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PAR COEUR...

6 réponses
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MELMOTH
Rien que pour emmerder les *NPC*...

*ATTENTION...GÉNIE*...
Que, Je le reconnais, mis bien longtemps à apprécier, connaître et
cpmprendre (dans lamesure de Mes faibles compétences)...


*Charlie PARKER*, en une quinzaine d'années seulement, s'est imposé
comme l'un _des plus grands CRÉATEURS de jazz_, un _génie de
l'improvisation_, digne du grand *Armstrong* lui-même, bien que dans un
registre évidemment beaucoup plus moderne. Il a porté l'_émotion du
BLUES_ à son point d'incandescence. Doué d'une prodigieuse mémoire, il
était capable d'improviser sur n'importe quel thème et d'imaginer des
chorus tout simplement inouïs...Attentif à tout ce qui se passait
autour de lui, et le transformant immédiatement en figures harmoniques,
que ce soit un bruit...un avertisseur sonore de bagnole...la couleur
d'un vêtement féminin...ou tout autre événement, il l'intégrait à son
discours dans l'immédiateté de l'instant !...Il a _réinventé le blues_,
jouant sur les accords de passage et les renversements pour développer
des lignes harmoniques nouvelles...Il possédait également un souffle
prodigieux et si puissant qu'il pouvait jouer plus fort que les autres
alto, et emporter tout un orchestre dans sa sonorité...même lorsqu'il
jouait un vieux sax en plastique blanc, quand il avait été obligé de
foutre son instrument au clou pour pouvoir se payer sa came !...
On lui doit également des innovations rythmiques importantes, qui se
basent essentiellement sur une exploitation nouvelle des accentuations.
Il porte en effet l'accent alternativement _sur le temps_ et _à
l'intérieur du temps_, en exploitant les différences d'intensité entre
les notes...
La force de son *génie* s'est hélas doublée, on le sait, d'une grosse
part d'ombre, d'une _tragédie intérieure_ qui finit par l'emporter
prématurément, mais qui imprègne son jeu d'une sensibilité à fleur de
peau (un peu comme le grand *Chet BAKER*, dont Je vous ai parlé
récemment dans un brillantissime exposé) qu'il exalte jusqu'au bout de
l'émotion, jusqu'au bout de sa propre existence...

Voilà...
On rentre vraiment dans le sujet quand J'en aurai le courage, Mes gueux
[Victor©]...

Charlie PARKER Jr naît le 29 août 1920 à Wyandotte, Kansas, de Charles
Parker Sr. et Addie Boyley. Son père est natif de Memphis et bosse
comme serveur dans les trains de grande ligne...après avoir été tour à
tour danseur et bosseur dans un cirque !...La mère, elle, travaille
comme "technicienne de surface", comme on dit maintenant, et élève
seule son fils en raison des absences répétées du paternel, d'abord
pour raisons professionnelles, mais surtout après la séparation du
couple à la fin des années 20.
Au début des années 30, la famille vit à Kansas City, et Charlie
fréquente la Crispus Attucks School jusqu'en 1932 et, contrairement à
la plupart des gosses de son âge, n'a pas besoin de faire des "petits
boulots"...

Absolument rien ne semblait le prédisposer à la musique (comme Moi
quand J'étais gosse, quoi...)...Jusqu'à lâge de 13 ans, quand la
famille s'installe près du quartier des musiciens que Charlie doit
traverser tous les jours que dieu/MELMOTH font pour se rendre à sa
nouvelle école, la Missouri's Lincoln High School. Il débute brièvement
et à vrai dire sans grand enthousiasme l'apprentissage du saxhorn
baryton au sein de la fanfare de l'école, dirigée par un certain Alonso
Lewis...
Il tombe ensuite littéralement amoureux du saxophone alto Rudy VALEE,
et sa mère lui offre alors son premier instrument...
À partir de 1932, le jeune ado fait bien entendu l'école buissonnière
et essaye de participer à des jamm-sessions, où il n'est bien entendu
la plupart du temps pas le bienvenu, comppte tenu de la pauvreté de sa
technique !...
Il continue cependant son initiation avec acharnement, avec entre
autres le pianiste Lawrence KEYES...
En 1935, sa mère lui offre un instrument de meilleure qualité (Ma mère
à Moi ne M'a jamais offert le moindre instrument, nom de
dieu/MELMOTH...J'ai dû le voler aux Nouvelles Galeries de Rennes, en
1957...c'était un harmonica diatonique...et ce fur Ma grand-mère qui
M'offrit un an plus tard un Hohner chromatique à 18
trous...Mébon©...Vous vous en foutez royalement, et vous avez
diantrement raison).
Il se marie (ce con) avec sa voisine, Rebecca Hellen Ruffin l'année
suivante, et fréquente de plus en plus souvent les clubs de jazz de
Kansas City...et va même jusqu'à approcher Pete JOHNSON...Lester
YOUNG...Herschel EVANS...Eddie BAREFIELD...Roselle CLAXTON...Count
BASIE...et même Coleman HAWKINS et Ben WEBSTER (Mes trois dieux du
ténor avec Young), tout en continuant laborieusement son propre
apprentissage (il M'a bien fallu 4 ou 5 ans pour jouer à peu près
correctement de l'harmonica, en écoutant en boucle Larry ADLER ou le
Trio Raisner !...Mébon©...Vous vous en foutez royalement, et vous avez
diantrement raison)...


