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Grillade de petite princesse en aïki à la sauce nippone

30 réponses
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GhostRaider
Il y a quelques jours, dans le fil "les photons font fort" nous avons
parlé du High Key.

La définition même du High Key est l'objet de variantes. Est-ce une
surexposition pure et simple, ou est-ce plus compliqué ?
La réponse se trouve dans le site de Charles Vassalo :
http://www.oitregor.com/numeric/highkey-lowkey/
"ce sont tout simplement des images avec une prédominance de tons clairs "
et
"on peut sentir que ce déséquilibre provient d'une volonté délibérée de
l'auteur, qu'il résulte d'une installation particulière de la scène
photographiée ou bien du traitement ultérieur de la photo"
et enfin :
"Dans l'idéal, l’histogramme devrait être complet (du noir au blanc) et
sans écrêtage, sauf, peut-être, pour des fonds complètement blancs".

Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.

J'avais alors mentionné que pour faire du High Key, je me contentais
d'utiliser le mode scène de mon Nikon, alors que d'autres estiment qu'il
faut faire les réglages à la main pour bien maîtriser le procédé.
J'avais publié la photo suivante, prise en mode scène High Key, sans
rien y changer.
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKfhh4xFNu8_D7000-00895.JPG

René ayant suggéré que je montre le même sujet pris aussi en mode
normal, j'ai pris les deux photos suivantes, seulement redimensionnées,
sans rien changer hormis le fait de tourner la molette des mode scènes :
La photo en mode High Key :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKiqKRRkXk8_D7000-21677-001.JPG
La photo en mode Auto :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKiqMiswSp8_D7000-21678-001.JPG

Le mode High Key ou Auto est affiché sur la ligne Variprogram dans les EXIF.

La photo en High Key est-elle simplement plus exposée que la photo
normale ou est-ce plus subtil ?
Il faut regarder les histogrammes pour le savoir :
Captures d'écrans de Nikon Capture ND :
- High Key :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKiqZva5Vm8_Capture-plein-%C3%A9cran-08112015-174800.jpg
- Auto :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKiq00tJ458_Capture-plein-%C3%A9cran-08112015-174856.jpg

On constate que les histogrammes diffèrent et qu'en particulier,
l'histogramme High Key est moins étendu et est compressé à droite dans
les hautes lumières et sans qu'il y ait surexposition.

Il semble donc bien que le mode High Key de Nikon ne se contente pas de
déplacer l'histogramme vers le clair, mais traite différemment les
hautes lumières et les compresse pour éviter toute surexposition, ce qui
est évidemment impossible à faire lors de la prise de vue en ne jouant
que sur le diaphragme, la vitesse et la sensibilité, mais seulement en
post-production.

10 réponses

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Alf92
GhostRaider :

La définition même du High Key est l'objet de variantes. Est-ce une
surexposition pure et simple, ou est-ce plus compliqué ?
(...)
Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.



pour moi la définition du HK n'est pas dans sa recette, mais dans son
rendu : tout est dans la *suggestion* des formes et des reliefs.
un peu comme ça (d'après l'image en mode auto) :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKis3lDUp6c_hk2.jpg
donc un effet bien plus prononcé que celui obtenu en mode auto du
Nikon.
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Jacques DASSIÉ
Le 08/11/2015, Alf92 a supposé :
GhostRaider :

La définition même du High Key est l'objet de variantes. Est-ce une
surexposition pure et simple, ou est-ce plus compliqué ?
(...)
Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.



pour moi la définition du HK n'est pas dans sa recette, mais dans son
rendu : tout est dans la *suggestion* des formes et des reliefs.
un peu comme ça (d'après l'image en mode auto) :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKis3lDUp6c_hk2.jpg
donc un effet bien plus prononcé que celui obtenu en mode auto du
Nikon.



