Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

High key : chacun le sien

23 réponses
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
J'ai fait un petit tour d'horizon des définitions du high-key, et c'est
amusant car chaque personne qui fournit des conseils sur comment faire a
une définition différente.
Tantôt le high-key est un type d'éclairement (avec pas mal de variantes,
mais quand même assez abondant et 3 points en général) ;
Tantôt c'est un type de sujet (clairs, meringues ou blondes en fleur).
Tantôt c'est une variété de surexposition (plus ou moins grave).
Tantôt c'est le fait de n'avoir de valeurs tonales que jusqu'au gris
moyen, ou bien au contraire d'aller d'un bout à l'autre de la gamme mais
avec la majorité des valeurs du coté des gris très clairs.

Chacun fait sa combinaison de ces définitions pour produire la sienne.

Celui qui m'a fait rire c'est un photographe qui propose d'utiliser des
gombos. Peut-être que ça veut dire gobos en belge mais pour moi, c'est
un légume vert africain, dont la taille ne permet pas de l'utiliser en
coupe-flux.

Le mystère du mode scène High-key reste indemme tant que GR n'a pas
communiqué ses résultats, mais ça fait une définition de plus !

Noëlle Adam

10 réponses

1 2 3
Avatar
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" a écrit dans
le message de news: kodfu9$po8$
J'ai fait un petit tour d'horizon des définitions du high-key, et
c'est amusant car chaque personne qui fournit des conseils sur comment
faire a une définition différente.
Tantôt le high-key est un type d'éclairement (avec pas mal de
variantes, mais quand même assez abondant et 3 points en général) ;
Tantôt c'est un type de sujet (clairs, meringues ou blondes en fleur).
Tantôt c'est une variété de surexposition (plus ou moins grave).
Tantôt c'est le fait de n'avoir de valeurs tonales que jusqu'au gris
moyen, ou bien au contraire d'aller d'un bout à l'autre de la gamme
mais avec la majorité des valeurs du coté des gris très clairs.

Chacun fait sa combinaison de ces définitions pour produire la sienne.

Celui qui m'a fait rire c'est un photographe qui propose d'utiliser
des gombos. Peut-être que ça veut dire gobos en belge mais pour moi,
c'est un légume vert africain, dont la taille ne permet pas de
l'utiliser en coupe-flux.

Le mystère du mode scène High-key reste indemme tant que GR n'a pas
communiqué ses résultats, mais ça fait une définition de plus !




définition du heygh key :

Réduire la latitude de contraste d'une photo.

Mais, partant de là, toutes les méthodes pour y arriver sont < bonnes >
(comme pour le low key), mais, si la fin justifie le moyen, la qualité
(esthétisme - finesse - etc) de faire ne sera pas la même suivant ce(s)
moyen(s) utilisé(s)

£g
Avatar
Ghost-Rider
Le 01/06/2013 20:53, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

Le mystère du mode scène High-key reste indemme tant que GR n'a pas
communiqué ses résultats, mais ça fait une définition de plus !



Le high key, le seul, le vrai, c'est celui-ci, mode scène du D7000 :
http://cjoint.com/13mi/CEFwccqNQ8E_d7000_00884-001_2.jpg
Et la même en auto, pour voir si les courbes diffèrent :
http://cjoint.com/13jn/CFbv2a2JtQi_d7000_00882_1.jpg
Avatar
Charles_V
Ghost-Rider a écrit :
Le 01/06/2013 20:53, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

Le mystère du mode scène High-key reste indemme tant que GR n'a pas
communiqué ses résultats, mais ça fait une définition de plus !



Le high key, le seul, le vrai, c'est celui-ci, mode scène du D7000 :
http://cjoint.com/13mi/CEFwccqNQ8E_d7000_00884-001_2.jpg
Et la même en auto, pour voir si les courbes diffèrent :
http://cjoint.com/13jn/CFbv2a2JtQi_d7000_00882_1.jpg



Résultat des courses :

http://cjoint.com/13jn/CFck3MTkl38_analyse_hk.jpg

On obtient sensiblement le même résultat avec une correction par courbes
de type «changement de gamma», MAIS :
— la courbe n'a pas du tout la régularité attendue (d'une courbe pseudo
parabolique)
— le rouge des lèvres est beaucoup plus léger dans la pose HK que dans
la pose normale corrigée. Tout petit détail, mais peut-être important
dans la dissection.

