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mitoyennete et eaux de pluie

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michele
Bonsoir,

une personne A fait une declaration de travaux pour un abris (16 m²) avec
une pente de toit (pente tourné vers le voisin mais a trois metres de la
mitoyenneté)
Une fois l'abris réalisé, il fait une nouvelle demande pour l'agrandir, le
toit arrive à la limite de la mitoyenneté, pente vers la mitoyenneté
Au niveau permis tout est légal meme si la surface est superieure a 20 m²

Que pensez-vous de la toiture qui deverse toute l'eau vers le voisin ? (le
terrain etait au depart legerement en pente (3 % sur l'étude geologique), du
fait de la mise à plat du terrain de A, le voisin est plus bas (50 cm)

Une goutierre a été installée a cheval sur la mitoyenneté à la demande du
voisin B mais rien n'est prévu au niveau de l'évacuation de l'eau qui se
deverse chez le voisin B. Y a t'il des recours ?

Petit detail un regard ne servant a rien puisque recordé nullepart laisse
croire visuellement a une évacuation mais lors de grosses averses l'eau
degorge

Le voisin qui recupere l'eau a deja fait sur une partie un mur de
soutaienement pour la terre (60 cm) sur la moitié du terrain (la ou se
trouve la maison). B n'a rien été fait au niveau de l'abri du voisin

Terrains de 3000 m²

Merci pour vos idées (légales)

4 réponses

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wroomsi
deux possibilités peut-être complémentaires:
*en civil, la situation décrite semble contraire aux principes de
l'article 641 du code civil... donc tribunal d'instance pour
dédommagement indemnitaire (car il y aurait aggravation de la
servitude) et surtout de l'article 681 du même code... C'est bien la
combinaison des deux qui s'applique dans votre cas si j'ai bien compris
que l'eau tombant sur le toit de A ruisselle chez B...
*en administratif, sauf dépassement des délais de reocurs (2 mois
après autorisation ou permis), il appartenait à l'instructeur du
permis de vérifier tout ça... En tous cas, ce pb est sans doute
source (!) d'un droit de tiers à demander administrativmeent
l'annulation du permis...

a bientot
wroomsi
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Laurent CAMPEDEL
"michele" a écrit dans le message de news: e2og4m$jg1$
Bonsoir,

une personne A fait une declaration de travaux pour un abris (16 m²) avec une pente de toit (pente tourné vers le voisin mais a
trois metres de la mitoyenneté)
Une fois l'abris réalisé, il fait une nouvelle demande pour l'agrandir, le toit arrive à la limite de la mitoyenneté, pente vers
la mitoyenneté



Carton rouge.

Cela déroge à la règle de la construction en limite de propriété.

En effet, le toît partant en rampant de la limite de prorpiété n'est ni en limite ni à 3m.

Le PC a donc était obtenu par erreur.

Pour pouvoir construire ainsi, il faut ériger en limite de propriété un mur montant plus haut que l'égout du toît (la chéneau
devient alors encaissée contre ce mur, ce qui est le problème du constructeur). La hauteur de ce mur doit être plus haute que le
point du toît se trouvant à 3m (ou autre selon les règles d'urbanisme locales) de la limite de propriété.


Au niveau permis tout est légal meme si la surface est superieure a 20 m²



Si la SHOB de l'aggrandissement est inférieure à 20m2, c'est DT, sinon c'est PC.


Que pensez-vous de la toiture qui deverse toute l'eau vers le voisin ?



Totalement interdit.
Article 681 du code civil
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?codeÌIVILL0.rcv&arth1

(le terrain etait au depart legerement en pente (3 % sur l'étude geologique), du fait de la mise à plat du terrain de A, le voisin
est plus bas (50 cm)



Il est interdit de surélever sont terrain en limite de propriété sans édifier un mur de clôture parevue. Si les règles d'urbanisme
locales ne permettent pas d'édifier un mur de clôture de 2m de haut, alors la surélévation en limite est interdite et doit se situer
à plus de 1m90 de celle-ci.
Ce sont les jurisprudences de l'article 678 du code civil qui concluent toujours dans ce sens.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?codeÌIVILL0.rcv&artg8


Une goutierre a été installée a cheval sur la mitoyenneté à la demande du voisin B mais rien n'est prévu au niveau de l'évacuation
de l'eau qui se deverse chez le voisin B. Y a t'il des recours ?