Charlie intègre un orchestre d'étudiants dirigé par Lawrence KEYES, les
/Deans of Swing /, où apparaît alors également le chanteur Walter
BROWN...Il est malheureusement victime d'un accident de bagnole (le
28/11/1935), dont il ne sort (heureusement, pour le coup) qu'avec trois
c^tes cassées, mais aussi des problèmes de colonne vertébrale. Sa mère
lui fait alors installer un piano à la maison (Je Me demande où cette
brave femme a trouvé de tels moyens pour s'occuper comme elle l'a fait
de son futur génie de fiston)...Il s'achète un nouveau saxe alto et
travaille chez lui pendant toute sa convalescence, aidé par Charlie
Powell et Lawrence Keyes (qui, eux, ne M'ont jamais aidé, nom de
dieu/MELMOTH)...Il travaille aussi avec un ami tromboniste Robert
SIMPSON, qui mourra un peu plus tard au cours d'une opération du coeur
(dont pour Ma part Je suis revenu vivant, rien que pour vous, bande de
veinards, il y a une quinzaine d'années). C'est sans doute à ce moment
de sa vie que PARKER commence à prendre des drogues pour combattre ses
douleurs, ce qui, les initiés le savent, va avoir des répercussions
tout au long de sa vie à la fius extraordinaire et misérable...

Et voilà notre brave Charlie qui, dans les années 36, joue dans le
septette de *Tommy DOUGLASS*, clarinettiste et saxophoniste chevronné
(mais complètement oublié de nos jours), qui poursuit son éducation, et
tente de corriger ses (encore nombreux) défauts...Jusqu'à l'été 1937,
Charlie joue dans l'orchestre de *George E. LEE*, qui se produit à
/Lake Taneycommo/, avec en particulier *Carlie POWELL* et le guitariste
*Efferge WARE*, qui lui prodiguent tout deux de pertinents conseils et
poursuivent son éducation harmonique...
Pendant ses heures de repos, il étudie en particulier le jeu de *Lester
YOUNG* (un sacré bon, çui-là, c'est Moi qui vous l'assertionne© !)...À
la fin de cet engagement, PARKER a fait de réels progrès et et même
devenu un saxophoniste plus qu'honorable...mais, trois fois hélas, il a
aussi _découvert l'héroïne_...De retour à Kansas City, il joue dans les
clubs...C'est à cette époque qu'il va découvrir *Jay MvSHANN* qui,
l'entendant au /Barley Duke/, sera littéralement fasciné par
_l'originalité de son jeu_...
À l'automne 1937, Charlie intègre la formation de *Buster SMITH*, un
sextette dont les sets sont retransmis à la radio, grâce à quoi la
réputation d'improvisateur de PARKER va s'amplifier (On n'insistera
jamais assez le rôle importantantissime de la *radio* à cette époque
pour la connaissance des musiques, qu'elles soient de jazz ou
classiques...sans compter évidément la variétoche)...SMITH finira par
conduire un grand orchestre qui se produira au /Antler Club/ avant de
retourner à NYC, à l'orée des années 38, abandonnant PARKER qui le
considérait un peu comme son père, et qui va alors végéter tout au long
de cette année (comme Moi J'ai végété pendant maintenant plus de 65
ans), jusqu'à ce qu'il quitte sa conne de meuf et embarque
clandestinement dans un train pour Chicago, où il ne restera que
quelques jours pour lui faire admirer sa manière de jopuer dans
quelques clubs, et surtout de trouver une place dans un bus de musicos
partant pour New York La Pomme !...
À peine arrivé, il s'empresse d'aller trouver Buster SMITH chez qui il
s'installe. Il se fait alors remarquer en jouant dans des clubs lors
des fameuses jamm-sessions, comme au /Monroe's Upton House/, où il joue
avec les trompettistes *Vic COULSON* et *Bobby MOORE*...Il travaille
aussi comme plongeur (faut bien gagner sa croute, hein) au /Jimmy
Chicken Schack/, ce qui lui permet d'y écouter tous les soirs *Art
TATUM* (!...Perso, beaucoup trop de notes à Mon goût !)) dont il va
s'employer à mémoriser les progressions harmoniques. Il répéète aussi
avec *Biddy FLEET*, un guitariste qui comme lui cherche à innover avec
les accords. Il commence d'ailleurs à jouer des renversements d'accords
et en tirer des mélodies différentes de celles d'origine, et affirme
ainsi ses conceptions harmoniques...Désormais, _PARKER possède son
propre style_ !...

Il joue ça et là pour survivre jusqu'à la fin de l'année 1939, jusqu'à
ce qu'il soit engagé à Kansas City dans les /Rockets/ de *Harlan
LEONARD*, où il retrouve *Efferge WARE* et fait la connaissance de *Tad
DAMERON*.
En 1940, alors que ce con a refisé un engagement dans l'orchestre du
*Duke* (!), il rencontre *Dizzie GILLESPIE* qui est de passage dans la
ville, avec *Cab CALLOWAY*, et qui sera immédiatement conquis par ce
musicien _qui joue de la même manière que lui_...Bird, pour sa part,
comprend qu'il est loin d'être le seul à vouloir bousculer les
habitudes du jazz. Cette rencontre avec Dizzie s'avérera donc
déterminante par la suite.
À l'été 1940, PARKER intègre l'orchestre de *Jay McSHANN*, une grande
formation au répertoire étendu et au swing efficace dont la vocation
est d'animer des salles de dance et faire du spectacle...Il y laisse
toutefois son empreinte en organisant certaines répétitions...Un
octette issu de cette formation enregistrera à /Wichtia/ cinq titres où
apparaîtront les influences de Lester YOUNG (/Lady Be Good/,
/Honeysuckle Rose/)...de Buster SMITH (/Body & Soul/)...mais aussi la
sensualité de Bird et sa faculté à jouer de ballades (/Coquette/), et
surtout sa façon personnelle de jouer des gammes majeures (/I've Found
aNew Baby/). Cet enregiostrement montre s'il en était besoin qu'à cette
époque le jeu de PARKER est déjà farpaitement en place...Au printemps
1941, l'orchestre au complet part en tournée dans le /Deep South/ et
enregistre le 30 avril à Dallas un disque qui connaîtra un certain
succès.

