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numérique vs argentique

44 réponses
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delestaque
Salut,

Il y a des gens tenaces quand même obstinés, je veux dire quand on ne
veut pas comprendre.
J'ai parlé d'un ami qui voulait un Leica-Panasonic et qui finalement a
un G12.
Impossible de faire admettre qu'avec un numérique il y a forcément
quelque part un traitement de l'image, hors, il n'en veut pas.
Me disant qu'il veut continuer à travailler comme en argentique.
A savoir, qu'il voudrait que sa photo soit prise, et,c'est là que
finalement c'est marrant, comme avant, me disant que l'appareil corrige
l'expo lui même, même la solution iso fixes, vitesse diaphragme
manuels, c'est pas encore ça.
l'argument de dire que la photo qui est prise par un argentique, tant
qu'on n'est pas passé par le labo, on peut se demander à quoi elle
ressemble.
Faire du raw, finalement encore pire puisque finalement, il est
absolument nécessaire de passer pas le stade du " laboRaw ", c'est
curieux ces idées, elles ont la vie dure en tout cas, et puis ça ne sera
pas facile, ne possédant pas d'ordi, et ne sachant pas s'en servir.
Je finirais peut être par récupérer un G12 :=)
Je suis aussi passé par le chapitre n&b appareil numérique, dans la
mesure où il ne fait que du n&b, expliquer le coup du sépia et du n&b en
numérique, j'ai perdu d'avance.
je lui dit qu'il aurait dû acheter un compact argentique, parait que ca
ne se trouve plus, j'ai vu plein d'occasions, mais bon, Bd Beaumarchais,
ça ne doit pas manquer quand même.

--
Ricco

10 réponses

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François
Le 25/12/2010 18:26, delestaque a écrit :
je lui dit qu'il aurait dû acheter un compact argentique, parait que ca
ne se trouve plus,



C'est toujours fabriqué, mais introuvable dans les magasins grand
public. Bon nombre de professionnels y restent fidèles, peut-être parce
que la possession des négatifs leur permet de faire valoir leurs droits
sur les photos.

--
François
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Olivier B.
On Sat, 25 Dec 2010 20:33:12 +0100, François
wrote:

Le 25/12/2010 18:26, delestaque a écrit :
je lui dit qu'il aurait dû acheter un compact argentique, parait que ca
ne se trouve plus,



C'est toujours fabriqué, mais introuvable dans les magasins grand
public. Bon nombre de professionnels y restent fidèles, peut-être parce
que la possession des négatifs leur permet de faire valoir leurs droits
sur les photos.



ça ne me semble pas évident, que ce soit en numérique ou en argentique
si on publie un exemplaire pleine définition alors il est enviseagable
d'en voir des négatifs/raw reconstitués, et d'autant plus efficacement
que les outils nécéssaires ont évolués.

si on veut pouvoir prouver que l'on est l'auteur d'un cliché sur la
base de la possesion de l'original il faut, aussi bien en numerique
qu'en argentique, ne publier que des copies qui ne permettent pas de
reproduire cet original, mais cela suffit-il vraiement ? imaginons
qu'avec les techniques actuelle un faussaire reconstitue
artificiellement ce qui pourrait faire la différence, enlève toute
marque, amha il ne serait pas évident d'authentifier un original de
son avatar artificiel.



--
pas de turlututu. apres l'@robase
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Jean-Luc
"Olivier B." a écrit dans le message de
news:
On Sat, 25 Dec 2010 20:33:12 +0100, François
wrote:
si on veut pouvoir prouver que l'on est l'auteur d'un cliché sur la


base de la possesion de l'original il faut, aussi bien en numerique
qu'en argentique, ne publier que des copies qui ne permettent pas de
reproduire cet original, mais cela suffit-il vraiement ?




Il suffit de ne publier que des photos recadrées. Seul le détenteur de
l'original pourra présenter les photos complètes.

Cordialement,
Jean-Luc
Avatar
delestaque
Le 25/12/2010 20:33, François a écrit :
Le 25/12/2010 18:26, delestaque a écrit :
je lui dit qu'il aurait dû acheter un compact argentique, parait que ca
ne se trouve plus,



C'est toujours fabriqué, mais introuvable dans les magasins grand
public. Bon nombre de professionnels y restent fidèles, peut-être parce
que la possession des négatifs leur permet de faire valoir leurs droits
sur les photos.



des compacts argentiques pour des pro ?