Bien sur.

Quelle est l'ambiance ?


Petit detail un regard ne servant a rien puisque recordé nullepart laisse croire visuellement a une évacuation mais lors de
grosses averses l'eau degorge



Aucune importance.


Le voisin qui recupere l'eau a deja fait sur une partie un mur de soutaienement pour la terre (60 cm) sur la moitié du terrain (la
ou se trouve la maison).



C'est B qui a construit ce mur ???

--


Laurent CAMPEDEL


B n'a rien été fait au niveau de l'abri du voisin

Terrains de 3000 m²

Merci pour vos idées (légales)



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michele
"Laurent CAMPEDEL" a écrit dans le message de
news: 44508051$0$20179$

"michele" a écrit dans le message de news:
e2og4m$jg1$
Bonsoir,

une personne A fait une declaration de travaux pour un abris (16 m²) avec
une pente de toit (pente tourné vers le voisin mais a trois metres de la
mitoyenneté)
Une fois l'abris réalisé, il fait une nouvelle demande pour l'agrandir,
le toit arrive à la limite de la mitoyenneté, pente vers la mitoyenneté



Carton rouge.

Cela déroge à la règle de la construction en limite de propriété.

En effet, le toît partant en rampant de la limite de prorpiété n'est ni en
limite ni à 3m.



la toiture est en limite, il n'y a pas de mur c'est un abris accolé a la
première construction qui était a 3 m



Le PC a donc était obtenu par erreur.



pas de permis mais une demande de travaux


Pour pouvoir construire ainsi, il faut ériger en limite de propriété un
mur montant plus haut que l'égout du toît (la chéneau devient alors
encaissée contre ce mur, ce qui est le problème du constructeur). La
hauteur de ce mur doit être plus haute que le point du toît se trouvant à
3m (ou autre selon les règles d'urbanisme locales) de la limite de
propriété.


Au niveau permis tout est légal meme si la surface est superieure a 20 m²



Si la SHOB de l'aggrandissement est inférieure à 20m2, c'est DT, sinon
c'est PC.



a coup de 2 demandes de travaux (moins de 20 m² a chaque fois)




Que pensez-vous de la toiture qui deverse toute l'eau vers le voisin ?



Totalement interdit.
Article 681 du code civil
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?codeÌIVILL0.rcv&arth1

(le terrain etait au depart legerement en pente (3 % sur l'étude
geologique), du fait de la mise à plat du terrain de A, le voisin est
plus bas (50 cm)



Il est interdit de surélever sont terrain en limite de propriété sans
édifier un mur de clôture parevue. Si les règles d'urbanisme locales ne
permettent pas d'édifier un mur de clôture de 2m de haut, alors la
surélévation en limite est interdite et doit se situer à plus de 1m90 de
celle-ci.
Ce sont les jurisprudences de l'article 678 du code civil qui concluent
toujours dans ce sens.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?codeÌIVILL0.rcv&artg8


Une goutierre a été installée a cheval sur la mitoyenneté à la demande du
voisin B mais rien n'est prévu au niveau de l'évacuation de l'eau qui se
deverse chez le voisin B. Y a t'il des recours ?



Bien sur.

Quelle est l'ambiance ?




B n'ayant trop rien dit jusqu'a maintenant, elle est bonne mais B en a assez
(car il n'y a pas que çà : un portail qui ouvre chez B au lieu d'ouvrir chez
A, le saccage du goudron devant son portail sur le terrain de B en raison
de tres nombreux aller / venu (activité professionnel au domicile de A, A
n'est pas encaissé mais pour des raisons de commodité par rapport à son
activité il a chiosit d'ouvrir chez B : les gens peuvent stationner chez B,
cloture saccagé par les chiens de A qui ne veut pas réparer mais qui a fait
un autre cloture de l'autre coté de ses sapinettes, depuis plus de problème
de chien mais une cloture ....)
B commence a en avoir assez même s'il ne veut pas de problème de voisinage
mais A commence à exagerer serieusement. La seule chose positive A
entretient parfaitement ses sapinettes, la rien à dire, c'est impec ... on
peut pas tout avoir ...)