En janvier4 2, l'orchestre se produit à NYC, au /Savoy/. Bird y fait
sensation et devient l'attraction principale de l'orchestre qui
enregistre en juillet, en particulier une version de /Sepian Bounce/
dont les deux chorus de Bird vont faire école !...Après les concerts,
il poursuit les soirées en allant jouer au /Clark Monroe's/, croisant
*GILLESPIE*...*MONK*...*Joe GUY*...*Hot Lips PAGE*...*Kenny
KERSEY*...et autres *Roy ELDRIDGE*...*Kenny CLARKE*...*Charlie
CHRISTIAN* ou *Vic DICKENSON*...Excusez du peu !...
Il souhaite quitter Mc SHANN pour rejoindre l'orchestre de *Count
BASIE*, mais l'audition se passe mal et Mc SHANN l'oblige à repartir en
tournéz avec lui...PARKER lâchera l'orchestre brutalement (nonmé© !) à
Détroit pour se re-précipiter à New York...En septembre, il est
contraint de retourner à Kansas City, où il va enregistrer quelques
thèmes avec *Efferge WARE*...Il traîne jusqu'à Noël et rejoint allors
*Dizzie GILLESPIE* et *Benny HARRIS* dans la formation d'*Earl HINES*,
où il doit remplacer *Bud JOHNSON*. Il joue alors _du ténor_, de la
même façon qu'il jouait de l'alto, ce qui lui donne une sonorité
particulière...Une _formidable complicité_ est en train de s'établir
entre Bird et le trompettiste Dizzie GILLESPIE, qui vont désormais
répéter ensemble quotidiennement et donner cours à leur formidable
imagination créatrice.
L'orchestre débute à Chicago au /Savoy/ le 14 février 1943. PARKER a
sans doute envie d'une autre expérience que celle de l'orchestre ; il
préférerait aussi certainement NYC à Chicago, et, bien qu'il se remarie
(faut vraiment être décidément con !) en avril avec une obscure meuf
danseuse de profession, il finira par quitter Earl HINES en septembre,
retrouvera brièvement Jay McSHANN et fera un court passage chez *Noble
SISSLE*.
En février 1944, Dizzie et Bird se retrouvent dans l'orchestre de
*Billy ECKSTINE* qui part en tournée. Passant par Saint-Louis, PARKER
sera "approché par un jeune trompetteiste, *Miles DAVIS* (!), _sur
lequel il va avoir une influence déterminante_. PARKER abandonnera cet
orchestre (en fait, il n'aura jamais vraiment été à l'aise au sein de
grandes formations) fin août et se joint alors à *Ben WEBSTER* qui joue
à New York. Le quintette qui se produit à l'/Onyx/ se compose alors de
*Ben WEBSTER*, *Charlie PARKER*, *Argonne THORNTON* (piano) et *Denzil
BEST* (drums). Quand le quintette ne joue pas, Bird traîne comme dabe
dans les boîtes, participant à toutes les jam sessions qui se
présentent. Il est souvent accompagné du guitariste *Tiny GRIMES* avec
qui il enregistrera en septembre quatre thèmes, dont /Red Cross/. Bird
aura aussi l'occasion de croiser la route de l'immense *Bud POWELL*
lorsqu'il remplace Eddie WILSON au sein de la formation de *Cootie
WILLIAMS*...Il participe à une séance d'enregistrement dirigée par le
pianiste *Clyde HART*, avec GILLESPIE et *Don BYAS*, le 4 janvier 1945.
Dizzie l'attendra en vain le 9 février pour une séance d'enregistrement
pour laquelle Bird sera remplacé par *Dexter GORDON*. Pourtant, le 18
février, il sera présent pour ce qui restera comme l'acte de naissance
d'un musique nouvelle...le *BEBOP*, dont J'ai si brillamment parlé il y
a peu de temps...Toutes se particularités y sont exposées avec
maîtrise, ruptures tonales, liaisons et chorus acrobatiques,
dissonances.../Salt Peanuts/ et /Hot House/, enregistrés le 11 mai,
constitueront le _manifeste du bebop_...PARKER et GILLESPIE y
rivalisent d'audace et leur complicité musicale est tout simplement
superbe et éclatante...