A suivre, de toute évidence. Fournir d'autres échantillons à charcuter
-- plus colorés.

Charles
Avatar
Charles_V
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

J'ai fait un petit tour d'horizon des définitions du high-key, et c'est
amusant car chaque personne qui fournit des conseils sur comment faire a
une définition différente.



Je te mets ci-après un texte qui a servi pour une de nos réunions de club.

charles

================================
Highkey et lowkey
version : novembre 2012

------ Qu’est-ce que c’est ? ------

Attention, le web raconte beaucoup de choses sur ce sujet — certaines
bonnes mais d'autres beaucoup moins —, et le non-initié aura du mal à trier.

A la base, ce sont tout simplement des images avec une prédominance de
tons clairs (highkey) ou sombres (lowkey). Ce déséquilibre peut être
naturel. Par exemple, une scène de neige conduit naturellement à des
images très claires si on pose pour la lumière ambiante. Mais aussi
bien, on peut sentir que ce déséquilibre provient d'une volonté
délibérée de l'auteur, qu'il résulte d'une installation particulière de
la scène photographiée ou bien du traitement ultérieur de la photo, et
c'est souvent dans ce cas qu'on parle de travail en highkey ou en
lowkey. A gauche, prise de vue «lowkey naturel».

Dans l'idéal, l’histogramme devrait être complet (du noir au blanc) et
sans écrêtage, sauf, peut-être, pour des fonds complètement blancs en
highkey ou noirs en lowkey. On peut aussi surexposer ou sous-exposer —
et donc créer des aplats blancs ou noirs —, mais ce devrait être un
choix délibéré du photographe, une audace bien assumée et non pas une
maladresse due au manque de métier.

Une autre source de confusion, dans le cas du lowkey, est de faire la
part des choses entre le lowkey et le clair-obscur (chiaroscuro en
italien et en anglais, des œuvres basées sur le contraste entre les tons
sombres et les tons clairs). Il y a des lowkeys qui sont aussi des
clairs-obscurs mais aussi des clairs-obscurs presque tout noirs qui ne
sont pas des lowkeys. Dans ceux-ci, les tons sombres prédominants
devraient toujours contenir des éléments essentiels pour l’image.

------ Comment ça se fabrique ? -------

Les anciens dirons : essentiellement en studio pour la prise de vue.

Du temps de l’argentique, on faisait du highkey à partir d’objets clairs
sur un fond blanc, avec un maquillage spécial pour les portraits ou les
nus, et avec un éclairage spécial atténuant les ombres ; pour le lowkey,
on prenait des objets sombres et un autre type d’éclairage. On
choisissait le temps de pose et le traitement chimique de manière à ce
que les tons très clairs de la scène ressortent très clairs en highkey
mais non saturés au final ; pour le lowkey, les tons sombres devaient
ressortir en sombre mais pas noirs. Et bien entendu, on avait très peu
de possibilités de retouche. Tout cela fait que les photographes venant
de l’argentique ont tendance à dire que tout vient de la préparation de
la scène et de son éclairage et fort peu du post-traitement [Chauvignat].

En numérique, le post-traitement est devenu souverain, témoin cette
scène [BourBrown] dont on peut tirer aussi bien un rendu highkey qu’un
rendu lowkey. Cela n’interdit évidemment pas de préparer les scènes en
vue du highkey ou du lowkey ; le post-traitement sera moins délicat.


----- Les rendus highkey ou lowkey des APN ------

Pour les débutants, il importe de comprendre à quoi correspondent les
rendus highkey ou lowkey offerts par les appareils modernes pour leurs
sorties JPEG. Le problème pratique est que quand on photographie une
feuille grise (que celle-ci soit claire ou sombre) sous un éclairage
uniforme, on obtient toujours le même gris moyen. Le problème est
atténué quand la scène photographiée est plus complexe ; néanmoins, on
reproche souvent aux scènes de neige d’assombrir cette neige. Pour
remédier à cela, on pourra
— soit faire une correction d’exposition (une petite surexposition, dans
le cas de la neige)
— soit mettre en œuvre un rendu highkey ou lowkey si l’appareil le permet.

Les mécanismes ne sont pas les mêmes. La correction d’exposition revient
à déplacer le curseur des blancs dans un réglage par niveaux tandis que
les rendus highkey ou lowkey correspondent à des déplacements des
curseurs des gris.

