Bonjour,
Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que ça
soit clair.
J'hésite a priori entre deux licences : la FDL de GNU, et la
licence « paternité - partages des conditions initiales à l'identique » de
creative commons, et je ne sais pas trop laquelle est la plus adaptée à des
notes de cours, et à mes souhaits.
Je viens donc vous demander votre avis sur les différences entre ces
licences, le type de document auxquel elles sont chacune adaptées, et tout
autre idée que vous auriez sur la question. (C'est HS dans le sens où il ne
s'agit pas de Debian, mais je pense qu'ici on est tous intéressé par le
libre au moins...)
Ce qui me plaît a priori avec la licence creative commons, c'est d'une part
qu'elle semble bien localisée en français (et en droit français). D'autre
part, que c'est peut-être moins une licence de geek qu'une license GNU :
j'ai l'impression que c'est plus lisible, et plus grand publice dans le
sens où les CC couvrent aussi fréquemment de la musique ou autre (et c'est
une occasion de leur faire de l'a pub). Et puis, c'est peut-être bête à
dire, mais j'aime bien le logo avec « certains droit réservés », qui à mon
avis fait un echo si juste au trop fréquent « tous droits réservés ».
Bon, en même temps, je n'ai rien non plus à reprocher à la FDL (à condition
de l'utiliser sans sections invariantes), et j'ai tendance à bien aimer les
licences GNU parce qu'en un sens c'est un peu un standard.
Bref, j'hésite. Je suis intéressé par vos avis. Au cas où ça ait la moindre
importance, je précise que les notes sont composées avec LaTeX, de sorte
que la notion de source a un sens ici...
Bonjour,
Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que ça
soit clair.
J'hésite a priori entre deux licences : la FDL de GNU, et la
licence « paternité - partages des conditions initiales à l'identique » de
creative commons, et je ne sais pas trop laquelle est la plus adaptée à des
notes de cours, et à mes souhaits.
Je viens donc vous demander votre avis sur les différences entre ces
licences, le type de document auxquel elles sont chacune adaptées, et tout
autre idée que vous auriez sur la question. (C'est HS dans le sens où il ne
s'agit pas de Debian, mais je pense qu'ici on est tous intéressé par le
libre au moins...)
Ce qui me plaît a priori avec la licence creative commons, c'est d'une part
qu'elle semble bien localisée en français (et en droit français). D'autre
part, que c'est peut-être moins une licence de geek qu'une license GNU :
j'ai l'impression que c'est plus lisible, et plus grand publice dans le
sens où les CC couvrent aussi fréquemment de la musique ou autre (et c'est
une occasion de leur faire de l'a pub). Et puis, c'est peut-être bête à
dire, mais j'aime bien le logo avec « certains droit réservés », qui à mon
avis fait un echo si juste au trop fréquent « tous droits réservés ».
Bon, en même temps, je n'ai rien non plus à reprocher à la FDL (à condition
de l'utiliser sans sections invariantes), et j'ai tendance à bien aimer les
licences GNU parce qu'en un sens c'est un peu un standard.
Bref, j'hésite. Je suis intéressé par vos avis. Au cas où ça ait la moindre
importance, je précise que les notes sont composées avec LaTeX, de sorte
que la notion de source a un sens ici...
Bonjour,
Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que ça
soit clair.
J'hésite a priori entre deux licences : la FDL de GNU, et la
licence « paternité - partages des conditions initiales à l'identique » de
creative commons, et je ne sais pas trop laquelle est la plus adaptée à des
notes de cours, et à mes souhaits.
Je viens donc vous demander votre avis sur les différences entre ces
licences, le type de document auxquel elles sont chacune adaptées, et tout
autre idée que vous auriez sur la question. (C'est HS dans le sens où il ne
s'agit pas de Debian, mais je pense qu'ici on est tous intéressé par le
libre au moins...)
