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Justice de cagoulards. Un complot de socialos pour radier l'avocat de Dieudonné

67 réponses
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Zulu
ON est descendu bien bas avec notre système judiciaire. Après le scandale du jugement
d’interdiction du spectacle de Dieudo par un Conseil d'État aux ordres d'un ministre
et sous le prétexte de menace d'un trouble à l'ordre public, fomentée par un membre
de ce même conseil - Nono K, la madone des checkpoints et président des moutards de
la pleurniche - voilà maintenant qu'une quadrille d'avocats aux ordres magouillait
dans l'illégalité la plus absolue afin de radier un avocat "gênant" pour le système:
Me François Danglehant....

Voir la vidéo sur cette audience en séance publique du prétendu "Conseil de
discipline régional" pour le moins surréaliste

<>

Mercredi 7 mai, François Danglehant et ses soutiens (parmi lesquels on a pu voir son
client Dieudonné, mais aussi l'illustrateur Joe le Corbeau ou encore Pierre Panet) se
sont rendus à la convocation en séance publique durant laquelle devait être statué le
maintien ou non du titre d'avocat de M. Danglehant. Suite à une audience houleuse, le
Président a annoncé le report de la commission à une date ultérieure non précisée.
Mais, ainsi que l'a précisé François Danglehant à la sortie de l'audience, celle-ci
n'a aucune chance de se dérouler avant la prescription des faits reprochés, qui se
réalisera le 10 mai prochain.

https://www.youtube.com/watch?v=b6r7zz9H55M

10 réponses

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Dr Fol'Amor
Zulu a tapoté sur son clavier en ce jour de grace dimanche
ON est descendu bien bas avec notre système judiciaire. Après le scandale du
jugement d’interdiction du spectacle de Dieudo par un Conseil d'État aux
ordres d'un ministre et sous le prétexte de menace d'un trouble à l'ordre
public, fomentée par un membre de ce même conseil - Nono K, la madone des
checkpoints et président des moutards de la pleurniche - voilà maintenant
qu'une quadrille d'avocats aux ordres magouillait dans l'illégalité la plus
absolue afin de radier un avocat "gênant" pour le système: Me François
Danglehant....



Affreux bobos de la pensée unique
va falloir dérouiller la guillotine avec l'hémoglobine de ces officiers
publics

--
(¯`v´¯)
`·.¸.·´
« Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire. »
de Bouddha
Avatar
K.
Le 11/05/2014 à 21:09, Zulu a écrit :

ON est descendu bien bas avec notre système judiciaire. Après le scandale du
jugement
d’interdiction du spectacle de Dieudo par un Conseil d'État aux ordres d'un
ministre
et sous le prétexte de menace d'un trouble à l'ordre public, fomentée par un
membre
de ce même conseil - Nono K, la madone des checkpoints et président des
moutards de
la pleurniche - voilà maintenant qu'une quadrille d'avocats aux ordres
magouillait
dans l'illégalité la plus absolue afin de radier un avocat "gênant" pour le
système:
Me François Danglehant....

Voir la vidéo sur cette audience en séance publique du prétendu "Conseil de
discipline régional" pour le moins surréaliste

<>

Mercredi 7 mai, François Danglehant et ses soutiens (parmi lesquels on a pu
voir son
client Dieudonné, mais aussi l'illustrateur Joe le Corbeau ou encore Pierre
Panet) se
sont rendus à la convocation en séance publique durant laquelle devait être
statué le
maintien ou non du titre d'avocat de M. Danglehant. Suite à une audience
houleuse, le
Président a annoncé le report de la commission à une date ultérieure non
précisée.
Mais, ainsi que l'a précisé François Danglehant à la sortie de l'audience,
celle-ci
n'a aucune chance de se dérouler avant la prescription des faits reprochés,
qui se
réalisera le 10 mai prochain.

https://www.youtube.com/watch?v¶r7zz9H55M



Pour avoir le point de vue d'un juriste sur cette affaire, lire le billet
de Me Eolas, dont je cite simplement ici la conclusion :

"Bref ce confrère [Me Danglehant] illustre l'adage bien connu dans la
profession : plus un avocat s'agite et crie fort, moins il a raison. Cette
règle a donné naissance au trolling sur internet, d'ailleurs.