Bonne définition de G-R. Il est normal que Nikon ait restitué un sujet
blanc en tentant de le ramener vers le gris 18%, en mode standard.
L'image d'Alf92 est agréable, mais il a perdu de l'information en route
(AMHA). Bien que peut-être un peu moins agréable, l'image 1 de G-R est
plus complète. Je ne regarde pas les courbes, seulement mon impression
à l'écran.

--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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René
"Alf92" a écrit dans le message de groupe de discussion :
n1o5vs$k8h$

GhostRaider :

La définition même du High Key est l'objet de variantes. Est-ce une


surexposition pure et simple, ou est-ce plus compliqué ?
(...)
Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.



pour moi la définition du HK n'est pas dans sa recette, mais dans son
rendu : tout est dans la *suggestion* des formes et des reliefs.
un peu comme ça (d'après l'image en mode auto) :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKis3lDUp6c_hk2.jpg
donc un effet bien plus prononcé que celui obtenu en mode auto du
Nikon.



Je suis d'accord avec ton interprétation du HighKey et d'autres aussi.
Voir ma réponse à GR.

Je remarque aussi que l'APN de GR a fait le maximum qu'il est possible de
permettre automatiquement pour que le photographe puisse reculer ou
accentuer davantage l'effet HighKey.

René
Avatar
René
"GhostRaider" a écrit dans le message de groupe de discussion :
n1nvii$oks$
......
Merci de publier les 2 photos à comparer.

La définition même du High Key est l'objet de variantes. Est-ce une
surexposition pure et simple, ou est-ce plus compliqué ?
La réponse se trouve dans le site de Charles Vassalo :
http://www.oitregor.com/numeric/highkey-lowkey/
"ce sont tout simplement des images avec une prédominance de tons clairs "
et
"on peut sentir que ce déséquilibre provient d'une volonté délibérée de
l'auteur, qu'il résulte d'une installation particulière de la scène
photographiée ou bien du traitement ultérieur de la photo"
et enfin :
"Dans l'idéal, l’histogramme devrait être complet (du noir au blanc) et
sans écrêtage, sauf, peut-être, pour des fonds complètement blancs".

Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.



Il semble bien que ce soit exactement cela.

Dans The Manual of Photography, Focal Press (auparavant le Ilford Manual...)
il est écrit:
" The print should show the full range of tones between black and white that
is capable of being produced on the paper used. (Even in high-key and
low-key photographs it is usually desirable that the print should show some
white and some black, however small these areas may be.) "
Ne pensez pas mal et dites que c'est Ilford qui a copié Charles...

Dans le Glafkidès, Chimie et physique photographiques, il est écrit:
"Images en "High Key". - Les images en "High Key" sont constituées par des
gammes de tons clairs parsemés de taches sombres de faible étendue. La
méthode la plus simple consiste à photographier des sujets pleins de clarté,
sans contrastes accusés. Négatifs et positifs sont développés doux. S'il y a
de fortes densités gênantes, on diminue la durée de tirage. Une seconde
méthode consiste à blanchir l'image positive dans un bain durcissant au
bichromate qui tanne la gélatine dans la régions des hautes densités. Par
redéveloppement dans un bain au diaminophénol dilué, seules les parties
claires de l'image viennent normalement."
C'est simple mais peut-être préférez-vous encore la méthode numérique!

J'ai aussi trouvé comment s'y prendre au moment de la prise de vue dans
"Light, Science & Magic" chez Focal Press: mais c'est un bon 8 pages sur le
HK et LK avec photos. Je ne transcrirai pas. En résumé le Low-Key s'éclaire
de coté et de dos, le High-Key plutôt de face; il est aussi préférable de
porter des vêtements pâles et d'utiliser un fond clair pour le High-Key. Et
zut il dit qu'il est plus facile d'éclairer en high-key qu'en low-key: il
faudra faire du low-key maintenant.