Ce qui me plaît a priori avec la licence creative commons, c'est d'une part
qu'elle semble bien localisée en français (et en droit français). D'autre
part, que c'est peut-être moins une licence de geek qu'une license GNU :
j'ai l'impression que c'est plus lisible, et plus grand publice dans le
sens où les CC couvrent aussi fréquemment de la musique ou autre (et c'est
une occasion de leur faire de l'a pub). Et puis, c'est peut-être bête à
dire, mais j'aime bien le logo avec « certains droit réservés », qui à mon
avis fait un echo si juste au trop fréquent « tous droits réservés ».
Bon, en même temps, je n'ai rien non plus à reprocher à la FDL (à condition
de l'utiliser sans sections invariantes), et j'ai tendance à bien aimer les
licences GNU parce qu'en un sens c'est un peu un standard.
Bref, j'hésite. Je suis intéressé par vos avis. Au cas où ça ait la moindre
importance, je précise que les notes sont composées avec LaTeX, de sorte
que la notion de source a un sens ici...
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Le Thu, 21 Feb 2008 22:25:17 +0100
mpg a écrit:
> Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
> auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
> inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que
ça
> soit clair.
Va sur http://www.librecours.org/cgi-bin/main
Les dépots sont lus par plusieurs personnes et certigiés avant d'êt re
accepté.
Le site est simple et efficace 'du moins quand j'avais déposé mes
productions.
Tu as plusieurs type de licence proposée. J'ai pris la LC3 qui n'est pa s
libre
puisque mettant des conditions à la reproduction:
*******************************
Article 5
L'auteur autorise tout utilisateur à reproduire et représenter son oe uvre,
sur
tout support, dès lors que l'utilisation, privée ou publique, est non
commerciale, et sous réserve du respect des dispositions de l'article 6 .
La
reproduction partielle du document est autorisée sous réserve du resp ect
des
dispositions de ce même article.
Article 6
L'utilisateur doit respecter les droits moraux de l'auteur: aussi bien la
paternité de l'auteur que l'intégrité de l'oeuvre. Ainsi, le nom de
l'auteur
doit toujours être clairement indiqué, même en cas de reproduction ou
représentation partielle. En cas de reproduction ou représentation
partielle,
il devra être précisé qu'il ne s'agit que d'un extrait, et réfé rence devra
être faite à l'oeuvre intégrale. Aucune modification du document n' est
autorisée, à l'exception des modifications apportées par l'auteur
lui-même.
******************************
François Boisson
--
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Le Thu, 21 Feb 2008 22:25:17 +0100
mpg <mpg@elzevir.fr> a écrit:
> Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
> auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
> inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que
ça
> soit clair.
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Le Thu, 21 Feb 2008 22:25:17 +0100
mpg a écrit:
> Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
> auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
> inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que
ça
> soit clair.
Va sur http://www.librecours.org/cgi-bin/main
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Le Thu, 21 Feb 2008 22:25:17 +0100
mpg a écrit:Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
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Le Thu, 21 Feb 2008 22:25:17 +0100
mpg <mpg@elzevir.fr> a écrit:
Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que ça
soit clair.
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Le Thu, 21 Feb 2008 22:25:17 +0100
mpg a écrit:Je suis en train de rédiger des notes de cours un peu conséquentes (et
auxquelles j'essaie d'apporter un certain soin), et j'aimerais bien y
inclure une notice de licence (libre, cela va sans dire), histoire que ça
soit clair.
Va sur http://www.librecours.org/cgi-bin/main
Les dépots sont lus par plusieurs personnes et certigiés avant d'être
accepté. Le site est simple et efficace 'du moins quand j'avais déposé mes
productions. Tu as plusieurs type de licence proposée. J'ai pris la LC3
qui n'est pas libre puisque mettant des conditions à la reproduction:
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L'utilisateur doit respecter les droits moraux de l'auteur: aussi bien la
paternité de l'auteur que l'intégrité de l'oeuvre.
Latex? ah, ça fait plaisir!
perso, je préfère la creative. je ne vois pas trop l'interet de la gpl
pour l'"écrit", vu que ce ce dernier est déjà protégé par les lois
"libérales". enfin, je ne suis pas avocat. mais bon, je préfère que
l'écrit puisse garder sa liberté sans devoir se protéger. je pense de
toute façon que le "savoir" devrait être complétement libre, vu que
c'est avec ça que l'humanité progresse.
au fait, c'est des cours de quoi?