--
Ricco
Avatar
Olivier B.
On Sun, 26 Dec 2010 00:17:58 +0100, "Jean-Luc"
wrote:


"Olivier B." a écrit dans le message de
news:
On Sat, 25 Dec 2010 20:33:12 +0100, François
wrote:
si on veut pouvoir prouver que l'on est l'auteur d'un cliché sur la


base de la possesion de l'original il faut, aussi bien en numerique
qu'en argentique, ne publier que des copies qui ne permettent pas de
reproduire cet original, mais cela suffit-il vraiement ?




Il suffit de ne publier que des photos recadrées. Seul le détenteur de
l'original pourra présenter les photos complètes.



pour être sur de cela il faut répondre à la partie que tu as coupé...

--
pas de turlututu. apres l'@robase
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Ofnuts
On 12/26/2010 12:26 AM, Olivier B. wrote:
On Sun, 26 Dec 2010 00:17:58 +0100, "Jean-Luc"
wrote:


"Olivier B." a écrit dans le message de
news:
On Sat, 25 Dec 2010 20:33:12 +0100, François
wrote:
si on veut pouvoir prouver que l'on est l'auteur d'un cliché sur la


base de la possesion de l'original il faut, aussi bien en numerique
qu'en argentique, ne publier que des copies qui ne permettent pas de
reproduire cet original, mais cela suffit-il vraiement ?




Il suffit de ne publier que des photos recadrées. Seul le détenteur de
l'original pourra présenter les photos complètes.



pour être sur de cela il faut répondre à la partie que tu as coupé...




Si on reprend le problème à la base:

- A fait une photo, et en publie une partie sur le web
- B reprend cette partie (ou une partie de celle-ci), et la fait passer
pour sienne

Lors d'un procès, B va essayer de faire avaler à la cour qu'il a pris la
même photo, juste en cadrant plus serré , en sortant un RAW reconstitué.
B a deux problèmes:

- Pour peu que A aie pas mal resserré le cadrage, B va devoir expliquer
pourquoi il shoote avec un appareil 4MPix.

- B va aussi devoir expliquer à la cour pourquoi sa photo est la même,
quasiment au pixel près. S'il ne s'agit pas de photos sur statif, on se
retrouve avec deux photos prises du même point exactement au même
moment, l'une pouvant être un extrait de l'autre mais non l'inverse.

Pas vraiment gagné pour B...
--
Bertrand
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Olivier B.
On Sun, 26 Dec 2010 00:54:55 +0100, Ofnuts
wrote:

On 12/26/2010 12:26 AM, Olivier B. wrote:
On Sun, 26 Dec 2010 00:17:58 +0100, "Jean-Luc"
wrote:


"Olivier B." a écrit dans le message de
news:
On Sat, 25 Dec 2010 20:33:12 +0100, François
wrote:
si on veut pouvoir prouver que l'on est l'auteur d'un cliché sur la


base de la possesion de l'original il faut, aussi bien en numerique
qu'en argentique, ne publier que des copies qui ne permettent pas de
reproduire cet original, mais cela suffit-il vraiement ?




Il suffit de ne publier que des photos recadrées. Seul le détenteur de
l'original pourra présenter les photos complètes.



pour être sur de cela il faut répondre à la partie que tu as coupé...




Si on reprend le problème à la base:

- A fait une photo, et en publie une partie sur le web
- B reprend cette partie (ou une partie de celle-ci), et la fait passer
pour sienne

Lors d'un procès, B va essayer de faire avaler à la cour qu'il a pris la
même photo, juste en cadrant plus serré , en sortant un RAW reconstitué.
B a deux problèmes:

- Pour peu que A aie pas mal resserré le cadrage, B va devoir expliquer
pourquoi il shoote avec un appareil 4MPix.

- B va aussi devoir expliquer à la cour pourquoi sa photo est la même,
quasiment au pixel près. S'il ne s'agit pas de photos sur statif, on se
retrouve avec deux photos prises du même point exactement au même
moment, l'une pouvant être un extrait de l'autre mais non l'inverse.

Pas vraiment gagné pour B...



par "répondre à la partie que tu as coupé" il faut comprendre la
partie de mon post qui n'a pas été reprise.

J'y expose que B peut utiliser des techniques modernes et "reconstitue
artificiellement ce qui pourrait faire la différence", cela comprend
donc de compenser un eventuel crop, certes c'est aléatoire, mais cela
peut meme aboutir à ce que B présente devant un tribunal un faux
original avec plus d'image et de définition que le vrai.

Dans ce cas, en supposant que B ait utilisé une technique assez
réaliste pour que des experts s'y perdent, A peut tres bien etre mis
dans la position de devoir expliquer pourquoi son original à lui est
plus petit.

Une possibilité alors pour A de s'en sortir, que ce qu'il a
photographié, ou du moins une partie de la scene, soit immuable afin
de pouvoir prouver que les détails et zone d'image reconstitué
artificiellement par B ne matchent pas.

