Bonjour,
la directive 852/2004 sur l'hygiène alimentaire exclut de son champ
d'application la "consommation domestique privée".
J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Bonjour,
la directive 852/2004 sur l'hygiène alimentaire exclut de son champ
d'application la "consommation domestique privée".
J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Bonjour,
la directive 852/2004 sur l'hygiène alimentaire exclut de son champ
d'application la "consommation domestique privée".
J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
(9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
d'organisation."
et
"Définitions
1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
(...)
c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
"entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
certain degré d'organisation."
S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
entre copains.
Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
lors d'un événement public.
En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
association.
La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
"professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
"Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
(ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
de leur mise sur le marché.
Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Pas trouvé :-(
(9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
d'organisation."
et
"Définitions
1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
(...)
c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;
J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
"entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
certain degré d'organisation."
S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
entre copains.
Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
lors d'un événement public.
En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
association.
La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
"professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
"Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
(ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
de leur mise sur le marché.
Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Pas trouvé :-(
(9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
d'organisation."
et
"Définitions
1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
(...)
c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
"entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
certain degré d'organisation."
S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
entre copains.
Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
lors d'un événement public.
En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
association.
La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
"professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
"Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
(ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
de leur mise sur le marché.
Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Pas trouvé :-(
Le 06/05/2013 15:46, Dominique a écrit :
> (9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
> production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
> préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
> alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
> elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
> suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
> d'organisation."
>
> et
>
> "Définitions
> 1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
> (...)
> c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;
>
>> J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
>> association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
>
> Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
> "entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
> certain degré d'organisation."
Le "dont" n'est pas une définition, il me semble, mais plutôt la cause
de la restriction.
> S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
> où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
> dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
> entre copains.
Je suis d'accord, mais j'aurais aimé trouver une référence explicite. Ce
qui est gênant, c'est le terme "domestique". Jusqu'où va le "domus" ?
Pour moi, il ne s'arrête pas aux murs de la maison, mais une définition
claire serait préférable.
> Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
> membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
> lors d'un événement public.
Là, c'est clair, ce n'est plus privé, donc HACCP obligatoire.
> En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
> des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
> association.
Je ne suis pas sûr. Comme je le disais, ce n'est pas une définition.
D'où ma focalisation sur "consommation domestique privée".
>> La transposition dans le droit français est encore moins claire,
>> puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
>
> Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
> "professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
> "Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
> agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
> (ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
> de leur mise sur le marché.
Il y a une définition juridique ?
>> Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
>> sur le sujet ?
>
> Pas trouvé :-(
C'est chiant, non, ces textes où ils utilisent des termes sans les
définir explicitement ?
Le 06/05/2013 15:46, Dominique a écrit :
> (9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
> production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
> préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
> alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
> elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
> suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
> d'organisation."
>
> et
>
> "Définitions
> 1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
> (...)
> c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;
>
>> J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
>> association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
>
> Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
> "entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
> certain degré d'organisation."
Le "dont" n'est pas une définition, il me semble, mais plutôt la cause
de la restriction.
> S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
> où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
> dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
> entre copains.
Je suis d'accord, mais j'aurais aimé trouver une référence explicite. Ce
qui est gênant, c'est le terme "domestique". Jusqu'où va le "domus" ?
Pour moi, il ne s'arrête pas aux murs de la maison, mais une définition
claire serait préférable.
> Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
> membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
> lors d'un événement public.
Là, c'est clair, ce n'est plus privé, donc HACCP obligatoire.
> En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
> des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
> association.
Je ne suis pas sûr. Comme je le disais, ce n'est pas une définition.
D'où ma focalisation sur "consommation domestique privée".
>> La transposition dans le droit français est encore moins claire,
>> puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
>
> Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
> "professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
> "Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
> agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
> (ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
> de leur mise sur le marché.
Il y a une définition juridique ?
>> Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
>> sur le sujet ?
>
> Pas trouvé :-(
C'est chiant, non, ces textes où ils utilisent des termes sans les
définir explicitement ?
Le 06/05/2013 15:46, Dominique a écrit :
> (9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
> production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
> préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
> alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
> elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
> suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
> d'organisation."
>
> et
>
> "Définitions
> 1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
> (...)
> c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;
>
>> J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
>> association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
>
> Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
> "entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
> certain degré d'organisation."
Le "dont" n'est pas une définition, il me semble, mais plutôt la cause
de la restriction.
> S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
> où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
> dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
> entre copains.
Je suis d'accord, mais j'aurais aimé trouver une référence explicite. Ce
qui est gênant, c'est le terme "domestique". Jusqu'où va le "domus" ?
Pour moi, il ne s'arrête pas aux murs de la maison, mais une définition
claire serait préférable.
> Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
> membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
> lors d'un événement public.
Là, c'est clair, ce n'est plus privé, donc HACCP obligatoire.
> En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
> des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
> association.
Je ne suis pas sûr. Comme je le disais, ce n'est pas une définition.
D'où ma focalisation sur "consommation domestique privée".
