«La journée de la jupe», un film réalisé par Jean-Paul Lilienfeld et
interprété par Isabelle Adjani va faire date.
C'est peut-être le film qu'une majorité silencieuse attendait. Un indice de
qualité : les seules mauvaises critiques de la grande presse émanent du
Monde et des Inrockuptibles. C'est plutôt bon signe quand on s'est inscrit
dans la volonté de chambardement des tabous et de la novlangue politiquement
correcte.
Le film raconte l'histoire d'une professeure de Français de lycée confrontée
à une classe essentiellement composée de Français issus de la troisième
génération d'immigrés. La journée commence mal : invectives, grossièretés,
indiscipline. Elle va basculer dans le drame avec la découverte d'un
revolver dans le sac d'un élève et le «pétage de plomb» de l'enseignante qui
va s'en saisir et prendre sa classe en otage, répondant autant à sa peur
qu'à
sa rage. Elle sera embarquée dans une tragique fuite en avant.
«La journée de la jupe» n'obtiendra ni Palme d'or ni César, du moins pas
tant que l'intelligentsia qui fait la pluie et le beau temps culturels,
confortablement affaissée dans ses certitudes, n'aura pas fait son salutaire
travail de remise en question.
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Terrorisme
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looping
"ledaoen ..." a écrit dans le message de news:49d07a41$0$29485$
«La journée de la jupe», un film réalisé par Jean-Paul Lilienfeld et interprété par Isabelle Adjani va faire date.
C'est peut-être le film qu'une majorité silencieuse attendait. Un indice de qualité : les seules mauvaises critiques de la grande presse émanent du Monde et des Inrockuptibles. C'est plutôt bon signe quand on s'est inscrit dans la volonté de chambardement des tabous et de la novlangue politiquement correcte.
Le film raconte l'histoire d'une professeure de Français de lycée confrontée à une classe essentiellement composée de Français issus de la troisième génération d'immigrés. La journée commence mal : invectives, grossièretés, indiscipline. Elle va basculer dans le drame avec la découverte d'un revolver dans le sac d'un élève et le «pétage de plomb» de l'enseignante qui va s'en saisir et prendre sa classe en otage, répondant autant à sa peur qu'à sa rage. Elle sera embarquée dans une tragique fuite en avant.
«La journée de la jupe» n'obtiendra ni Palme d'or ni César, du moins pas tant que l'intelligentsia qui fait la pluie et le beau temps culturels, confortablement affaissée dans ses certitudes, n'aura pas fait son salutaire travail de remise en question.
Vu sur ARTE!! et vraiement à faire visionner dans tous les lieux !! Adjani extrordianire, et ce film reflète une violence qui existe, plus de deux millions de personnes ont vu ce film sur Arte,
"ledaoen ..." <ledaoen@hotmail.com> a écrit dans le message de
news:49d07a41$0$29485$426a74cc@news.free.fr...
«La journée de la jupe», un film réalisé par Jean-Paul Lilienfeld et
interprété par Isabelle Adjani va faire date.
C'est peut-être le film qu'une majorité silencieuse attendait. Un indice
de
qualité : les seules mauvaises critiques de la grande presse émanent du
Monde et des Inrockuptibles. C'est plutôt bon signe quand on s'est inscrit
dans la volonté de chambardement des tabous et de la novlangue
politiquement
correcte.
Le film raconte l'histoire d'une professeure de Français de lycée
confrontée
à une classe essentiellement composée de Français issus de la troisième
génération d'immigrés. La journée commence mal : invectives, grossièretés,
indiscipline. Elle va basculer dans le drame avec la découverte d'un
revolver dans le sac d'un élève et le «pétage de plomb» de l'enseignante
qui
va s'en saisir et prendre sa classe en otage, répondant autant à sa peur
qu'à
sa rage. Elle sera embarquée dans une tragique fuite en avant.
«La journée de la jupe» n'obtiendra ni Palme d'or ni César, du moins pas
tant que l'intelligentsia qui fait la pluie et le beau temps culturels,
confortablement affaissée dans ses certitudes, n'aura pas fait son
salutaire
travail de remise en question.
