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Observations devant la Cour d’Appel de Lyon.

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Bamako sur Seine
La recherche de la V=C9RIT=C9 pr=E9vaut sur les l=E9gislations, les
jurisprudences, les condamnations.

Monsieur Le Pr=E9sident,

Mesdames les Conseillers,


De quoi s=92agit-il ?

J=92ai tenu comme parlementaire une conf=E9rence de presse dans les
locaux de ma permanence =E9lectorale sur plusieurs sujets d=92actualit=E9,
dont le rapport Rousso sur le pr=E9tendu n=E9gationnisme =E0 l=92Universit=
=E9 de
Lyon.

Press=E9 de multiples questions par certains journalistes, j=92ai renvoy=
=E9
la r=E9ponse =E0 leurs questions au d=E9bat des historiens.

Je n=92ai contest=E9 aucun crime contre l=92humanit=E9 commis par le r=E9g=
ime
national socialiste. Le seul fait que j=92ai =AB contest=E9 =BB est
l=92imputation aux Allemands du massacre de Katyn, depuis reconnu m=EAme
par les Sovi=E9tiques.

A la suite de cette conf=E9rence de presse, une plainte avec
constitution de partie civile, =E0 la demande du M.R.A.P. a mis en
mouvement l=92action publique.

Une instruction a eu lieu. M. Chauvot, juge d=92instruction, vice-
pr=E9sident du Tribunal de Lyon a examin=E9 toutes les pi=E8ces du dossier,
toutes les d=E9positions faites =E0 la police par ces journalistes, dont
certains =96 pas tous ! =96 semblent tr=E8s =E0 l=92aise dans le r=F4le
d=92indicateur. Il m=92a entendu =E0 plusieurs reprises. Il a conclu de
fa=E7on =E9clatante, =E0 mon innocence et =E0 un montage m=E9diatique.

La d=E9cision de M. Chauvot a =E9t=E9 frapp=E9e d=92appel par le Parquet e=
t par
le MRAP. Mais, sur ces entrefaites, j=92ai fait l=92objet d=92une citation
directe du Parquet, dans des conditions sur lesquelles il y aurait
beaucoup =E0 dire, et qui avaient m=EAme fait l=92objet d=92un communiqu=E9=
de
M. Le Procureur G=E9n=E9ral Viout. J=92=E9tais peut =EAtre le seul justicia=
ble
de France poursuivi par deux voies diff=E9rentes pour les m=EAmes faits,
car il s=92agit des m=EAmes faits, des m=EAmes propos, bien que,
contrairement =E0 tous les usages en mati=E8re de presse, on se soit
fond=E9, non sur les articles de journaux, ce qui m=92aurait permis d=92en
confondre quelques uns, mais sur des d=E9positions de journalistes
faites apr=E8s coup =E0 la police !

A cette citation directe vinrent se joindre quantit=E9 d=92associations
stipendi=E9es dont d=92ailleurs le MRAP, prenant semble-t-il quelque
libert=E9 avec le principe =ABuna via electa =BB qui veut que l=92on ne pui=
sse
pas opter pour une proc=E8dure apr=E8s en avoir choisi une autre. J=92ai eu
affaire, non seulement, d=92ailleurs, au MRAP national et =E0 son
pr=E9sident M. Malek Boutik, peut-=EAtre soucieux de faire oublier les
propos anti-juifs qui ont =E9t=E9 prof=E9r=E9s dans les manifestations de s=
on
mouvement, mais aussi =E0 la section locale du MRAP.

Il en =E9tait de m=EAme d=92ailleurs pour l=92association SOS Racisme,
puisque j=92ai eu contre moi, non seulement cette association, mais
aussi, - subtile nuance,- =E0 l=92association =AB SOS Racisme touche pas =
=E0
mon pote =BB.

Gageons que, si j=92avais eu contre moi toutes les f=E9d=E9rations
d=E9partementales du MRAP et de SOS Racisme, qui doivent =EAtre au nombre
d=92une centaine pour chacun de ces mouvements, le Tribunal de Lyon
aurait pu me ruiner d=E9finitivement ainsi que ma famille, en octroyant
=E0 chacune d=92entre elles la somme de 6 000 euros, tarif semble-t-il
octroy=E9 sans autre exigence que l=92existence de leur personnalit=E9
juridique et de leur conformit=E9 =E0 l=92id=E9ologie dominante.