Latex? ah, ça fait plaisir!
perso, je préfère la creative. je ne vois pas trop l'interet de la gpl
pour l'"écrit", vu que ce ce dernier est déjà protégé par les lois
"libérales". enfin, je ne suis pas avocat. mais bon, je préfère que
l'écrit puisse garder sa liberté sans devoir se protéger. je pense de
toute façon que le "savoir" devrait être complétement libre, vu que
c'est avec ça que l'humanité progresse.
au fait, c'est des cours de quoi?
Latex? ah, ça fait plaisir!
perso, je préfère la creative. je ne vois pas trop l'interet de la gpl
pour l'"écrit", vu que ce ce dernier est déjà protégé par les lois
"libérales". enfin, je ne suis pas avocat. mais bon, je préfère que
l'écrit puisse garder sa liberté sans devoir se protéger. je pense de
toute façon que le "savoir" devrait être complétement libre, vu que
c'est avec ça que l'humanité progresse.
au fait, c'est des cours de quoi?
Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier. C'est
volontaire? pourquoi?
(c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour troller
pourtant).
Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier. C'est
volontaire? pourquoi?
(c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour troller
pourtant).
Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier. C'est
volontaire? pourquoi?
(c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour troller
pourtant).
Le Fri, 22 Feb 2008 19:20:15 +0100
"Le poulpe qui bloppe !" a écrit:Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier. C'est
volontaire? pourquoi?
(c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour troller
pourtant).
Oui , cette licence LC3 n'est pas libre car interdisant à quiconque de
récupérer le bouquin pour le vendre à son propre compte. Ma conception du
libre est la suivante:
Le principe du libre consiste à dire que la valeur d'un logiciel n'est pas le
logiciel lui même mais l'installation et son exploitation. Il propose un
modèle où le développement est collégial, sources diffusables et exploitables
par tous à condition que les progrès et améliorations soient publiques. Ainsi
le logiciel se développe et se peaufine de manière très efficace. Le travail
effectué se rentabilise par
* la documentation sous forme de livre.
* la vente de services utilisant ces logiciels et leur maintenance.
Un des effets de bord les plus sympathiques est que les personnes sans moyens
peuvent accéder aux logiciels en palliant l'absence de moyens par un travail
parfois important de compréhension et d'installation. Si on veut, pon peut
tout avoir gratuitement, on paye les logiciels libres par un travail de
compréhension ou bien par des sous puis par une certaine obligation morale de
travailler à ton échelle à l'amélioration du système et à la diffusion des
améliorations obtenues. C'est en fait du communisme, du vrai et ça
marche.
La valeur d'un bouquin elle est dans le contenu du livre proprement dit,
contenu qui est valorisé par les lecteurs certes mais qui se suffit en lui
même. Pour le coup autoriser quelqu'un à récupérer le contenu du bouquin et à
le vendre sous son nom devient juste autoriser quelqu'un à prendre un produit
fini et à pigeonner l'auteur et les acheteurs. J'ajoute que c'est vraiment
désagréable quand cela arrive vraiment.
Je ne vois aucune contradiction dans
le fait que Raphaël Hertzog ait publié un livre non libre et tout son travail
autour du libre.
François Boisson
PS: C'est un troll mais intéressant.
Le Fri, 22 Feb 2008 19:20:15 +0100
"Le poulpe qui bloppe !" <monpoulpe@gmail.com> a écrit:
Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier. C'est
volontaire? pourquoi?
(c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour troller
pourtant).
Oui , cette licence LC3 n'est pas libre car interdisant à quiconque de
récupérer le bouquin pour le vendre à son propre compte. Ma conception du
libre est la suivante:
Le principe du libre consiste à dire que la valeur d'un logiciel n'est pas le
logiciel lui même mais l'installation et son exploitation. Il propose un
modèle où le développement est collégial, sources diffusables et exploitables
par tous à condition que les progrès et améliorations soient publiques. Ainsi
le logiciel se développe et se peaufine de manière très efficace. Le travail
effectué se rentabilise par
* la documentation sous forme de livre.