Vu sur ARTE!! et vraiement à faire visionner dans tous les lieux !!
Adjani extrordianire, et ce film reflète une violence qui existe, plus de
deux millions de personnes ont vu ce film sur Arte,
"ledaoen ..." a écrit dans le message de news:49d07a41$0$29485$
«La journée de la jupe», un film réalisé par Jean-Paul Lilienfeld et interprété par Isabelle Adjani va faire date.
C'est peut-être le film qu'une majorité silencieuse attendait. Un indice de qualité : les seules mauvaises critiques de la grande presse émanent du Monde et des Inrockuptibles. C'est plutôt bon signe quand on s'est inscrit dans la volonté de chambardement des tabous et de la novlangue politiquement correcte.
Le film raconte l'histoire d'une professeure de Français de lycée confrontée à une classe essentiellement composée de Français issus de la troisième génération d'immigrés. La journée commence mal : invectives, grossièretés, indiscipline. Elle va basculer dans le drame avec la découverte d'un revolver dans le sac d'un élève et le «pétage de plomb» de l'enseignante qui va s'en saisir et prendre sa classe en otage, répondant autant à sa peur qu'à sa rage. Elle sera embarquée dans une tragique fuite en avant.
«La journée de la jupe» n'obtiendra ni Palme d'or ni César, du moins pas tant que l'intelligentsia qui fait la pluie et le beau temps culturels, confortablement affaissée dans ses certitudes, n'aura pas fait son salutaire travail de remise en question.
Vu sur ARTE!! et vraiement à faire visionner dans tous les lieux !! Adjani extrordianire, et ce film reflète une violence qui existe, plus de deux millions de personnes ont vu ce film sur Arte,
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de ledaoen ... nous susurrait, le lundi 30/03/2009, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <49d07a41$0$29485$, les doux mélismes suivants :
«La journée de la jupe» n'obtiendra ni Palme d'or ni César, du moins pas tant que l'intelligentsia qui fait la pluie et le beau temps culturels,
Film d'un manichéisme caricatural éreintant...
- Le "mauvais" élève (le "flingueur") et qui bien entendu se retrouve blessé... - Le "bon" élève, persécuté et harcelé par le reste de la classe... - une fille _forcément violée_...Et _forcément_ filmée avec un portable... - La "bonne" élève, qui soutient sa prof, et qui craque à son tour...Forcément... - Le "bon" flic...Forcément quitté par sa meuf...Et débouté à la fin par "sa" ministre de l'intérieur... - Le "mauvais" flic, qui plus est borgne...Roquevert, dans le genre, faisiat infiniment mieux, dans les années 50... - La ministre...Une espèce de V.Pécresse abrutie... - Et la prof...Dont on apprend à la fin qu'elle parle _forcément_ l'arabe...
Ce film aurait pu être une véritable réussite si on avait remplacé une "star" telle qu'Adjani (qui fait c'est vrai un remarquable _rôle de composition_...Mais qui pour le coup n'y est absolument pas crédible un seul instant)...J'y aurais bien vu Yolande Moreau, par exemple...Ou même une actrice complètement inconnue...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science, accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de ledaoen ... nous susurrait, le lundi
30/03/2009, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message <49d07a41$0$29485$426a74cc@news.free.fr>,
les doux mélismes suivants :
«La journée de la jupe» n'obtiendra ni Palme d'or ni César, du moins
pas tant que l'intelligentsia qui fait la pluie et le beau temps
culturels,
Film d'un manichéisme caricatural éreintant...
- Le "mauvais" élève (le "flingueur") et qui bien entendu se retrouve
blessé...
- Le "bon" élève, persécuté et harcelé par le reste de la classe...
- une fille _forcément violée_...Et _forcément_ filmée avec un
portable...
- La "bonne" élève, qui soutient sa prof, et qui craque à son
tour...Forcément...
- Le "bon" flic...Forcément quitté par sa meuf...Et débouté à la fin
par "sa" ministre de l'intérieur...
- Le "mauvais" flic, qui plus est borgne...Roquevert, dans le genre,
faisiat infiniment mieux, dans les années 50...
- La ministre...Une espèce de V.Pécresse abrutie...
