Lettre persane à Monsieur Sarkozy
« Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil »
que la France, terre de libertés m'a fait, de vous faire part de
quelques réflexions concernant la situation intérieure de ce pays chéri
de moi entre tous et de vous adresser cette lettre persane.
En effet, quelle n'est pas ma stupéfaction d'entendre ces jours-ci
beaucoup de Français, ainsi que la presse internationale, cette
perfide, dire que la France vivrait ses derniers jours de démocratie
parce qu'ils craignent que vous accéderiez à la présidence de la
République. Ils appuient leurs dires sur les différentes actions que
vous auriez menées, en tant que membre du gouvernement. Ils ne
comprennent pas, ces sots ! que bien au contraire, votre méthode devait
servir d'exemple à toutes les dictatures et les prédateurs de la liberté
qui sévissent en ce monde !
En effet, imaginez qu'en Irak par exemple, un directeur général des
rédactions ait laissé publier une photo sur la couverture de son
magazine, de Madame Saddam Hussein et son ami ; bien évidemment, Saddam
Hussein aurait exécuté le responsable, arrêté et torturé l'ensemble de
la rédaction et jusqu'au dernier ouvrier de l'imprimerie. Mais sous
votre règne, Monsieur Sarkozy, vous avez eu l'immense bienveillance et
l'exemplarité, de ne faire que licencier le directeur général des
rédactions. Pour cela, je tiens à vous exprimer ma gratitude. Merci
Monsieur Sarkozy.
Imaginez en Iran, qu'un éditeur ait publié un livre de révélations sur
la famille du guide suprême, nous ne verrions plus ni éditeur, ni
écrivain, ni distributeur, ni même vendeur à la criée ; tous auraient
été emprisonnés, brutalisés, assassinés sauvagement sans autre forme de
procès. Or ici, en France, dans la même situation, sous votre règne,vous
avez eu l'immense gentillesse et bienveillance de ne faire qu'interdire
la parution du livre concernant votre famille en ayant recours à des
méthodes qui sont beaucoup plus civilisées. Merci Monsieur Sarkozy.
Là où les dictateurs agissent de manière ostentatoire, vous avez la
délicatesse et générosité d'oeuvrer discrètement, en petites touches
raffinées. En France, depuis que vous avez accédé au pouvoir de votre
ministère et que vous aspirez au pouvoir suprême de la Présidence,
l'apparence est sauve. Vraiment, grâce à votre attachement à l'humanité,
la France devient un véritable modèle à suivre pour les dictatures : il
existe d'autres moyens de répression, que le recours à l'arrestation, la
torture, l'exécution des libres penseurs. Oh combien de vies vous sauvez
ainsi! Merci Monsieur Sarkozy.
Là où, la Russie de Poutine, ou la Chine, assassine les journalistes,
empoisonne, fait disparaître qui osent élever la voix par des hommes de
main encagoulés devant chez eux, votre décision d'oeuvrer pour
l'interdiction d'un livre décortiquant vos actions, écrit par un
magistrat, est la marque d'un profond élan du coeur envers son auteur,
que vous n'avez ni empoisonné, ni assassiné. Oh, combien le monde aurait
un autre visage si les dictatures avaient suivi l'exemple de votre
bienveillance envers ce magistrat . Merci Monsieur Sarkozy.
Là où j'ai vu des dictateurs faire arrêter, tabasser, emprisonner l'
auteur de caricatures politiques qui avait usé de son humour pour les
représenter, vous vous êtes encore une fois démarqué. Loin de tous ces
actes de barbarie, vous avez simplement demandé à rencontrer le
caricaturiste, auteur de l'outrage contre vous, pour un échange de
points de vue ! Si l'auteur a décliné votre invitation avec force de
scandale, il ne s'est pas rendu compte quel sort lui aurait été réservé
dans « l'autre monde » où l'on aurait brisé sa plume et son doigt avec.
Merci Monsieur Sarkozy.
Je voudrais vous saluer pour l'ensemble de vos actions qui tendent à
laisser en liberté et en vie, ces libres penseurs, ces journalistes qui
auraient certainement une fin tragique en Corée du Nord, en Irak, en
Iran, en Russie, en Chine et dans plein d'autres pays sinistrement réputés.
Nombreux sont ceux qui prirent comme moi, le chemin de l'exil vers cette
terre d'accueil qu'est la France, fuyant la répression subie dans leur
pays. Tel fut, sans doute, la route prise par votre père qui trouva
refuge dans ce berceau des libertés, vous permettant d'atteindre de
hautes fonctions. Grâce à vos actions, marques d'une profonde bonté,
vous avez montré combien vous êtes attaché à ces valeurs de liberté,
combien vous savez rejeter toutes ces méthodes radicales d'assassinat,
d'emprisonnement et de terreur.
Je tiens ici, très solennellement, à vous féliciter de l'efficacité de
ces méthodes, qui ont emmené une grande partie de mes collègues
journalistes, penseurs, à s'anesthésier, à ne plus oser prendre leur
plume, s'auto censurant avant même que vous n'ayez matière à intervenir.
Citoyen français, journaliste et homme libre, j'ai pris mon appareil
photo comme une arme contre toute forme de répression dés 16 ans, age où
j'ai publié un journal dans mon pays natal, l'Iran, sous le régime du
Shah. Au nom de cet attachement aux témoignages qui ne racontaient que
l'injustice sociale et l'atteinte aux libertés fondamentales, la
répression, j'ai subi des années de prison, la torture, et plus tard,
l'exil sous le régime des Mollah, qui m'a conduit vers la France
accueillante. Depuis mon arrivée sur cette terre de libertés, je n'ai
cessé de poursuivre ma route comme témoin autour du monde des pays où la
liberté reste une valeur fragile. Ces Destins Croisés , publiés dans la
presse internationale, et dans une dizaine de livres, ont été accueillis
par le Sénat et exposés sur les grilles du Jardin du Luxembourg, tel un
appel à regarder l'autre monde.
Au fil de ces témoignages saisis dans une centaine de pays, j'ai pu
constater combien l'autre monde regarde la France comme le porte drapeau
de la liberté, celui qui a offert à l'humanité la Déclaration des droits
de l'Homme conquise au prix de sacrifices.
En France, vous avez eu l'immense habileté de répandre un sentiment
ineffable de peur qui musèle les biens pensants, là où d'autres, de
l'Irak à l'Iran, de la Russie à la Corée du Nord ou la Chine, emprisonne
voire, exécute simplement celui qui a fait l'outrage de la pensée
différente, de la contestation, de la critique. Merci Monsieur Sarkozy.
Permettez-moi de vous témoigner ma profonde gratitude pour votre
bienveillance à l'égard de celles et ceux, qui ont osé s'ériger contre
votre pensée et vos positions.