* la vente de services utilisant ces logiciels et leur maintenance.
Un des effets de bord les plus sympathiques est que les personnes sans moyens
peuvent accéder aux logiciels en palliant l'absence de moyens par un travail
parfois important de compréhension et d'installation. Si on veut, pon peut
tout avoir gratuitement, on paye les logiciels libres par un travail de
compréhension ou bien par des sous puis par une certaine obligation morale de
travailler à ton échelle à l'amélioration du système et à la diffusion des
améliorations obtenues. C'est en fait du communisme, du vrai et ça
marche.
La valeur d'un bouquin elle est dans le contenu du livre proprement dit,
contenu qui est valorisé par les lecteurs certes mais qui se suffit en lui
même. Pour le coup autoriser quelqu'un à récupérer le contenu du bouquin et à
le vendre sous son nom devient juste autoriser quelqu'un à prendre un produit
fini et à pigeonner l'auteur et les acheteurs. J'ajoute que c'est vraiment
désagréable quand cela arrive vraiment.
Je ne vois aucune contradiction dans
le fait que Raphaël Hertzog ait publié un livre non libre et tout son travail
autour du libre.
François Boisson
PS: C'est un troll mais intéressant.
Le Fri, 22 Feb 2008 19:20:15 +0100
"Le poulpe qui bloppe !" a écrit:Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier. C'est
volontaire? pourquoi?
(c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour troller
pourtant).
Oui , cette licence LC3 n'est pas libre car interdisant à quiconque de
récupérer le bouquin pour le vendre à son propre compte. Ma conception du
libre est la suivante:
Le principe du libre consiste à dire que la valeur d'un logiciel n'est pas le
logiciel lui même mais l'installation et son exploitation. Il propose un
modèle où le développement est collégial, sources diffusables et exploitables
par tous à condition que les progrès et améliorations soient publiques. Ainsi
le logiciel se développe et se peaufine de manière très efficace. Le travail
effectué se rentabilise par
* la documentation sous forme de livre.
* la vente de services utilisant ces logiciels et leur maintenance.
Un des effets de bord les plus sympathiques est que les personnes sans moyens
peuvent accéder aux logiciels en palliant l'absence de moyens par un travail
parfois important de compréhension et d'installation. Si on veut, pon peut
tout avoir gratuitement, on paye les logiciels libres par un travail de
compréhension ou bien par des sous puis par une certaine obligation morale de
travailler à ton échelle à l'amélioration du système et à la diffusion des
améliorations obtenues. C'est en fait du communisme, du vrai et ça
marche.
La valeur d'un bouquin elle est dans le contenu du livre proprement dit,
contenu qui est valorisé par les lecteurs certes mais qui se suffit en lui
même. Pour le coup autoriser quelqu'un à récupérer le contenu du bouquin et à
le vendre sous son nom devient juste autoriser quelqu'un à prendre un produit
fini et à pigeonner l'auteur et les acheteurs. J'ajoute que c'est vraiment
désagréable quand cela arrive vraiment.
Je ne vois aucune contradiction dans
le fait que Raphaël Hertzog ait publié un livre non libre et tout son travail
autour du libre.
François Boisson
PS: C'est un troll mais intéressant.
François Boisson wrote:
> Le Fri, 22 Feb 2008 19:20:15 +0100
> "Le poulpe qui bloppe !" a écrit:
>
>
>> Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier.
C'est
>> volontaire? pourquoi?
>> (c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour
troller
>> pourtant).
>>
>
> Oui , cette licence LC3 n'est pas libre car interdisant à quiconque d e
> récupérer le bouquin pour le vendre à son propre compte. Ma conce ption
du
> libre est la suivante:
> Le principe du libre consiste à dire que la valeur d'un logiciel n'es t
pas le
> logiciel lui même mais l'installation et son exploitation. Il propose un
> modèle où le développement est collégial, sources diffusables e t
exploitables
> par tous à condition que les progrès et améliorations soient publ iques.
Ainsi
> le logiciel se développe et se peaufine de manière très efficace. Le
travail
> effectué se rentabilise par
> * la documentation sous forme de livre.