Face au tapage et aux voies de faits, le président du conseil a sagement
décidé de renvoyer d'office l'affaire à une séance ultérieure, la
sécurité des membres du conseil n'étant pas assurée.

La solution semble devoir de juger cette affaire à huis clos, ce que
permet l'article 194 du décret pour que les fâcheux restent dehors.

Le paradoxe ultime de cette affaire est que peu importe ce qu'on reproche
à cet avocat, son comportement à l'audience, qu'il a lui-même fait
filmer, et qui constitue parfois des délits pénaux, suffit largement à
justifier contre lui les plus hautes sanctions disciplinaires et a
convaincu tous les avocats qui ne le connaissaient pas qu'il n'a rien à
faire dans notre profession.

La défense de rupture est un art subtil, et n'est pas Vergès qui veut
(Vergès a d'ailleurs été suspendu un an).

Mais reconnaissons au moins un mérite à ce confrère : il va se crasher
en flammes avec un certain panache." 
https://plus.google.com/+MaitreEolasLeVrai/posts/epWaYkzPzdZ
Avatar
MH
ON est descendu bien bas avec notre système judiciaire. Après le scandale du
jugement d’interdiction du spectacle de Dieudo par un Conseil d'État aux
ordres d'un ministre et sous le prétexte de menace d'un trouble à l'ordre
public, fomentée par un membre de ce même conseil - Nono K, la madone des
checkpoints et président des moutards de la pleurniche - voilà maintenant
qu'une quadrille d'avocats aux ordres magouillait dans l'illégalité la plus
absolue afin de radier un avocat "gênant" pour le système: Me François
Danglehant....

Voir la vidéo sur cette audience en séance publique du prétendu "Conseil de
discipline régional" pour le moins surréaliste

<>

Mercredi 7 mai, François Danglehant et ses soutiens (parmi lesquels on a pu
voir son client Dieudonné, mais aussi l'illustrateur Joe le Corbeau ou encore
Pierre Panet) se sont rendus à la convocation en séance publique durant
laquelle devait être statué le maintien ou non du titre d'avocat de M.
Danglehant. Suite à une audience houleuse, le Président a annoncé le report
de la commission à une date ultérieure non précisée. Mais, ainsi que l'a
précisé François Danglehant à la sortie de l'audience, celle-ci n'a aucune
chance de se dérouler avant la prescription des faits reprochés, qui se
réalisera le 10 mai prochain.

https://www.youtube.com/watch?v¶r7zz9H55M



Alors non seulement tel-aviv a noyauté les institutions françaises
jusqu'au conseil d'état, mais en plus il veut décider qui peut être
avocat ou non. Je commence à comprendre pourquoi l'europe était anti
sémite dans les années 30, ils avaient déjà essayé à cette époque.

MH

--
- 130.000 meurtres et 6 millions de déportés organisés en Syrie par la
CIA, israël, la turquie, l'angleterre, l'allemagne, la france, la
croatie, la jordanie, le qatar et l'arabie saoudite. Tout ça pour voler
le gaz naturel des syriens après le pétrole des libyens et des
irakiens.
- Bradley Manning, Edward Snowden, Julian Assange, trois héros face au
terrorisme d'état.
- En Ukraine l'UE/USA/israël reforment et réarment la 2eme division SS
Das Reich pour y organiser un coup d'état.
Avatar
Meralda
Le 11/05/14 21:51, K. a écrit :
"Bref ce confrère [Me Danglehant] illustre l'adage bien connu dans la
profession : plus un avocat s'agite et crie fort, moins il a raison. Cette
règle a donné naissance au trolling sur internet, d'ailleurs.




Est ce que la règle ci-dessus est un principe de droit ? Quels textes ?
Ne confondez pas les usages et les opinions et les traditions avec les
principes de droit.

Face au tapage et aux voies de faits, le président du conseil a sagement
décidé de renvoyer d'office l'affaire à une séance ultérieure, la
sécurité des membres du conseil n'étant pas assurée.