Les deux virtuoses vont ensuite se produire au /Three Deices/, en
quintette avec *Al HAIG*, *Curley RUSSELL*, *Stan LEVEY* (remplacé par
*Sid CATLETT* ou *Max ROACH*). La cohésion de cet ensemble est
remarquable et la musique qu'ils jouent atteint un rare degré d'énergie
et de vitalité. Le 6 juin, les deux compères se retrouvent en studio
pour accompagner le vibraphoniste *Red NORVO* qui, pour la
circonstance, est entouré de *Flip PHILLIPS*, *Teddy WILSON*,
l'inénarrable *Slam STEWART*...(Vous savez...celui qui ne joue de sa
basse quasiment qu'à l'archet tout en s'accompagnant à l'octave de sa
voix !), *Gordon POWELL* ou *J?C.HEARD*...Après cette séance, GILLESPIE
va (enfin) former son prpore orchestre, _sans Bird_ qu'il ne trouve pas
assez fiable, du fait de ses trop nombreux retards et absences.
PARKER est alors engagé comme tête d'affiche au /Spotlite/, puis au
/Three Deuces/, participe au nouveau groupe de GILLESPIE avec *Bud
POWELL*, *Ray BROWN* et *Max ROACH* (rien que ça !!)...
La complicité entre DIZZIE et BIRD va hélas se transformer en
concurrence, que PARKER vit plutôt mal, considérant que GILLESPIE lui
fait de l'ombre.
Pour la séance d'enregistrement du 26 novembre sous son nom, PARKER
embauche pour tenir la trompette un jeune fan fraîchement débarqué de
son Saint-Luis natal, *Miles DAVIS*, et Dizzie joue alternativement de
la trompette et du piano...C'est que le jeune Miles est encore trop
timide et inexpérimenté pour pouvoir assurer la trompette seul !...

En décembre 45, GILLESPIE forme un nouvel orchestre qui doit se
peroduire en Californie. Mais l'accueil est plutôt mitigé, maus Bird et
Dizzy sont tout de même invités à participer à une séance
d'enregistrement de *Slim GAILLARD* (le fameux compère de *Slam
STEWART* !) le 29 décembre, puis participent aux concerts /Jazz At The
Philharmonic/, où Bird apparaît aux côtés de *Lester YOUNG*...Dizzy
quitte alors la Californie et PARKER se produit au /Finale/. Il y sera
rejoint par Miles qui a débarqué à L.A. avec l'orchestre de *Benny
CARTER*, qu'il quitte rapidement pour rester auprès de
Bird...L'orchestre qui se produit au /Finale/ comprend, outre Miles et
Bird, le pianiste *Joe ALBANY*, le batteur *Chuck THOMSON* et le
bassiste *Addison FARMER*, jusqu'à la fermeture du club.
Miles part alors pour Chicago, et PARKER se retrouve...au chômage !...
Il _sombre alors dans l'alcoolisme_...
*Howard McGHEE* l'engage pour tenir l'alto dans l'octette qu'il forme
pour jouer au /Swing Club/. Mais PARKER ne s'y sent pas à l'aise et
continue d'absorber de fortes quantités d'alcool et de benzédrine, ce
qui détruit complètement son système nerveux, forcément...

Bon...Je vous laisse pour aller baffrer...
À plus, si Je n'ai pas camardé entre temps...

Fin juillet 1946, Bird, probablement encore chargé à mort, met le feu à
sa chambre en s'endormant avec un clope allumé...Direction hosto pour
une dizaine de jours, puis cure de rétablissement de 6 mois à
/Camarillo/...Il en ressort en janvier 1947 et se rend immédiataement
au /Jack's Basket Room/ où le public l'ovationne quand il fait le boeuf
avec son poteau *Eroll GARNER* (+ *Red CALLENDER*, *Joe JONES*, et
*June CHRISTIE*)...Une soirée de bienvenue sera organisée pour le
"héro" le 1er février, où il apparaîtra en pleine forme !...

Il va cependant avoir du mal à trouver un boulot, malgré sa réputation
désormais bien établie de musicos pro et exceptionnel. Dans un premier
temps, il ne peurt rien faire d'autre que de participer aux
jam-sessions organisées par *Howard McGHEE*, et jouer avec le trio
d'Eroll, avec lequel il enregistrera pour /DIAL/ le 19 février derrière
le chanteur *Earl COLEMAN* (franchement, c'est loin d'être un de ses
meilleurs disques, hein !). Le ritre /Dark Shadow/ fera malgré tout un
malheur, grâce essentiellement aux splendides contrechants de Bird.
Enfin, il réussit à former un /All Stars Band/ à Hollywood, avec rien
moins que *Barney KESSEL*, *Wardell GREY*, *Howard McGHEE*, *Dodo
MARMAROSA*, *Red CALLENDER* et *Don LAMOND* (grand batteur,
complètement oublié de nos jours)...Et y enregistrera quelques blues
somptueux, dont le fameux /Relaxin at Camarillo/.
Début mars 47, il retourne dans la formation de McGHEE avec qui il
interprète des standards, mais où, pour une fois, il se montre calma,
serein et...sobre !...
Le 7 avril, il est de retour à NYC où triomphe son pote *GILLESPIE* qui
conduit à nouveau une grande formation (ça a toujours été son truc, à
ce génie de la trompette aux joues de crapeau en rut !), laquelle se
produit au /Savoy/. Bird y débarque en plein concert(!) le 8 avril,
traversant la salle en jouant !...Ces retrouvailles vont lui donner
l'ocdcasion de s'intégrer à l'orchestre de DIZZY, dans lequel on ne
trouve pas mois que les grosses pointures que sont *Miles
DAVIS*...**Fats NAVARRO*...*Kenny DORHAM* et, moins connu, *Freddie
WEBSTER*. Malheureusement l'expérience tourne court, PARKER refusant de
jouer...autre choses que ses propres solos !
Malgré ça, il rejoint /Jazz At The Philharmonic/ pour la deucième fois,
pour sic concerts au /Carnegie Hall/ à partir du 5 mai...La firmation
se compose alors de *RoyELDRIDGE*...*Coleman HAWKINS*...*Eddie
SAFRANSKI*...*Buddy RICH et *Hank JONES* !...Et les concerts du lundi
rencontrent un très vif succès. D'autres concerts à cette période vont
réunir BIRD et GILLESPIE, durant lesquels les auditeurs prendront parti
pour l'un ou pour l'autre en exhibant des pancartes, rendant manifeste
cette concurrence larvée qui couvait (vous êtes sensés le savoir, si
vous avez lu les chapitres précédents, bande de pignoufs) derrière une
apparente complicité, peut-être même d'ailleurs à l'insu des
protagonistes eux-mêmes !...Le public ressent-il ce qui éloigne ces
deux génies, ou cette opposition n'est-elle qu'une manifestation
superficielle des fans ? Jeposelaquestion©...Toujours est-il que ces
divergences, d'ordre _musical, vont perdurer. D'une manière encore
subtile, DIZZY a tendance à s'éloigner des formes "bluesy" qui
constituent le fond émotionnel du jeu de BIRD, pour s'orienter de plus
en plus vers une musique à caractère plus "festif" et gai, où
commencent à pointer ça et là des accents carraïbéens, même si PARKER
ne va pas lui aussi tarder à s'intéresser à cette musique, quand il
rencontre l'orchestre afro-cubain de *Machito* en décembre 1948...
En même temps, cette opposition, si on peut la nommer ainsi, enrichit
le résultat de l'ensemble à travers les différences de coloration qui
s'inscrivent à l'intérieur du développement d'un thème unique, ainsi
que par la qualit" des chorus qui oppose chacun des deux musicienn
malgré tout toujours profondément amis...