Quelle attitude doit prendre =E0 pr=E9sent votre juridiction ? J=92avoue
que je n=92en sais rigoureusement rien.

D=92un c=F4t=E9, s=92il fallait absolument que s=92engage cette proc=E9dur=
e
kafka=EFenne de police de la pens=E9e, une proc=E9dure d=92instruction me
parait =E0 tout prendre infiniment sup=E9rieure dans la recherche de la
v=E9rit=E9 =E0 celle qu=92=E0 pratiqu=E9 le tribunal de Lyon que pr=E9sidai=
t M.
Schir.

Mais d=92un autre c=F4t=E9, =E0 quoi servirait-il que cette instruction se
poursuive aujourd=92hui puisque d=92une part, le MRAP est manifestement
irrecevable et que d=92autre part, malgr=E9 l=92instruction en cours, le
proc=E8s a d=E9j=E0 eu lieu !

1 =96 D=92une part, en effet, le MRAP est
manifestement irrecevable. Officine pro communiste, ainsi qu=92en
t=E9moigne notamment le fait que je retrouve ses anciens dirigeants =E9lus
sur les listes de ce parti au Parlement Europ=E9en, elle n=92a pas dans
ses statuts la d=E9fense des int=E9r=EAts mat=E9riels ou moraux de la
r=E9sistance ou de la d=E9portation.

Elle ne remplit donc pas les conditions exig=E9es par l=92article 24 bis
de la loi sur la presse r=E9sultant de la loi dite Loi Gayssot, pour
ester en justice dans une affaire de =AB contestation de crime contre
l=92humanit=E9 =BB. C=92est une =E9vidence flagrante. De surcro=EEt cette =
=E9vidence
a =E9t=E9 consacr=E9e par un arr=EAt de la Cour de Cassation qui figurait d=
ans
nos conclusions. Certes, M. Schir et ses assesseurs n=92ont eu que faire
de cette r=E9alit=E9, et ont octroy=E9 =E0 de telles organisations la livre=
de
chair qu=92elles r=E9clamaient sous la forme de juteux dommages int=E9r=EAt=
s,
qu=92elles ont pour mission d=92extorquer aux dissidents =AB politiquemen=
t
incorrects =BB, sans m=EAme avoir =E0 arguer qu=92elles ont subi un dommage=
,
et sans avoir vraiment int=E9r=EAt =E0 agir. Il suffirait selon les membres
du Tribunal que ces associations se r=E9clament de l=92anti-racisme. Le
pr=E9tendu anti-racisme peut tout, il s=92affranchit de tout, il peut tout
poursuivre, il peut tout exiger. La chose =E9tait si =E9norme que sur ce
point au moins =96sur ce point seulement =96 la Cour de Lyon a r=E9agi, et =
a
enfin d=E9clar=E9 dans son arr=EAt ces organisations irrecevables.

Mais entretemps elles avaient =E9t=E9 admises =E0 l=92audience =E0 d=E9ver=
ser
durant des heures contre moi-m=EAme des tombereaux d=92insanit=E9s,
contribuant ainsi =E0 d=E9siquilibrer gravement le proc=E8s. L=92exercice d=
e
cette pression =E9tant d=92ailleurs, sinon le but, en tout cas, le
r=E9sultat de cette l=E9gislation d=92inspiration liberticide.

2 - D=92autre part et deuxi=E8mement malgr=E9 l=
a
proc=E9dure d=92instruction, et malgr=E9 la demande de sursis =E0 statuer q=
ue
nous avions formul=E9e devant le Tribunal, celui m=92a condamn=E9, en raiso=
n
des propos dont vous =EAtes saisis, sur citation directe du Parquet,
dont je lisais hier dans les journaux qu=92il =E9tait tr=E8s soucieux de so=
n
ind=E9pendance, mais dont il est de notori=E9t=E9 publique qu=92il ne
souhaitait pas me poursuivre, et s=92est cependant imm=E9diatement
conform=E9 aux instructions du Garde des Sceaux de l=92=E9poque, M. Perben,
candidat =E0 la mairie de Lyon, et qui se targuait comme ses
pr=E9d=E9cesseurs de ne pas donner d=92instructions aux magistrats du
Parquet dans des cas individuels !