J'ai continué mes recherches dans "Le livre de photographe amateur" par
Georges Collin chez Paul Montel... environ 1934... C'est tout en français
bien compréhensible, donc pas de high-key ou de low-key et parce que je ne
sais pas quels sont les équivalents français je n'ai pas trouvé et je n'ai
pas tout lu. Mea culpa. JDD l'a peut-être lu et nous en dira plus.

Dans Basic Photography M. J. Langford ne parle que de la différence de
perception d'un même sujet en low-key et en high-key.
C'est bien peu mais j'espère assez pour satisfaire Alf92

J'ai quelques bouquins sur l'éclairage mais curieusement ils n'ont pas
d'index et des tables des matières mal foutues. Ils doivent servir plus à
montrer les finesses de l'auteur qu'à instruire le lecteur.

René
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GhostRaider
Le 09/11/2015 06:06, Jacques DASSIÉ a écrit :
Le 08/11/2015, Alf92 a supposé :
GhostRaider :

La définition même du High Key est l'objet de variantes. Est-ce une
surexposition pure et simple, ou est-ce plus compliqué ?
(...)
Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.



pour moi la définition du HK n'est pas dans sa recette, mais dans son
rendu : tout est dans la *suggestion* des formes et des reliefs.
un peu comme ça (d'après l'image en mode auto) :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKis3lDUp6c_hk2.jpg
donc un effet bien plus prononcé que celui obtenu en mode auto du
Nikon.



Bonne définition de G-R. Il est normal que Nikon ait restitué un sujet
blanc en tentant de le ramener vers le gris 18%, en mode standard.
L'image d'Alf92 est agréable, mais il a perdu de l'information en route
(AMHA). Bien que peut-être un peu moins agréable, l'image 1 de G-R est
plus complète. Je ne regarde pas les courbes, seulement mon impression à
l'écran.



Oui, il devrait rester un certain modelé, même très ténu. En le gommant,
on passe du High Key à la surexposition, ce qui est autre chose et peut
cependant parfaitement se justifier.
La version d'Alf92 montre un tassement des hautes lumières vers la
droite. Le modelé dans cette région a disparu.
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKjkgP8TNE8_Capture-plein-%C3%A9cran-09112015-105959.jpg
Pour que la photo reste agréable, il faudrait plus de modelé dans les
lumières intermédiaires, ce qui n'est pas le cas de cette photo de
départ. dont toutes les valeurs sont proches, à l'exception des yeux et
de la bouche.
Le sujet, intégralement blanc (sauf yeux et bouche) était simplement
placé sur un poster blanc et éclairé par une fenêtre à droite. C'est
vraiment un cas limite, mais volontaire, pour mieux voir ce que faisait
le Nikon.
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Charles Vassallo
GhostRaider a écrit :

La photo en mode High Key :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKiqKRRkXk8_D7000-21677-001.JPG
La photo en mode Auto :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKiqMiswSp8_D7000-21678-001.JPG

Le mode High Key ou Auto est affiché sur la ligne Variprogram dans les
EXIF.

La photo en High Key est-elle simplement plus exposée que la photo
normale ou est-ce plus subtil ?



Tout d'abord, j'ai recadré les images de GR de manière à ce qu'on puisse
les superposer :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKjjQPuY10L_original-normal.jpg
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKjjRBUo0tL_original-HK.jpg

J'ai ensuite appliqué un correction par courbe à la vue normale de
manière à ce qu'elle colle le plus possible à la vue HK. Résultat en
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKjjVOeEQfL_original-normal-modif.jpg

Courbes utilisées :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKjjW5SAw7L_courbes.png

A première vue, les différences sont plutôt cosmétiques, ce qui va à
l'appui de l'hypothèse de bon sens, que l'option kighkey pour le JPEG
est tout bêtement une correction de gamma afin que l'appareil ne tire
pas vers le gris moyen une photo d'une scène très claire. Le fait que
les courbes ne soient pas tout à la fait les mêmes dans les trois
couches RVB doit être anecdotique, à chercher dans la cuisine interne à
Nikon.