Attention, je doute que quelqu'un puisse se lancer dans une telle
opération, il faudrait que les enjeux soient importants, ce que
j'expose ici est un principe, je conçois parfaitement qu'on puisse
douter que B arrive à étendre une photo et y recréer les détails perdu
dans le downscaling tout cela d'une manière totalement réaliste, mais
amha ce doute ne tient qu'à la capacité des outils que l'on a ou que
l'on aura de servir à falsifier de la sorte.

Bref pour en revenir ce à quoi je répondais je ne suis pas convaincu
du tout que la possession d'originaux numériques ou argentiques assure
que l'on en est l'auteur.


--
pas de turlututu. apres l'@robase
Avatar
LG
"Olivier B." a écrit dans le message de
news:
On Sun, 26 Dec 2010 00:54:55 +0100, Ofnuts
wrote:

On 12/26/2010 12:26 AM, Olivier B. wrote:
On Sun, 26 Dec 2010 00:17:58 +0100,
"Jean-Luc"
wrote:


"Olivier B." a écrit dans le message
de
news:
On Sat, 25 Dec 2010 20:33:12 +0100, François
wrote:
si on veut pouvoir prouver que l'on est l'auteur d'un cliché sur
la


base de la possesion de l'original il faut, aussi bien en
numerique
qu'en argentique, ne publier que des copies qui ne permettent pas
de
reproduire cet original, mais cela suffit-il vraiement ?











Bref pour en revenir ce à quoi je répondais je ne suis pas convaincu
du tout que la possession d'originaux numériques ou argentiques assure
que l'on en est l'auteur.


--




Pas faire l'amalgame entre auteur et propiétaire, en droit, du moins
pour l'argentique, c'est le déteneur des négatifs qui est considéré
comme propriétaire de l'oeuvre et c'est à l'auteur de fournir les
preuves si ces négatifs lui ont été volés.
C'est surtout valable pour les photos de studiots, pour le reportage, il
est moins aisé de spolier l'auteur/propriétaire, puisque d'autres photos
du lieu sont suseptiblent d'exister.
D'où cette, je dirais hésitation à passer totalement au numérique.
£g
Avatar
Ofnuts
On 12/26/2010 09:44 AM, Olivier B. wrote:




par "répondre à la partie que tu as coupé" il faut comprendre la
partie de mon post qui n'a pas été reprise.

J'y expose que B peut utiliser des techniques modernes et "reconstitue
artificiellement ce qui pourrait faire la différence", cela comprend
donc de compenser un eventuel crop, certes c'est aléatoire, mais cela
peut meme aboutir à ce que B présente devant un tribunal un faux
original avec plus d'image et de définition que le vrai.

Dans ce cas, en supposant que B ait utilisé une technique assez
réaliste pour que des experts s'y perdent, A peut tres bien etre mis
dans la position de devoir expliquer pourquoi son original à lui est
plus petit.



La c'est déjà de la SF, si les experts ne savent pas faire la
différence, c'est que la technique est toute récente. il faudrait la
conjonction plagiaire+technicien de haut vol+photo dont les droits
valent le coup de faire ce genre d'efforts.

Une possibilité alors pour A de s'en sortir, que ce qu'il a
photographié, ou du moins une partie de la scene, soit immuable afin
de pouvoir prouver que les détails et zone d'image reconstitué
artificiellement par B ne matchent pas.



C'est bien pour ça qu'on parle du recadrage comme moyen de défense...

Attention, je doute que quelqu'un puisse se lancer dans une telle
opération, il faudrait que les enjeux soient importants, ce que
j'expose ici est un principe, je conçois parfaitement qu'on puisse
douter que B arrive à étendre une photo et y recréer les détails perdu
dans le downscaling tout cela d'une manière totalement réaliste, mais
amha ce doute ne tient qu'à la capacité des outils que l'on a ou que
l'on aura de servir à falsifier de la sorte.



Donc tu es d'accord avec moi, tu es dans la SF... Il y a maintenant des
outils de détection de photoshoppage très pointus, la technique profite
aux deux bords, la victime du faussaire a toujours pour elle d'avoir une
fichier "nature" à montrer.

Bref pour en revenir ce à quoi je répondais je ne suis pas convaincu
du tout que la possession d'originaux numériques ou argentiques assure
que l'on en est l'auteur.



D'accord avec toi que l'original argentique, de nos jours, ça doit aussi
pourvoir se forger.

--
Bertrand
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François
Le 26/12/2010 00:18, delestaque a écrit :

des compacts argentiques pour des pro ?



Oups. J'avais lu trop vite.

--
François
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