Le 8 mai 47, BIRD retrouve le chemin des studios, accompagné pour la
circonstance de *Miles DAVIS*, *Bud POWELL*, *Tommy POTTER* et *Max
ROACH*. Mais l'enregistrement sera laborieux et PARKER remplacera
POWELL par *Duke JORDAN* au moment où le quintette sera engagé au
/Three Deuces/ (août). PARKER jouera et enregistrera avec cette formule
tout au long de l'année 48. Il fera une tournée dans le /Middle West/,
participera de nouveau au /JATP/ et recvra même deux trophées décenés
par la célèbre revue /Metronome/ (celui du "Top Jazz Influence" et ce
lui du meilleur saxo alto). Il est alors _au sommet de sa gloire_ !!...

Bon...Je fatigue là...
La France se fera forcément battre ce soir...Mais comme de toute façon
le "foute" Me fait royalement chier, n'est-ce pas, Je serai davent Mes
Klipshorn Heritage en train de savourer Bach...Ligeti...Boulez...Et
pourquoi pas PARKER !?...Jeposelaquestion©?...

Bon...Comme Je l'avais assertionné, la France s'est fait _humilier_ par
les Mexicos...Bien fait pour cette équipe de
merde...Mébon©...Personnellement, Je M'en bats ce qui Me reste de
couilles à un point que vous ne pouvez imaginer, ô Amis mélosiciens...

Continuons donc notre aventure de ce *génie* de *Charlie PARKER*, si
vous le voulez bien...