Petit detail un regard ne servant a rien puisque recordé nullepart laisse
croire visuellement a une évacuation mais lors de grosses averses l'eau
degorge



Aucune importance.


Le voisin qui recupere l'eau a deja fait sur une partie un mur de
soutaienement pour la terre (60 cm) sur la moitié du terrain (la ou se
trouve la maison).



C'est B qui a construit ce mur ???



évidemment, la terre s'effrondrait chez lui, il a du faire du terrassement
pour remmettre a niveau et un mur sur sa parcelle pour eviter que la terre
se deverse de nouveau

meme avec 3000 m² de terrain on peut etre embetté par les voisins
--


Laurent CAMPEDEL




merci pour vos reponses


B n'a rien été fait au niveau de l'abri du voisin

Terrains de 3000 m²

Merci pour vos idées (légales)






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Laurent CAMPEDEL
"michele" a écrit dans le message de
news:e2r1de$t8a$

la toiture est en limite,



Non : le bord de la toîture est en limite.
Mais le toît qui commence à monter n'est lui ni en limite ni à 3m.
Et ça, c'est interdit.
De la même manière, vous ne pouvez pas construire un mur "partant moins que
perpendiculairement" de la limite de propriété.

il n'y a pas de mur c'est un abris accolé a la
première construction qui était a 3 m


>
> Le PC a donc était obtenu par erreur.

pas de permis mais une demande de travaux



Alors, DT obtenu par erreur.
C'est une erreur classique, faite tant par les dessinateurs ou architecte
que par les services instructeurs.


a coup de 2 demandes de travaux (moins de 20 m² a chaque fois)



C'est légal.

C'est une manière de contourner la loi.


B n'ayant trop rien dit jusqu'a maintenant, elle est bonne mais B en a


assez
(car il n'y a pas que çà : un portail qui ouvre chez B au lieu d'ouvrir


chez
A, le saccage du goudron devant son portail sur le terrain de B en raison
de tres nombreux aller / venu (activité professionnel au domicile de A, A
n'est pas encaissé



Enclavé vous voulez dire ?

mais pour des raisons de commodité par rapport à son
activité il a chiosit d'ouvrir chez B :



Et il a une servitude de passage qui lui permet ?
Non, parce que les envies des uns et des autres, ça ne fait pas bon ménage
avec le droit.
Bref, soit il a une servitude conventionnelle, et dans ce cas, même s'il
n'est pas enclavé, il a le droit de l'utiliser et de la conserver, soit il
n'en a pas et alors c'est retour dans ses 22. Le moindre procès l'obligera à
fermé son portail et à cesser d'utiliser ce passage.

les gens peuvent stationner chez B,



Totalement interdit, sauf convention de servitude l'indiquant expressement.

cloture saccagé par les chiens de A qui ne veut pas réparer mais qui a


fait
un autre cloture de l'autre coté de ses sapinettes, depuis plus de


problème
de chien mais une cloture ....)



Trop tard pour agir la...

B commence a en avoir assez même s'il ne veut pas de problème de voisinage
mais A commence à exagerer serieusement.



Que voulez, lorsque quelqu'un marche sur les pieds d'un autre, et que ce
dernier ne dit rien, pourquoi le premier continuerait-il pas ?
Elle aurait du faire respecter sa propriété dès le départ.

La seule chose positive A
entretient parfaitement ses sapinettes, la rien à dire, c'est impec ... on
peut pas tout avoir ...)



Ha oui ?
Il n'a pas dit à B de les couper se son coté ? Non, parce que tant qu'on y
ait, hein...

> C'est B qui a construit ce mur ???
>
évidemment, la terre s'effrondrait chez lui, il a du faire du terrassement
pour remmettre a niveau et un mur sur sa parcelle pour eviter que la terre
se deverse de nouveau



Mais, ce n'était pas du tout à lui de le faire !
C'est vraiment un pacifique !


meme avec 3000 m² de terrain on peut etre embetté par les voisins





--

Laurent CAMPEDEL

Certifié "Contributeur non-lu par Pita" depuis l'an 2003.

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