> * la vente de services utilisant ces logiciels et leur maintenance.
> Un des effets de bord les plus sympathiques est que les personnes sans
moyens
> peuvent accéder aux logiciels en palliant l'absence de moyens par un
travail
> parfois important de compréhension et d'installation. Si on veut, pon
peut
> tout avoir gratuitement, on paye les logiciels libres par un travail de
> compréhension ou bien par des sous puis par une certaine obligation
morale de
> travailler à ton échelle à l'amélioration du système et à l a diffusion
des
> améliorations obtenues. C'est en fait du communisme, du vrai et ça
> marche.
>
> La valeur d'un bouquin elle est dans le contenu du livre proprement dit ,
> contenu qui est valorisé par les lecteurs certes mais qui se suffit e n
lui
> même. Pour le coup autoriser quelqu'un à récupérer le contenu d u bouquin
et à
> le vendre sous son nom devient juste autoriser quelqu'un à prendre un
produit
> fini et à pigeonner l'auteur et les acheteurs. J'ajoute que c'est
vraiment
> désagréable quand cela arrive vraiment.
Certes mais ce n'est pas bien grave. Il m'est déjà arrivé d'acheter des
bouquins qui ne contiennent rien de plus que ce qu'il y a sur le web,
simplement parce que parce que j'aime bien le papier (bon, je sais c'est
pas bien pour les arbres) et je ne veux pas imprimer/relier/... ça chez
moi. (c'est d'ailleurs un exemple de plus pour dire: le téléchargemen t
gratuit n'implique pas la ruine des commerçants....).
Tant que le droit n'est pas "inversé", c'est-à-dire tant que travail
libre peut continuer librement, je n'ai pas de problème avec ça. ce q ui
arrive parfois, c'est qu'un auteur mette son document en libre, et
ensuite contacte un éditeur. là, il faut bien lire le contrat, si on
veut continuer à offrir une version libre. et quelle que soit la
décision de l'auteur, je ne regarderais que le coté positif: le docum ent
a été librement disponible pendant une certaine durée. contrairemen t au
cas du logiciel, ça ne pose pas vraiment de problème.
> Je ne vois aucune contradiction dans
> le fait que Raphaël Hertzog ait publié un livre non libre et tout son
travail
> autour du libre.
>
> François Boisson
> PS: C'est un troll mais intéressant.
>
>
>
profitons du weekend:)
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François Boisson wrote:
> Le Fri, 22 Feb 2008 19:20:15 +0100
> "Le poulpe qui bloppe !" <monpoulpe@gmail.com> a écrit:
>
>
>> Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier.
C'est
>> volontaire? pourquoi?
>> (c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour
troller
>> pourtant).
>>
>
> Oui , cette licence LC3 n'est pas libre car interdisant à quiconque d e
> récupérer le bouquin pour le vendre à son propre compte. Ma conce ption
du
> libre est la suivante:
> Le principe du libre consiste à dire que la valeur d'un logiciel n'es t
pas le
> logiciel lui même mais l'installation et son exploitation. Il propose un
> modèle où le développement est collégial, sources diffusables e t
exploitables
> par tous à condition que les progrès et améliorations soient publ iques.
Ainsi
> le logiciel se développe et se peaufine de manière très efficace. Le
travail
> effectué se rentabilise par
> * la documentation sous forme de livre.
> * la vente de services utilisant ces logiciels et leur maintenance.
> Un des effets de bord les plus sympathiques est que les personnes sans
moyens
> peuvent accéder aux logiciels en palliant l'absence de moyens par un
travail
> parfois important de compréhension et d'installation. Si on veut, pon
peut
> tout avoir gratuitement, on paye les logiciels libres par un travail de
> compréhension ou bien par des sous puis par une certaine obligation
morale de
> travailler à ton échelle à l'amélioration du système et à l a diffusion
des
> améliorations obtenues. C'est en fait du communisme, du vrai et ça
> marche.