Cette formule de quintette (qui sera selon Moi celle qui conviendra
toujours le mieux à Notre Ami), qui semble la plus apte à offrir la
liberté musicale dont BIRD a besoin, ne suffit cependant pas à le
satisfaire pleinement...PARKER ressent en effet l'impérieuse nécessité
de multiplier les expérimentations orchestrales. MILES commence de son
côté à vouloir voler de ses propres ailes, et reproche à BIRD sa
toxicomanie (que lui aussi pourtant "pratiquera" !), ainsi que de ne
pas payer ses musicos régulièrement...
En 1949, il participe au /Metronome All Star/, avec
*GILLESPIE*...*DAVIS*...*NAVARRO*...*J.J.JOHNSON*...*Kay
WINDING*...*Buddy DeFRANCO*...*Charlie VENTURA*...*Ernie CACERES* et
autres *Lennie TRISTANO*...*Billie BAUER*...*Eddie SAFRANSKI*...*Shelly
MANNE* et *Pete RUGOLO*...
Il participe également au /Festival de jazz de Paris/ où il partage la
vedette avec *Sidney BECHET*, et se produit salle Pleyel, qui programme
également *Miles DAVIS* et *Tad DAMERON* (putain !...la belle et grande
époque !...Imagine-t-on ça de nos jours ?...Jeposelaquestion©), et où
il sera reçu et acceuilli chaleureusement. Il songe alors à revenir à
Paris pour étudier et parfaire ses connaissances en _musique classique_
(!)...Il écoutait déjà
*Hindemith*...*Stravinski*...*Bartok*...*Debioussy*...*Milhaud* et
autres *Schoenberg*...*Ravel*...*Beethoven*...*Bach* ou *Brahms* (que
vous, bien entendu, qui Me lisez, ne connaissaient forcément pas, bande
de nazes)...et rêvait de s'essayer à la _musique européenne_.
De retour au States, il change son répertoire et, à la fin des années
49, travaille avec un orchetre à cordes (d'innombrables "grands" du
jazz ont rêvé de faire la même chose, et l'ont d'ailleurs bien souvent
réalisé...Ce qui a donné à Mon sens des enregistrements pour le moins
sirupeux et guère intéressants sur le plan purement jazzistique), et
délaisse l'improvisation pour jouer des paries écrites (on se rapproche
de la WEST COAST, là !). Les arrangements sont écrits par *Jimmy
CAROLL* que BIRD trouve à la fin trop conventionnel, et qu'il
remplacera par *Jimmy MUNDY*, pui *Joe LIPMAN*...en fin de compte guère
plus original que ses prédécesseurs, mais qui lui laisse de l'espace
pour jouer ses chorus. Malgré cette forme musicale de l'accompagnement
soumise à l'_écriture_ et, de fait, toujours joué de la même façon,
BIRD, lui, ne joue jamais deux fois la même chorus (!) et reste malgré
tout _maître de ses impros_ !...
Cependant, tout ceci constitue malgré tout une entrave à l'expression
des immenses qualités de BIRD, ce que remarqueront des musiciens tels
que *TRISTANO*, qu'on ne peut accuser d'être réfractaire à la musique
classique et qui n'hésitera pas à stigmatiser la pauvreté de ces
arrangements, et qui restera persuadé que BIRD joue, dans ce type de
formation, _contre nature_...
Et en effet, comment ce _génie absolu de l'improvisation_ aurait-il
puexprimer toute sa puissance créatrice et émotionnelle dans des formes
si étrangement figées et banales ?...Jeposelaquestion©...
Le rêve de "musique sérieuse" aura très souvent, chez les plus grands
jazzmen, fonctionné comme un _fantasme_...une espèce de _complexe_ que
ces génies de la Musique Noire Américaine développeront souvent envers
leurs homologues classiques, et qui hante leur imaginaire au point,
pour certains d'entre eux, d'y _perdre leur âme_...BIRD ne pouvait se
sentir à l'aise que dans une formation orchestrale qui lui permettait
d'_improviser_ et de jouer ses chorus comme il l'entendait...Le
problème, c'est que cette formule jazzistique _bâtarde_ rencontrait
l'adhésion du public qui se prenait au jeu de la musique dite
"savante", et que les enregistrements réalisés par ce curieux ensemble
rencontrèrent un succès certain !...Putain de public !...
Cependant, PARKER n'abandonne pas la formule du _quintette_ et joue en
alternance avec un orchestre ou l'autre. Fin 1949, il se produit au
/Carnegie Hall/ avec son quintette, dans lequel *Red RODNEY* a remplacé
*Kenny DORHAM* à la trompette, et où *Roy HAYNES* tient désormais la
batterie. L'alternance des formules aura pour conséquence que le
quintette entre dans une période de changement constants de ses
membres, les uns remplaçant les autres au gré des engagements de
chacun, l'homogénéité de l'ensemble s'en ressentira, même si la
présence de BIRD au sommet de son art illumine chacune de ces
formations...
Enfin, BIRD s'intéresse au projet de l'arrangeur *Gene ROWLAND* de
monter un orchestre de _28 musiciens_ (!), projet qui n'aboutira
d'ailleurs jamais (et on ne le regrettera pas !) à autre choses que de
gigantesques jamm-sessions chez *Joe MAINI*, un musicien ami de *Lennie
BRUCE*, et toxico lui aussi...Bien que la plupart des "pointures" de
NYC (entre autres *MILES*...*DIZZY*...*ROACH* ou *MULLIGAN*)
participeront à ces boeufs, le seul effet de ces réunions sera
d'attirer l'attention...de la brigade des stups !...

Bon...Je Men vas écouter la suite de l'intégrale des cantates de Mon
Ami J.S.BACH, le "Cantagrel" sur les genoux...Et remplacerai Gaugin par
Degas, pour changer...

En juin 1950, PARKER se produit au /Birdland/ avec *Fats NAVARRO*, pour
un concert qui sera diffusé à la radio, puis enregistré le même mois
avec *GILLESPIE* et *MONK*...Après l'interruption du tournage d'un
court métrage dans lequel il devait apparaître, BIRD s'envole pour la
Scandinavie (on sait que de très nombreux jazzmen ont toujours aimé
cette région d'Europe, et certains s'y sont même installés à demeure !)
le 18 novembre où il doit se produire en même temps que *Roy ELDRIDGE
(Ah ! Les fameuses "bagarres" entre ELDRIDGE et GILLESPIE dans les
boeufs des boîtes de NYC !). La tournée est un succès et BIRD rejoint
Paris, pensant sans doute à nouveau pouvoir y parfaire ses
connaissances musicales. Mais il doit retourner à NYC en toute hâte,
souffrant d'un ulcère à l'estomac.
Le 21 décembre, il retrouve *Machito* dans l'orchestre duquel il va
remplacer comme soliste le trompettiste *Harry EDISON*. Il participe à
quelques enregistrements avec *MILES* et *MAX* (Roach) et, le 31 mars
1951, donne un concert au /Birdland/ où apparaissent GILLESPIE, POWELL,
POTTER, et HAYNES...Mais son comportement et des nombreux retards
l'isolent de plus en plus, au point où ses accompagnateurs finiront par
déposer une plainte au syndicat des musiciens !...
En mars 1951, il enregistre des thèmes sud-américains avant de se
produire avec Machito au /Birdland/ en juin.
C'est alors que la /State Liquor Authority/ lui retire pour 15 mois
sacarte de travail (on se doute bien pourquoi !), de sorte qu'il n'a
plus le droit de se produire dans les cabarets de New York. Il part
donc pour Kansas City (une fois de plus !) où il intègre l'orchestre
de...*Woody HERMANN* !. Le 8 août, il est de retour à NYC pour un
enregistrement à la tête d'un quintette avec *Red RODNEY*, *John
LEWIS*, *Kenny CLARKE* et *Ray BROWN*. Il enregistrera ensuite mour le
label de *Norman GRANZ* (qui a tant fait pour le jazz !), avec un big
band de studio, une sélection de standards arrangés par Joe LIPMAN. Le
disque se vendra bien malgré (ou grâce) à l'ambiance aseptisée et
sirupeuse qui se dégage de son orchestration, et où BIRD joue seul en
avant, comme un chanteur !...