Pour conclure, cher Nicolas, je suggère à Reporters Sans Frontières
d'organiser une conférence internationale à Paris rassemblant ces
prédateurs de la liberté du monde entier. Vous pourriez ainsi leur
donner une formation intensive aux vues de décrypter l'efficacité de vos
méthodes qui parviennent au même but : celui de museler les médias sans
emprisonnement, sans torture, sans empoisonnement et sans la mort au bout.
Soyez certain que nous ferons tout pour que l'Histoire retienne cette
méthode que nous pouvons déjà nommée : « méthode Sarko ».
Aujourd'hui, le 3 mai, journée internationale de la liberté de la
presse, j'aurais pu vous écrire de Kaboul où j'ai fondé une association
pour soutenir la liberté d'expression et une presse indépendante comme
fondements de la démocratie.
« Je n'ai qu'une passion celle de » la liberté « au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur ». Cette lettre persane
n'est que « le cri de mon âme ».
Veuillez agréer, Monsieur Sarkozy, l'assurance de mon profond respect.
Reza,
Photo-journaliste
Président fondateur de l'association Aina
Chevalier de l'Ordre National du Mérite
Lettre persane à Monsieur Sarkozy
« Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil »
que la France, terre de libertés m'a fait, de vous faire part de
quelques réflexions concernant la situation intérieure de ce pays chéri
de moi entre tous et de vous adresser cette lettre persane.
En effet, quelle n'est pas ma stupéfaction d'entendre ces jours-ci
beaucoup de Français, ainsi que la presse internationale, cette
perfide, dire que la France vivrait ses derniers jours de démocratie
parce qu'ils craignent que vous accéderiez à la présidence de la
République. Ils appuient leurs dires sur les différentes actions que
vous auriez menées, en tant que membre du gouvernement. Ils ne
comprennent pas, ces sots ! que bien au contraire, votre méthode devait
servir d'exemple à toutes les dictatures et les prédateurs de la liberté
qui sévissent en ce monde !
En effet, imaginez qu'en Irak par exemple, un directeur général des
rédactions ait laissé publier une photo sur la couverture de son
magazine, de Madame Saddam Hussein et son ami ; bien évidemment, Saddam
Hussein aurait exécuté le responsable, arrêté et torturé l'ensemble de
la rédaction et jusqu'au dernier ouvrier de l'imprimerie. Mais sous
votre règne, Monsieur Sarkozy, vous avez eu l'immense bienveillance et
l'exemplarité, de ne faire que licencier le directeur général des
rédactions. Pour cela, je tiens à vous exprimer ma gratitude. Merci
Monsieur Sarkozy.
Imaginez en Iran, qu'un éditeur ait publié un livre de révélations sur
la famille du guide suprême, nous ne verrions plus ni éditeur, ni
écrivain, ni distributeur, ni même vendeur à la criée ; tous auraient
été emprisonnés, brutalisés, assassinés sauvagement sans autre forme de
procès. Or ici, en France, dans la même situation, sous votre règne,vous
avez eu l'immense gentillesse et bienveillance de ne faire qu'interdire
la parution du livre concernant votre famille en ayant recours à des
méthodes qui sont beaucoup plus civilisées. Merci Monsieur Sarkozy.
Là où les dictateurs agissent de manière ostentatoire, vous avez la
délicatesse et générosité d'oeuvrer discrètement, en petites touches
raffinées. En France, depuis que vous avez accédé au pouvoir de votre
ministère et que vous aspirez au pouvoir suprême de la Présidence,
l'apparence est sauve. Vraiment, grâce à votre attachement à l'humanité,
la France devient un véritable modèle à suivre pour les dictatures : il
existe d'autres moyens de répression, que le recours à l'arrestation, la
torture, l'exécution des libres penseurs. Oh combien de vies vous sauvez
ainsi! Merci Monsieur Sarkozy.
Là où, la Russie de Poutine, ou la Chine, assassine les journalistes,
empoisonne, fait disparaître qui osent élever la voix par des hommes de
main encagoulés devant chez eux, votre décision d'oeuvrer pour
l'interdiction d'un livre décortiquant vos actions, écrit par un
magistrat, est la marque d'un profond élan du coeur envers son auteur,
que vous n'avez ni empoisonné, ni assassiné. Oh, combien le monde aurait
un autre visage si les dictatures avaient suivi l'exemple de votre
bienveillance envers ce magistrat . Merci Monsieur Sarkozy.
Là où j'ai vu des dictateurs faire arrêter, tabasser, emprisonner l'
auteur de caricatures politiques qui avait usé de son humour pour les
représenter, vous vous êtes encore une fois démarqué. Loin de tous ces
actes de barbarie, vous avez simplement demandé à rencontrer le
caricaturiste, auteur de l'outrage contre vous, pour un échange de
points de vue ! Si l'auteur a décliné votre invitation avec force de
scandale, il ne s'est pas rendu compte quel sort lui aurait été réservé
dans « l'autre monde » où l'on aurait brisé sa plume et son doigt avec.
Merci Monsieur Sarkozy.
Je voudrais vous saluer pour l'ensemble de vos actions qui tendent à
laisser en liberté et en vie, ces libres penseurs, ces journalistes qui
auraient certainement une fin tragique en Corée du Nord, en Irak, en
Iran, en Russie, en Chine et dans plein d'autres pays sinistrement réputés.
Nombreux sont ceux qui prirent comme moi, le chemin de l'exil vers cette
terre d'accueil qu'est la France, fuyant la répression subie dans leur
pays. Tel fut, sans doute, la route prise par votre père qui trouva
refuge dans ce berceau des libertés, vous permettant d'atteindre de
hautes fonctions. Grâce à vos actions, marques d'une profonde bonté,
vous avez montré combien vous êtes attaché à ces valeurs de liberté,
combien vous savez rejeter toutes ces méthodes radicales d'assassinat,
d'emprisonnement et de terreur.
Je tiens ici, très solennellement, à vous féliciter de l'efficacité de
ces méthodes, qui ont emmené une grande partie de mes collègues
journalistes, penseurs, à s'anesthésier, à ne plus oser prendre leur
plume, s'auto censurant avant même que vous n'ayez matière à intervenir.
Citoyen français, journaliste et homme libre, j'ai pris mon appareil
photo comme une arme contre toute forme de répression dés 16 ans, age où
j'ai publié un journal dans mon pays natal, l'Iran, sous le régime du
Shah. Au nom de cet attachement aux témoignages qui ne racontaient que
l'injustice sociale et l'atteinte aux libertés fondamentales, la
répression, j'ai subi des années de prison, la torture, et plus tard,
l'exil sous le régime des Mollah, qui m'a conduit vers la France
accueillante. Depuis mon arrivée sur cette terre de libertés, je n'ai
cessé de poursuivre ma route comme témoin autour du monde des pays où la
liberté reste une valeur fragile. Ces Destins Croisés , publiés dans la
presse internationale, et dans une dizaine de livres, ont été accueillis
par le Sénat et exposés sur les grilles du Jardin du Luxembourg, tel un
appel à regarder l'autre monde.