>> La transposition dans le droit français est encore moins claire,
>> puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
>
> Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
> "professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
> "Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
> agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
> (ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
> de leur mise sur le marché.
Il y a une définition juridique ?
>> Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
>> sur le sujet ?
>
> Pas trouvé :-(
C'est chiant, non, ces textes où ils utilisent des termes sans les
définir explicitement ?
Le 06/05/2013 15:46, Dominique a écrit :(9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
d'organisation."
et
"Définitions
1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
(...)
c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
"entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
certain degré d'organisation."
Le "dont" n'est pas une définition, il me semble, mais plutôt la cause de la
restriction.S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
entre copains.
Je suis d'accord, mais j'aurais aimé trouver une référence explicite. Ce qui
est gênant, c'est le terme "domestique". Jusqu'où va le "domus" ? Pour moi,
il ne s'arrête pas aux murs de la maison, mais une définition claire serait
préférable.Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
lors d'un événement public.
Là, c'est clair, ce n'est plus privé, donc HACCP obligatoire.En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
association.
Je ne suis pas sûr. Comme je le disais, ce n'est pas une définition. D'où ma
focalisation sur "consommation domestique privée".La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
"professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
"Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
(ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
de leur mise sur le marché.
Il y a une définition juridique ?Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Pas trouvé :-(
C'est chiant, non, ces textes où ils utilisent des termes sans les définir
explicitement ?
Le 06/05/2013 15:46, Dominique a écrit :
(9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
d'organisation."
et
"Définitions
1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
(...)
c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;
J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
"entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
certain degré d'organisation."
Le "dont" n'est pas une définition, il me semble, mais plutôt la cause de la
restriction.
S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
entre copains.
Je suis d'accord, mais j'aurais aimé trouver une référence explicite. Ce qui
est gênant, c'est le terme "domestique". Jusqu'où va le "domus" ? Pour moi,
il ne s'arrête pas aux murs de la maison, mais une définition claire serait
préférable.
Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
lors d'un événement public.
Là, c'est clair, ce n'est plus privé, donc HACCP obligatoire.
En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
association.
Je ne suis pas sûr. Comme je le disais, ce n'est pas une définition. D'où ma
focalisation sur "consommation domestique privée".
La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
"professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
"Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
(ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
de leur mise sur le marché.
Il y a une définition juridique ?
Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Pas trouvé :-(
C'est chiant, non, ces textes où ils utilisent des termes sans les définir
explicitement ?
Le 06/05/2013 15:46, Dominique a écrit :(9) Les règles communautaires ne devraient s'appliquer ni à la
production primaire destinée à un usage domestique privé ni à la
préparation, la manipulation et l'entreposage domestiques de denrées
alimentaires à des fins de consommation domestique privée. En outre,
elles ne devraient s'appliquer qu'aux entreprises, dont le concept
suppose une certaine continuité des activités et un certain degré
d'organisation."
et
"Définitions
1. Aux fins du présent règlement, on entend par:
(...)
c) "établissement": toute unité d'une entreprise du secteur alimentaire;J'aimerais confirmer que le cadre associatif (repas préparés par une
association pour ses membres uniquement) entre dans ce cas.
Il faut, àmha, examiner si une association peut-être assimilée à une
"entreprise" ce qui suppose "une certaine continuité des activités et un
certain degré d'organisation."
Le "dont" n'est pas une définition, il me semble, mais plutôt la cause de la
restriction.S'il ne s'agit effectivement que de repas destinés aux seuls membres, et
où la participation de chacun est à prix coûtant, je pense qu'on reste
dans l'usage domestique, comme dans le cadre d'une fête familale ou
entre copains.
Je suis d'accord, mais j'aurais aimé trouver une référence explicite. Ce qui
est gênant, c'est le terme "domestique". Jusqu'où va le "domus" ? Pour moi,
il ne s'arrête pas aux murs de la maison, mais une définition claire serait
préférable.Où tu peux te poser la question, c'est en cas de fabrication par les
membres - et surtout d'entreposage - de repas destinés à être _vendus_,
lors d'un événement public.
Là, c'est clair, ce n'est plus privé, donc HACCP obligatoire.En fait, ce sont les notions de "mise sur le marché" et de "continuité
des activités" qui me semblent importantes, pas le fait que ce soit une
association.
Je ne suis pas sûr. Comme je le disais, ce n'est pas une définition. D'où ma
focalisation sur "consommation domestique privée".La transposition dans le droit français est encore moins claire,
puisqu'il n'est question que d'exploitants du secteur alimentaire.
Parce que, justement, il n'y a que les "exploitants", au sens
"professionnels du secteur alimentaire" qui sont concernés :-)
"Exploitant", ça veut dire quelqu'un qui produit (éleveurs et
agriculteurs par exemple), transporte ou transforme (plats à emporter
(ou restaurants) de manière habituelle des produits alimentaires en vue
de leur mise sur le marché.
Il y a une définition juridique ?Quelqu'un aurait une référence ou une jurisprudence à peu près claire
sur le sujet ?
Pas trouvé :-(
C'est chiant, non, ces textes où ils utilisent des termes sans les définir
explicitement ?