En février 1952, il est de nouveau récompensé par la revue /Downbeat/
et il part en juin pour la Californie afin d'enregistrer avec *Johnny
HODGES* et *Benny CARTER*, en même temps qu'il est engagé au /Tiffany
Club/. Il embauche comme sideman un tout jeune trompettiste blanc,
*Chet BAKER* (cf. Mon prodigieux article sur ce grand bonhomme), avec
qui le sourant passe. Le duo fonctionne farpaitement et se produira
ensuite au /Trade Winds/. L'approche instinctive de CHET et l'émotion
qu'il met dans sa façon de jouer le blues font de sa trompette un écho
au souffle de BIRD, à travers ses contre-chants inspirés...

De retour à New York au début du mois de septembre, BIRD, qui vient
d'avoir un fils prénommé *BAIRD*, récupère sa carte de musicien et se
produit alternativement avec son quintette et sa formation à cordes.
En décembre, il enregistre pour la 1ère fois en _quartet_ avec *Hank
JONES*, *Teddy KOTICK* et *Max ROACH*, puis en janvier 53 participe à
une séance d'enregistrement houleuse avec MILES, où il croise *Sonny
ROLLINS* qu'il incite à abandonner la drogue (faudra qu'un jour Je vous
ponde aussi un opus sur cet immense ténor que fut ROLLINS). En mai,
BIRD participe à un _concert mythique_ à Toronto, avec POWELL, ROACH,
GILLESPIE et MINGUS, ensemble dénommé pour l'occasion /The Quintette Of
The Year/...Les initiés savent dans quelles conditions s'est déroulé ce
concert hallucinant...Le même soir avait lieu un chmapionnat de boxe de
poids lourds, ce qui fait que la salle de concert était à moitié
vide...De plus, tous les musicos étaient bourrés à mort...Et c'est le
réflexe qu'eut MINGUS d'appuyer sur un magnétophone à fil qui traînait
au fond de la scène qi permit d'enregistrer ce concert _légendaire_
(que J'ai bien dû écouter de centaines de fois, en vinylme puis CD
!)...

Il va ensuite tenter de réaliser son rêve d'enregistrer avec sa section
rythmique plus un cor, un hautbois, un basson, une flûte et une
clarinette, formation qui s'adjoindra les services des *Dave Lambert
Singers*. Le projet est supervisé par *Gil EVANS* qui a déjà réalisé
les arrangements du nonette de MILES...Faute de temps et de
répétitions, le résultat s'avère calamiteux.
En juin, PARKER triomphe au /Birdland/, puis se produit avec *Thelonius
MONK* à l'/Open Door/ en septembre et part en tournée dans l'Orégon
avec *Chet BAKER*, *Jimmy ROWLES*, *Carson SMITH et *Shelly MANNE*. Il
prend ensuite part à une tournée sur la côte Ouest avec *Stan KENTON*,
puis se produit à nouveau au /Tiffany Club/ avec le trio de *Joe
ROTONDI* dont il sera rapidement viré !...
C'est à ce moment qu'il apprend la _mort de sa fille PREE_...De retour
à NYC pour le funérailles, BIRD, qui ne travaille plus beaucoup, est de
moins en moins fiable. Sa déchéance physique s'accélère et il traîne
son _désespoir_ d'esclandres en esclandres, insulatant ses
accompagnateurs en public. C'est alors qu'il tente pour la première
fois une _cure de désintoxication alcoolique_, après avoir ingéré le
contenu d'un flacon de teinture d'iode (!), et s'installe à la campagne
dans l'espoir de remonter la pente...En vain, la mort de sa fille a
fini de lui consumer l'âme, et il va quitter sa femme et la campagne
pour retourner à ses errances noctambules et désespérées.
Il va cependant à nouveau illuminer de son génie quelques rares
instants dans cette descente aux enfers, comme ce concert légendaire
lui aussi au /Town Hall/ avec *MONK*, *Art FARMER*, *Sonny ROLLINS*,
*Jimmy RANEY*, *Gigi GRYCE*, *HOrace SILVER* et *Winton KELLY*, ou les
concerts qu'l donne à l'/Open Door/ avec les trompettistes *Tony
FRUSCELLEA* et *Don JOSEPH*.