Au fil de ces témoignages saisis dans une centaine de pays, j'ai pu
constater combien l'autre monde regarde la France comme le porte drapeau
de la liberté, celui qui a offert à l'humanité la Déclaration des droits
de l'Homme conquise au prix de sacrifices.
En France, vous avez eu l'immense habileté de répandre un sentiment
ineffable de peur qui musèle les biens pensants, là où d'autres, de
l'Irak à l'Iran, de la Russie à la Corée du Nord ou la Chine, emprisonne
voire, exécute simplement celui qui a fait l'outrage de la pensée
différente, de la contestation, de la critique. Merci Monsieur Sarkozy.
Permettez-moi de vous témoigner ma profonde gratitude pour votre
bienveillance à l'égard de celles et ceux, qui ont osé s'ériger contre
votre pensée et vos positions.
Pour conclure, cher Nicolas, je suggère à Reporters Sans Frontières
d'organiser une conférence internationale à Paris rassemblant ces
prédateurs de la liberté du monde entier. Vous pourriez ainsi leur
donner une formation intensive aux vues de décrypter l'efficacité de vos
méthodes qui parviennent au même but : celui de museler les médias sans
emprisonnement, sans torture, sans empoisonnement et sans la mort au bout.
Soyez certain que nous ferons tout pour que l'Histoire retienne cette
méthode que nous pouvons déjà nommée : « méthode Sarko ».
Aujourd'hui, le 3 mai, journée internationale de la liberté de la
presse, j'aurais pu vous écrire de Kaboul où j'ai fondé une association
pour soutenir la liberté d'expression et une presse indépendante comme
fondements de la démocratie.
« Je n'ai qu'une passion celle de » la liberté « au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur ». Cette lettre persane
n'est que « le cri de mon âme ».
Veuillez agréer, Monsieur Sarkozy, l'assurance de mon profond respect.
Reza,
Photo-journaliste
Président fondateur de l'association Aina
Chevalier de l'Ordre National du Mérite
Lettre persane à Monsieur Sarkozy
« Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil »
que la France, terre de libertés m'a fait, de vous faire part de
quelques réflexions concernant la situation intérieure de ce pays chéri
de moi entre tous et de vous adresser cette lettre persane.
En effet, quelle n'est pas ma stupéfaction d'entendre ces jours-ci
beaucoup de Français, ainsi que la presse internationale, cette
perfide, dire que la France vivrait ses derniers jours de démocratie
parce qu'ils craignent que vous accéderiez à la présidence de la
République. Ils appuient leurs dires sur les différentes actions que
vous auriez menées, en tant que membre du gouvernement. Ils ne
comprennent pas, ces sots ! que bien au contraire, votre méthode devait
servir d'exemple à toutes les dictatures et les prédateurs de la liberté
qui sévissent en ce monde !
En effet, imaginez qu'en Irak par exemple, un directeur général des
rédactions ait laissé publier une photo sur la couverture de son
magazine, de Madame Saddam Hussein et son ami ; bien évidemment, Saddam
Hussein aurait exécuté le responsable, arrêté et torturé l'ensemble de
la rédaction et jusqu'au dernier ouvrier de l'imprimerie. Mais sous
votre règne, Monsieur Sarkozy, vous avez eu l'immense bienveillance et
l'exemplarité, de ne faire que licencier le directeur général des
rédactions. Pour cela, je tiens à vous exprimer ma gratitude. Merci
Monsieur Sarkozy.
Imaginez en Iran, qu'un éditeur ait publié un livre de révélations sur
la famille du guide suprême, nous ne verrions plus ni éditeur, ni
écrivain, ni distributeur, ni même vendeur à la criée ; tous auraient
été emprisonnés, brutalisés, assassinés sauvagement sans autre forme de
procès. Or ici, en France, dans la même situation, sous votre règne,vous
avez eu l'immense gentillesse et bienveillance de ne faire qu'interdire
la parution du livre concernant votre famille en ayant recours à des
méthodes qui sont beaucoup plus civilisées. Merci Monsieur Sarkozy.
Là où les dictateurs agissent de manière ostentatoire, vous avez la
délicatesse et générosité d'oeuvrer discrètement, en petites touches
raffinées. En France, depuis que vous avez accédé au pouvoir de votre
ministère et que vous aspirez au pouvoir suprême de la Présidence,
l'apparence est sauve. Vraiment, grâce à votre attachement à l'humanité,
la France devient un véritable modèle à suivre pour les dictatures : il
existe d'autres moyens de répression, que le recours à l'arrestation, la
torture, l'exécution des libres penseurs. Oh combien de vies vous sauvez
ainsi! Merci Monsieur Sarkozy.
Là où, la Russie de Poutine, ou la Chine, assassine les journalistes,
empoisonne, fait disparaître qui osent élever la voix par des hommes de
main encagoulés devant chez eux, votre décision d'oeuvrer pour
l'interdiction d'un livre décortiquant vos actions, écrit par un
magistrat, est la marque d'un profond élan du coeur envers son auteur,
que vous n'avez ni empoisonné, ni assassiné. Oh, combien le monde aurait
un autre visage si les dictatures avaient suivi l'exemple de votre
bienveillance envers ce magistrat . Merci Monsieur Sarkozy.
Là où j'ai vu des dictateurs faire arrêter, tabasser, emprisonner l'
auteur de caricatures politiques qui avait usé de son humour pour les
représenter, vous vous êtes encore une fois démarqué. Loin de tous ces
actes de barbarie, vous avez simplement demandé à rencontrer le
caricaturiste, auteur de l'outrage contre vous, pour un échange de
points de vue ! Si l'auteur a décliné votre invitation avec force de
scandale, il ne s'est pas rendu compte quel sort lui aurait été réservé
dans « l'autre monde » où l'on aurait brisé sa plume et son doigt avec.
Merci Monsieur Sarkozy.
Je voudrais vous saluer pour l'ensemble de vos actions qui tendent à
laisser en liberté et en vie, ces libres penseurs, ces journalistes qui
auraient certainement une fin tragique en Corée du Nord, en Irak, en
Iran, en Russie, en Chine et dans plein d'autres pays sinistrement réputés.
Nombreux sont ceux qui prirent comme moi, le chemin de l'exil vers cette
terre d'accueil qu'est la France, fuyant la répression subie dans leur
pays. Tel fut, sans doute, la route prise par votre père qui trouva
refuge dans ce berceau des libertés, vous permettant d'atteindre de
hautes fonctions. Grâce à vos actions, marques d'une profonde bonté,
vous avez montré combien vous êtes attaché à ces valeurs de liberté,
combien vous savez rejeter toutes ces méthodes radicales d'assassinat,
d'emprisonnement et de terreur.
Je tiens ici, très solennellement, à vous féliciter de l'efficacité de
ces méthodes, qui ont emmené une grande partie de mes collègues
journalistes, penseurs, à s'anesthésier, à ne plus oser prendre leur
plume, s'auto censurant avant même que vous n'ayez matière à intervenir.