Le justiciable que je suis ici constate qu=92on l=92a condamn=E9 pour
contestation d=92un texte =96 le jugement de Nuremberg =96 devenu =E9l=E9me=
nt
constitutif du d=E9lit de l=92article 24 bis =96 qui n=92a jamais =E9t=E9 p=
ubli=E9
au Journal Officiel de la R=E9publique Fran=E7aise, contrairement aux
principes les plus constants des notre droit, tels que la Cour de
Cassation l=92avait solennellement reconnu dans son arr=EAt Jauge d=E8s la
Monarchie de Juillet !

Pire, il constate qu=92on n=92a m=EAme pas daign=E9 lui indiquer, malgr=E9=
ses
demandes r=E9p=E9t=E9es, quel passage de ce jugement ou plut=F4t de ces
jugements car il y en eut plusieurs, il aurait contest=E9.

Tous les t=E9moignages favorables =96 m=EAme =E9manant des journalistes pl=
us
scrupuleux que certains de leur confr=E8re ont =E9t=E9 =E9cart=E9s.

Des membres de phrases tronqu=E9s ont =E9t=E9 extraits de leur contexte ;
des r=E9ponses =E0 des questions ont =E9t=E9 condamn=E9es sans que l=92on s=
ache
exactement quelles =E9taient les questions pos=E9es.

Que peut votre Cour dans ce contexte ?

Ordonner la poursuite de l=92instruction ?

J=92y serais avez favorable. Mais ce n=92est pas =E0 moi d=92en d=E9cider =
! Et
quelle serait l=92incidence d=92un nouveau non-lieu constatant mon
innocence compte-tenu des proc=E9dures intervenues ?

Poursuivre l=92instruction, me renvoyer devant un tribunal qui pourquoi
pas me condamnerait de nouveau =E0 raison des m=EAmes faits, en violation
du principe =AB non bis in idem =BB l=92un des mieux =E9tablis de notre
droit ? Ce ne serait pas le premier principe fondamental garant des
libert=E9s que l=92on m=E9connaitrait dans cette affaire.

Je m=92en remets donc, Monsieur le Pr=E9sident, Mesdames les Conseillers,
=E0 la sagesse de votre Cour.

En conclusion, et bien que ce ne soit pas tout- =E0-fait l=92objet du
d=E9bat aujourd=92hui, permettez-moi d=92exprimer un regret.

Lorsque j=92ai r=E9pondu aux questions des journalistes, dans une
conf=E9rence de presse dont ce n=92=E9tait pas l=92objet initial, j=92=E9t=
ais peu
au fait des r=E9alit=E9s de l=92Histoire contemporaine dont j=92avais
d=92ailleurs dit que je n=92=E9tais pas un sp=E9cialiste.

Par la force des choses, je m=92y suis plong=E9. Et mon seul regret et de
n=92avoir pas =E9t=E9 plus pr=E9cis, plus incisif, et plus cat=E9gorique.

COMME LE SAVENT AUJOURD=92HUI DES MILLIERS D=92INTELLECTUEL,
D=92HISTORIENS, DE JURISTES, D=92UNIVERSITAIRES, OU SIMPLEMENT DE CITOYENS
QUI ONT V=C9CU CETTE =C9POQUE ET PARFAIS CES TERRIBLES =C9PREUVES,
L=92HISTOIRE =AB OFFICIELLE =BB - MAIS TOUJOURS CHANGEANTE =96 EST AU MIEUX
TRUFF=C9ES D=92APPROXIMATIONS EFFARANTES, AU PIRE DE MENSONGES =C9VIDENTS.

Dire cela cependant, ce n=92est pas manifester quelque sympathie que ce
soit envers les totalitarismes qui ont ensanglant=E9 notre =E9poque, et
notamment pas envers le national-socialime.

C=92est constater que les auteurs de g=E9nocides, tel le g=E9nocide
ukrainien solennellement reconnu hier par le Parlement Europ=E9en =E0
Strasbourg si=E9geaient parmi les vainqueurs qui ont =E9crit cette
histoire =AB officielle =BB.

