couverture d'assurance et les
actions sont enfermées dans les délais de 1 et 2 ans des articles 1792-6 et
1792-3.

Dés lors que la loi de 1978 n'est pas applicable, on retombe sur l'article
1147 du Code Civil et sur l'obligation de résultat de l'entreprise sans
encourir les prescriptions évoquées ci-dessus.

Donc, le fait que l'assureur soutienne qu'il ne s'agit pas d'un ouvrage de
bâtiment, n'empêche nullement que la responsabilité de son assuré soit
néanmoins retenue sur le fondement de l'article 1147.
1 2