Citoyen français, journaliste et homme libre, j'ai pris mon appareil
photo comme une arme contre toute forme de répression dés 16 ans, age où
j'ai publié un journal dans mon pays natal, l'Iran, sous le régime du
Shah. Au nom de cet attachement aux témoignages qui ne racontaient que
l'injustice sociale et l'atteinte aux libertés fondamentales, la
répression, j'ai subi des années de prison, la torture, et plus tard,
l'exil sous le régime des Mollah, qui m'a conduit vers la France
accueillante. Depuis mon arrivée sur cette terre de libertés, je n'ai
cessé de poursuivre ma route comme témoin autour du monde des pays où la
liberté reste une valeur fragile. Ces Destins Croisés , publiés dans la
presse internationale, et dans une dizaine de livres, ont été accueillis
par le Sénat et exposés sur les grilles du Jardin du Luxembourg, tel un
appel à regarder l'autre monde.
Au fil de ces témoignages saisis dans une centaine de pays, j'ai pu
constater combien l'autre monde regarde la France comme le porte drapeau
de la liberté, celui qui a offert à l'humanité la Déclaration des droits
de l'Homme conquise au prix de sacrifices.
En France, vous avez eu l'immense habileté de répandre un sentiment
ineffable de peur qui musèle les biens pensants, là où d'autres, de
l'Irak à l'Iran, de la Russie à la Corée du Nord ou la Chine, emprisonne
voire, exécute simplement celui qui a fait l'outrage de la pensée
différente, de la contestation, de la critique. Merci Monsieur Sarkozy.
Permettez-moi de vous témoigner ma profonde gratitude pour votre
bienveillance à l'égard de celles et ceux, qui ont osé s'ériger contre
votre pensée et vos positions.
Pour conclure, cher Nicolas, je suggère à Reporters Sans Frontières
d'organiser une conférence internationale à Paris rassemblant ces
prédateurs de la liberté du monde entier. Vous pourriez ainsi leur
donner une formation intensive aux vues de décrypter l'efficacité de vos
méthodes qui parviennent au même but : celui de museler les médias sans
emprisonnement, sans torture, sans empoisonnement et sans la mort au bout.
Soyez certain que nous ferons tout pour que l'Histoire retienne cette
méthode que nous pouvons déjà nommée : « méthode Sarko ».
Aujourd'hui, le 3 mai, journée internationale de la liberté de la
presse, j'aurais pu vous écrire de Kaboul où j'ai fondé une association
pour soutenir la liberté d'expression et une presse indépendante comme
fondements de la démocratie.
« Je n'ai qu'une passion celle de » la liberté « au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur ». Cette lettre persane
n'est que « le cri de mon âme ».
Veuillez agréer, Monsieur Sarkozy, l'assurance de mon profond respect.
Reza,
Photo-journaliste
Président fondateur de l'association Aina
Chevalier de l'Ordre National du Mérite
Bonjour
Il est trop tard
Merci quand même
Emma
Lettre persane à Monsieur Sarkozy
« Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil »
que la France, terre de libertés m'a fait, de vous faire part de
quelques réflexions concernant la situation intérieure de ce pays
chéri de moi entre tous et de vous adresser cette lettre persane.
En effet, quelle n'est pas ma stupéfaction d'entendre ces jours-ci
beaucoup de Français, ainsi que la presse internationale, cette
perfide, dire que la France vivrait ses derniers jours de démocratie
parce qu'ils craignent que vous accéderiez à la présidence de la
République. Ils appuient leurs dires sur les différentes actions que
vous auriez menées, en tant que membre du gouvernement. Ils ne
comprennent pas, ces sots ! que bien au contraire, votre méthode
devait servir d'exemple à toutes les dictatures et les prédateurs de
la liberté qui sévissent en ce monde !
En effet, imaginez qu'en Irak par exemple, un directeur général des
rédactions ait laissé publier une photo sur la couverture de son
magazine, de Madame Saddam Hussein et son ami ; bien évidemment,
Saddam Hussein aurait exécuté le responsable, arrêté et torturé
l'ensemble de la rédaction et jusqu'au dernier ouvrier de l'imprimerie.
Mais sous
votre règne, Monsieur Sarkozy, vous avez eu l'immense bienveillance
et l'exemplarité, de ne faire que licencier le directeur général des
rédactions. Pour cela, je tiens à vous exprimer ma gratitude. Merci
Monsieur Sarkozy.
Imaginez en Iran, qu'un éditeur ait publié un livre de révélations
sur la famille du guide suprême, nous ne verrions plus ni éditeur, ni
écrivain, ni distributeur, ni même vendeur à la criée ; tous auraient
été emprisonnés, brutalisés, assassinés sauvagement sans autre forme
de procès. Or ici, en France, dans la même situation, sous votre
règne,vous avez eu l'immense gentillesse et bienveillance de ne
faire qu'interdire la parution du livre concernant votre famille en ayant
recours à des
méthodes qui sont beaucoup plus civilisées. Merci Monsieur Sarkozy.
Là où les dictateurs agissent de manière ostentatoire, vous avez la
délicatesse et générosité d'oeuvrer discrètement, en petites touches
raffinées. En France, depuis que vous avez accédé au pouvoir de votre
ministère et que vous aspirez au pouvoir suprême de la Présidence,
l'apparence est sauve. Vraiment, grâce à votre attachement à
l'humanité, la France devient un véritable modèle à suivre pour les
dictatures : il existe d'autres moyens de répression, que le recours
à l'arrestation, la torture, l'exécution des libres penseurs. Oh
combien de vies vous sauvez ainsi! Merci Monsieur Sarkozy.
Là où, la Russie de Poutine, ou la Chine, assassine les journalistes,
empoisonne, fait disparaître qui osent élever la voix par des hommes
de main encagoulés devant chez eux, votre décision d'oeuvrer pour
l'interdiction d'un livre décortiquant vos actions, écrit par un
magistrat, est la marque d'un profond élan du coeur envers son
auteur, que vous n'avez ni empoisonné, ni assassiné. Oh, combien le monde
aurait un autre visage si les dictatures avaient suivi l'exemple de
votre bienveillance envers ce magistrat . Merci Monsieur Sarkozy.
Là où j'ai vu des dictateurs faire arrêter, tabasser, emprisonner l'
auteur de caricatures politiques qui avait usé de son humour pour les
représenter, vous vous êtes encore une fois démarqué. Loin de tous
ces actes de barbarie, vous avez simplement demandé à rencontrer le
caricaturiste, auteur de l'outrage contre vous, pour un échange de
points de vue ! Si l'auteur a décliné votre invitation avec force de
scandale, il ne s'est pas rendu compte quel sort lui aurait été
réservé dans « l'autre monde » où l'on aurait brisé sa plume et son
doigt avec. Merci Monsieur Sarkozy.