C=92EST EN CONSEQUENCE RECLAMER LE LIBRE EXAMEN. C=92EST SOUSCRIRE A UNE
EXIGENCE QUI TRANSCENDE ET TRANSCENDRA TOUJOURS LES LEGISLATIONS, LES
JURISPRUDENCES ET LES CONDAMNATIONS : LA RECHERCHE DE LA VERITE.

Je vous remercie.

Bruno GOLLNISCH, d=E9put=E9 au Parlement Europ=E9en, pr=E9sent=E9es ce vend=
redi
24 octobre 2008 =E0 11 heures devant la Cour d=92Appel de Lyon.

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UBUjean-jacques viala
On Fri, 24 Oct 2008 08:30:23 -0700 (PDT), Bamako sur Seine
wrote:


La recherche de la VÉRITÉ prévaut sur les législations, les
jurisprudences, les condamnations.

Monsieur Le Président,

Mesdames les Conseillers,


De quoi s’agit-il ?

J’ai tenu comme parlementaire une conférence de presse dans les
locaux de ma permanence électorale sur plusieurs sujets d’actualité,
dont le rapport Rousso sur le prétendu négationnisme à l’Université de
Lyon.

Pressé de multiples questions par certains journalistes, j’ai renvoyé
la réponse à leurs questions au débat des historiens.

Je n’ai contesté aucun crime contre l’humanité commis par le régime
national socialiste. Le seul fait que j’ai « contesté » est
l’imputation aux Allemands du massacre de Katyn, depuis reconnu même
par les Soviétiques.

A la suite de cette conférence de presse, une plainte avec
constitution de partie civile, à la demande du M.R.A.P. a mis en
mouvement l’action publique.

Une instruction a eu lieu. M. Chauvot, juge d’instruction, vice-
président du Tribunal de Lyon a examiné toutes les pièces du dossier,
toutes les dépositions faites à la police par ces journalistes, dont
certains – pas tous ! – semblent très à l’aise dans le rôle
d’indicateur. Il m’a entendu à plusieurs reprises. Il a conclu de
façon éclatante, à mon innocence et à un montage médiatique.

La décision de M. Chauvot a été frappée d’appel par le Parquet et par
le MRAP. Mais, sur ces entrefaites, j’ai fait l’objet d’une citation
directe du Parquet, dans des conditions sur lesquelles il y aurait
beaucoup à dire, et qui avaient même fait l’objet d’un communiqué de
M. Le Procureur Général Viout. J’étais peut être le seul justiciable
de France poursuivi par deux voies différentes pour les mêmes faits,
car il s’agit des mêmes faits, des mêmes propos, bien que,
contrairement à tous les usages en matière de presse, on se soit
fondé, non sur les articles de journaux, ce qui m’aurait permis d’en
confondre quelques uns, mais sur des dépositions de journalistes
faites après coup à la police !

A cette citation directe vinrent se joindre quantité d’associations
stipendiées dont d’ailleurs le MRAP, prenant semble-t-il quelque
liberté avec le principe «una via electa » qui veut que l’on ne puisse
pas opter pour une procèdure après en avoir choisi une autre. J’ai eu
affaire, non seulement, d’ailleurs, au MRAP national et à son
président M. Malek Boutik, peut-être soucieux de faire oublier les
propos anti-juifs qui ont été proférés dans les manifestations de son
mouvement, mais aussi à la section locale du MRAP.

Il en était de même d’ailleurs pour l’association SOS Racisme,
puisque j’ai eu contre moi, non seulement cette association, mais
aussi, - subtile nuance,- à l’association « SOS Racisme touche pas à
mon pote ».

Gageons que, si j’avais eu contre moi toutes les fédérations
départementales du MRAP et de SOS Racisme, qui doivent être au nombre
d’une centaine pour chacun de ces mouvements, le Tribunal de Lyon
aurait pu me ruiner définitivement ainsi que ma famille, en octroyant
à chacune d’entre elles la somme de 6 000 euros, tarif semble-t-il
octroyé sans autre exigence que l’existence de leur personnalité
juridique et de leur conformité à l’idéologie dominante.

Quelle attitude doit prendre à présent votre juridiction ? J’avoue
que je n’en sais rigoureusement rien.