En effet, il n'avait pas d'autre choix devant la mascarade. Mais est ce
que le président de séance a tenté de répondre aux arguments percutants
de l'avocat incriminé ? (à savoir, la règlementation est précise
concernant la mise en place d'un conseil de discipline, le président de
séance est resté muet et gêné).

La solution semble devoir de juger cette affaire à huis clos, ce que
permet l'article 194 du décret pour que les fâcheux restent dehors.



En effet, mais dans ce cas ce sera une justice de l'ombre... Le plus
simple aurait été que la commission soit légale, non ? apparemment, elle
ne l'était pas.


Le paradoxe ultime de cette affaire est que peu importe ce qu'on reproche
à cet avocat, son comportement à l'audience, qu'il a lui-même fait
filmer, et qui constitue parfois des délits pénaux, suffit largement à
justifier contre lui les plus hautes sanctions disciplinaires et a
convaincu tous les avocats qui ne le connaissaient pas qu'il n'a rien à
faire dans notre profession.




Lorsqu'il y a injustice, le peuple a droit de se révolter, et couper les
têtes des oppresseurs. Les juges s'ils ne sont pas justes, ils risquent
le même sort que tous les dictateurs et les opresseurs. Le nom "justice"
a un sens à double tranchant. On oublie que les juges ne sont pas
justes, ils font du droit. La notion de justice est très abstraite, seul
le droit volatile est concret...

La défense de rupture est un art subtil, et n'est pas Vergès qui veut
(Vergès a d'ailleurs été suspendu un an).



c'est le cas de tous les grands hommes de l'histoire, ils sont tous
condamnés par des lois qui changent: De Gaules, Mandela, Mohamed Ali etc
sont tous des hors la loi à la base. 75% des hommes politiques de haut
niveau en France ont déjà été condamnés. Je dirai même que de nos jours,
être condamné par un juge en France est souvent un signe de révolte et
de qualité d'esprit.
Avatar
Meralda
L'humanité entière est anti-juive, c'est ce que pensent les juifs
généralement, et ils n'arrivent toujours pas à comprendre pourquoi
malgré leur intelligence. Partout où il y a une diaspora juive, c'est le
même scénario qui se répète. Les juifs étant un peuple très ancien et
très organisé, il a grandi au fil des millénaires avec une organisation
qui se greffe sur n'importe quel état ou peuple ou époque. Petit à
petit, la solidarité juive fait progresser des membres de leur
communauté dans des sphères d'influence: médias, officines, banques,
tribunaux, etc. Vous trouverez très rarement un juif prendre des
décision ou faire des actes qui nuisent à sa communauté, quasiment tout
est au service de la diaspora et d'Israel. Dans la mentalité d'un juif,
un juif est supérieur à un goy, car Dieu a choisi cette nation pour
guider l'humanité (l'ancien testament est un texte tout aussi percutant
sur la nation juive et leur lien avec Dieu)...

Les juifs sont éduqués à muscler leurs esprits, à être bons
intellectuellement, etc. La meilleure arme chez les juifs c'est leurs
cerveaux... C'est pour cela qu'on les trouve dans des postes de
manipulation: médias, politique, banques, etc.

Au final, l'anti-judaisme n'est pas de l'anti-sémitisme, il n'y a pas de
haine de juif, ni en France ni ailleurs. La haine des juifs n'existe que
chez quelques demeurés, il y a cependant de la méfiance envers ce peuple
disséminé sur terre depuis des millénaires.

Ce qui est certain est que les juifs existaient bien avant Rome, et
continueront à exister bien après la chute de la France...

Ainsi, dans la mentalité des juifs, à quoi bon travailler pour la
France, ce pays condamné à disparaitre... Seul Israël est éternelle,
c'est promis par Dieu. La France n'apparait dans aucun texte biblique...
alors qu'Israel si...

Alors au final, le juif dit, merde à la France et vive Israel.

Le 11/05/14 22:54, MH a écrit :
Alors non seulement tel-aviv a noyauté les institutions françaises
jusqu'au conseil d'état, mais en plus il veut décider qui peut être
avocat ou non. Je commence à comprendre pourquoi l'europe était anti
sémite dans les années 30, ils avaient déjà essayé à cette époque.
Avatar
K.
Le 12/05/2014 à 10:04, Meralda a écrit :
Le 11/05/14 21:51, K. a écrit :

"Bref ce confrère [Me Danglehant] illustre l'adage bien connu dans la
profession : plus un avocat s'agite et crie fort, moins il a raison. Cette
règle a donné naissance au trolling sur internet, d'ailleurs.