Ces rendus spéciaux sont des préréglages sur lesquels le photographes ne
peut pas agir, alors qu’il peut contrôler la correction d’exposition.
Bien entendu, il peut aussi combiner ces deux possibilités. Dans tous
les cas, il aura intérêt à effectuer un post-traitement de son image.

----- Peut-on traiter n’importe quelle image en highkey ou en lowkey ?

Manifestement non, mais pourquoi ?

Une des clés réside peut-être dans les mécanismes de perception de
l’œil. En highkey, on écrase le contraste des tons clairs, au point
qu’on ne discerne moins le modelé qu’on ne le devine (c’est sans doute
une raison pour expliquer qu’on puisse surexposer ces images). Idem pour
le lowkey et les tons sombres. Cela ne peut fonctionner que si ce modelé
est très simple, très régulier, et pas dans le cas d’objets à texture
marquée qui exige un contraste minimal pour être perçu.


------ Quelques références -----------

Low-key

http://blog.darth.ch/2011/11/30/la-photo-low-key/ conseils d'éclairage
pour le studio et images low-key

http://www.virusphoto.com/5997-creer-des-images-high-key-et-low-key.html
Le high-key consiste à sur-exposer volontairement une image, alors que
le low-key consiste à la sous-exposer. NON !!!!

http://www.flickr.com/groups/lowkey/ Beaucoup de clair-obscur ou de
sous-ex, pas beaucoup de lowkey (au premier coup d'oeil)

http://photo.tutsplus.com/tutorials/lighting/the-complete-beginner’s-guide-to-shooting-low-key/
http://www.lightstalking.com/low-key-photography (bcp d'images absentes)
Bof… confusion avec sous-ex ou clair obscur

http://www.photopoly.net/23-impressive-low-key-photos/ La plupart des
images ne sont pas du low-key, mais ressortent du clair-obscur

Highkey

http://www.high-key.fr/001.htm - Chauvignat : l'essentiel viendrait de
l'éclairage

http://www.lightstalking.com/high-key-tutorials Les illustrations sont surex

http://www.idigitalphoto.com/high-key-photography/ surexpose pour faire
du highkey NON !

http://www.jahmasta.com/photo/photo_fr/?/Technique-photo/136-La-photographie-High-Key
conseils d'éclairage et de post-traitement (un preset Lightroom)
proposé. Belles images

http://www.slrlounge.com/how-to-edit-high-key-images-in-lightroom-from-ordinary-to-extraordinary
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 02/06/13 11:14, a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

J'ai fait un petit tour d'horizon des définitions du high-key, et c'est
amusant car chaque personne qui fournit des conseils sur comment faire a
une définition différente.



Je te mets ci-après un texte qui a servi pour une de nos réunions de club.

charles



J'aime bien ton texte qui fait raisonnablement le tour du sujet.
Mais je t'assure que j'ai vu la définition du high key comme ne
contenant pas de valeurs plus sombre que le gris médian, tandis que
d'autres parlent de scène surexposée, d'autres tiennent à l'histogramme
complet.

Noëlle Adam
Avatar
Charles_V
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

J'aime bien ton texte qui fait raisonnablement le tour du sujet.
Mais je t'assure que j'ai vu la définition du high key comme ne
contenant pas de valeurs plus sombre que le gris médian, tandis que
d'autres parlent de scène surexposée, d'autres tiennent à l'histogramme
complet.



Je veux bien te croire : on lit un peu n'importe quoi, mais on n'est pas
forcé d'accepter. C'est Internet, quoi !

Pour moi, la surexposition certes peut faire du high key mais massacre
forcément certaines valeurs. On peut assumer, mais il me paraît évident
que ce n'est pas une recette générale à recommander. Voir les
commentaires que j'ai ajoutés aux liens en référence.

:-)

charles
Avatar
a écrit dans le message de news:
kofbd9$5cc$
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

J'aime bien ton texte qui fait raisonnablement le tour du sujet.
Mais je t'assure que j'ai vu la définition du high key comme ne
contenant pas de valeurs plus sombre que le gris médian, tandis que
d'autres parlent de scène surexposée, d'autres tiennent à
l'histogramme
complet.



Je veux bien te croire : on lit un peu n'importe quoi, mais on n'est
pas forcé d'accepter. C'est Internet, quoi !