D’un côté, s’il fallait absolument que s’engage cette procédure
kafkaïenne de police de la pensée, une procédure d’instruction me
parait à tout prendre infiniment supérieure dans la recherche de la
vérité à celle qu’à pratiqué le tribunal de Lyon que présidait M.
Schir.

Mais d’un autre côté, à quoi servirait-il que cette instruction se
poursuive aujourd’hui puisque d’une part, le MRAP est manifestement
irrecevable et que d’autre part, malgré l’instruction en cours, le
procès a déjà eu lieu !

1 – D’une part, en effet, le MRAP est
manifestement irrecevable. Officine pro communiste, ainsi qu’en
témoigne notamment le fait que je retrouve ses anciens dirigeants élus
sur les listes de ce parti au Parlement Européen, elle n’a pas dans
ses statuts la défense des intérêts matériels ou moraux de la
résistance ou de la déportation.

Elle ne remplit donc pas les conditions exigées par l’article 24 bis
de la loi sur la presse résultant de la loi dite Loi Gayssot, pour
ester en justice dans une affaire de « contestation de crime contre
l’humanité ». C’est une évidence flagrante. De surcroît cette évidence
a été consacrée par un arrêt de la Cour de Cassation qui figurait dans
nos conclusions. Certes, M. Schir et ses assesseurs n’ont eu que faire
de cette réalité, et ont octroyé à de telles organisations la livre de
chair qu’elles réclamaient sous la forme de juteux dommages intérêts,
qu’elles ont pour mission d’extorquer aux dissidents « politiquement
incorrects », sans même avoir à arguer qu’elles ont subi un dommage,
et sans avoir vraiment intérêt à agir. Il suffirait selon les membres
du Tribunal que ces associations se réclament de l’anti-racisme. Le
prétendu anti-racisme peut tout, il s’affranchit de tout, il peut tout
poursuivre, il peut tout exiger. La chose était si énorme que sur ce
point au moins –sur ce point seulement – la Cour de Lyon a réagi, et a
enfin déclaré dans son arrêt ces organisations irrecevables.

Mais entretemps elles avaient été admises à l’audience à déverser
durant des heures contre moi-même des tombereaux d’insanités,
contribuant ainsi à désequilibrer gravement le procès. L’exercice de
cette pression étant d’ailleurs, sinon le but, en tout cas, le
résultat de cette législation d’inspiration liberticide.

2 - D’autre part et deuxièmement malgré la
procédure d’instruction, et malgré la demande de sursis à statuer que
nous avions formulée devant le Tribunal, celui-ci m’a condamné, en raison
des propos dont vous êtes saisis, sur citation directe du Parquet,
dont je lisais hier dans les journaux qu’il était très soucieux de son
indépendance, mais dont il est de notoriété publique qu’il ne
souhaitait pas me poursuivre, et s’est cependant immédiatement
conformé aux instructions du Garde des Sceaux de l’époque, M. Perben,
candidat à la mairie de Lyon, et qui se targuait comme ses
prédécesseurs de ne pas donner d’instructions aux magistrats du
Parquet dans des cas individuels !

Le justiciable que je suis ici constate qu’on l’a condamné pour
contestation d’un texte – le jugement de Nuremberg – devenu élément
constitutif du délit de l’article 24 bis – qui n’a jamais été publié
au Journal Officiel de la République Française, contrairement aux
principes les plus constants des notre droit, tels que la Cour de
Cassation l’avait solennellement reconnu dans son arrêt Jauge dès la
Monarchie de Juillet !

Pire, il constate qu’on n’a même pas daigné lui indiquer, malgré ses
demandes répétées, quel passage de ce jugement ou plutôt de ces
jugements car il y en eut plusieurs, il aurait contesté.

Tous les témoignages favorables – même émanant des journalistes plus
scrupuleux que certains de leur confrère ont été écartés.

Des membres de phrases tronqués ont été extraits de leur contexte ;
des réponses à des questions ont été condamnées sans que l’on sache
exactement quelles étaient les questions posées.

Que peut votre Cour dans ce contexte ?

Ordonner la poursuite de l’instruction ?

J’y serais avez favorable. Mais ce n’est pas à moi d’en décider ! Et
quelle serait l’incidence d’un nouveau non-lieu constatant mon
innocence compte-tenu des procédures intervenues ?