Est ce que la règle ci-dessus est un principe de droit ? Quels textes ?
Ne confondez pas les usages et les opinions et les traditions avec les
principes de droit.



Il n'y a aucun texte de loi qui précise que ce n'est pas celui qui gueule
le plus fort qui a forcément raison. Il s'agit plutôt, je pense, d'un
constat fondé sur l'expérience.

Face au tapage et aux voies de faits, le président du conseil a sagement
décidé de renvoyer d'office l'affaire à une séance ultérieure, la
sécurité des membres du conseil n'étant pas assurée.



En effet, il n'avait pas d'autre choix devant la mascarade. Mais est ce
que le président de séance a tenté de répondre aux arguments percutants
de l'avocat incriminé ? (à savoir, la règlementation est précise
concernant la mise en place d'un conseil de discipline, le président de
séance est resté muet et gêné).



Justement, les arguments avancés par cet avocat n'ont rien de percutant et
sont même infondés juridiquement. Par exemple, qu'en est-il de l'argument
selon lequel le conseil de l'ordre aurait dû désigner 8 membres et non 6
pour siéger ?

"Pour lui, le barreau d’Evry a désigné à tort 8 membres alors qu’il
n’aurait dû n’en désigner que 6, et en déduit que toutes les
formations du conseil de discipline perdent toute qualité à siéger.
Outre le fait que sa conclusion est discutable, sa prémisse l’est aussi.


En effet, le barreau d’Evry comporte 303 avocats. L’article 180 du
décret de 1991 organisant la profession d’avocat dispose en son alinéa
5 qu’on désigne "trois membres titulaires et trois membres suppléants
dans les barreaux où le nombre des avocats disposant du droit de vote est
de cent à deux cents", et à l’alinéa 8 du même article, qui semble
avoir échappé à mon confrère : "Chaque barreau réunissant plus de deux
cents avocats disposant du droit de vote désigne un représentant
supplémentaire et son suppléant par tranche de deux cents”.

Le barreau d’Évry étant composé de 303 avocats, et 303 étant
supérieur à 200, mais inférieur à 400, il y a lieu de désigner un
titulaire et un suppléant supplémentaires. 6+2=8 membres, les
mathématiques donnent raison au conseil de l’ordre d’Évry qui a bien
élu le nombre correct de membres au Conseil de discipline.

Mon confrère se trompe en estimant que seule une tranche complète de 200
avocats donne droit aux deux membres supplémentaires, c’est-à-dire
qu’il faudrait atteindre 400 pour avoir droit à deux membres
supplémentaires. Ce n’est pas ce que dit le texte, qui dit bien que dès
lors qu’il dépasse 200 membres, le barreau désigne deux membres
supplémentaires, et l’interprétation de mon confrère impliquerait que
le barreau devrait doubler de taille pour avoir enfin droit à 2 membres
supplémentaires, dont un suppléant. Cela n’aurait guère de sens."
https://plus.google.com/+MaitreEolasLeVrai/posts/epWaYkzPzdZ

D'autres arguments mis en avant par Me Danglehant sont réfutés dans ce
même article. Et les textes de loi étant accessibles à tous, chacun est
à même de vérifier ces points.

La solution semble devoir de juger cette affaire à huis clos, ce que
permet l'article 194 du décret pour que les fâcheux restent dehors.



En effet, mais dans ce cas ce sera une justice de l'ombre... Le plus
simple aurait été que la commission soit légale, non ? apparemment, elle
ne l'était pas.



Si, elle l'était :

"Depuis 2004, l’instance disciplinaire des avocats est le conseil de
discipline, qui réunit des membres du conseil de l’ordre de tous les
barreaux du ressort de la cour d’appel, dont le nombre dépend des
effectifs de l’ordre concerné (dans deux limites : pas plus de la
moitié des membres, un membre au minimum). Paris est une exception,
puisque ce barreau réunit la moitié des avocats de France : il a son
propre conseil de discipline."