- Et la prof...Dont on apprend à la fin qu'elle parle _forcément_
l'arabe...
Ce film aurait pu être une véritable réussite si on avait remplacé une
"star" telle qu'Adjani (qui fait c'est vrai un remarquable _rôle de
composition_...Mais qui pour le coup n'y est absolument pas crédible un
seul instant)...J'y aurais bien vu Yolande Moreau, par exemple...Ou
même une actrice complètement inconnue...
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de ledaoen ... nous susurrait, le lundi 30/03/2009, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <49d07a41$0$29485$, les doux mélismes suivants :
«La journée de la jupe» n'obtiendra ni Palme d'or ni César, du moins pas tant que l'intelligentsia qui fait la pluie et le beau temps culturels,
Film d'un manichéisme caricatural éreintant...
- Le "mauvais" élève (le "flingueur") et qui bien entendu se retrouve blessé... - Le "bon" élève, persécuté et harcelé par le reste de la classe... - une fille _forcément violée_...Et _forcément_ filmée avec un portable... - La "bonne" élève, qui soutient sa prof, et qui craque à son tour...Forcément... - Le "bon" flic...Forcément quitté par sa meuf...Et débouté à la fin par "sa" ministre de l'intérieur... - Le "mauvais" flic, qui plus est borgne...Roquevert, dans le genre, faisiat infiniment mieux, dans les années 50... - La ministre...Une espèce de V.Pécresse abrutie... - Et la prof...Dont on apprend à la fin qu'elle parle _forcément_ l'arabe...
Ce film aurait pu être une véritable réussite si on avait remplacé une "star" telle qu'Adjani (qui fait c'est vrai un remarquable _rôle de composition_...Mais qui pour le coup n'y est absolument pas crédible un seul instant)...J'y aurais bien vu Yolande Moreau, par exemple...Ou même une actrice complètement inconnue...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science, accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Zarak
> Ce film aurait pu être une véritable réussite si
Oui mais on ne fait pas du cinéma avec des si.
La journée de la jupe est un film médiocre. La mise en scène est bourrée de maladresses, les dialogues et les personnages sont caricuturaux, l'habituelle interprétation hystérique pour ce genre de film est saoulante, l'alibi de la pseudo "non langue de bois" qui n'empêche en rien l'absence de qualité, et le "parler banlieue" écrit par des types qui n'ont jamais mis les pieds dans une cité et font des jeunes de grotesques animaux sortis d'un zoo ou d'un cirque avec toujours les même répliques et les mêmes gestes.
"Entre les murs" de Cantet avait-il au moins la justesse de ton et de sentiments. Il faut dire que ce dernier a comme passif des films comme "Ressources humaines" alors que Lilienfeld avait commis "Quatre garçons pleins d'avenir"...
C'est, comme on dit, pas vraiment le même pedigree :)
> Ce film aurait pu être une véritable réussite si
Oui mais on ne fait pas du cinéma avec des si.
La journée de la jupe est un film médiocre. La mise en scène
est bourrée de maladresses, les dialogues et les personnages
sont caricuturaux, l'habituelle interprétation hystérique pour
ce genre de film est saoulante, l'alibi de la pseudo "non langue
de bois" qui n'empêche en rien l'absence de qualité, et le "parler
banlieue" écrit par des types qui n'ont jamais mis les pieds dans
une cité et font des jeunes de grotesques animaux sortis d'un
zoo ou d'un cirque avec toujours les même répliques et les
mêmes gestes.
"Entre les murs" de Cantet avait-il au moins la justesse de ton
et de sentiments. Il faut dire que ce dernier a comme passif des
films comme "Ressources humaines" alors que Lilienfeld avait
commis "Quatre garçons pleins d'avenir"...
C'est, comme on dit, pas vraiment le même pedigree :)
> Ce film aurait pu être une véritable réussite si
Oui mais on ne fait pas du cinéma avec des si.
La journée de la jupe est un film médiocre. La mise en scène est bourrée de maladresses, les dialogues et les personnages sont caricuturaux, l'habituelle interprétation hystérique pour ce genre de film est saoulante, l'alibi de la pseudo "non langue de bois" qui n'empêche en rien l'absence de qualité, et le "parler banlieue" écrit par des types qui n'ont jamais mis les pieds dans une cité et font des jeunes de grotesques animaux sortis d'un zoo ou d'un cirque avec toujours les même répliques et les mêmes gestes.