Il y a tout de même un tout petit détail qui entretient le doute, autour
de ce qui arrive aux prunelles et (surtout) aux lèvres de la statuette:
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKjj3DrRmjL_detail-tete.jpg
C'est un détail tout petit dans l'image par le nombre de pixels
concernés, mais très visible. Il est possible que je n'ai pas été assez
habile pour ajuster mes courbes, mais ça m'étonnerait, car il y a des
points dans la statuette (dans l'ombre de son épaule droite) qui sont
parfaitement reconstitués et qui ont la même composante de rouge que ces
lèvres.

Bref, ce rendu HK semble être essentiellement une simple correction par
courbe, mais il se peut aussi qu'on tienne compte de ce qui se passe
dans les pixels voisins, à l'instar de ce qu'on fait dans la
récupération des tons clairs ou des tons sombres -- justement ce que les
boitiers nikon savent faire avec leur D-light. Il faudrait d'autres
essais pour creuser la question. Ou dénicher la bonne référence qui en
parle.

Charles
Avatar
GhostRaider
Le 09/11/2015 08:20, René a écrit :

"GhostRaider" a écrit dans le message de groupe de discussion :

Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.



Il semble bien que ce soit exactement cela.

Dans The Manual of Photography, Focal Press (auparavant le Ilford
Manual...) il est écrit:
" The print should show the full range of tones between black and white
that is capable of being produced on the paper used. (Even in high-key
and low-key photographs it is usually desirable that the print should
show some white and some black, however small these areas may be.) "
Ne pensez pas mal et dites que c'est Ilford qui a copié Charles...



C'est bien évident.

Dans le Glafkidès, Chimie et physique photographiques, il est écrit:
"Images en "High Key". - Les images en "High Key" sont constituées par
des gammes de tons clairs parsemés de taches sombres de faible étendue.
La méthode la plus simple consiste à photographier des sujets pleins de
clarté, sans contrastes accusés. Négatifs et positifs sont développés
doux. S'il y a de fortes densités gênantes, on diminue la durée de
tirage. Une seconde méthode consiste à blanchir l'image positive dans un
bain durcissant au bichromate qui tanne la gélatine dans la régions des
hautes densités. Par redéveloppement dans un bain au diaminophénol
dilué, seules les parties claires de l'image viennent normalement."
C'est simple mais peut-être préférez-vous encore la méthode numérique!



C'est assez fou quand on y songe.
Le Nikon fait ça tout seul, évite la surexposition et avec les
logiciels, on corrige les courbes comme on veut.

J'ai aussi trouvé comment s'y prendre au moment de la prise de vue dans
"Light, Science & Magic" chez Focal Press: mais c'est un bon 8 pages sur
le HK et LK avec photos. Je ne transcrirai pas. En résumé le Low-Key
s'éclaire de coté et de dos, le High-Key plutôt de face; il est aussi
préférable de porter des vêtements pâles et d'utiliser un fond clair
pour le High-Key. Et zut il dit qu'il est plus facile d'éclairer en
high-key qu'en low-key: il faudra faire du low-key maintenant.



J'ai fait ma photo en éclairage latéral provenant d'une fenêtre.

J'ai continué mes recherches dans "Le livre de photographe amateur" par
Georges Collin chez Paul Montel... environ 1934... C'est tout en
français bien compréhensible, donc pas de high-key ou de low-key et
parce que je ne sais pas quels sont les équivalents français je n'ai pas
trouvé et je n'ai pas tout lu. Mea culpa. JDD l'a peut-être lu et nous
en dira plus.