Sa déchéance s'accélère à partir de l'automne 1954. Le plus souvent
_sans instrument_, BIRD assure quelques engagement à droite et à
gauche, avec un sax en platique (blanc !), souvent en dehors de New
York, alternant l'absence et le sublime...
En décembre, il termine un album consacré à *Cole PORTER*. Il semble
cependant de plus en plus seul et désespéré (un peu comme Moi, en
quelque sorte), senatnt sans doute sa fin onéluctable. Sans domicile
fixe (contrairement à Moi, qui vient pour la première fois de Sa vie de
devenir propriétaire, Mes Gueux©Victor), il dort où il peut, souvent
dans des cinémas oou, pendant un temps, chez le peintre Harvey CROPPER.
Ils onge à se convertir à la religion musulmane, et pense changer son
nom pour celui de *Saluda HAKIM* !...Il se plaint sans cesse de ne plus
trouver de boulot...
Deux concerts exceptionnels seront organisés pour lui début mars 1955,
avec *Bud POWELL*, *Charlie MINGUS*, *Art BLAKEY* et *Kenny
DORHAM*...le premier se déroule farpaitement, mais le second donne lieu
à un scandale entre BIRD et BUD, et le groupe ne jouera plus qu'en
trio...PARKER joue comme à son habitude des tempos d'enfer avec toute
l'énergie dont il est encore capable, comme un ultime cri au ciel...

Il décédera d'un arrêt du coeur quelques jours plus tard, le 15 mars
1955, chez la baronne *Pannonica de KOENIGSWARTER*, une mécène du jazz
qui l'avait recueilli, comme elle l'avait fait avec *MONK*, qui resta
cloîtré chez elle sans dire un mot pendant 10 ans !...

Voic terminé une brève vie de cet Homme Extraordinaire et Sublime que
fut *Cherlie PARKER*...Pondue par cet autre Homme Extraordinaire et
Sublime qu'est *MELMOTH*...

Lire si vous le trouvez encore l'excellent bouquin de *Ross RUSSEL* :
"BIRD - La vie de Charlie Parker" (Éditions Filipacchi - ISBN
2-85018-192-7)...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant

6 réponses

Avatar
Morokon
MELMOTH () a couché sur son écran :
Rien que pour emmerder les *NPC*...

*ATTENTION...GÉNIE*...
[...]

Lire si vous le trouvez encore l'excellent bouquin de *Ross RUSSEL* :
"BIRD - La vie de Charlie Parker" (Éditions Filipacchi - ISBN
2-85018-192-7)...



Voir également le film "BIRD" du grand Clint Eastwood, avec l'excellent
Forest Whitaker dans le rôle de Charlie Parker.
Avatar
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Morokon nous susurrait, le vendredi
18/06/2010, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message <hvfrrd$ge4$,
les doux mélismes suivants :

*ATTENTION...GÉNIE*...
[...]

Lire si vous le trouvez encore l'excellent bouquin de *Ross RUSSEL* :
"BIRD - La vie de Charlie Parker" (Éditions Filipacchi - ISBN
2-85018-192-7)...



Voir également le film "BIRD" du grand Clint Eastwood, avec
l'excellent Forest Whitaker dans le rôle de Charlie Parker.



Il y a _trois_ grand fils sur le jazz :

- *Straight No Chaser* - Charlotte Zwerin, produit par Clint
Eastwood...
- *Bird* - de Clint Eastwood...
- *Autour de Minuit* - Bertrand Tavernier...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
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MELMOTH
(supersedes )

Ce cher mammifère du nom de Morokon nous susurrait, le vendredi
18/06/2010, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message <hvfrrd$ge4$,
les doux mélismes suivants :

*ATTENTION...GÉNIE*...
[...]
Lire si vous le trouvez encore l'excellent bouquin de *Ross
RUSSEL* : "BIRD - La vie de Charlie Parker" (Éditions Filipacchi -
ISBN 2-85018-192-7)...



Voir également le film "BIRD" du grand Clint Eastwood, avec
l'excellent Forest Whitaker dans le rôle de Charlie Parker.



Il y a _trois_ grand films sur le jazz :

- *Straight No Chaser* - Charlotte Zwerin, produit par Clint
Eastwood...
- *Bird* - de Clint Eastwood...
- *Autour de Minuit* - Bertrand Tavernier...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
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spike
MELMOTH a écrit :

Il y a _trois_ grand films sur le jazz :

- *Straight No Chaser* - Charlotte Zwerin, produit par Clint Eastwood...
- *Bird* - de Clint Eastwood...
- *Autour de Minuit* - Bertrand Tavernier...



Le dernier étant une bonne grosse merde avec si je ne fais pas d'erreur
un acteur français jouant très très mal.

Un mauvais remake d'un film américain comme le fait si bien le cinéma
français.
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MORIN Bernard
"MELMOTH" a écrit dans le message de groupe de discussion :

Ce cher mammifère du nom de Morokon nous susurrait, le vendredi
18/06/2010, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de
même, et dans le message <hvfrrd$ge4$, les
doux mélismes suivants :

*ATTENTION...GÉNIE*...
[...]
Lire si vous le trouvez encore l'excellent bouquin de *Ross RUSSEL* :
"BIRD - La vie de Charlie Parker" (Éditions Filipacchi - ISBN
2-85018-192-7)...





Voir également le film "BIRD" du grand Clint Eastwood, avec l'excellent
Forest Whitaker dans le rôle de Charlie Parker.



Il y a _trois_ grand fils sur le jazz :

- *Straight No Chaser* - Charlotte Zwerin, produit par Clint Eastwood...
- *Bird* - de Clint Eastwood...
- *Autour de Minuit* - Bertrand Tavernier...




Et "Ascenseur pour l'échafaud" ?

--
Bernard
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spike
MORIN Bernard a écrit :





Et "Ascenseur pour l'échafaud" ?

--
Bernard



depuis quand c'est un film sur le jazz celui là ?