>
> La valeur d'un bouquin elle est dans le contenu du livre proprement dit ,
> contenu qui est valorisé par les lecteurs certes mais qui se suffit e n
lui
> même. Pour le coup autoriser quelqu'un à récupérer le contenu d u bouquin
et à
> le vendre sous son nom devient juste autoriser quelqu'un à prendre un
produit
> fini et à pigeonner l'auteur et les acheteurs. J'ajoute que c'est
vraiment
> désagréable quand cela arrive vraiment.
Certes mais ce n'est pas bien grave. Il m'est déjà arrivé d'acheter des
bouquins qui ne contiennent rien de plus que ce qu'il y a sur le web,
simplement parce que parce que j'aime bien le papier (bon, je sais c'est
pas bien pour les arbres) et je ne veux pas imprimer/relier/... ça chez
moi. (c'est d'ailleurs un exemple de plus pour dire: le téléchargemen t
gratuit n'implique pas la ruine des commerçants....).
Tant que le droit n'est pas "inversé", c'est-à-dire tant que travail
libre peut continuer librement, je n'ai pas de problème avec ça. ce q ui
arrive parfois, c'est qu'un auteur mette son document en libre, et
ensuite contacte un éditeur. là, il faut bien lire le contrat, si on
veut continuer à offrir une version libre. et quelle que soit la
décision de l'auteur, je ne regarderais que le coté positif: le docum ent
a été librement disponible pendant une certaine durée. contrairemen t au
cas du logiciel, ça ne pose pas vraiment de problème.
> Je ne vois aucune contradiction dans
> le fait que Raphaël Hertzog ait publié un livre non libre et tout son
travail
> autour du libre.
>
> François Boisson
> PS: C'est un troll mais intéressant.
>
>
>
profitons du weekend:)
--
Lisez la FAQ de la liste avant de poser une question :
http://wiki.debian.net/?DebianFrench
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François Boisson wrote:
> Le Fri, 22 Feb 2008 19:20:15 +0100
> "Le poulpe qui bloppe !" a écrit:
>
>
>> Hors la LC3 (et peut-etre d'autres) ne permettent pas de modifier.
C'est
>> volontaire? pourquoi?
>> (c'est un constat, je sais qu'on est vendredi, mais c'est pas pour
troller
>> pourtant).
>>
>
> Oui , cette licence LC3 n'est pas libre car interdisant à quiconque d e
> récupérer le bouquin pour le vendre à son propre compte. Ma conce ption
du
> libre est la suivante:
> Le principe du libre consiste à dire que la valeur d'un logiciel n'es t
pas le
> logiciel lui même mais l'installation et son exploitation. Il propose un
> modèle où le développement est collégial, sources diffusables e t
exploitables
> par tous à condition que les progrès et améliorations soient publ iques.
Ainsi
> le logiciel se développe et se peaufine de manière très efficace. Le
travail
> effectué se rentabilise par
> * la documentation sous forme de livre.
> * la vente de services utilisant ces logiciels et leur maintenance.
> Un des effets de bord les plus sympathiques est que les personnes sans
moyens
> peuvent accéder aux logiciels en palliant l'absence de moyens par un
travail
> parfois important de compréhension et d'installation. Si on veut, pon
peut
> tout avoir gratuitement, on paye les logiciels libres par un travail de
> compréhension ou bien par des sous puis par une certaine obligation
morale de
> travailler à ton échelle à l'amélioration du système et à l a diffusion
des
> améliorations obtenues. C'est en fait du communisme, du vrai et ça
> marche.
>
> La valeur d'un bouquin elle est dans le contenu du livre proprement dit ,
> contenu qui est valorisé par les lecteurs certes mais qui se suffit e n
lui
> même. Pour le coup autoriser quelqu'un à récupérer le contenu d u bouquin
et à
> le vendre sous son nom devient juste autoriser quelqu'un à prendre un
produit
> fini et à pigeonner l'auteur et les acheteurs. J'ajoute que c'est
vraiment
> désagréable quand cela arrive vraiment.