Poursuivre l’instruction, me renvoyer devant un tribunal qui pourquoi
pas me condamnerait de nouveau à raison des mêmes faits, en violation
du principe « non bis in idem » l’un des mieux établis de notre
droit ? Ce ne serait pas le premier principe fondamental garant des
libertés que l’on méconnaitrait dans cette affaire.

Je m’en remets donc, Monsieur le Président, Mesdames les Conseillers,
à la sagesse de votre Cour.

En conclusion, et bien que ce ne soit pas tout- à-fait l’objet du
débat aujourd’hui, permettez-moi d’exprimer un regret.

Lorsque j’ai répondu aux questions des journalistes, dans une
conférence de presse dont ce n’était pas l’objet initial, j’étais peu
au fait des réalités de l’Histoire contemporaine dont j’avais
d’ailleurs dit que je n’étais pas un spécialiste.

Par la force des choses, je m’y suis plongé. Et mon seul regret et de
n’avoir pas été plus précis, plus incisif, et plus catégorique.

COMME LE SAVENT AUJOURD’HUI DES MILLIERS D’INTELLECTUEL,
D’HISTORIENS, DE JURISTES, D’UNIVERSITAIRES, OU SIMPLEMENT DE CITOYENS
QUI ONT VÉCU CETTE ÉPOQUE ET PARFOIS CES TERRIBLES ÉPREUVES,
L’HISTOIRE « OFFICIELLE » - MAIS TOUJOURS CHANGEANTE – EST AU MIEUX
TRUFFÉES D’APPROXIMATIONS EFFARANTES, AU PIRE DE MENSONGES ÉVIDENTS.

Dire cela cependant, ce n’est pas manifester quelque sympathie que ce
soit envers les totalitarismes qui ont ensanglanté notre époque, et
notamment pas envers le national-socialime.

C’est constater que les auteurs de génocides, tel le génocide
ukrainien solennellement reconnu hier par le Parlement Européen à
Strasbourg siégeaient parmi les vainqueurs qui ont écrit cette
histoire « officielle ».

C’EST EN CONSEQUENCE RECLAMER LE LIBRE EXAMEN. C’EST SOUSCRIRE A UNE
EXIGENCE QUI TRANSCENDE ET TRANSCENDRA TOUJOURS LES LEGISLATIONS, LES
JURISPRUDENCES ET LES CONDAMNATIONS : LA RECHERCHE DE LA VERITE.

Je vous remercie.

Bruno GOLLNISCH, député au Parlement Européen, présentées ce vendredi
24 octobre 2008 à 11 heures devant la Cour d’Appel de Lyon.




il va être severement condamné.

ce sera la preuve qu'il est anti semite.

--

UBU

Tout ce qui est humain m'est étranger.
Nimier, provocateur habituel.
Avatar
ZULU
UBUjean-jacques viala wrote:

On Fri, 24 Oct 2008 08:30:23 -0700 (PDT), Bamako sur Seine
wrote:


La recherche de la VÉRITÉ prévaut sur les législations, les
jurisprudences, les condamnations.





.../

COMME LE SAVENT AUJOURD’HUI DES MILLIERS D’INTELLECTUEL,
D’HISTORIENS, DE JURISTES, D’UNIVERSITAIRES, OU SIMPLEMENT DE CITOYENS
QUI ONT VÉCU CETTE ÉPOQUE ET PARFOIS CES TERRIBLES ÉPREUVES,
L’HISTOIRE « OFFICIELLE » - MAIS TOUJOURS CHANGEANTE – EST AU MIEUX
TRUFFÉES D’APPROXIMATIONS EFFARANTES, AU PIRE DE MENSONGES ÉVIDENTS.

Dire cela cependant, ce n’est pas manifester quelque sympathie que ce
soit envers les totalitarismes qui ont ensanglanté notre époque, et
notamment pas envers le national-socialime.

C’est constater que les auteurs de génocides, tel le génocide
ukrainien solennellement reconnu hier par le Parlement Européen à
Strasbourg siégeaient parmi les vainqueurs qui ont écrit cette
histoire « officielle ».