Je voudrais vous saluer pour l'ensemble de vos actions qui tendent à
laisser en liberté et en vie, ces libres penseurs, ces journalistes
qui auraient certainement une fin tragique en Corée du Nord, en
Irak, en Iran, en Russie, en Chine et dans plein d'autres pays
sinistrement
réputés. Nombreux sont ceux qui prirent comme moi, le chemin de l'exil
vers
cette terre d'accueil qu'est la France, fuyant la répression subie
dans leur pays. Tel fut, sans doute, la route prise par votre père
qui trouva refuge dans ce berceau des libertés, vous permettant
d'atteindre de
hautes fonctions. Grâce à vos actions, marques d'une profonde bonté,
vous avez montré combien vous êtes attaché à ces valeurs de liberté,
combien vous savez rejeter toutes ces méthodes radicales
d'assassinat, d'emprisonnement et de terreur.
Je tiens ici, très solennellement, à vous féliciter de l'efficacité
de ces méthodes, qui ont emmené une grande partie de mes collègues
journalistes, penseurs, à s'anesthésier, à ne plus oser prendre leur
plume, s'auto censurant avant même que vous n'ayez matière à
intervenir. Citoyen français, journaliste et homme libre, j'ai pris mon
appareil
photo comme une arme contre toute forme de répression dés 16 ans,
age où j'ai publié un journal dans mon pays natal, l'Iran, sous le
régime du Shah. Au nom de cet attachement aux témoignages qui ne
racontaient que l'injustice sociale et l'atteinte aux libertés
fondamentales, la répression, j'ai subi des années de prison, la
torture, et plus tard, l'exil sous le régime des Mollah, qui m'a
conduit vers la France accueillante. Depuis mon arrivée sur cette
terre de libertés, je n'ai cessé de poursuivre ma route comme témoin
autour du monde des pays où la liberté reste une valeur fragile. Ces
Destins Croisés , publiés dans la presse internationale, et dans une
dizaine de livres, ont été accueillis par le Sénat et exposés sur
les grilles du Jardin du Luxembourg, tel un appel à regarder l'autre
monde. Au fil de ces témoignages saisis dans une centaine de pays, j'ai
pu
constater combien l'autre monde regarde la France comme le porte
drapeau de la liberté, celui qui a offert à l'humanité la
Déclaration des droits de l'Homme conquise au prix de sacrifices.
En France, vous avez eu l'immense habileté de répandre un sentiment
ineffable de peur qui musèle les biens pensants, là où d'autres, de
l'Irak à l'Iran, de la Russie à la Corée du Nord ou la Chine,
emprisonne voire, exécute simplement celui qui a fait l'outrage de
la pensée différente, de la contestation, de la critique. Merci
Monsieur Sarkozy. Permettez-moi de vous témoigner ma profonde gratitude
pour votre
bienveillance à l'égard de celles et ceux, qui ont osé s'ériger
contre votre pensée et vos positions.
Pour conclure, cher Nicolas, je suggère à Reporters Sans Frontières
d'organiser une conférence internationale à Paris rassemblant ces
prédateurs de la liberté du monde entier. Vous pourriez ainsi leur
donner une formation intensive aux vues de décrypter l'efficacité de
vos méthodes qui parviennent au même but : celui de museler les
médias sans emprisonnement, sans torture, sans empoisonnement et
sans la mort au bout. Soyez certain que nous ferons tout pour que
l'Histoire retienne cette
méthode que nous pouvons déjà nommée : « méthode Sarko ».
Aujourd'hui, le 3 mai, journée internationale de la liberté de la
presse, j'aurais pu vous écrire de Kaboul où j'ai fondé une
association pour soutenir la liberté d'expression et une presse
indépendante comme fondements de la démocratie.
« Je n'ai qu'une passion celle de » la liberté « au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur ». Cette lettre persane
n'est que « le cri de mon âme ».
Veuillez agréer, Monsieur Sarkozy, l'assurance de mon profond
respect. Reza,
Photo-journaliste
Président fondateur de l'association Aina
Chevalier de l'Ordre National du Mérite
Bonjour
Il est trop tard
Merci quand même
Emma
Lettre persane à Monsieur Sarkozy
« Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil »
que la France, terre de libertés m'a fait, de vous faire part de
quelques réflexions concernant la situation intérieure de ce pays
chéri de moi entre tous et de vous adresser cette lettre persane.
En effet, quelle n'est pas ma stupéfaction d'entendre ces jours-ci
beaucoup de Français, ainsi que la presse internationale, cette
perfide, dire que la France vivrait ses derniers jours de démocratie
parce qu'ils craignent que vous accéderiez à la présidence de la
République. Ils appuient leurs dires sur les différentes actions que
vous auriez menées, en tant que membre du gouvernement. Ils ne
comprennent pas, ces sots ! que bien au contraire, votre méthode
devait servir d'exemple à toutes les dictatures et les prédateurs de
la liberté qui sévissent en ce monde !
En effet, imaginez qu'en Irak par exemple, un directeur général des
rédactions ait laissé publier une photo sur la couverture de son
magazine, de Madame Saddam Hussein et son ami ; bien évidemment,
Saddam Hussein aurait exécuté le responsable, arrêté et torturé
l'ensemble de la rédaction et jusqu'au dernier ouvrier de l'imprimerie.
Mais sous
votre règne, Monsieur Sarkozy, vous avez eu l'immense bienveillance
et l'exemplarité, de ne faire que licencier le directeur général des
rédactions. Pour cela, je tiens à vous exprimer ma gratitude. Merci
Monsieur Sarkozy.
Imaginez en Iran, qu'un éditeur ait publié un livre de révélations
sur la famille du guide suprême, nous ne verrions plus ni éditeur, ni
écrivain, ni distributeur, ni même vendeur à la criée ; tous auraient
été emprisonnés, brutalisés, assassinés sauvagement sans autre forme
de procès. Or ici, en France, dans la même situation, sous votre
règne,vous avez eu l'immense gentillesse et bienveillance de ne
faire qu'interdire la parution du livre concernant votre famille en ayant
recours à des
méthodes qui sont beaucoup plus civilisées. Merci Monsieur Sarkozy.
Là où les dictateurs agissent de manière ostentatoire, vous avez la
délicatesse et générosité d'oeuvrer discrètement, en petites touches
raffinées. En France, depuis que vous avez accédé au pouvoir de votre
ministère et que vous aspirez au pouvoir suprême de la Présidence,
l'apparence est sauve. Vraiment, grâce à votre attachement à
l'humanité, la France devient un véritable modèle à suivre pour les
dictatures : il existe d'autres moyens de répression, que le recours
à l'arrestation, la torture, l'exécution des libres penseurs. Oh
combien de vies vous sauvez ainsi! Merci Monsieur Sarkozy.