Certes mais ce n'est pas bien grave. Il m'est déjà arrivé d'acheter des
bouquins qui ne contiennent rien de plus que ce qu'il y a sur le web,
simplement parce que parce que j'aime bien le papier (bon, je sais c'est
pas bien pour les arbres) et je ne veux pas imprimer/relier/... ça chez
moi. (c'est d'ailleurs un exemple de plus pour dire: le téléchargemen t
gratuit n'implique pas la ruine des commerçants....).
Tant que le droit n'est pas "inversé", c'est-à-dire tant que travail
libre peut continuer librement, je n'ai pas de problème avec ça. ce q ui
arrive parfois, c'est qu'un auteur mette son document en libre, et
ensuite contacte un éditeur. là, il faut bien lire le contrat, si on
veut continuer à offrir une version libre. et quelle que soit la
décision de l'auteur, je ne regarderais que le coté positif: le docum ent
a été librement disponible pendant une certaine durée. contrairemen t au
cas du logiciel, ça ne pose pas vraiment de problème.
> Je ne vois aucune contradiction dans
> le fait que Raphaël Hertzog ait publié un livre non libre et tout son
travail
> autour du libre.
>
> François Boisson
> PS: C'est un troll mais intéressant.
>
>
>
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Certes mais ce n'est pas bien grave.
Il m'est déjà arrivé d'acheter des
bouquins qui ne contiennent rien de plus que ce qu'il y a sur le web,
simplement parce que parce que j'aime bien le papier (bon, je sais c'est
pas bien pour les arbres) et je ne veux pas imprimer/relier/... ça chez
moi. (c'est d'ailleurs un exemple de plus pour dire: le téléchargement
gratuit n'implique pas la ruine des commerçants....).
Tant que le droit n'est pas "inversé", c'est-à-dire tant que travail
libre peut continuer librement, je n'ai pas de problème avec ça. ce qui
arrive parfois, c'est qu'un auteur mette son document en libre, et
ensuite contacte un éditeur. là, il faut bien lire le contrat, si on
veut continuer à offrir une version libre. et quelle que soit la
décision de l'auteur, je ne regarderais que le coté positif: le document
a été librement disponible pendant une certaine durée. contrairement au
cas du logiciel, ça ne pose pas vraiment de problème.
Certes mais ce n'est pas bien grave.
Il m'est déjà arrivé d'acheter des
bouquins qui ne contiennent rien de plus que ce qu'il y a sur le web,
simplement parce que parce que j'aime bien le papier (bon, je sais c'est
pas bien pour les arbres) et je ne veux pas imprimer/relier/... ça chez
moi. (c'est d'ailleurs un exemple de plus pour dire: le téléchargement
gratuit n'implique pas la ruine des commerçants....).
Tant que le droit n'est pas "inversé", c'est-à-dire tant que travail
libre peut continuer librement, je n'ai pas de problème avec ça. ce qui
arrive parfois, c'est qu'un auteur mette son document en libre, et
ensuite contacte un éditeur. là, il faut bien lire le contrat, si on
veut continuer à offrir une version libre. et quelle que soit la
décision de l'auteur, je ne regarderais que le coté positif: le document
a été librement disponible pendant une certaine durée. contrairement au
cas du logiciel, ça ne pose pas vraiment de problème.
Certes mais ce n'est pas bien grave.
Il m'est déjà arrivé d'acheter des
bouquins qui ne contiennent rien de plus que ce qu'il y a sur le web,
simplement parce que parce que j'aime bien le papier (bon, je sais c'est
pas bien pour les arbres) et je ne veux pas imprimer/relier/... ça chez
moi. (c'est d'ailleurs un exemple de plus pour dire: le téléchargement
gratuit n'implique pas la ruine des commerçants....).
Tant que le droit n'est pas "inversé", c'est-à-dire tant que travail
libre peut continuer librement, je n'ai pas de problème avec ça. ce qui
arrive parfois, c'est qu'un auteur mette son document en libre, et
ensuite contacte un éditeur. là, il faut bien lire le contrat, si on
veut continuer à offrir une version libre. et quelle que soit la
décision de l'auteur, je ne regarderais que le coté positif: le document
a été librement disponible pendant une certaine durée. contrairement au
cas du logiciel, ça ne pose pas vraiment de problème.