Le paradoxe ultime de cette affaire est que peu importe ce qu'on reproche
à cet avocat, son comportement à l'audience, qu'il a lui-même fait
filmer, et qui constitue parfois des délits pénaux, suffit largement à
justifier contre lui les plus hautes sanctions disciplinaires et a
convaincu tous les avocats qui ne le connaissaient pas qu'il n'a rien à
faire dans notre profession.




Lorsqu'il y a injustice, le peuple a droit de se révolter,



L'injustice serait que les avocats soient au-dessus des lois et n'aient de
comptes à rendre à personne. Par ailleurs, je ne vois pas en vertu de
quel mandat, Me Danglehant serait habilité à parler au nom du peuple. Il
doit se défendre dans une affaire où il est mis en cause pour insultes à
magistrat.

Or, insulter n'est pas un "droit", même si c'est une pratique assez
courante. La personne ou l'institution qui s'estime insultée a, en
revanche, le droit de demander réparation.
Avatar
sedenion
Le 12/05/2014 16:55, K. a écrit :
Le 12/05/2014 à 10:04, Meralda a écrit :
Le 11/05/14 21:51, K. a écrit :

"Bref ce confrère [Me Danglehant] illustre l'adage bien connu dans la
profession : plus un avocat s'agite et crie fort, moins il a raison. Cette
règle a donné naissance au trolling sur internet, d'ailleurs.



Est ce que la règle ci-dessus est un principe de droit ? Quels textes ?
Ne confondez pas les usages et les opinions et les traditions avec les
principes de droit.



Il n'y a aucun texte de loi qui précise que ce n'est pas celui qui gueule
le plus fort qui a forcément raison. Il s'agit plutôt, je pense, d'un
constat fondé sur l'expérience.

Face au tapage et aux voies de faits, le président du conseil a sagement
décidé de renvoyer d'office l'affaire à une séance ultérieure, la
sécurité des membres du conseil n'étant pas assurée.



En effet, il n'avait pas d'autre choix devant la mascarade. Mais est ce
que le président de séance a tenté de répondre aux arguments percutants
de l'avocat incriminé ? (à savoir, la règlementation est précise
concernant la mise en place d'un conseil de discipline, le président de
séance est resté muet et gêné).



Justement, les arguments avancés par cet avocat n'ont rien de percutant et
sont même infondés juridiquement. Par exemple, qu'en est-il de l'argument
selon lequel le conseil de l'ordre aurait dû désigner 8 membres et non 6
pour siéger ?

"Pour lui, le barreau d’Evry a désigné à tort 8 membres alors qu’il
n’aurait dû n’en désigner que 6, et en déduit que toutes les
formations du conseil de discipline perdent toute qualité à siéger.
Outre le fait que sa conclusion est discutable, sa prémisse l’est aussi.


En effet, le barreau d’Evry comporte 303 avocats. L’article 180 du
décret de 1991 organisant la profession d’avocat dispose en son alinéa
5 qu’on désigne "trois membres titulaires et trois membres suppléants
dans les barreaux où le nombre des avocats disposant du droit de vote est
de cent à deux cents", et à l’alinéa 8 du même article, qui semble
avoir échappé à mon confrère : "Chaque barreau réunissant plus de deux
cents avocats disposant du droit de vote désigne un représentant
supplémentaire et son suppléant par tranche de deux cents”.

Le barreau d’Évry étant composé de 303 avocats, et 303 étant
supérieur à 200, mais inférieur à 400, il y a lieu de désigner un
titulaire et un suppléant supplémentaires. 6+2=8 membres, les
mathématiques donnent raison au conseil de l’ordre d’Évry qui a bien
élu le nombre correct de membres au Conseil de discipline.