C’EST EN CONSEQUENCE RECLAMER LE LIBRE EXAMEN. C’EST SOUSCRIRE A UNE
EXIGENCE QUI TRANSCENDE ET TRANSCENDRA TOUJOURS LES LEGISLATIONS, LES
JURISPRUDENCES ET LES CONDAMNATIONS : LA RECHERCHE DE LA VERITE.

Je vous remercie.

Bruno GOLLNISCH, député au Parlement Européen, présentées ce vendredi
24 octobre 2008 à 11 heures devant la Cour d’Appel de Lyon.



il va être severement condamné.

ce sera la preuve qu'il est anti semite.



Plutôt que de s'enferrer avec Katyn, Gollnish ferait mieux de ressortir l'histoire des
"essais de commercialisation de savon à base de graisse humaine" comme prétendue vérité
historique imposée de façon ridicule par la loi Gayssot.

Malgré quelques tentatives désespérées du côté holokostien pour sauver les meubles, cette
histoire est bel et bien "niée" aujourd'hui par la plupart des historiens sérieux. C'est
le cas aussi de celle du tannage de peaux humaines pour des "utilisations industrielles"
qui était, comme la précédente, une charge dûment "documentée" par l'accusation russe à
Nuremberg[*]. C'est dommage pour les conteurs d'histoires qui savaient si bien les mettre
en scène [**]

Le bobard du savon est bien rapporté dans la "définition des crimes contre l'humanité"
établie à Nuremberg qui constitue la "vérité historique" que protège notre loi Gayssot:

Extrait du jugement final de Nuremberg:

Après incinération les cendres étaient employées comme fertilisant, et des essais furent
faits pour utiliser la graisse des corps des victimes dans la fabrication commerciale de
savon.

"After cremation the ashes were used for fertilizer, and in some instances attempts were
made to utilise the fat from the bodies of the victims in the commercial manufacture of soap."

http://www.yale.edu/lawweb/avalon/imt/proc/judwarcr.htm

Les traductions sont personnelles c'est pourquoi je cite systématiquement le texte anglais
original.
Merci d'indiquer un lien vers la version officielle en français de ce procès car je ne
dispose que de sa version anglaise.

[*] Exhibit Number USSR-197

Des expériences semi-industrielles pour la production du savon à partir de corps humains
et le tannage de peau humaine pour des applications industrielles ont été effectuées à
l'Institut Anatomique de Danzig . Je soumets au tribunal, comme pièce nº USSR-197 (nº de
document USSR-197), le témoignage de l'un des participants directs à la production du
savon de graisse humaine. C'est le témoignage de Sigmund Mazur, qui était assistant de
laboratoire à l'Institut Anatomique de Danzig.

"In the Danzig Anatomic Institute semi-industrial experiments in the production of soap
from human bodies and the tanning of human skin for industrial purposes were carried out.
I, submit to the Tribunal, as Exhibit Number USSR-197 (Document Number USSR-197), the
testimony of one of the direct participants in the production of soap from human fat. It
is the testimony of Sigmund Mazur, who was a laboratory assistant at the Danzig Anatomic
Institute."

http://avalon.law.yale.edu/imt/02-19-46.asp


[**]

"The last week of March (1946), the Rumanian press announced an
extraordinary news: in the small Rumanian city of Falticeni, have
solemnly been buried at the Jewish cemetery, during a burial's ceremony
in conformity with the rules, twenty cases of soap [... ] the cases
carried the mark RIF - "Rein jüdisches Fett" [...] It is at the end of
1942 that was pronounced for the first time the horrible expression
"soap's transportation!"
It was in the General Government and the factory was in Galicia, in
Belzec. Nine hundred thousands of Jews were used as raw material in this
factory from April 1942 up to May 1943 [... ] perhaps the cultural world
cannot conceive the pleasure with which the Nazis and their wives
contemplated this soap in the General Government. They saw in each piece
of soap a Jew that one had made there disappear by enchantment and that
one had thus prevented from raising a second Freud, Ehrlich or Einstein
[... ] the burial of the soap in a small Rumanian city has something of
supernatural. The bewitched pain which lays in this small object of
daily use breaks the heart already petrified of the XXe century's man.
At the atomic era, the return in the dark medieval kitchen of the
witches makes the effect of a spectrum! And yet it is the truth!"

(Simon Wiesenthal, Der neue Weg, Vienne, n· 17/18, 1946)