Là où, la Russie de Poutine, ou la Chine, assassine les journalistes,
empoisonne, fait disparaître qui osent élever la voix par des hommes
de main encagoulés devant chez eux, votre décision d'oeuvrer pour
l'interdiction d'un livre décortiquant vos actions, écrit par un
magistrat, est la marque d'un profond élan du coeur envers son
auteur, que vous n'avez ni empoisonné, ni assassiné. Oh, combien le monde
aurait un autre visage si les dictatures avaient suivi l'exemple de
votre bienveillance envers ce magistrat . Merci Monsieur Sarkozy.
Là où j'ai vu des dictateurs faire arrêter, tabasser, emprisonner l'
auteur de caricatures politiques qui avait usé de son humour pour les
représenter, vous vous êtes encore une fois démarqué. Loin de tous
ces actes de barbarie, vous avez simplement demandé à rencontrer le
caricaturiste, auteur de l'outrage contre vous, pour un échange de
points de vue ! Si l'auteur a décliné votre invitation avec force de
scandale, il ne s'est pas rendu compte quel sort lui aurait été
réservé dans « l'autre monde » où l'on aurait brisé sa plume et son
doigt avec. Merci Monsieur Sarkozy.
Je voudrais vous saluer pour l'ensemble de vos actions qui tendent à
laisser en liberté et en vie, ces libres penseurs, ces journalistes
qui auraient certainement une fin tragique en Corée du Nord, en
Irak, en Iran, en Russie, en Chine et dans plein d'autres pays
sinistrement
réputés. Nombreux sont ceux qui prirent comme moi, le chemin de l'exil
vers
cette terre d'accueil qu'est la France, fuyant la répression subie
dans leur pays. Tel fut, sans doute, la route prise par votre père
qui trouva refuge dans ce berceau des libertés, vous permettant
d'atteindre de
hautes fonctions. Grâce à vos actions, marques d'une profonde bonté,
vous avez montré combien vous êtes attaché à ces valeurs de liberté,
combien vous savez rejeter toutes ces méthodes radicales
d'assassinat, d'emprisonnement et de terreur.
Je tiens ici, très solennellement, à vous féliciter de l'efficacité
de ces méthodes, qui ont emmené une grande partie de mes collègues
journalistes, penseurs, à s'anesthésier, à ne plus oser prendre leur
plume, s'auto censurant avant même que vous n'ayez matière à
intervenir. Citoyen français, journaliste et homme libre, j'ai pris mon
appareil
photo comme une arme contre toute forme de répression dés 16 ans,
age où j'ai publié un journal dans mon pays natal, l'Iran, sous le
régime du Shah. Au nom de cet attachement aux témoignages qui ne
racontaient que l'injustice sociale et l'atteinte aux libertés
fondamentales, la répression, j'ai subi des années de prison, la
torture, et plus tard, l'exil sous le régime des Mollah, qui m'a
conduit vers la France accueillante. Depuis mon arrivée sur cette
terre de libertés, je n'ai cessé de poursuivre ma route comme témoin
autour du monde des pays où la liberté reste une valeur fragile. Ces
Destins Croisés , publiés dans la presse internationale, et dans une
dizaine de livres, ont été accueillis par le Sénat et exposés sur
les grilles du Jardin du Luxembourg, tel un appel à regarder l'autre
monde. Au fil de ces témoignages saisis dans une centaine de pays, j'ai
pu
constater combien l'autre monde regarde la France comme le porte
drapeau de la liberté, celui qui a offert à l'humanité la
Déclaration des droits de l'Homme conquise au prix de sacrifices.
En France, vous avez eu l'immense habileté de répandre un sentiment
ineffable de peur qui musèle les biens pensants, là où d'autres, de
l'Irak à l'Iran, de la Russie à la Corée du Nord ou la Chine,
emprisonne voire, exécute simplement celui qui a fait l'outrage de
la pensée différente, de la contestation, de la critique. Merci
Monsieur Sarkozy. Permettez-moi de vous témoigner ma profonde gratitude
pour votre
bienveillance à l'égard de celles et ceux, qui ont osé s'ériger
contre votre pensée et vos positions.
Pour conclure, cher Nicolas, je suggère à Reporters Sans Frontières
d'organiser une conférence internationale à Paris rassemblant ces
prédateurs de la liberté du monde entier. Vous pourriez ainsi leur
donner une formation intensive aux vues de décrypter l'efficacité de
vos méthodes qui parviennent au même but : celui de museler les
médias sans emprisonnement, sans torture, sans empoisonnement et
sans la mort au bout. Soyez certain que nous ferons tout pour que
l'Histoire retienne cette
méthode que nous pouvons déjà nommée : « méthode Sarko ».
Aujourd'hui, le 3 mai, journée internationale de la liberté de la
presse, j'aurais pu vous écrire de Kaboul où j'ai fondé une
association pour soutenir la liberté d'expression et une presse
indépendante comme fondements de la démocratie.
« Je n'ai qu'une passion celle de » la liberté « au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur ». Cette lettre persane
n'est que « le cri de mon âme ».
Veuillez agréer, Monsieur Sarkozy, l'assurance de mon profond
respect. Reza,
Photo-journaliste
Président fondateur de l'association Aina
Chevalier de l'Ordre National du Mérite
Bonjour
Il est trop tard
Merci quand même
Emma
Lettre persane à Monsieur Sarkozy
« Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil »
que la France, terre de libertés m'a fait, de vous faire part de
quelques réflexions concernant la situation intérieure de ce pays
chéri de moi entre tous et de vous adresser cette lettre persane.
En effet, quelle n'est pas ma stupéfaction d'entendre ces jours-ci
beaucoup de Français, ainsi que la presse internationale, cette
perfide, dire que la France vivrait ses derniers jours de démocratie
parce qu'ils craignent que vous accéderiez à la présidence de la
République. Ils appuient leurs dires sur les différentes actions que
vous auriez menées, en tant que membre du gouvernement. Ils ne
comprennent pas, ces sots ! que bien au contraire, votre méthode
devait servir d'exemple à toutes les dictatures et les prédateurs de
la liberté qui sévissent en ce monde !
En effet, imaginez qu'en Irak par exemple, un directeur général des
rédactions ait laissé publier une photo sur la couverture de son
magazine, de Madame Saddam Hussein et son ami ; bien évidemment,
Saddam Hussein aurait exécuté le responsable, arrêté et torturé
l'ensemble de la rédaction et jusqu'au dernier ouvrier de l'imprimerie.
Mais sous
votre règne, Monsieur Sarkozy, vous avez eu l'immense bienveillance
et l'exemplarité, de ne faire que licencier le directeur général des
rédactions. Pour cela, je tiens à vous exprimer ma gratitude. Merci
Monsieur Sarkozy.
Imaginez en Iran, qu'un éditeur ait publié un livre de révélations
sur la famille du guide suprême, nous ne verrions plus ni éditeur, ni
écrivain, ni distributeur, ni même vendeur à la criée ; tous auraient
été emprisonnés, brutalisés, assassinés sauvagement sans autre forme
de procès. Or ici, en France, dans la même situation, sous votre
règne,vous avez eu l'immense gentillesse et bienveillance de ne
faire qu'interdire la parution du livre concernant votre famille en ayant
recours à des
méthodes qui sont beaucoup plus civilisées. Merci Monsieur Sarkozy.