"Entre les murs" de Cantet avait-il au moins la justesse de ton et de sentiments. Il faut dire que ce dernier a comme passif des films comme "Ressources humaines" alors que Lilienfeld avait commis "Quatre garçons pleins d'avenir"...
C'est, comme on dit, pas vraiment le même pedigree :)
Machin
Zarak vient de nous annoncer :
Ce film aurait pu être une véritable réussite si
Oui mais on ne fait pas du cinéma avec des si.
La journée de la jupe est un film médiocre...
Je crois surtout que le principal défaut de ce film est qu'il ne se laisse pas enfermer dans une petite case, un discours unique, et qu'il est trop subtil pour certains.
Dites que vous n'avez pas compris, pas aimé, que les jeunes de votre banlieue ne vous semblent pas ressembler à ceux-là. Moi, je les croise tous les jours, ces jeunes. Et j'ai même été pion de leurs parents, dans la même banlieue et j'ai vu arriver tout ça, sans rien pouvoir/savoir faire pour l'empêcher.
Et je trouve ce film magnifique, intelligent, superbement interprêté et je suis ravi de l'avoir enregistré sur Arte pour le revoir tranquillement et décoder les différentes idées mises à mal dedans. Parce que ce n'est que quand le diagnostic est fin qu'on peut espérer trouver le bon traitement.
Zarak vient de nous annoncer :
Ce film aurait pu être une véritable réussite si
Oui mais on ne fait pas du cinéma avec des si.
La journée de la jupe est un film médiocre...
Je crois surtout que le principal défaut de ce film est qu'il ne se
laisse pas enfermer dans une petite case, un discours unique, et qu'il
est trop subtil pour certains.
Dites que vous n'avez pas compris, pas aimé, que les jeunes de votre
banlieue ne vous semblent pas ressembler à ceux-là. Moi, je les croise
tous les jours, ces jeunes. Et j'ai même été pion de leurs parents,
dans la même banlieue et j'ai vu arriver tout ça, sans rien
pouvoir/savoir faire pour l'empêcher.
Et je trouve ce film magnifique, intelligent, superbement interprêté et
je suis ravi de l'avoir enregistré sur Arte pour le revoir
tranquillement et décoder les différentes idées mises à mal dedans.
Parce que ce n'est que quand le diagnostic est fin qu'on peut espérer
trouver le bon traitement.
Je crois surtout que le principal défaut de ce film est qu'il ne se laisse pas enfermer dans une petite case, un discours unique, et qu'il est trop subtil pour certains.
Dites que vous n'avez pas compris, pas aimé, que les jeunes de votre banlieue ne vous semblent pas ressembler à ceux-là. Moi, je les croise tous les jours, ces jeunes. Et j'ai même été pion de leurs parents, dans la même banlieue et j'ai vu arriver tout ça, sans rien pouvoir/savoir faire pour l'empêcher.
Et je trouve ce film magnifique, intelligent, superbement interprêté et je suis ravi de l'avoir enregistré sur Arte pour le revoir tranquillement et décoder les différentes idées mises à mal dedans. Parce que ce n'est que quand le diagnostic est fin qu'on peut espérer trouver le bon traitement.
Zarak
> Je crois surtout que le principal défaut de ce film est qu'il ne se laisse pas enfermer dans une petite case, un discours unique, et qu'il est trop subtil pour certains.
Parlez-moi de votre conception de la subtilité, ça m'intrigue...
> Je crois surtout que le principal défaut de ce film est qu'il ne se
laisse pas enfermer dans une petite case, un discours unique, et qu'il
est trop subtil pour certains.
Parlez-moi de votre conception de la subtilité, ça m'intrigue...
> Je crois surtout que le principal défaut de ce film est qu'il ne se laisse pas enfermer dans une petite case, un discours unique, et qu'il est trop subtil pour certains.
Parlez-moi de votre conception de la subtilité, ça m'intrigue...