On trouve les équivalents français et leur définition dans le René Bouillot:
"- High-key (valeurs claires )
Photographie (portrait, nu, enfants, nature morte) principalement
constituée de valeurs claires mais dans laquelle quelques lignes plus
sombres dessinent des éléments significatifs du sujet. Cet effet doit
être prévu à la prise de vue (fond blanc, sujet clair, éclairage diffus
, etc.), mais habilement complété lors du post-traitement.
- Low-key (valeurs sombres)
Procédé d’interprétation inverse du high-key : une image globalement
très sombre, où seules quelques zones claires dessinent le sujet. Ce
type d'image - où l'éclairage et le décor jouent un grand rôle - doit
être pensé dès la prise de vue."

Dans Basic Photography M. J. Langford ne parle que de la différence de
perception d'un même sujet en low-key et en high-key.
C'est bien peu mais j'espère assez pour satisfaire Alf92

J'ai quelques bouquins sur l'éclairage mais curieusement ils n'ont pas
d'index et des tables des matières mal foutues. Ils doivent servir plus
à montrer les finesses de l'auteur qu'à instruire le lecteur.



Les auteurs travaillent probablement chez Nikon à la rédaction des modes
d'emploi.
Avatar
Charles Vassallo
René a écrit :


"GhostRaider" a écrit dans le message de groupe de discussion :
Donc le High Key se distingue de la surexposition en ce que :
- le photographe l'a voulu
- l'histogramme est si possible complet
- les blancs ne sont pas écrêtés.



Il semble bien que ce soit exactement cela.
Dans The Manual of Photography, Focal Press (auparavant le Ilford
Manual...) il est écrit:
" The print should show the full range of tones between black and white
that is capable of being produced on the paper used. (Even in high-key
and low-key photographs it is usually desirable that the print should
show some white and some black, however small these areas may be.) "
Ne pensez pas mal et dites que c'est Ilford qui a copié Charles...



Je n'ai rien inventé, hein ! mais simplement essayé de faire une
synthèse honnête de ce que j'ai pioché ici et là (et sérieusement filtré
en ce qui concerne le web). La question de la surexposition n'est pas si
tranchée que ça et j'ai essayé d'être prudent dans ma formulation.

Alf92 a légèrement surexposé l'image de GR, mais sans plus, dans le sens
qu'aucun pixel n'a ses 3 composantes RVB à 255 ; la composante restante
(ou les deux restantes) sont là pour assurer un certain modelé. Passez
la en N&B : il n'y a quasiment rien de brûlé. La réaction de Alf92 vient
de ce qu'il associe une étiquette artistique à l'appellation highkey, et
il ne la retrouve pas dans l'image de GR et son éclairage simpliste. Un
artiste du highkey aurait mis une deuxième source de lumière à gauche
sur la statue et une troisième uniquement pour le fond, et ça aurait
pris une tout autre allure.

Charles
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GhostRaider
Le 09/11/2015 07:10, René a écrit :

Je remarque aussi que l'APN de GR a fait le maximum qu'il est possible
de permettre automatiquement pour que le photographe puisse reculer ou
accentuer davantage l'effet HighKey.



Ce qui me paraît très intéressant dans le mode scène High Key de Nikon,
c'est que l'appareil arrête les courbes juste avant la surexposition.
Même si on veut ensuite le faire à la main en post-production, c'est un
avantage car il serait impossible de récupérer les zones cramées.
On a donc, dans l'appareil, un high key prêt à l'emploi.
Avatar
Alf92
Jacques DASSIÉ :
Alf92 :

pour moi la définition du HK n'est pas dans sa recette, mais dans son
rendu : tout est dans la *suggestion* des formes et des reliefs.
un peu comme ça (d'après l'image en mode auto) :
http://www.cjoint.com/doc/15_11/EKis3lDUp6c_hk2.jpg



Bonne définition de G-R. Il est normal que Nikon ait restitué un sujet
blanc en tentant de le ramener vers le gris 18%, en mode standard.
L'image d'Alf92 est agréable, mais il a perdu de l'information en route
(AMHA).



oui, c'est voulu, bcp d'information supprimée, ne reste que celle qui
sert à suggérer.
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