Là où les dictateurs agissent de manière ostentatoire, vous avez la
délicatesse et générosité d'oeuvrer discrètement, en petites touches
raffinées. En France, depuis que vous avez accédé au pouvoir de votre
ministère et que vous aspirez au pouvoir suprême de la Présidence,
l'apparence est sauve. Vraiment, grâce à votre attachement à
l'humanité, la France devient un véritable modèle à suivre pour les
dictatures : il existe d'autres moyens de répression, que le recours
à l'arrestation, la torture, l'exécution des libres penseurs. Oh
combien de vies vous sauvez ainsi! Merci Monsieur Sarkozy.
Là où, la Russie de Poutine, ou la Chine, assassine les journalistes,
empoisonne, fait disparaître qui osent élever la voix par des hommes
de main encagoulés devant chez eux, votre décision d'oeuvrer pour
l'interdiction d'un livre décortiquant vos actions, écrit par un
magistrat, est la marque d'un profond élan du coeur envers son
auteur, que vous n'avez ni empoisonné, ni assassiné. Oh, combien le monde
aurait un autre visage si les dictatures avaient suivi l'exemple de
votre bienveillance envers ce magistrat . Merci Monsieur Sarkozy.
Là où j'ai vu des dictateurs faire arrêter, tabasser, emprisonner l'
auteur de caricatures politiques qui avait usé de son humour pour les
représenter, vous vous êtes encore une fois démarqué. Loin de tous
ces actes de barbarie, vous avez simplement demandé à rencontrer le
caricaturiste, auteur de l'outrage contre vous, pour un échange de
points de vue ! Si l'auteur a décliné votre invitation avec force de
scandale, il ne s'est pas rendu compte quel sort lui aurait été
réservé dans « l'autre monde » où l'on aurait brisé sa plume et son
doigt avec. Merci Monsieur Sarkozy.
Je voudrais vous saluer pour l'ensemble de vos actions qui tendent à
laisser en liberté et en vie, ces libres penseurs, ces journalistes
qui auraient certainement une fin tragique en Corée du Nord, en
Irak, en Iran, en Russie, en Chine et dans plein d'autres pays
sinistrement
réputés. Nombreux sont ceux qui prirent comme moi, le chemin de l'exil
vers
cette terre d'accueil qu'est la France, fuyant la répression subie
dans leur pays. Tel fut, sans doute, la route prise par votre père
qui trouva refuge dans ce berceau des libertés, vous permettant
d'atteindre de
hautes fonctions. Grâce à vos actions, marques d'une profonde bonté,
vous avez montré combien vous êtes attaché à ces valeurs de liberté,
combien vous savez rejeter toutes ces méthodes radicales
d'assassinat, d'emprisonnement et de terreur.
Je tiens ici, très solennellement, à vous féliciter de l'efficacité
de ces méthodes, qui ont emmené une grande partie de mes collègues
journalistes, penseurs, à s'anesthésier, à ne plus oser prendre leur
plume, s'auto censurant avant même que vous n'ayez matière à
intervenir. Citoyen français, journaliste et homme libre, j'ai pris mon
appareil
photo comme une arme contre toute forme de répression dés 16 ans,
age où j'ai publié un journal dans mon pays natal, l'Iran, sous le
régime du Shah. Au nom de cet attachement aux témoignages qui ne
racontaient que l'injustice sociale et l'atteinte aux libertés
fondamentales, la répression, j'ai subi des années de prison, la
torture, et plus tard, l'exil sous le régime des Mollah, qui m'a
conduit vers la France accueillante. Depuis mon arrivée sur cette
terre de libertés, je n'ai cessé de poursuivre ma route comme témoin
autour du monde des pays où la liberté reste une valeur fragile. Ces
Destins Croisés , publiés dans la presse internationale, et dans une
dizaine de livres, ont été accueillis par le Sénat et exposés sur
les grilles du Jardin du Luxembourg, tel un appel à regarder l'autre
monde. Au fil de ces témoignages saisis dans une centaine de pays, j'ai
pu
constater combien l'autre monde regarde la France comme le porte
drapeau de la liberté, celui qui a offert à l'humanité la
Déclaration des droits de l'Homme conquise au prix de sacrifices.
En France, vous avez eu l'immense habileté de répandre un sentiment
ineffable de peur qui musèle les biens pensants, là où d'autres, de
l'Irak à l'Iran, de la Russie à la Corée du Nord ou la Chine,
emprisonne voire, exécute simplement celui qui a fait l'outrage de
la pensée différente, de la contestation, de la critique. Merci
Monsieur Sarkozy. Permettez-moi de vous témoigner ma profonde gratitude
pour votre
bienveillance à l'égard de celles et ceux, qui ont osé s'ériger
contre votre pensée et vos positions.
Pour conclure, cher Nicolas, je suggère à Reporters Sans Frontières
d'organiser une conférence internationale à Paris rassemblant ces
prédateurs de la liberté du monde entier. Vous pourriez ainsi leur
donner une formation intensive aux vues de décrypter l'efficacité de
vos méthodes qui parviennent au même but : celui de museler les
médias sans emprisonnement, sans torture, sans empoisonnement et
sans la mort au bout. Soyez certain que nous ferons tout pour que
l'Histoire retienne cette
méthode que nous pouvons déjà nommée : « méthode Sarko ».
Aujourd'hui, le 3 mai, journée internationale de la liberté de la
presse, j'aurais pu vous écrire de Kaboul où j'ai fondé une
association pour soutenir la liberté d'expression et une presse
indépendante comme fondements de la démocratie.
« Je n'ai qu'une passion celle de » la liberté « au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur ». Cette lettre persane
n'est que « le cri de mon âme ».
Veuillez agréer, Monsieur Sarkozy, l'assurance de mon profond
respect. Reza,
Photo-journaliste
Président fondateur de l'association Aina
Chevalier de l'Ordre National du Mérite
je me joins à la suite, jamais trop tard à mon avis, jamais, mais il n'est
pas sûr que ca puisse continuer ce genre de chose sur le Usenet futur, la
semaine prochaine on peut imaginer quelques recommandations aux
fournisseurs d'accès, quand je pense que certains parfois viennent
s'offusquer de la liberté d'écrire sur le net, ca me rapelle les radios
libres, le monopole des ondes, le troisième pouvoir, la Presse a bien à
souvrir ici.certes on peut déplorer des derives parfois, manque de
dignité, attaques personnelles, menaces et insultes, mais sur le fonds, on
a de la chance de pouvoir discutter comme ça , librement.
parait que sous de Gaule, c'était pas mal non plus.
profitons de nos derniers moments, pour nous internautes c'est pas grave,
toutes proportions gardées.