Mon confrère se trompe en estimant que seule une tranche complète de 200
avocats donne droit aux deux membres supplémentaires, c’est-à-dire
qu’il faudrait atteindre 400 pour avoir droit à deux membres
supplémentaires. Ce n’est pas ce que dit le texte, qui dit bien que dès
lors qu’il dépasse 200 membres, le barreau désigne deux membres
supplémentaires, et l’interprétation de mon confrère impliquerait que
le barreau devrait doubler de taille pour avoir enfin droit à 2 membres
supplémentaires, dont un suppléant. Cela n’aurait guère de sens."
https://plus.google.com/+MaitreEolasLeVrai/posts/epWaYkzPzdZ

D'autres arguments mis en avant par Me Danglehant sont réfutés dans ce
même article. Et les textes de loi étant accessibles à tous, chacun est
à même de vérifier ces points.

La solution semble devoir de juger cette affaire à huis clos, ce que
permet l'article 194 du décret pour que les fâcheux restent dehors.



En effet, mais dans ce cas ce sera une justice de l'ombre... Le plus
simple aurait été que la commission soit légale, non ? apparemment, elle
ne l'était pas.



Si, elle l'était :

"Depuis 2004, l’instance disciplinaire des avocats est le conseil de
discipline, qui réunit des membres du conseil de l’ordre de tous les
barreaux du ressort de la cour d’appel, dont le nombre dépend des
effectifs de l’ordre concerné (dans deux limites : pas plus de la
moitié des membres, un membre au minimum). Paris est une exception,
puisque ce barreau réunit la moitié des avocats de France : il a son
propre conseil de discipline."

Le paradoxe ultime de cette affaire est que peu importe ce qu'on reproche
à cet avocat, son comportement à l'audience, qu'il a lui-même fait
filmer, et qui constitue parfois des délits pénaux, suffit largement à
justifier contre lui les plus hautes sanctions disciplinaires et a
convaincu tous les avocats qui ne le connaissaient pas qu'il n'a rien à
faire dans notre profession.




Lorsqu'il y a injustice, le peuple a droit de se révolter,



L'injustice serait que les avocats soient au-dessus des lois et n'aient de
comptes à rendre à personne. Par ailleurs, je ne vois pas en vertu de
quel mandat, Me Danglehant serait habilité à parler au nom du peuple. Il
doit se défendre dans une affaire où il est mis en cause pour insultes à
magistrat.

Or, insulter n'est pas un "droit", même si c'est une pratique assez
courante. La personne ou l'institution qui s'estime insultée a, en
revanche, le droit de demander réparation.



Mais c'est ça en fait, vous êtes avocat ! c'est pour ça, tout s'explique
du coup... le coté pointilleux, organisé, posé, rigoureux et la capacité
à défendre même l'indéfendable avec un aplomb inoxydable... probablement
issu d'une famille bourgeoise, le droit était logique comme orientation,
presque coulant de source... Vous ignorez donc tout de la vie réelle et
votre notion des relations sociales est nécessairement en décalage de
même que votre perception du monde, cocoonisé depuis le début, en cercle
social restreint, le monde réelle, disons "extérieur" est pour vous une
chose très abstraite... Elevé puis formé dans des valeurs républicaine
radicales, récompensé pour ça, formé à la morale, non pas dans un sens
ethique humain, mais par l'intermédiaire des lois écrites par d'autres,
vous êtes peu ou prou incapable de juger vous-même ce qui est "bien" ou
"mal" en dehors de règles établies par d'autres... Ca y'est, là j'ai une
image de vous cohérente maintenant.

--
Usenet, demain, j'arrête...
Avatar
Meralda
Le 12/05/14 16:55, K. a écrit :




Il n'y a aucun texte de loi qui précise que ce n'est pas celui qui gueule
le plus fort qui a forcément raison. Il s'agit plutôt, je pense, d'un
constat fondé sur l'expérience.



Je ne suis pas certain que votre opinion soit partagée. Beaucoup de
grandes gueules sont passées à l'Histoire.





Justement, les arguments avancés par cet avocat n'ont rien de percutant et
sont même infondés juridiquement. Par exemple, qu'en est-il de l'argument
selon lequel le conseil de l'ordre aurait dû désigner 8 membres et non 6
pour siéger ?

"Pour lui, le barreau d’Evry a désigné à tort 8 membres alors qu’il
n’aurait dû n’en désigner que 6, et en déduit que toutes les
formations du conseil de discipline perdent toute qualité à siéger.
Outre le fait que sa conclusion est discutable, sa prémisse l’est aussi.