Pour moi, la surexposition certes peut faire du high key mais massacre
forcément certaines valeurs. On peut assumer, mais il me paraît
évident que ce n'est pas une recette générale à recommander. Voir les
commentaires que j'ai ajoutés aux liens en référence.

:-)




Donc; en résumé, a ton sens, peu importe la couleur, pour peu que l'on
recouvre le spectre en entier si possible, toutes peuvent faire
l'affaire, aussi, voici trois photos, 2 heygh et 1 low, enfin, en
théorie, mais alors quand pense tu ?

Toutes trois brut de capteur, si ce n'est la rédustion de poids pour
cjoint.


http://cjoint.com/data/0FcqbeCMswZ_dsc_8301__1600x1200_.jpg

http://cjoint.com/data/0FcqchVXpSl.htm

http://cjoint.com/data/0Fcp7fy6U26.htm

£g
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 02/06/13 16:04, �g a écrit :

Toutes trois brut de capteur, si ce n'est la rédustion de poids pour
cjoint.


http://cjoint.com/data/0FcqbeCMswZ_dsc_8301__1600x1200_.jpg


C'est pas high key c'est surex

http://cjoint.com/data/0FcqchVXpSl.htm


C'est pas high key c'est surex

http://cjoint.com/data/0Fcp7fy6U26.htm


C'est pas low key c'est sousex.

Noëlle Adam
Avatar
René
Charles a écrit dans le message de groupe de discussion :
kofbd9$5cc$

Je veux bien te croire : on lit un peu n'importe quoi, mais on n'est pas
forcé d'accepter. C'est Internet, quoi !

Pour moi, la surexposition certes peut faire du high key mais massacre
forcément certaines valeurs. On peut assumer, mais il me paraît évident
que ce n'est pas une recette générale à recommander. Voir les commentaires
que j'ai ajoutés aux liens en référence.



Tu as fait une belle recherche.

Dans Light, Science and Magic les auteurs parlent en premier de "mood"
qu'ils qualifient de subjectif et difficile à définir et quantifier. Tons
sombre pour suggérer le sérieux, l'intense, le formel.. Tons clairs pour la
joie, l'ouverture...
Puis ils abordent la "key" qui est la clef de l'éclairage pour rendre le
"mood" désiré.
En gros l'éclairage "low key" préserve de grandes zones sombres ou d'ombres:
contre jour et éclairage latéral sont favorisés.
A l'inverse le "high key" cherche les tons clairs, les grandes surfaces
blanches, les ombres douces ce qui se fait de préférence avec un éclairage
frontal du sujet sur un fond aussi éclairé.

Donc selon ces auteurs le high key et le low key sont essentiellement des
méthodes de mise en scène et d'éclairage visant à favoriser le rendu de la
photo finale et le sens qui s'en dégageras.
Ce n'est pas du sur ou du sous exposé, mais ils ne s'en formalisent pas. A
chacun de voir comment obtenir le résultat recherché et convaincant.

René
Avatar
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" a écrit dans
le message de news: kofkno$uha$
Le 02/06/13 16:04, ?g a écrit :

Toutes trois brut de capteur, si ce n'est la rédustion de poids pour
cjoint.


http://cjoint.com/data/0FcqbeCMswZ_dsc_8301__1600x1200_.jpg


C'est pas high key c'est surex

http://cjoint.com/data/0FcqchVXpSl.htm


C'est pas high key c'est surex

http://cjoint.com/data/0Fcp7fy6U26.htm


C'est pas low key c'est sousex.




au sens pur de surexp ou sousexp, je ne suis pas entièrement d'accord et
tu a
certainement fais l'expérience, tu me rétorqueras que sur un .jpg ce
n'est pas idéal, mais avec le .raw, en jouant sur l'exposition je
retrouve tous les détails des partie que l'on qualifierait de brûlées ou
l'inverse.
A chaque essais de PdV je retournais a l'ombre pour tester,
pasquesouslesoleilhein, pour augmenter ou diminuer les réglages.
Cette limite se tient sur 0,3 en +/- pour les détails.

La compilation de René rejoint ce que j"écrivais dans le message
précédent, la fin justifie le(s) moyen(s) pour un résultat désiré.
Pratiquement, seul la lecture des exifs dira le moyen.
Mais, et là je te rejoint, la méthode pur et dur est et reste la plus <
finie et aboutie > mais elle reste suggestive pour chacun.

£g
1 2 3