mais dans le pays des droits de l'homme, des belles lettres, la Lettre de
Cachet a encore de beaux jours.Ca marche bien
on sait que dès qu il y a un grain de sable dans un émission de télé ou de
radio, le Sieur précise qu il foutra tout le monde dehors dès qu il sera
élu, le paysage audiovisuel, et de la presse écrite va se retrecir comme
une peau de chagrin, le CSA disparaitra , plus besoin, ou on le
rebaptisera " censure sévèrement appliquée " il faut réduire le train de
vie.
merci Reza
--
je me joins à la suite, jamais trop tard à mon avis, jamais, mais il n'est
pas sûr que ca puisse continuer ce genre de chose sur le Usenet futur, la
semaine prochaine on peut imaginer quelques recommandations aux
fournisseurs d'accès, quand je pense que certains parfois viennent
s'offusquer de la liberté d'écrire sur le net, ca me rapelle les radios
libres, le monopole des ondes, le troisième pouvoir, la Presse a bien à
souvrir ici.certes on peut déplorer des derives parfois, manque de
dignité, attaques personnelles, menaces et insultes, mais sur le fonds, on
a de la chance de pouvoir discutter comme ça , librement.
parait que sous de Gaule, c'était pas mal non plus.
profitons de nos derniers moments, pour nous internautes c'est pas grave,
toutes proportions gardées.
mais dans le pays des droits de l'homme, des belles lettres, la Lettre de
Cachet a encore de beaux jours.Ca marche bien
on sait que dès qu il y a un grain de sable dans un émission de télé ou de
radio, le Sieur précise qu il foutra tout le monde dehors dès qu il sera
élu, le paysage audiovisuel, et de la presse écrite va se retrecir comme
une peau de chagrin, le CSA disparaitra , plus besoin, ou on le
rebaptisera " censure sévèrement appliquée " il faut réduire le train de
vie.
merci Reza
--
je me joins à la suite, jamais trop tard à mon avis, jamais, mais il n'est
pas sûr que ca puisse continuer ce genre de chose sur le Usenet futur, la
semaine prochaine on peut imaginer quelques recommandations aux
fournisseurs d'accès, quand je pense que certains parfois viennent
s'offusquer de la liberté d'écrire sur le net, ca me rapelle les radios
libres, le monopole des ondes, le troisième pouvoir, la Presse a bien à
souvrir ici.certes on peut déplorer des derives parfois, manque de
dignité, attaques personnelles, menaces et insultes, mais sur le fonds, on
a de la chance de pouvoir discutter comme ça , librement.
parait que sous de Gaule, c'était pas mal non plus.
profitons de nos derniers moments, pour nous internautes c'est pas grave,
toutes proportions gardées.
mais dans le pays des droits de l'homme, des belles lettres, la Lettre de
Cachet a encore de beaux jours.Ca marche bien
on sait que dès qu il y a un grain de sable dans un émission de télé ou de
radio, le Sieur précise qu il foutra tout le monde dehors dès qu il sera
élu, le paysage audiovisuel, et de la presse écrite va se retrecir comme
une peau de chagrin, le CSA disparaitra , plus besoin, ou on le
rebaptisera " censure sévèrement appliquée " il faut réduire le train de
vie.
merci Reza
--
Putain, il ne te reste plus qu'à émigrer en Suisse pour échapper aux
hordes UMP qui vont déferler lundi ! Il paraît qu'ils vont imposer le
collier de perles et le tailleurs stricte à toutes les femmes et
interdire la barbe socialiste aux hommes !
Une suicide partie est prévue dimanche a 20 h, vas-y vite !
Putain, il ne te reste plus qu'à émigrer en Suisse pour échapper aux
hordes UMP qui vont déferler lundi ! Il paraît qu'ils vont imposer le
collier de perles et le tailleurs stricte à toutes les femmes et
interdire la barbe socialiste aux hommes !
Une suicide partie est prévue dimanche a 20 h, vas-y vite !
Putain, il ne te reste plus qu'à émigrer en Suisse pour échapper aux
hordes UMP qui vont déferler lundi ! Il paraît qu'ils vont imposer le
collier de perles et le tailleurs stricte à toutes les femmes et
interdire la barbe socialiste aux hommes !
Une suicide partie est prévue dimanche a 20 h, vas-y vite !
N'y a t il pas eu un livre sur M Sarkosy retiré de la distribution retiré de
la distribution ces derniers temps, oui, non ?
N'y a t il pas eu un livre sur M Sarkosy retiré de la distribution retiré de
la distribution ces derniers temps, oui, non ?
N'y a t il pas eu un livre sur M Sarkosy retiré de la distribution retiré de
la distribution ces derniers temps, oui, non ?
N'y a t il pas eu un livre sur M Sarkosy retiré de la distribution retiré de
la distribution ces derniers temps, oui, non ?
1 - Voici les messages que j'ai reçus provenant de chercheurs en
N'y a t il pas eu un livre sur M Sarkosy retiré de la distribution retiré de
la distribution ces derniers temps, oui, non ?
1 - Voici les messages que j'ai reçus provenant de chercheurs en
N'y a t il pas eu un livre sur M Sarkosy retiré de la distribution retiré de
la distribution ces derniers temps, oui, non ?
1 - Voici les messages que j'ai reçus provenant de chercheurs en
Retour en charte:
http://cjoint.com/data/fglSEwGp3s_imaginons_la_france_d_apres.jpg
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http://cjoint.com/data/fglSEwGp3s_imaginons_la_france_d_apres.jpg
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http://cjoint.com/data/fglSEwGp3s_imaginons_la_france_d_apres.jpg
Hello, Patrick a écrit dans
<news:Retour en charte:
http://cjoint.com/data/fglSEwGp3s_imaginons_la_france_d_apres.jpg
Un photographe qui s'exprime, ce n'est pas en charte ?
--
s'il donne la recette de la soupe au moules
Hello, Patrick a écrit dans
<news:pan.2007.05.06.09.48.39.601879@quelquepart.fr>
Retour en charte:
http://cjoint.com/data/fglSEwGp3s_imaginons_la_france_d_apres.jpg
Un photographe qui s'exprime, ce n'est pas en charte ?
--
s'il donne la recette de la soupe au moules
Hello, Patrick a écrit dans
<news:Retour en charte:
http://cjoint.com/data/fglSEwGp3s_imaginons_la_france_d_apres.jpg
Un photographe qui s'exprime, ce n'est pas en charte ?
--
s'il donne la recette de la soupe au moules
Le livre de Serge PORTELLI "Ruptures" vient d'être
empêché de publication avant les élections.
Cet ouvrage concerne le bilan de Nicolas Sarkozy.
Le livre de Serge PORTELLI "Ruptures" vient d'être
empêché de publication avant les élections.
Cet ouvrage concerne le bilan de Nicolas Sarkozy.
Le livre de Serge PORTELLI "Ruptures" vient d'être
empêché de publication avant les élections.
Cet ouvrage concerne le bilan de Nicolas Sarkozy.