Et pourquoi est ce que le président de séance n'a t il pas répondu ainsi
? Pourquoi s'est il tu en donnant l'image d'un homme gêné comme s'il
venait d'être pris en train de magouiller ?



En effet, le barreau d’Evry comporte 303 avocats. L’article 180 du
décret de 1991 organisant la profession d’avocat dispose en son alinéa
5 qu’on désigne "trois membres titulaires et trois membres suppléants
dans les barreaux où le nombre des avocats disposant du droit de vote est
de cent à deux cents", et à l’alinéa 8 du même article, qui semble
avoir échappé à mon confrère : "Chaque barreau réunissant plus de deux
cents avocats disposant du droit de vote désigne un représentant
supplémentaire et son suppléant par tranche de deux cents”.

Le barreau d’Évry étant composé de 303 avocats, et 303 étant
supérieur à 200, mais inférieur à 400, il y a lieu de désigner un
titulaire et un suppléant supplémentaires. 6+2=8 membres, les
mathématiques donnent raison au conseil de l’ordre d’Évry qui a bien
élu le nombre correct de membres au Conseil de discipline.

Mon confrère se trompe en estimant que seule une tranche complète de 200
avocats donne droit aux deux membres supplémentaires, c’est-à-dire
qu’il faudrait atteindre 400 pour avoir droit à deux membres
supplémentaires. Ce n’est pas ce que dit le texte, qui dit bien que dès
lors qu’il dépasse 200 membres, le barreau désigne deux membres
supplémentaires, et l’interprétation de mon confrère impliquerait que
le barreau devrait doubler de taille pour avoir enfin droit à 2 membres
supplémentaires, dont un suppléant. Cela n’aurait guère de sens."
https://plus.google.com/+MaitreEolasLeVrai/posts/epWaYkzPzdZ

D'autres arguments mis en avant par Me Danglehant sont réfutés dans ce
même article. Et les textes de loi étant accessibles à tous, chacun est
à même de vérifier ces points.




bla bla bla bla....
Le conseil d'Etat a réglé une affaire importante en 2 heures :)

Si, elle l'était :



il fallait que le président de séance ait les compétences pour répondre
à l'avocat...



L'injustice serait que les avocats soient au-dessus des lois et n'aient de
comptes à rendre à personne. Par ailleurs, je ne vois pas en vertu de
quel mandat, Me Danglehant serait habilité à parler au nom du peuple. Il
doit se défendre dans une affaire où il est mis en cause pour insultes à
magistrat.



Ah bon ? Le conseil d'Etat en France a rendu une décision de droit ? Et
pourtant, plusieurs professeurs de droit ont fait des interviews qui
disent le contraire... Et vous n'êtes qu'un simple avocat, bac + 5
seulement, ce n'est pas suffisant pour avoir plus de légitimité que
n'importe quel autre avocat.


Or, insulter n'est pas un "droit", même si c'est une pratique assez
courante. La personne ou l'institution qui s'estime insultée a, en
revanche, le droit de demander réparation.



Ben allez dire la même chose à plusieurs hommes politiques puissants...
Avatar
a
K. écrivait:

L'injustice serait que les avocats soient au-dessus des lois et n'aient de
comptes à rendre à personne.



Mais ils le sont d'une certaine façon puisque cet avocat est jugé par ses pairs.

--
http://vrai.ou.faux.free.fr/
En ce moment: http://vrai.ou.faux.free.fr/?article=cgv

Je ne travaille pas chez Free.
Avatar
K.
Le 12/05/2014 à 17:57, "" a écrit :
K. écrivait:

L'injustice serait que les avocats soient au-dessus des lois et n'aient de
comptes à rendre à personne.



Mais ils le sont d'une certaine façon puisque cet avocat est jugé par ses
pairs.



Oui, dans la mesure où il s'agit ici d'un problème de déontologie,
l'avocat dépend du bâtonnier et du conseil de l'ordre. Mais dans le cas
où il a commis un délit ou un crime, c'est un justiciable comme un autre.
Exemple de condamnation :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/12/97001-20131212FILWWW00495-reseaux-clandestins-un-avocat-condamne.php
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